Comment vas-tu?

Comment vas-tu?

Par Pascal Bovet
Photo: Jean-Claude GadmerSur un ton de confidence, un ami, un parent, un collaborateur dévoile sa faiblesse. La déclaration peut être alarmante, ou minimisante, ou simplement réaliste. La confidence appelle votre communion : tu peux compter sur moi… n’hésite pas. De nouvelles solidarités peuvent naître.

On envisage des suppléances, pour les enfants, pour le ménage.

On calcule, on spécule, on s’inquiète : c’est grave ou léger ? Pour combien de temps ? Comment cela peut-il évoluer ? Faudra-t-il prévoir un placement ?

Puis l’aspect financier : chacun connaît le prix de la santé quand elle s’absente ! Mais notre chère sécurité est alors précieuse.

Cela n’arrive-t-il qu’aux autres ? On découvre nombre de personnes qui ont passé par la maladie et qui en sont sorties renforcées. Il ne faut pas voiler la face de ceux pour qui elle fut fatale.

Oh ! les bons conseils : tu devrais manger ceci plutôt que cela…

L’imperfection fait partie de la vie physique et psychique qui n’est pas illimitée ; notre société s’emploie à en diminuer les effets néfastes, souvent par des moyens financiers précieux. Mais un cœur qui bat à côté d’un ami ou d’un parent en difficulté reste le premier pas vers la guérison.

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial
LinkedIn
Share
WhatsApp