Les messes et repas interculturels de la paroisse Saint-Joseph à Lausanne-Prélaz

Les messes et repas interculturels de la paroisse Saint-Joseph à Lausanne-Prélaz

 

Par Pascal Ortelli
L’interculturalité fait partie de l’ADN de la paroisse Saint-Jo- seph du quartier Prélaz-Malley à Lausanne. Depuis trois ans et sous l’impulsion de l’abbé Boniface Bucyana (curé modérateur de l’UP Prilly-Prélaz), des messes et repas interculturels sont organisés pour partager les richesses des uns et des autres.

Chacun reçoit, chacun donne
Au départ, les différentes communautés linguistiques célébraient la messe dans leur coin, « un peu comme un cheveu sur la soupe », déplore l’abbé Boniface. Les habitués de la paroisse regardaient cela de loin. Pour favoriser un rapprochement, le prêtre a proposé alors à ces communautés d’animer à tour de rôle chaque deux mois, la messe ordinaire du dimanche matin avec des chants dans leur langue et quelques gestes liturgiques propres à leur culture.

«C’est formidable! L’organiste a même accepté de jouer des partitions tirées de leurs musiques traditionnelles. On échappe ainsi à l’ostracisme d’une célébration faite dans son coin et cela nous fait voyager, tout en restant sur place», précise l’abbé Boniface. La recette fait mouche.

Aujourd’hui, il peut compter sur la présence régulière des communautés camerounaise, vietnamienne, érythréenne, italienne et rwandaise, tandis que de nouvelles demandes lui parviennent de la part des communautés indonésienne, polonaise et tamoule.

La communauté qui anime la messe prépare ensuite un repas typique. Cela permet de vivre en acte ce que l’on vient de célébrer en prolongeant le partage dans la convivialité.

Même si la pandémie empêche encore de se réunir, la paroisse ne perd pas espoir; en plus de cela, elle souhaite proposer au plus vite des repas solidaires interculturels à intervalle régulier.

Une paroisse haute en couleurs
La paroisse Saint-Joseph ras- semble les catholiques de l’Ouest lausannois. Elle est composée de plus de 80 nationalités et cultures différentes. Elle a été voulue dès 1934 dans ce quartier en pleine expansion, sous l’impulsion du curé Jacques Haas (1934-1958), à qui l’on doit la création du Centre catholique de radio et de télévision devenu aujourd’hui Cath-Info.

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