Mer ou montagne?

Mer ou montagne?

Par Thierry Schelling
Photo: DR
Pour les vacances, vous êtes plutôt mer ou montagne ? Le pape François semble privilégier… le statu quo : rester à Rome, alors que Jean-Paul II ou Benoît XVI affectionnaient un chalet dans le Val d’Aoste ou les Dolomites et leurs nombreux sentiers de promenade.

Mais sous sa plume, François aime la géographie biblique, et particulièrement la montagne. Lors de l’angélus du 16 mars 2014, il décryptait l’épisode de la Transfiguration – sur une montagne, donc – en ces termes : « Je voudrais (y) souligner deux éléments significatifs, que je synthétise en deux mots : montée et descente. Nous avons besoin d’aller à l’écart, de monter sur la montagne dans un espace de silence, pour nous trouver nous-mêmes et mieux percevoir la voix du Seigneur. C’est ce que nous faisons dans la prière. Mais nous ne pouvons pas rester là ! La rencontre avec Dieu dans la prière nous pousse à nouveau à “descendre de la montagne” et à retourner en bas, dans la plaine, où nous rencontrons tant de frères qui ploient sous les peines, les maladies, les injustices, l’ignorance, la pauvreté matérielle et spirituelle. A ces frères qui sont en difficulté, nous sommes appelés à apporter les fruits de l’expérience que nous avons faite avec Dieu, en partageant la grâce reçue. »

Symbole fort
Déjà dans son dernier message pour le Carême 2013, Benoît XVI avait mis en avant la montagne comme symbole fort : « L’existence chrétienne consiste en une ascension continue du mont de la rencontre avec Dieu pour ensuite redescendre, en portant l’amour et la force qui en dérivent, de manière à servir nos frères et sœurs avec le même amour que Dieu. » (no 3) Et le pape Ratzinger de s’appliquer tout spécialement à suivre cette invitation à grimper sur la montagne à l’aube de sa démission…

Les papes, plutôt montagne que mer…

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