Les saints de nos familles

Les saints de nos familles

La Toussaint, ce n’est pas pour fêter les saints que nous connaissons, mais pour tous les autres, les nôtres parfois. Pensons-nous assez à notre famille… élargie?

Par Bertrand Georges
Photo: DR« Je ne sais pas si les extraterrestres existent, disait un prêtre, mais je crois aux êtres « intra-célestes ». » Depuis toujours, les croyants sont reliés avec les habitants d’un autre monde, que l’on nomme joliment « le ciel ». C’est ce que nous appelons « la communion des saints ». 

« Ne pleurez pas, je vous serai plus utile après ma mort et je vous aiderai plus efficacement que pendant ma vie », disait saint Dominique. Quant à sainte Thérèse, elle promettait qu’elle « passerait son ciel à faire du bien sur la terre ». D’ailleurs, n’avons-nous pas nous-même recours aux saints dans nos différents besoins ? 

Si nous invoquons les saints des livres, combien plus pouvons-nous le faire avec ceux que nous avons connus, aimés, côtoyés, enfantés, élevés, ceux avec qui nous avons vécu de riches heures ou des moments difficiles, ceux à qui nous avons rendu service, dont nous avons partagé l’amitié ou la vie conjugale. Ils ne sont pas dans les calendriers liturgiques ou représentés par des statues ; pourtant, ceux de nos familles qui ont aimé, cru et espéré sur la terre sont sans doute bienheureux dans le ciel. Et c’est eux que l’Eglise fête à la Toussaint : les inconnus, les non-canonisés d’ici et d’ailleurs. 

Ce que chacun fait de bon dans le Christ porte du fruit pour tous. C’est ainsi que se vit une mystérieuse solidarité, une belle complicité entre le ciel et la terre, entre notre famille d’ici-bas et celle de l’au-delà. Chers grand-papa, fille, petit frère, maman, amis, voisins, collègues tant aimés (ou pas assez)… priez pour nous !

« La Toussaint, c’est la fête des morts vivants », disait, non sans humour, un écrivain 1. En pensant à nos défunts, nous croyons que nous les reverrons. 

De plus, les saints nous montrent la direction : en regardant les saints, je sais qui je serai. Tous saints ! Voilà l’appel qui nous est adressé en ce jour ! Bonne fête !

1 Edmond Prochain, « Jargonnier catholique »

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