Qui fleurit l’église d’Ardon ?

Qui fleurit l’église d’Ardon ?
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), février 2021

Allons à la rencontre d’Annelise Gaillard, qui s’occupe de la décoration florale de l’église d’Ardon depuis 12 ans avec compétence et dévouement.

PAR AIME RIQUEN | PHOTO : ANNELISE GAILLARD

Bonjour Annelise, pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs ?

Je suis née à Magnot en 1971 et j’y ai passé mon enfance, ma scolarité et le temps de ma formation. Mariée en 2005 avec Pierre-André Gaillard, nous habitons à Ardon et avons adopté en 2012 un petit Ethiopien appelé Josua.

D’où vient votre attrait pour les fleurs et l’horticulture ?

Comme une graine devenue arbre, mon désir horticole s’est confirmé à l’âge de quatre ans puis n’a cessé de grandir. Alors j’en fait ma profession par un apprentissage de trois ans et un perfectionnement à l’école d’horticulture de Marcelin à Morges.

Puis j’ai travaillé 12 ans dans un Garden-centre à Fully et 9 ans au Castel-Notre-Dame à Martigny (pour amener le jardin aux pensionnaires, par des fleurs, légumes et petits fruits).

Après quelques années de pause pour élever mon fils, j’ai repris une activité partielle dans un centre horticole à Saillon.

Qu’est-ce qui vous a motivée à accepter cette tâche de décoration de l’église ?

En 1994, on m’a demandé de l’aide pour décorer le reposoir de la Fête-Dieu, et d’année en année, les reposoirs se sont succédés. En 2008, le nouveau curé Reynard m’a proposé de décorer l’église.

C’était une évidence… Comme j’avais découvert ma foi dans cette église que je connais depuis mon enfance et désireuse de participer activement à la vie paroissiale, je n’ai pas eu à réfléchir avant de dire oui.

Quels sont les principaux travaux à
effectuer ?

Choisir l’emplacement idéal des plantes par rapport au besoin de lumière naturelle qui est souvent limitée dans les églises.

Arroser, tailler selon les besoins, décorer l’autel pour les messes et les fêtes et garder Notre Dame fleurie.

J’assume seule ces tâches et j’attache beaucoup d’importance à ce qu’elles correspondent au besoin pastoral.

Comment vous procurez–vous les fleurs ?

Je cultive moi-même une partie des fleurs et souvent, j’en cueille directement dans la nature. Mes amies fleuristes me fournissent les fleurs difficiles à trouver, sinon je me sers dans les commerces. Les plantes me sont fournies par mon employeur actuel. L’hiver, j’utilise des plantes fleuries cultivées sous nos latitudes plutôt que celles coupées et importées.

Recevez-vous des remerciements des paroissiens ?

Oui, ces remerciements me touchent beaucoup et stimulent ma créativité. Il m’arrive de recevoir des dons financiers lors de décès, de fêtes particulières. Parfois des bouquets sont déposés anonymement à l’église.

Etes-vous satisfaite d’exercer cette fonction ?

Oui, beaucoup. Avoir entière liberté pour amener un peu de nature dans notre belle église est magnifique. J’apprécie ces moments de calme à l’église alors que dehors tout s’agite.

Avez-vous des souhaits ou des vœux ?

Oui : un grand merci à tous les paroissiens pour la confiance qu’ils me témoignent.

En cette période qui chamboule notre quotidien, les paroles du pape Jean-Paul II résonnent comme une espérance : « N’ayez pas peur ! ». Que Dieu vous bénisse et vous donne les grâces nécessaires pour cheminer avec lui en confiance.

Merci beaucoup Annelise pour votre témoignage et votre magnifique travail accompli avec compétence et dévouement.

 

 
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