PAR PÈRE ROMAN ZAMOZHNEVICH *
PHOTO : JEAN-CLAUDE GADMER, DR
* Prêtre à mobilité réduite
« Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal 2, 20) : voilà tout l’idéal de la vie chrétienne ! Nous sommes tous invités à vivre l’intégralité des événements de notre existence de cette manière. Quand nous souffrons, nous pouvons nous unir au Christ crucifié. Ainsi, nous participons au sacrifice du Christ pour notre Salut, pour le Salut de l’Eglise et celui du monde.
Jésus a accordé une attention particulière aux malades et à ceux qui souffrent. Il leur a apporté du réconfort, Il les a guéris, mais surtout Il leur a montré le grand amour que Dieu a pour eux.
Lorsque nous allons chez les malades et ceux qui souffrent, nous devenons la main de Dieu qui bénit et réconforte. Nous sommes témoins de l’amour et de l’attention de Dieu pour chacun.
A chaque Eucharistie, nous apportons du pain et du vin pour qu’ils deviennent, par l’action de l’Esprit Saint, le Corps et le Sang de Jésus-Christ. C’est alors le moment de tout déposer sur l’autel, nos joies et nos peines, nos souffrances et nos douleurs et de laisser le même Esprit transformer, en un don agréable à Dieu, tout ce que nous avons et ce que nous sommes.
La confiance en Dieu fait des miracles. Je vous invite à ce que la vie donnée par le Christ dans le baptême continue avec Lui jusqu’au repos éternel en lui.