Célébrer la vie au travers de la mort

Célébrer la vie au travers de la mort

Par Joseph Jingen Yang | Photos : DR

Alors que le mois de novembre s’installe avec ses teintes automnales et ses journées plus courtes, nous célébrons la Toussaint. Une occasion de rendre hommage à tous les saints et de nous souvenir de nos êtres chers disparus. Ce moment nous invite à réfléchir à notre héritage spirituel et à la lumière que ces personnes nous ont laissée. Dans la tradition chrétienne, la Toussaint est un temps de recueillement. La prière, les messes commémoratives et les visites au cimetière sont autant de manifestations de notre attachement à nos proches défunts. Ce temps du souvenir nous rappelle aussi que la mort n’est pas une fin, mais une étape vers une vie éternelle.

Dans les traditions chinoises, c’est aussi un moment où est exprimée la vénération des ancêtres. Cette pratique, qui trouve ses racines dans le respect et la gratitude envers les aînés, fait écho à nos propres croyances chrétiennes. En Chine, la fête de Qing Ming, l’équivalent de la Toussaint, est un jour d’avril où l’on embellit les tombes. Ce jour-là, des millions de familles se rassemblent dans les cimetières. Elles y déposent des offrandes et prient pour leurs ancêtres. Cela nous rappelle que le fil invisible qui nous unit à nos proches disparus est tissé de respect, d’amour et de mémoire.

Ces deux traditions, bien que différentes, nous invitent à célébrer la vie et à perpétuer la mémoire. Elles sont un appel à la gratitude envers ceux qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Que ce mois de novembre soit également propice pour réfléchir sur ce que nous transmettons à notre tour aux générations futures.

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