Les aîné(e)s s’engagent

Les aîné(e)s s’engagent

Alexander Trunz

trunz-alexTexte et photo par Frédéric Monnin

Issu d’une famille catholique st-galloise, je me suis engagé en Eglise dès ma jeunesse. Arrivé en Suisse romande, j’ai eu l’occasion de faire l’expérience d’un « compagnonnage chrétien » au sein de la famille Kolping – du nom du prêtre allemand, Adolph Kolping (1813-1865) – où j’ai été très actif.

Mes activités professionnelles m’ont conduit à parcourir la planète, et je me suis efforcé à chaque « escale » de m’investir dans la vie de l’Eglise locale. 

Une fois fixé à Genève, j’ai eu l’occasion de m’investir à la paroisse St-Boniface, la paroisse de langue allemande, mais lorsque ma première fille est née, j’ai pris la décision de pratiquer à St-Paul, offrant ainsi à mes enfants une formation catéchétique en français. Mon engagement à St-Paul a facilité mon intégration à une communauté vivante, et c’est d’ailleurs lors d’une fête paroissiale que j’ai été abordé par une des catéchistes de mes filles pour que j’intègre le Conseil de communauté. Cela a été d’autant plus facile pour moi de répondre positivement que je me suis toujours senti spirituellement proche des Dominicains.

Vous avez dit Aumonière?

francoiserimePar Pierre Moser
Photo : DR

La cloche vient de sonner 18 coups. Un coup pour chaque année passée au service de l’établissement médico-social de la Terrassière. Eh oui, Françoise Rime-Fontané officie depuis déjà près de deux décennies à La Terrassière… Ayant commencé comme volontaire pour aider les personnes âgées à se rendre à la messe du dimanche, elle a, dès le début, orienté son action vers la pastorale. Poursuivant sa voie dans la mise en œuvre de sa foi, elle a accepté en 2013 la mission que Mgr Farine lui a confiée, à savoir la responsabilité de l’aumônerie catholique de La Terrassière. Membre de la pastorale de la santé, Françoise est toujours restée troubadour, aimant faire sourire, voire même rire les gens autour d’elle. Son passé de musicienne en témoigne pour elle. Comme elle le dit elle-même : elle est riche, très riche, d’un million de bisous. De ceux qu’elle a donné certes, mais aussi de ceux qu’elle a reçus. De la mièvrerie ? Pas chez Françoise, car malgré son tempérament bohème, elle a toujours pris avec grand sérieux son témoignage. Par une formation continue à la recherche de la vérité, mais aussi par sa propre méditation. Dans sa tâche de ministre de l’eucharistie, elle a fait sienne la parole du centurion de Luc (Lc 7 : 7), en la modifiant un peu : « Je ne suis pas digne de te recevoir ni de te donner, mais dis seulement une parole et je serai guéri. » Merci Françoise d’aimer ces personnes âgées, car c’est un peu pour nous qui ne les aimons pas assez.

Que fait une aînée de 77 ans à la communication de la paroisse Chêne-Thônex ?

p5-karin-ducretPar Karin Ducret
Photo: Marion B.

Oui, comment suis-je arrivée à cette tâche de communication ?

Par curiosité, par passion de savoir ce qui se passe… et de le transmettre !

Originaire d’Autriche, j’habite Genève depuis 1965 et ai notamment un diplôme en sciences po et une formation de bibliothécaire-documentaliste. Venue à Thônex à ma retraite, je suis arrivée à la paroisse Saint-Pierre (Thônex) et Saint-François de Sales (Chêne) en septembre 2010. Assez vite j’ai demandé de pouvoir faire partie du Conseil de communauté et me suis lancée avec entrain pour participer au développement du nouveau site Web de notre paroisse que j’ai alimenté pendant 4 ans. Je participais aussi aux Tables rondes sur la Communication au Vicariat où j’ai rencontré en 2011 Dominique-Anne Puenzieux, directrice générale des Editions Saint-Augustin et rédactrice en chef du magazine paroissial L’Essentiel. Elle m’a demandé si je ne voulais pas faire partie de l’équipe de rédaction du magazine. Complètement inconsciente, car germanophone – même si je parle bien le français – et ne connaissant pas encore bien le fonctionnement de ma nouvelle paroisse, j’ai dit oui ! Curiosité, passion… Les débuts étaient assez durs, mes contributions encore bien hésitantes mais les réunions de rédactions, une fois par mois, instructives, m’aidaient à « oser » écrire et 8 ans ont passé – et je fais toujours partie de la « rédaction locale » du magazine L’Essentiel… en espérant satisfaire mes lecteurs et lectrices… 

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