Pauvreté et solidarité

Pauvreté et solidarité

« Celui qui dit qu’il aime Dieu qu’il ne voit pas, et qui n’aime pas son frère qu’il voit est un menteur. » (1 Jn 4, 20)

Texte par Pierre Ançay
Photo: Gabrielle Ançay« Prendre la voie de la solidarité, c’est de construire des ponts et non des murs ! » (Pape François : Angelus du 09.11.2014)

Pauvreté et solidarité : deux « mots » étroitement liés ? Pas si sûr !

De tout temps et, pratiquement, dans chaque société, « les sages » ont invité les populations dans lesquelles ils vivaient à partager, à mettre leurs biens en commun et à se préoccuper des plus faibles. 

Nous, chrétiens, avons très souvent entendu dire de manière tout à fait explicite que pour rendre notre monde meilleur, plus humain, plus fraternel, plus solidaire, le « champ » de la solidarité devrait être au moins aussi étendu que celui de la pauvreté ! 

Il existe autant de formes de pauvreté (physique, matérielle, affective, morale, etc.) que de formes de solidarité (dans les domaines de la santé, de l’économie, de la politique, de la vie sociale, spirituelle, etc.). 

Lorsque la question de la solidarité est abordée, très souvent est évoquée la trop « simplissime » et « déresponsabilisante » maxime « on ne peut pas porter toute la misère du monde sur ses épaules » !

Lors d’une conférence dont le thème portait sur « la charité », le cardinal André Vingt-Trois déclarait : « Pour nous, chrétiens, notre manière de vivre notre foi dans une société plurielle, c’est d’abord de manifester par notre action, par notre engagement, par notre motivation particulière, que la foi qui nous anime définit une manière d’être et une relation avec nos frères. »

Dans le même sens, le pape François disait que « … les personnes dont la situation nécessite l’aide n’ont pas seulement besoin de ”prières” mais aussi de ”bras” ». Il invitait ainsi chacune et chacun d’entre nous à faire, en conscience pour le prochain, non seulement ce que nous pouvions mais surtout ce que nous devions ! 

Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul ne disait pas autre chose : « Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité. » (1 Co 13)

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