Sophie, maman célibataire

Sophie, maman célibataire

Les parents seuls aussi auraient voulu vivre un bel amour. Mais voilà, ils ne sont pas ou plus en couple. C’est le cas de Sophie. Difficile parfois. Mais elle avance, confiante, et nous fait partager ses ressources.

Par Bertrand Georges
Photo : Ldd
Pouvez-vous nous dire quelques mots de votre parcours ?
Après une enfance heureuse, j’ai connu une phase assez superficielle, alimentée par un salaire confortable et des expériences multiples. Tout ceci avait un côté fascinant mais ne me rendait pas heureuse. Durant cette période, j’ai rencontré celui qui deviendra le papa de mon fils Mikaël. La grossesse n’était pas prévue. Pourtant, il était hors de question pour moi de ne pas garder l’enfant. Avec le papa, nous avons tenté de bâtir quelque chose malgré tout, mais la relation a fini par casser.

Vous êtes donc maman seule. Comment vivez-vous cette situation ?
Dans l’idéal j’aimerais bien avoir quelqu’un à mes côtés. J’en ai parfois un peu gros sur le cœur. Mais même si je ne suis pas en couple, je ne suis pas seule. En effet, à l’occasion de la naissance et du baptême de Mikaël, je me suis posé pas mal de questions sur la foi et ai initié un chemin de retour à Dieu. Aujourd’hui, je peux dire que Jésus est à la première place, et cela me permet de tenir le coup au quotidien. Et puis j’ai mes parents, qui sont très disponibles. C’est précieux, pour Mikaël et pour moi.

Quelles sont vos ressources ?
La prière, les sacrements, les rencontres, les pèlerinages. J’expérimente vraiment que le Seigneur m’aide dans ma situation concrète. Et puis j’ai tout un réseau d’amis vraiment sympas sur qui je peux compter.

En plus vous trouvez le temps de vous engager ?
Le curé de la cathédrale de Sion m’a sollicitée pour l’animation de messes de familles et pour d’autres engagements liés à la communication. Je le fais volontiers parce que je suis habitée par un désir de servir. Nous sommes une belle équipe soudée. Et ça aussi ça fait du bien.

Enfin, je suis aussi heureuse de pouvoir donner ce témoignage, en souhaitant qu’il puisse encourager d’autres familles monoparentales.

Au sujet des familles monoparentales : « Quelle que soit la cause, le parent qui habite avec l’enfant doit trouver soutien et réconfort auprès des autres familles qui forment la communauté chrétienne, ainsi qu’auprès des organismes pastoraux paroissiaux. » Pape François, Amoris Laetitia, 252

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