Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Glâne (FR), février 2020
Par l’Abbé Theophil Mena | Photo: Abbé M. Python

Beaucoup de catholiques pratiquants ont plus de mal à comprendre la mission du diacre permanent, son rôle et sa place dans notre Eglise.
En effet, l’histoire de l’Eglise nous enseigne que cette forme de ministère était en désuétude. Il a été rétabli par le Concile Vatican II en 1964 « non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service » (Constitution Lumen Gentium).
A ce sujet, le pape François a saisi l’occasion pour rappeler le charisme et la mission du diacre permanent dans l’Eglise : il n’est pas un prêtre en second, il est « autre chose », il est le gardien du « service » dans l’Eglise (audience générale du 25 septembre 20019). Les diacres permanents sont « le sacrement de service de Dieu et des frères » dans nos communautés paroissiales.
Aujourd’hui, dans notre diocèse, ces hommes mariés, formés et ordonnés au service de l’Eglise ne sont certes pas nombreux, restent peu connus mais leur présence nous renvoie au rôle important du Christ serviteur. Le diaconat permanent est une vocation spécifique, une vocation familiale qui rappelle le service comme un don caractéristique du peuple de Dieu. Le diacre permanent est pour ainsi dire le gardien du service de l’Eglise : service de la parole, service de l’autel et service des pauvres, a insisté le pape François.
Il est certain que la grande majorité de nos diacres permanents font preuve de générosité, de zèle et leurs épouses, acceptant que leurs maris embrassent une telle responsabilité sont aussi édifiantes. Quels sont alors le rôle et la place de l’épouse d’un diacre permanant dans la vie et l’exercice de son ministère ?