Un groupe missionnaire actif

Un groupe missionnaire actif

Grâce aux dons récoltés lors des ventes organisées par le groupe missionnaire les 22 et 23 avril, nous pouvons apporter une aide précieuse aux Sœurs de la Charité en Haïti et à l’école de la Divine Miséricorde en Ouganda.

Par Martine Debluë
Photo: Regina KuratleEn Haïti, le programme de distribution de lait et de médicaments reste fondamental ! Frédéric Boppe, un jeune paroissien de Saint-Robert, est resté quelques semaines avec les sœurs. Il nous a donné un témoignage bouleversant sur leur travail avec les enfants et les malades. Elles parcourent de nombreux kilomètres à pied, aidées d’un âne, pour apporter aux habitants du lait et des médicaments.

Voici ce que Frédéric nous a dit après l’ouragan d’octobre dernier : « La situation est terrible. Les maisons des sœurs à Port-au-Prince et dans le nord de l’île ne sont pas trop touchées, contrairement au sud, où les routes et les maisons ont été partiellement emportées par les eaux et le vent. A Meyer, vingt maisons ont été détruites, de nombreux troupeaux ont été retrouvés morts et les cultures sont saccagées à 80%. Les sœurs vont bien, mais c’est dur. Elles sont si contentes que vous puissiez continuer à les aider ! ».

Haïti : la joie des enfants
Nous avons aussi un contact direct avec Sœur Lila. Elle nous a écrit : « Je veux partager avec vous la joie des enfants de Meyer. La semaine dernière, nous leur avons donné du lait en y ajoutant un peu de sucre et du chocolat. Nous avons passé un contrat avec les Petits Frères de sainte Thérèse pour le pain. On donne du lait deux fois par semaine, les jours de marché. Le premier jour, les enfants étaient si contents ! Les plus petits sont rentrés à la maison en criant : ’ Mami yo te bay nou let nan lekol la! ak gwo pain ! ’. Quelle joie ! Nous avons commencé à distribuer du lait aux malades et aux petits enfants. Merci beaucoup d’aider nos pauvres ! ».

Le groupe missionnaire désire continuer à aider les Sœurs de la Charité, qui s’occupent de quinze villages (5’000 habitants). Elles sont l’unique présence religieuse sur place.

Sœur Lila nous écrit : « Je me fais aujourd’hui la voix de nos sœurs et surtout la voix de nos enfants, jeunes adultes, vieillards et malades. Merci pour votre sens du partage. Vous êtes infatigables et très sensibles dans ce monde qui est si fermé sur lui-même. Vous êtes présents là où nous attend le Seigneur ! C’est avec nos mains et les vôtres que nous touchons le Seigneur souffrant. Notre cœur bat avec le vôtre dès qu’il faut répondre aux besoins, si nombreux ici. Et nous le faisons même si parfois nos nuits sont écourtées ».

Ouganda : une nouvelle salle d’examens
En Ouganda, l’école de la Divine Miséricorde de Kyotera a toujours besoin de notre aide. A cette école très pauvre où les enfants paient souvent leurs frais de scolarité avec des haricots, et qui est le seul cadre de vie de plusieurs orphelins du sida, nous avons notamment fourni des sanitaires, une pompe à eau, du matériel scolaire et sportif, des médicaments, des moustiquaires, des lits et des bureaux. Le financement de la construction d’une salle a permis à l’école de garder son statut de centre d’examens.

Kathleen Monney, une jeune de notre paroisse, a visité les lieux. Elle témoigne: « Grâce à votre soutien, le niveau d’éducation s’est élevé. Certains élèves ont même pu accéder aux études supérieures ». Julie, directrice de l’école et amie de Françoise Belmont, nous a écrit : « Merci pour tout ce que vous faites pour nous aider à avancer. Grâce à vous, les élèves qui passaient les examens fédéraux ont pu le faire dans notre nouvelle salle sans avoir eu besoin de parcourir des kilomètres. Que Dieu vous bénisse ! ».

L’école a un projet assez important de construction de dortoirs. Julie nous a
écrit : « Nous allons bien et nous nous battons pour scolariser de plus en plus d’élèves. Mais la nuit, je suis seule pour surveiller l’école et les alentours ne sont pas très sûrs malgré la barrière qui existe grâce à vous. J’aimerais construire quatre chambres pour que certains professeurs puissent rester sur place et m’aider. J’ai déjà acheté les briques : c’est un bon début ! Merci pour votre aide précieuse et que Dieu vous bénisse ! ».

Le groupe missionnaire a une réelle envie de continuer à s’investir pour cette école afin de créer une vraie dynamique et pour que les paroissiens se sentent plus concernés. Il pourrait aussi y avoir des échanges personnalisés entre les élèves et les servants de messe, qui sait ?

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