Une année renouvelée par la bienveillance

Une année renouvelée par la bienveillance

Dire du bien fait du bien. Voilà une belle résolution à vivre en famille en ce début d’année pour aider chacun à donner le meilleur de lui-même.

Par Bénédicte Jollès
Photo: pxhere
Petit test. Combien de paroles bienveillantes adressez-vous à vos enfants ou à votre conjoint par jour ? On a tous en tête d’abord ce qui agace ou fait mal : une chambre pas rangée, des heures perdues devant l’ordinateur ou au foot, le manque de tendresse… Si nous n’y prenons garde, les reproches s’enchaînent et deviennent contagieux. Et pourtant cet adolescent qui provoque, cet enfant trop turbulent, ce conjoint qui fuit un peu trop la vie familiale dans ses loisirs, n’ont-ils pas des qualités et des talents qui méritent d’être soulignés ?

La parole de bénédiction – qui dit du bien – est indispensable en famille. A l’image de celle du Père des cieux, elle donne vie, fortifie, fait grandir et apporte la joie. Il ne s’agit pas de flatter nos proches avec naïveté ou démagogie, mais de souligner ce qui en eux est beau, juste et vrai. Voilà une excellente façon de leur faire prendre conscience de leur valeur pour nous. « Hugo, qui était facilement coléreux à dix ans, s’est apaisé quand nous avons cherché à souligner ses qualités en famille », reconnaît Augustin son père. 

Le résultat d’un choix intérieur
La patience n’est pas naturelle quand les contrariétés se renouvellent. La bienveillance résulte d’un choix intérieur, et les dons de l’Esprit Saint l’amplifient. Si nous l’invoquons, petit à petit, il change nos cœurs de pierre en cœurs de chair, capables de miséricorde et d’émerveillement.

La capacité à bénir résulte d’un choix de vie radical présenté déjà dans l’Ancien Testament : « Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant Yahvé ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à Lui ; car là est ta vie. »
(Dt 30, 19-20)

Mgr Georges Chevrot, auteur et prédicateur spirituel, disait : « Délivrons-nous de cette maladie du dénigrement. Sans renoncer à notre esprit critique quand c’est nécessaire. Obstinons-nous à considérer ce que les autres ont de bon et font de bien. »

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