Il suffit d’aimer

Il suffit d’aimer

Texte par l’abbé Bruno Sartoretti
Photo: Janick Pellaud

Abbé Bruno Sartoretti
Abbé Bruno Sartoretti

Au commencement, il y avait l’humain et Dieu ; puis la différence, l’homme et la femme ; ensuite la division, le serpent.

Ce qui est étonnant dans cette formulation, c’est de voir que quand ils sont deux, ils ne font qu’un, et quand il est seul, il divise. C’est le propre du Mal, du Malin, du… diviseur ! S’il a l’aspect du serpent, c’est parce que sa langue est bifide, c’est-à-dire qu’elle est en deux parties, qu’elle est divisée. On y voit symboliquement un double langage, comme si chaque partie de langue est indépendante de l’autre. Ainsi, une partie peut dire oui et l’autre non, ou peut-être pas ! Enfin, on reste sur sa faim, parce qu’on n’a pas le mot de la fin. Ça nous trouble, nous irrite, nous divise. C’est ainsi que le Mal s’est mis en place. 

Tout cela ne reste qu’apparence, parce qu’au fond, ce qui est mal, c’est le manque d’amour ! L’humain et Dieu sont en accord, par amour ; l’homme et la femme sont un même corps, par amour. Remarquez qu’il faut, au moins, être deux pour aimer. Dans l’amour, il y a le dialogue, le partage, l’échange, le face à face, le vis-à-vis,… Ensemble, nous sommes obligés de revoir nos pensées, nos modes de faire. Nous devons nous adapter, l’un à l’autre, l’autre à l’un. Et ainsi avec tous les humains, avec soi et avec Dieu. Aimer, c’est une succession de concessions pour voir ensemble dans la même direction ! La direction que Dieu nous propose, c’est le Royaume. 

Comment passer du Mal au Bien ? Il suffit d’aimer en actes et en paroles !

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