Femmes engagées et formées pour servir en Eglise

Femmes engagées et formées pour servir en Eglise
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), février 2020

Pour ce numéro de février consacré «aux Femmes en Eglise» l’équipe de rédaction est allée à la rencontre de trois femmes de notre secteur, toutes trois en formation pour ensuite servir en Eglise.Texte et photo par Véronique Denis

Marie-Claude Arlettaz, mariée à Benoît et maman de deux enfants, a répondu à l’appel de Gaëtan Steiner, responsable du Service Diocésain de la Pastorale spécialisée. Son deuxième enfant, Rémy, suit l’école à l’Institut Sainte-Agnès. Cet établissement offre une scolarité primaire pour des enfants présentant des troubles de l’apprentissage. De maman accompagnante, Marie-Claire est devenue étudiante au Parcours Théodule. Le Service Diocésain de la Pastorale spécialisée offre aux enfants comme Rémy de vivre leur foi dans un cadre adapté. Marie-Claire a dit OUI pour que d’autres enfants puissent être accompagnés dans leur vie de foi. Son rôle de femme, elle le voit dans un rôle de transmission, comme la maman transmet la vie. Et elle est heureuse de vivre cette formation en vue d’un service, plus particulièrement pour que les enfants comme Rémy puissent continuer à approfondir leur relation à Jésus dans un environnement porteur et vivifiant.Texte par Lauriane Bornet
Photo : Vincent Bornet

Je m’appelle Lauriane, j’ai 39 ans et je suis mariée à Vincent depuis 18 ans. Nous avons trois garçons Samuel, Gaétan et Adrien. J’ai eu la chance qu’on me propose de suivre le parcours Théodule. J’ai accepté car j’accompagne mes enfants dans leurs parcours de catéchèse et depuis quelques années je m’investis un peu plus dans la vie de mon Eglise. J’ai choisi de me former dans l’accompagnement des enfants en route vers la confirmation.

Mon rôle et ma place de femme dans l’Eglise ? J’essaie d’apporter mes qualités au service de la communauté. Homme ou femme je ne pense pas que ce soit ça l’important. Nous sommes complémentaires, le but est d’accueillir des gens motivés qui souhaitent s’investir et rendre service peu importe leur sexe.Texte par Nathalie Ançay
Photo : Philippe Hugo

Je m’appelle Nathalie Ançay. Je suis mariée depuis 22 ans avec Melchior et nous avons quatre enfants. Je suis responsable du parcours de communion sur trois paroisses du secteur et animatrice GodlyPlay. Après une première formation en Valais, j’ai voulu approfondir mes connaissances. Je suis donc à Fribourg en formation d’animateur pastoral (FAP/anciennement IFM). Après 2 ans ½, je peux dire que je suis très heureuse d’avoir fait le pas. Les apports, les échanges, les expériences partagées avec mes collègues de classe ont enrichi ma pratique et ma vision de l’Eglise. Malgré l’ampleur de ces études, la fin de ma formation au mois de juin m’attriste autant qu’elle me réjouit.

Je ne vois pas ma place dans l’Eglise en tant que femme, je la vois en tant que baptisée. Comme le dit le pape François : « Dans tous les baptisés, du premier au dernier, agit la force sanctificatrice de l’Esprit qui incite à évangéliser. » 1 Comme tout un chacun, j’amène ce que je suis toute entière. Cela donne des facettes très diverses à l’Eglise et c’est aussi beau que lorsque l’on regarde dans un kaléidoscope.

1 Pape François, La Joie de l’Evangile, exhortation apostolique

Nathalie (à gauche) et ses 4 amies en dernière année FAP.
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