Une Eglise de retraités? Quelle chance pour le bénévolat!

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Fabienne Gigon, représentante de l’évêque à Genève, est l’auteure de cette carte blanche.

Par Fabienne Gigon, représentante de l’évêque à Genève
Photo: DR

Une récente étude1 menée par les Universités de Lausanne, Genève, Neuchâtel et la Haute école et Ecole supérieure de travail social Valais-Wallis rend compte du bénévolat des seniors. Bonne nouvelle : leur engagement est ample, vaste et apporte pléthore de compétences, entre savoir-être et savoir-faire ! Allant de divers milieux associatifs au proche-aidant (notamment la garde des petits-enfants), force est de constater que leurs apports effectifs au fonctionnement de la société est vital, avec quasi 50 % des 65-74 ans engagés dans des tâches et activités réalisées gratuitement.

En plus de leur travail au service du bien commun, ce bénévolat participe à leur bien-être, la notion de plaisir étant une donnée forte de leur investissement. Offrir une prestation de qualité et avoir la possibilité d’une gestion du temps et de l’agenda plus adaptée à cette période de la vie sont aussi des facteurs aidants. 

Sommes-nous attentifs à ces paramètres lorsque nous sollicitons nos aînés pour un engagement auprès de nos communautés ?

Leur permet-on de prendre conscience des richesses en termes de connaissances et de capacités qu’ils ont à nous offrir et leur offrons-nous une image valorisante de leur engagement ?

Sommes-nous créatifs, en permettant, par exemple, des duos avec des personnes plus jeunes, afin de mutualiser disponibilité, compétences, énergie, transmission et engendrement ? 

Sommes-nous à l’œuvre pour favoriser une Eglise intergénérationnelle, inclusive, qui s’enrichit des diversités ? 

Laissons-nous inspirer par la prophétesse Anne (Luc, 2, 36-38), qui du haut de ses 84 ans est remplie de zèle à la vue de Jésus, annonçant à qui voulait l’entendre les louanges de Dieu et la naissance de l’Enfant, elle qui servait Dieu jour et nuit à quelques pas du temple !

Bien souvent, lors de messes ou de rencontres paroissiales, le nombre de têtes blanches dépasse nettement celui des têtes blondes. Pourtant l’Esprit Saint est toujours à l’œuvre et nourrit notre confiance et notre agir pour faire fructifier les richesses de nos communautés.

Alors oui, laissons-nous nous inspirer par la prophétesse Anne, par nos prêtres en âge de retraite si nombreux à poursuivre leur engagement, par les retraités rendant d’innombrables services et remplissant d’importantes missions ! Osons solliciter davantage nos aînés, non pas comme des bénéficiaires, mais comme des acteurs clés de nos pastorales !

1 https://www.unil.ch/ceg/vivra

Catholicisme du Haut-Rhône

Dans Testament du Haut-Rhône, le grand poète valaisan Maurice Chappaz (1916-2009) signale la fin d’une civilisation à la fois paysanne et catholique. Car, dans sa pensée, une foi authentique est difficilement dissociable d’un lien fort avec la nature.
Dans Testament du Haut-Rhône, le grand poète valaisan Maurice Chappaz (1916-2009) signale la fin d’une civilisation à la fois paysanne et catholique. Car, dans sa pensée, une foi authentique est difficilement dissociable d’un lien fort avec la nature.
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Jeux, jeunes et humour – septembre 2024

Allons ensemble à la messe, page "Jeux, jeunes et humour" de septembre 2024 par Marie-Claude Follonier

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

A la fin du chant du Sanctus, que signifie Hosanna ? *
Après l’offertoire, un dialogue se noue entre le prêtre et les fidèles pour introduire la préface. Elle se compose de trois parties : la reconnaissance de la louange au Père par la médiation du Fils, les motifs particuliers d’action de grâce et l’introduction au Sanctus qui se termine par : « Hosanna au plus haut des cieux. » Ces paroles ont été prononcées par la foule qui a accueilli Jésus comme le Messie le jour des Rameaux… avant de le crucifier ! Hosanna (« donne le salut ») signifie donc une acclamation de joie ou de victoire.

Par Pascal Ortelli

* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.

Humour

Cette histoire se passe dans l’armée suisse. Un jour, un lieutenant-colonel rassemble sa troupe et informe ses soldats en ces termes, avec un léger accent d’Outre-Sarine : « Messieurs, nous allons organiser un exercice d’envergure pour simuler une grande attaque avec tout ce que cela comporte. Tout le monde sera mobilisé et chacun devra se tenir prêt pour cette manœuvre exceptionnelle. Donc, demain matin, on attaque la Russie !
Y a-t-il des questions ? » Un bon petit soldat originaire du Gros-de-Vaud lève la main et dit : « Qu’est-ce qu’on fait demain après-midi ? »

Par Calixte Dubosson

Cheyres: une nouvelle croix de mission

Sur un joli monticule surmontant le chemin de la gare de Cheyres, un socle de pierre entouré de deux oliviers porte l’inscription « Mission 1924 ».
Sur un joli monticule surmontant le chemin de la gare de Cheyres, un socle de pierre entouré de deux oliviers porte l’inscription « Mission 1924 ».
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La foi vécue au quotidien par des personnes «retraitées»

Le thème central de ce numéro de septembre (pp. 16-17) aborde le fait que nos assemblées des messes dominicales (par exemple) soient en grande majorité composées par des « retraités », par des personnes du 3e âge. Nous avons donc voulu aller à la rencontre de l’une ou l’autre de ces personnes dites retraitées, en leur posant la question : « Pourquoi, selon vous, est-ce important de croire ? De prier ? D’aller à la messe le dimanche ? » etc.
Le thème central de ce numéro de septembre (pp. 16-17) aborde le fait que nos assemblées des messes dominicales (par exemple) soient en grande majorité composées par des « retraités », par des personnes du 3e âge. Nous avons donc voulu aller à la rencontre de l’une ou l’autre de ces personnes dites retraitées, en leur posant la question : « Pourquoi, selon vous, est-ce important de croire ? De prier ? D’aller à la messe le dimanche ? » etc.
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Sainte diplomatie

Les accords du Latran de 1929 ont entériné la souveraineté du Vatican, conférant à l’Eglise catholique une influence incontournable sur la scène internationale. Entretien avec Monseigneur Ettore Balestrero, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies.

Les accords du Latran de 1929 ont entériné la souveraineté du Vatican, conférant à l’Eglise catholique une influence incontournable sur la scène internationale. Entretien avec Monseigneur Ettore Balestrero, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies.

Par Myriam Bettens | Photo: Jean-Claude Gadmer

Quelle est la mission de l’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies ?
L’Eglise catholique est la seule institution religieuse au monde à avoir accès aux relations diplomatiques, comme cela est reconnu par le droit international. Les raisons de cette reconnaissance se trouvent dans l’universalité et la transnationalité de l’Eglise catholique et dans le fait que le Pape, contrairement à tout autre chef religieux, a une juridiction effective sur toute l’Eglise catholique. Le Saint-Siège est partie prenante de divers instruments internationaux [ndlr, conventions], il est membre ou observateur permanent dans les institutions spécialisées des Nations Unies ainsi que des organisations intergouvernementales internationales et participe donc activement à l’élaboration et aux travaux de l’Organisation des Nations Unies et des autres organisations.

Quel est l’avantage du statut d’observateur par rapport à celui de membre votant ?
L’ONU est une organisation avec une dimension politique dont les membres doivent prendre des positions politiques qui reflètent certains intérêts, parfois légitimes, mais toujours partisans. Ce positionnement est contraire à la dimension universelle et à la nature essentiellement spirituelle et morale du Saint-Siège. Il ne poursuit pas d’objectifs politiques ou économiques, mais uniquement religieux ou moraux, qui transcendent les limites géographiques des pays et des continents. De plus, en devenant membre, il ferait l’objet de nombreuses et pressantes demandes d’adhésion à des traités internationaux qui vont à l’encontre des positions de l’Eglise catholique et de la loi naturelle comme l’avortement ou l’euthanasie.

Quelle valeur ajoutée l’implication de la religion dans les affaires d’Etat offre-t-elle aux gouvernements ?
La religion a un effet sur les affaires des Etats, soit parce qu’elle est porteuse de valeurs auxquelles de nombreux citoyens s’identifient, soit parce qu’elle est un facteur de paix. En ce qui concerne l’Eglise catholique, le consensus est qu’il s’agit d’un acteur crédible, significatif et faisant autorité. Le Saint-Siège est, en ce sens, une autorité reconnue explicitement ou implicitement. De plus, bien souvent, les hommes et les femmes d’Eglise connaissent la réalité du terrain dans certains pays mieux que les institutions elles-mêmes, c’est donc un interlocuteur utile et fiable.

Comment contribuer à une interaction adaptée et efficace des religions, avec les objectifs et les activités des Nations Unies ?
La collaboration exige un respect partagé de la nature de l’homme, car c’est le seul dénominateur commun qui permette une rencontre efficace et profonde. Il faut en tout cas éviter de faire de l’ONU et de ses programmes une sorte de religion ou d’autorité morale incontestable. Quant à l’ONU, celle-ci ne devrait pas imposer aux religions de collaboration contraire à leurs propres principes et à ceux de millions de personnes qui y adhèrent. Par conséquent, la liberté religieuse devrait être considérée comme un droit, au même titre que les autres.

A l’échelle individuelle, nos sociétés sont aujourd’hui très polarisées. Quel rôle peut jouer la religion dans la paix, voire la paix sociale ?
La religion ne devrait pas faire de politique ni administrer la société, mais guider les gens vers Dieu. Elle change les cœurs et ce sont les cœurs des gens qui changent la situation. C’est cela qui les pousse à adopter de nouveaux comportements et à emprunter la voie de l’amour et du respect des autres hommes. Si la religion ne peut changer la vie d’une personne, alors elle ne sera jamais facteur de paix.

Bio express

Né à Gênes (Italie) en 1966, Mgr Ettore Balestrero a été ordonné prêtre en 1993. 
Il est entré dans le service diplomatique du Saint-Siège en 1996, puis a été nommé Nonce apostolique en Colombie en 2013, et ordonné évêque la même année au rang d’archevêque. En 2018, le pape François l’a nommé Nonce en République démocratique du Congo. 
Il a pris le poste d’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies en juin 2023.

Célébrations: quelques changements lors des fêtes

Comme déjà annoncé dans nos précédentes éditions, en raison de la diminution de nos prêtres dans notre paroisse, et ceci même si un nouveau vicaire dominical prendra le relais de l’abbé André cet automne, des ajustements d’horaires de messes seront inévitables.
Comme déjà annoncé dans nos précédentes éditions, en raison de la diminution de nos prêtres dans notre paroisse, et ceci même si un nouveau vicaire dominical prendra le relais de l’abbé André cet automne, des ajustements d’horaires de messes seront inévitables.
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Du changement au Conseil de gestion de Vionnaz

Dans le diocèse de Sion, l’organe paroissial compétent pour l’administration des biens ecclésiaux se nomme le « Conseil de gestion » (Cogest).
Dans le diocèse de Sion, l’organe paroissial compétent pour l’administration des biens ecclésiaux se nomme le « Conseil de gestion » (Cogest).
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Décors peints, chœur de l’église Saint-Jean-Baptiste, Corsier (Genève)

Quel est le point commun entre les églises Saint-Paul à Cologny, Saint-Charles-Borromée à Avusy et Saint-Jean-Baptiste à Corsier ? Ces trois édifices du canton de Genève accueillent un monumental décor peint dans leur abside.
Jean-Louis Gampert propose une interprétation contemporaine d’un thème traditionnel.

Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer

Quel est le point commun entre les églises Saint-Paul à Cologny, Saint-Charles-Borromée à Avusy et Saint-Jean-Baptiste à Corsier ?
Ces trois édifices du canton de Genève accueillent un monumental décor peint dans leur abside.

Si la Déesis (= intercession, en grec) est une thématique artistique répandue dans le monde byzantin, c’est moins le cas du côté de l’Occident catholique. Dans la composition traditionnelle, saint Jean-Baptiste et la Vierge Marie entourent le Christ ressuscité qui tient un livre entre ses mains. Avec les saints et les apôtres, ils intercèdent pour le salut de l’humanité. 

Jean-Louis Gampert est, avec Cingria, un des membres fondateurs du Groupe Saint-Luc. Il a notamment étudié auprès de Maurice Denis. Comme ses illustres compagnons, il propose une interprétation contemporaine d’un thème traditionnel. 

Dans la partie haute de l’abside, le Christ trône dans les nuées. A notre gauche, mains jointes, Marie intercède. Légèrement plus bas, probablement pour indiquer une différence de dignité par rapport à la Mère de Dieu, Jean-Baptiste, à genoux, regarde dans notre direction.

Dans la partie basse, à notre gauche, nous reconnaissons : saint André, avec la croix caractéristique de son martyre ; saint Pierre, avec les clefs et la tiare que lui tend un angelot. A leurs pieds, saint Jean, jeune et imberbe avec un aigle. La jeune et belle femme aux cheveux lâchés est Marie-Madeleine. Une femme tient un grand livre, c’est Anne qui instruit Marie. Joseph tient le rameau fleuri qui, selon le protoévangile de Jacques, a permis de l’identifier comme époux de Marie.

A notre droite, depuis le centre : saint François de Sales, évêque de Genève et saint Maurice, vêtu comme un soldat romain. Un ange lui apporte la palme des martyrs et la couronne de laurier, rappelant ce qui s’est passé lorsque le bourreau a levé son épée. Le curé d’Ars est reconnaissable avec sa coupe de cheveux si caractéristique. A l’extrême droite, on trouve saint François d’Assise en bure. Devant, sainte Thérèse d’Avila avec le crucifix, combattant le démon qui souhaite l’attirer en Enfer et sainte Thérèse de Lisieux tenant les images de la Sainte Face.

Catéchèse: jonglerie pour remplir toutes les cases !

Après une certaine stabilité au sein de l’équipe des catéchistes, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce plus compliquée car 22 plages horaires n’ont plus de catéchistes. Que faire ? Pour moi, l’essentiel est de garder l’espérance.
Après une certaine stabilité au sein de l’équipe des catéchistes, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce plus compliquée car 22 plages horaires n’ont plus de catéchistes. Que faire ? Pour moi, l’essentiel est de garder l’espérance.
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Un ADN d’art et de foi

« Ma foi n’est pas extérieure à qui je suis. Elle implique toute ma vie et fait partie de mon ADN », affirme Roger Gaspoz. Un ADN dont la seconde moitié est l’art.

Texte et photo par Nicolas Maury

« Ma foi n’est pas extérieure à qui je suis. Elle implique toute ma vie et fait partie de mon ADN », affirme Roger Gaspoz. Un ADN dont la seconde moitié est l’art. « J’ai dessiné et sculpté depuis ma plus tendre enfance : des animaux dans des écorces de mélèze tout d’abord, puis des personnages dans la pierre et le bronze », raconte le Valaisan qui en tire un bel enseignement : « Quand je peux travailler pour l’Eglise, je rends à Dieu les talents qu’Il me donne, je bosse pour Lui. » 

Ses créations se retrouvent partout en Romandie et au-delà : la statue de saint Amé à Notre-Dame du Scex (Saint-Maurice) la crypte de Muraz, les quatre évangélistes de Venthône, un reliquaire au Carmel à Develier, un portrait de Marguerite Bays à Siviriez, un autre peint pour le pape François, etc. « Un jour un peintre a dit : on entre en peinture comme on entre en religion. Dans mon travail j’allie les deux. »

Roger Gaspoz dévoile un de ses projets en cours : une statue de Mgr Schwery qui prendra place dans l’église de Saint-Léonard. « Je privilégie un format grandeur nature pour que chacun puisse s’identifier à quelqu’un de vrai. » Désignant la maquette, le sculpteur détaille : « La main tendue et ouverte accueille celui qui se présente à l’entrée de l’église et l’invite à lire la Bible sur laquelle est posée l’autre main. L’homme d’Eglise veut en partager le message. Tout est dans la symbolique. »

L’artiste s’intéresse à la personnalité de son modèle. « Dans le cas présent, j’ai eu la chance de connaître Mgr Schwery. Cela facilite les choses. Pour saint Amé, les images que j’avais prises d’un capucin en oraison m’ont inspiré sa posture méditative. J’ai travaillé le visage du saint à partir de celui d’un éducateur des Rives du Rhône dont les traits me parlaient. »

Peintre, sculpteur, verrier, psychopédagogue… les cordes de l’arc de Roger Gaspoz sont multiples. Toutes lui permettent de viser le même but : « Refléter les mouvements d’une âme sur une toile ou dans l’inertie de la pierre m’a toujours fasciné. J’ai un grand désir de le partager. Chaque œuvre doit donner l’impression qu’une force venue du dedans pousse les lignes vers l’extérieur. Ça lui donne toute sa plénitude et sa force. »

Roger Gaspoz
• Né en 1968, il vit à La Luette (VS).
• Maturité à Sion, Beaux-Arts à Lausanne et à Sion, brevet d’enseignement secondaire à l’Université de Berne.
• Ancien enseignant au CO d’Euseigne et à l’Ecole Normale de Sion.
• Artiste à temps plein depuis 2000.

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

Parfait, une année à Paris

Parfait a passé ses vacances au Bénin. Après quatre ans de stage en Europe, il a retrouvé avec joie sa famille, ses amis et sa paroisse. Aujourd’hui, il nous partage son vécu sur sa première année de formation à Paris.
Parfait a passé ses vacances au Bénin. Après quatre ans de stage en Europe, il a retrouvé avec joie sa famille, ses amis et sa paroisse. Aujourd’hui, il nous partage son vécu sur sa première année de formation à Paris.
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Etienne Klein

Dans son émission radiophonique sur France Culture intitulée « La Conversation scientifique » (précédemment « Sciences en question »), Etienne Klein, ingénieur, physicien, docteur en philosophie des sciences, directeur du laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du Commissariat à l’Energie Atomique, nous fait part de ses questions sur la physique et de ses relations avec nos vies matérielles et spirituelles.

Par Pierre Guillemin | Photo : DR

Dans son émission radiophonique sur France Culture intitulée « La Conversation scientifique » (précédemment « Sciences en question »), Etienne Klein, ingénieur, physicien, docteur en philosophie des sciences, directeur du laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du Commissariat à l’Energie Atomique, nous fait part de ses questions sur la physique et de ses relations avec nos vies matérielles et spirituelles. Ses chroniques radiophoniques récentes : « L’autre temps des femmes », « Ne pensons-nous qu’avec nos têtes ? », « Naissance, vie et mort des glaciers », « Quels sont les ressorts de nos croyances ? » sont très révélatrices de sa pensée et de ses questionnements.

Interrogé à propos du célèbre livre « Dieu, la science, les preuves » de M.-Y. Bolloré et O. Bannassies publié en 2021, il répond : « Prétendre prouver scientifiquement l’existence de Dieu, c’est faire preuve d’une certaine naïveté. D’abord à l’égard de l’idée de Dieu, car si celui-ci devenait l’aboutissement d’une démarche scientifique, c’est-à-dire s’il était le résultat positif d’une enquête rationnelle menée par la communauté des chercheurs, son prestige se verrait sérieusement rabougri : il n’aurait plus que le statut d’une connaissance. »

Ne pas confondre les registres

Ces propos sont éclairés par Alain Viret (théologien formateur du Centre Catholique Romand de Formation en Eglise, aujourd’hui à la retraite) qui nous rappelle : « Les découvertes de l’existence du Big Bang initial restent des modèles se heurtant de toute façon à une limite qui est actuellement celle du mur de Planck (nous en parlerons dans une prochaine chronique) empêchant de remonter jusqu’à l’instant initial. Confondre les deux registres de pensée de la science et de la foi est aussi absurde que de les opposer. Dieu ne peut se réduire à une équation ou à une cause première. Le respecter est un premier pas vers une connaissance juste et vraie de l’Etre. »

Rappelons-nous de ce qu’écrivait Galilée : « L’intention du Saint-Esprit est de nous enseigner comment on va au ciel et non comment va le ciel. »

La Bible au quotidien: changeons nos pensées!

En cette saison de rentrée scolaire, période souvent associée au renouveau, à l’espoir, mais aussi au stress et à la culpabilité de ne jamais faire ou n’être pas assez bien, j’ai à coeur de partager avec vous quelques versets de Philippiens 4.
En cette saison de rentrée scolaire, période souvent associée au renouveau, à l’espoir, mais aussi au stress et à la culpabilité de ne jamais faire ou n’être pas assez bien, j’ai à coeur de partager avec vous quelques versets de Philippiens 4.
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Les messes de plein air

En été, les prêtres ont la joie de travailler davantage que durant l’année, avec d’autres agents pastoraux, ils ont la joie de descendre près du lac ou monter sur les hauteurs pour célébrer dans les plus belles des cathédrales : les jumelles, le col du vent (1850 m.), Recon, Miex, Taney, avec ou sans baptême, Chalavornaire, la Jorette, ou la Barge près du canal.
En été, les prêtres ont la joie de travailler davantage que durant l’année, avec d’autres agents pastoraux, ils ont la joie de descendre près du lac ou monter sur les hauteurs pour célébrer dans les plus belles des cathédrales : les jumelles, le col du vent (1850 m.), Recon, Miex, Taney, avec ou sans baptême, Chalavornaire, la Jorette, ou la Barge près du canal.
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La médaille de saint Christophe

L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille de saint Christophe. Patron des voyageurs, son nom signifie le « porte Christ ». Sa médaille nous invite à porter notre croix avec humilité et courage.

L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille de saint Christophe. Patron des voyageurs, son nom signifie le « porte Christ ». Sa médaille nous invite à porter notre croix avec humilité et courage.

Par Pascal Ortelli | Photos: DR, Musée byzantin et chrétien d’Athènes

Semi-retraite pour la doyenne de l’équipe pastorale

C’est ce que l’on peut appeler fort justement un événement dans la vie d’une paroisse : Mireille Duc dit « au revoir » à l’équipe pastorale après… quasiment un demi-siècle d’un engagement ininterrompu. Une page se tourne pour le secteur Est, tant elle était un pilier de la vie pastorale pour toute cette partie de la paroisse.
C’est ce que l’on peut appeler fort justement un événement dans la vie d’une paroisse : Mireille Duc dit « au revoir » à l’équipe pastorale après… quasiment un demi-siècle d’un engagement ininterrompu. Une page se tourne pour le secteur Est, tant elle était un pilier de la vie pastorale pour toute cette partie de la paroisse.
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