Une nouvelle habitation

Une nouvelle habitation
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), septembre 2020

Texte par l’Abbé Bruno Sartoretti | Photo: Véronique Denis

Voilà, c’est fait ! La cure de Riddes a repris ses airs de jeunesse. Elle a fait sa mue, elle a une nouvelle allure, celle de la tradition et de la nouveauté.

Pour la tradition, c’est assez visible. L’extérieur a repris les codes de sa construction d’origine. Des couleurs un peu particulières, mais les monuments historiques ont veillé à ce qu’il en soit ainsi. A la fin juin, dans Le Nouvelliste, il était écrit que les bâtiments anciens étaient des documents du passé. Si nous passons à l’intérieur, il en est de même. Des boiseries repeintes selon ce qui se faisait à l’époque, chez les riches. Les pauvres n’avaient droit qu’au bois brut. L’église montrait alors sa richesse ; aujourd’hui, le Pape nous invite à une Eglise pauvre.

Pour la nouveauté, il faut se pencher sur les installations. Une cuisine presque professionnelle au rez-de-chaussée, une grande salle insonorisée avec un écran et son projecteur, un bureau fonctionnel au premier. Et une nouvelle répartition des espaces au second, formant un appartement agréable et très ouvert. Et encore, un chauffage au bois pour l’église, la cure et la crypte. Voilà pour le bâtiment !

Tout beau, tout neuf, dit l’adage. Nous verrons au fil des jours si nous parviendrons ensemble à faire du beau et du neuf dans le temps. Parce que le défi est aussi là. Nous devons, jour après jour, nous renouveler. Nous devons faire peau neuve dans notre vie de Foi. Nous devons remanier, repenser notre manière de vivre nos engagements de croyants.

Il est temps, donc, de repeindre notre communauté avec les couleurs de la vie. Parfois sombres, dans les séparations, les maladies, les oubliés ; parfois vives, dans les fêtes, les rencontres, les échanges, les célébrations. Nous le ferons avec le nouveau conseil de communauté et avec tous les membres de la paroisse.

Il est temps de mettre du professionnalisme et de la modernité dans nos rencontres, nos échanges, nos témoignages, nos disponibilités. Nous le continuerons avec les bonnes volontés, les commissions particulières (endeuillés, malades, intergénérationnelles…).

Il est temps de repenser, de remanier notre manière de vivre la catéchèse, la liturgie, la vie paroissiale. Nous le ferons avec tous les engagés de la paroisse et du secteur, mais aussi avec les acteurs habituels de la paroisse (chorale, servants, lecteurs, auxiliaires de l’eucharistie…).

Il est temps… que je m’arrête de parler pour passer au vivre ensemble et à l’être !

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