Par François-Xavier Amherdts
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Tout est lié, affirme fort justement le pape François dans l’encyclique Laudato si’. L’écologie intégrale qu’il préconise englobe les relations entre êtres humains et animaux. Ceux-ci méritent notre attention et même notre affection, comme François d’Assise nous en montre l’exemple; ils nous le rendent bien d’ailleurs. L’animal peut être parfois un pré- cieux ami de l’homme.
Il s’agit donc de discerner entre l’exploitation éhontée de certaines espèces, notamment à des fins consuméristes de masse, et les outrances de l’antispécisme qui revendique des droits pour l’animal exactement semblables aux droits de l’homme. Un petit chien est mignon, mais il ne peut être mis sur le même plan qu’un nouveau-né du point de vue de la foi chrétienne et biblique. Et la lutte contre la faim des enfants dans le monde reste prioritaire. Seul l’être humain est créé à l’image et selon la ressemblance même de Dieu. Les autres êtres vivants ont droit à tout notre respect, mais manger de la viande n’est éthiquement pas répréhensible. Prudence et mesure sont ici de mise. Comme en toutes choses.