Sœur Francine Carron

Sœur Francine Carron

Nous avons demandé aux personnes de Fully ayant répondu à une vocation particulière de nous donner quelques nouvelles, nous commençons par Sœur Francine Carron.

Texte et photo par Sœur Francine CarronMon nom de baptême est Jacqueline. Je suis la fille de François et Irène Carron-Farquet. Notre famille compte sept garçons et deux filles.

Très tôt, vers 10 ans, a grandi en moi, grâce à l’abbé Gérard Bussien notre vicaire, le désir de me faire religieuse qui s’est précisé vers l’âge de 16 ans.

Je suis entrée dans la Congrégation des Sœurs de Sainte-Ursule à Sion. Ces Sœurs ont enseigné durant de longues années à l’Ecole ménagère à Fully, et beaucoup, je pense, s’en souviennent encore.

C’était en 1961, j’avais 17 ans ! Et je reçus mon nouveau nom : Sœur Francine, signe de rupture et de nouvelle mission. J’étais attirée par leur charisme : l’éducation chrétienne, en particulier des femmes et des jeunes. 

Après avoir eu la grâce d’être formée, d’abord à l’Ecole normale, puis à Rome, j’ai été envoyée, à ma grande joie, dans différentes paroisses de notre diocèse : Nendaz, Orsières, Montana-Village, où je réside depuis 18 ans, à la Cure, d’abord dans une communauté de trois Sœurs… puis deux…, et seule maintenant, les deux autres, ayant accompli leur mission, s’en sont allées vers le Seigneur.

Dans tous ces lieux, ma joie fut grande de contacter la population, d’enseigner la religion dans les écoles, de visiter et d’apporter l’eucharistie aux malades, d’animer les liturgies dominicales, de préparer les enfants à recevoir les sacrements, etc. Partout j’ai reçu bien plus que je n’ai donné.

Actuellement, l’âge aidant, j’ai diminué mon activité « apostolique », me consacrant plutôt à l’Eveil spirituel des petits, à un groupe biblique pour des adultes, à des visites aux malades et à quelques coups de main pour animer les « fenêtres caté­chétiques ».

Ayant plus de temps libre, je peux me consacrer davantage à la prière afin que le Règne de Dieu arrive dans les cœurs, pour le grand bonheur de ceux qui l’accueillent.

La prière des Psaumes qui ponctue mes journées me fait découvrir les tendresses et les promesses constantes du Seigneur pour tous ses enfants.

Si on savait !

Je vous laisserai, en conclusion, une de ses Paroles, qui me soutiennent dans les passages plus arides :

Ils s’appuieront sur Toi, ceux qui connaissent ton Nom ;
Jamais tu n’abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.
(Psaume 9, v. 11)

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