PROPOSÉE PAR L’ÉQUIPE DE SAILLON
Tiré du site www.egliseetsport.fr
Illustration tirée de: https://www.diocesedegap.fr/lance-vers-lavant/Seigneur, je te prie pour nous tous les sportifs de toutes les disciplines.
Je te demande la force pour aller jusqu’au bout de nous-mêmes
et si possible un peu plus loin sans peur et sans artifices,
la force de nous faire violence pour être loyal en toutes circonstances,
la force de jouer non pour briller tout seul mais solidaire d’une équipe.
Donne-nous d’être dans la vie comme sur le terrain :
fidèles en amitié, forts pour servir, passionnés du meilleur.
Assez humbles pour savoir ce que nous valons et ce que nous devons
aux autres, aux entraîneurs, à Toi qui nous donne le physique et le moral.
Donne-nous encore le goût de Te choisir
comme arbitre de nos choix, énergie de nos vies, entraîneur vers le Père.
Ne nous permets pas d’oublier que la vraie compétition
c’est la course de notre vie.
Tu en es le prix éternel.
Comment entretenons-nous notre foi?
Texte par Geneviève Thurre
Photo: DRCourir un marathon
C’est l’histoire d’un coureur à pied qui rêve de faire un marathon, distance mythique, aboutissement pour lui de ses heures d’entraînement. La décision est prise, la course choisie et l’inscription en ligne envoyée. Il reste à « faire le boulot ». L’équipement est réévalué : a-t-il besoin de chaussures de course mieux adaptées car il ne s’agit pas de se blesser ? Le plan d’entraînement est établi et affiché sur le frigo. Dès lors, l’emploi du temps du coureur est aménagé en fonction de son objectif, jusqu’au grand jour : trois entraînements par semaine. Le jour J arrive. Sous les encouragements et l’admiration de son entourage qui a tenu à être présent, le coureur accomplit son exploit. Il est à l’arrivée fier, heureux, transpirant et fatigué. La médaille et le dossard occupent désormais une place au salon.
Choisir la confirmation
C’est l’histoire d’un jeune qui a l’âge de faire sa confirmation. Il reçoit les informations de sa paroisse. Quelques dates de rencontres y sont annoncées. Comme il a été baptisé, la confirmation est, dans sa famille, une suite logique. Vite, le baptisé sort son propre agenda et le compare avec celui de la préparation au sacrement. Zut ! Les rencontres en vue de la confirmation se déroulent souvent le samedi. Justement, il y a match le samedi. Il faut donc choisir entre l’équipe de foot et la confirmation. Hésitation, tergiversation ! Quelques copains la feront, leur confirmation. Alors il s’inscrit également. Les dates sont affichées sur le frigo et donneront lieu à quelques gymnastiques organisationnelles pour les parents. Le jeune se rend à la première rencontre, en traînant les pieds car il ne sait pas trop à quoi s’attendre. Elle se déroule bien et le soir, lorsqu’il raconte son après-midi à ses parents, son récit soulève moins d’intérêt que quand il racontait son match. La préparation au sacrement se déroule dans une certaine indifférence. Le jour J arrive. La famille a invité quelques parents. Tous ont rendez-vous à l’église pour la célébration. Le plaisir de se retrouver est là et on trouve le confirmand beau. La célébration, un tantinet longue, laisse place à l’apéro et au repas durant lequel on offrira des cadeaux au confirmand.
Mon propos ici n’est pas de dire que le marathon est moins important que la confirmation…
Départ et arrivée
Une lettre, un MERCI!
Texte par les prêtres du secteur
Photos: Samuel Carruzzo, J.-C. Gadmer Chère Madame Carruzzo !
Voilà près de 20 ans que vous vous mobilisez pour les paroisses et les paroissiens de notre secteur. Vous le faites avec simplicité, humilité, discrétion. Ce qui compte pour vous, c’est que le Christ soit au cœur des rencontres, des personnes et de nos vies. Vous avez œuvré sans beaucoup de répit, sacrifiant parfois des moments familiaux. Vous avez évangélisé par la parole, les rencontres, mais surtout par ce que vous êtes, ce que vous montrez de votre foi. C’est par l’exemple que vous distillez le mieux la présence de Dieu, la Parole de Dieu.
Vous avez proposé des chemins qui construisent le Royaume : Montée vers Pâques des enfants, Godly Play, communion, confirmation, pardon, catéchuménat, catéchèse scolaire, catéchèse d’ensemencement, catéchèse pour adultes, catéchèse intergénérationnelle… Et pour ancrer cela dans la pâte humaine, vous avez longuement été à la tâche dans les conseils de communauté de Leytron et Saillon. Mais cela n’est pas encore assez, alors vous chantez avec la chorale Sainte Cécile de Leytron et lors des célébrations de funérailles, vous lisez lors des eucharisties dominicales, vous portez la communion, vous avez accompagné les servants de messes, parfois suppléé au sacristain. Et vous voilà encore active dans la pastorale de la santé avec des présences mensuelles au home les Fleurs de vigne. Et d’autres petites choses que vous faites juste pour l’amour de Dieu.
Vous avez cette énergie de l’envie, cette énergie qui fait vivre Dieu plutôt que d’en parler de loin. Vous êtes profondément témoin de Dieu, une apôtre !
Mais voilà, il est temps maintenant de poursuivre la route avec un peu plus de repos. Vous cessez vos activités officiellement, mais, nous le savons, vous allez continuer à dire et vivre la Parole de Dieu, à transmettre la foi au Monde.
Que votre route soit belle, longue et heureuse. Nous nous croiserons bientôt…
Et MERCI pour toutes ces années fructueuses !
Bienvenue et continuité
Doit-on présenter Véronique Denis ?
Après bien des années au service des instances du diocèse de Sion et de la conférence des évêques, vous voilà en chemin vers la pastorale du quotidien, celle de la paroisse et du secteur. Vous allez vous mettre au service de l’évangélisation et de la pastorale de la santé. Deux domaines que vous connaissez bien en tant qu’ancienne responsable diocésaine de la catéchèse et en tant que responsable du pèlerinage de Lourdes. Evidemment, il y aura quelques adaptations, quelques changements dans la façon d’aborder les choses puisque c’est avec des groupes plus ou moins nombreux que vous allez cheminer.
Mais c’est notre défi et notre joie. Nous allons ensemble continuer ce qui est déjà en œuvre et ouvrir encore plus nos horizons dans la construction du Royaume.
Bienvenue Véronique !
Merci et bienvenue!
Texte et photo par Véronique Denis, assistante pastorale

Ces deux mots s’adressent aux personnes qui vont quitter leur charge pastorale dans notre Secteur des 2 Rives et à celles qui vont arriver, mais ils peuvent aussi concerner chaque baptisé qui prend sa part dans l’édification de l’Eglise.
Gratitude pour la Parole proclamée, pour les rencontres qui permettent à chacune et chacun de grandir dans la foi. Reconnaissance pour le Pain partagé, la Vie offerte et célébrée dans les sacrements. Accueil bienveillant pour permettre à chacune et chacun de donner le meilleur de soi. Tels sont les vœux que nous formulons au moment des changements annoncés.
Inventer un avenir dans la joie de la foi
Deux prêtres vont partir, un seul pour le remplacer. Deux sentiments ambivalents peuvent nous habiter : le regret : comment allons-nous faire ? ou l’action de grâce : notre secteur peut encore compter sur l’arrivée d’un prêtre.
Je pencherais plutôt pour la deuxième attitude, mais le questionnement est légitime. A nous maintenant de regarder vers l’avenir, de changer peut-être nos habitudes pour inventer cet avenir qui nous tend les bras. Il n’y a pas de recettes toutes prêtes.
Ensemble, prêtres et laïcs, le regard posé sur le Christ qui nous appelle et qui nous envoie, nous pourrons trouver la manière et les attitudes ajustées pour le service et la mission sur le Secteur des Deux-Rives.
Avec tendresse et bienveillance, accueillons chacune et chacun en quête de sens et mettons-nous en route avec comme boussole la Parole de Dieu.
Célébrons dans la joie et la ferveur le Christ Ressuscité.
Soyons des disciples missionnaires, heureux, contagieux et convaincus.
Retraite méritée à ceux qui nous quittent et bonne année pastorale à tous !
S’il te plaît – Merci – Pardon
A l’occasion de mon départ des paroisses de Riddes et d’Isérables
Texte par Henri Roduit
Photo: Benoît GaillardAprès 11 ans comme curé, je quitte les paroisses de Riddes et d’Isérables. Agé de 70 ans, je vais à Branson, Fully où j’ai gardé le sous-toit de la maison de mes parents.
Je repense aux trois mots que le Pape dit être les plus importants : « s’il te plaît », « merci », « pardon ».
Beaucoup de « s’il te plaît » dans ma vie de curé. En effet j’ai eu besoin de vous les paroissiens pour faire vivre les deux paroisses. Tout seul, je n’aurais pas pu faire grand-chose.
Je tiens ici à dire mon « merci » à tous ceux qui ont répondu à ces demandes. Je pense spécialement aux collaborateurs en pastorale. J’ai énormément apprécié la collaboration avec Corine Roessli, Marie-France Rebord, Christophe Ançay et Sylvie Vuichoud. Durant toutes les premières années, le secteur fut pour moi un lieu de ressourcement. De plus j’ai eu la chance incroyable de pouvoir compter sur Annelyse Delaloye qui est toujours retombée sur ses pattes malgré des demandes de dernière minute pour un repas et avec un nombre de convives qui variait d’un quart d’heure à l’autre.
J’ai apprécié les relations avec les administrations communales, spécialement les présidents et les secrétaires des deux communes. Je repense à des grands travaux qui ont pu être réalisés grâce à leur appui : construction de la chapelle de l’Ascension, restauration de l’église d’Isérables, restauration de l’église de Riddes (spécialement la peinture extérieure), projet de restauration de la cure de Riddes.
Comme le dit le concile Vatican II, l’Eglise c’est d’abord le « peuple de Dieu » ; les prêtres étant au service de ce peuple. Concrètement j’ai eu la joie d’avoir un Conseil de communauté et un Conseil de gestion très dynamiques et capables d’autonomie à Riddes et deux conseils très efficaces à Isérables une fois telle ou telle décision prise.
Les murs ne suffisent pas. Je tiens à dire toute ma reconnaissance aux chorales, aux groupes de sacristines, nettoyeuses, groupe floral sans qui les liturgies n’auraient que piètre figure.
Un merci particulier à tous ceux qui ont participé au soutien à la catéchèse mais aussi à la diaconie, et à tous ceux qui se sont formés et ont pris en charge divers services.
Et enfin « pardon » à tous ceux que j’ai oubliés dans cette liste ou que j’aurais blessés durant ces 11 ans.
Nouvelle organisation du secteur: IN SOLIDUM!
Texte par Robert Zuber et Bruno Sartoretti
Illustration tirée du site: https://franchicroix.be/2015/01/15/aimez-leglise-chers-freres-et-soeurs/Comme vous pouvez le lire dans ce magazine, l’évêque de Sion a nommé les abbés Delalay, Sartoretti et Zuber, curés in solidum pour le secteur des Deux Rives. Qu’est-ce que cela ?
Tout d’abord, cela signifie que les trois prêtres sont curés de toutes les paroisses solidairement, ensemble, sans distinction d’un lieu au profit d’un autre. Il n’y a plus notre curé, mais nos curés ! Cela implique aussi que les trois prêtres travaillent main dans la main, que chacun est au courant de tout ce qui se passe dans les paroisses et si toutefois il ne sait pas répondre à une question, il prendra le temps de s’informer auprès de ses confrères, dans le dialogue et la transparence.
Afin de mieux répondre aux défis des paroisses et du secteur, nous avons pris le temps de nous rencontrer et de mettre en perspective l’avenir de notre secteur :
– Un prêtre de moins entraîne une nouvelle vision des forces sacerdotales et de ce fait un changement, le plus léger possible, pour les célébrations des eucharisties de semaines et dominicales.
– Un prêtre de moins entraîne aussi une modification dans l’accompagnement des sacrements :
• Rémy accompagnera au sacrement de l’eucharistie pour les paroisses de Saxon, Riddes et Isérables et au sacrement du pardon pour les paroisses de Fully, Saillon et Leytron ;
• Robert accompagnera au sacrement de l’eucharistie pour les paroisses de Fully, Saillon et Leytron et au sacrement du pardon pour Saxon, Riddes et Isérables ;
• Bruno accompagnera au sacrement de la confirmation pour les six paroisses.
– Un prêtre en moins entraîne encore d’autres manières de vivre et de voir, ainsi chacun de nous est répondant de deux paroisses, c’est-à-dire que chacun prend le souci pastoral, financier et spirituel de deux paroisses, à savoir :
• Rémy pour Leytron et Saillon
• Robert pour Saxon et Fully
• Bruno pour Riddes et Isérables.
– Répondant ne signifie pas habitant, il y aura bien un prêtre habitant à Riddes (Rémy), à Fully (Robert) et à Leytron (Bruno) qui seront à votre écoute pour les sollicitations courantes, et un prêtre répondant qui sera présent pour les célébrations du week-end, les sépultures, les baptêmes… et pour le Conseil de communauté, le Conseil de gestion, le Conseil communal, l’école…
– Un prêtre en moins, c’est aussi une chance pour mieux faire Eglise ensemble. Parfois, vous croiserez l’un de nous dans votre paroisse pour une célébration particulière, pour une catéchèse, pour un mouvement, pour un événement particulier. Sachez-le, nous le faisons en accord et après réflexion des trois curés.
Voilà quelques éléments pour nourrir votre été d’une perspective nouvelle dans notre secteur. Bienvenue à Rémy et bonne route ensemble.
Saxon prend congé de son curé Charles
Texte par Geneviève Thurre
Photo: Marie-Madeleine BruchezLe curé Charles, comme nous l’appelons au sein de notre paroisse, est arrivé chez nous en août 2016 et y aura accompli son sacerdoce durant trois ans.
Nous avons vu arriver un homme aux cheveux blancs, svelte, d’allure décidée, se déplaçant rapidement entre la cure, la maison de paroisse et l’église, souvent avec une serviette à la main.
D’aucuns se seront dit, avec leur accent saxonnain : « Ouh là, celui-là pour le suivre, va falloir qu’on s’attache les baskets », car en effet, notre ami Charles se déplace d’un pas vif et décidé. Même son langage est rapide et sans ambages.
Une nouvelle fois, notre paroisse est bénie de Dieu. Car le curé Charles, avec ses qualités, est celui qui réussit à rétablir entre la paroisse et la commune un climat de travail plus serein et constructif. Sa rigueur et son envie d’aller de l’avant, son entêtement font des miracles. Il a constitué un nouveau conseil de gestion et ensemble, ils vont gérer les affaires les unes après les autres et les régler.
Au niveau du secteur, son autorité permet de garder notre paroisse dans la ligne qu’elle s’est choisie auparavant : indépendante au niveau de l’administratif et collaborante sur le plan liturgique.
Entouré d’une équipe paroissiale semi-professionnelle très compétente, M. le curé Charles lui laisse, avec sagesse et en toute humilité, continuer le travail entamé durant les années précédentes, tant au niveau de la catéchèse, de la diaconie, de l’œcuménisme que des animations spirituelles ou festives.
Son passage dans la capitale de l’abricot permet de laisser à son successeur, non seulement une paroisse vivante, mais également saine.
Au nom des Conseils de communauté et de gestion, je le félicite pour son travail, l’en remercie et lui souhaite une retraite en santé, dans la joie de Dieu.
Et je nous encourage toutes et tous à lui dire de vive voix notre reconnaissance pour le travail accompli lors de la messe de fête organisée pour son départ le samedi 31 août.
L’abbé Rémy Delalay se présente
Texte et photo par Rémy DelalayJ’ai grandi à Uvrier où j’ai vécu une enfance heureuse. J’ai un seul frère, mais une de mes grands-mères a eu 16 enfants et l’autre 10. J’ai donc de nombreux oncles, tantes, cousins et cousines et cela a aussi marqué ma vie. Adolescent, j’étais passionné par la pêche. J’ai fait mes plus belles méditations les pieds dans l’eau de l’une ou l’autre de nos rivières, seul au milieu de la nature. J’ai ensuite fait un apprentissage de commerce à l’Etat du Valais à Sierre. Puis, comme Pierre, Jésus m’a appelé à quitter ma canne à pêche pour devenir pêcheur d’hommes. J’ai fait mon école de recrue juste avant d’entrer au Séminaire du Diocèse de Sion et d’étudier à l’Université de Fribourg où j’ai fait une licence en théologie. Vers la fin de mes études, j’ai ressenti un fort attrait pour la vie monastique. Je suis donc devenu Bénédictin à l’Abbaye de Disentis dans la partie romanche du canton des Grisons, mais j’y ai bien plus appris l’allemand que le romanche.
Après le noviciat, j’ai fait un Diplôme d’enseignement secondaire à l’Université de Fribourg. J’y ai été, durant l’année sainte 2000, aumônier des Moniales cisterciennes de l’Abbaye de la Maigrauge en basse ville de Fribourg, une des plus belles années de ma vie. J’ai ensuite enseigné quelques années dans l’école du Monastère. Puis ayant reçu une demande d’aide, j’ai accepté d’aller 4 ans au Monastère de Géronde à Sierre comme aumônier. Les Moniales Bernardines avait en effet besoin d’un prêtre. Ce fut un geste de solidarité envers une communauté féminine qui souhaitait pouvoir célébrer tous les jours la messe comme le sommet de leur journée monastique.
Après 20 ans de vie monastique, j’ai décidé de me mettre au service des paroisses de notre Diocèse. Après 7 ans comme vicaire dans la Noble et Louable Contrée, avec habitation à Lens, je me réjouis de venir célébrer la gloire de Dieu avec vous et avec vous de semer à tout vent la Parole. Pour moi, le prêtre est un homme consacré au service de Dieu tout en étant au service des autres. Par la célébration des sacrements, il présente les hommes à Dieu et Dieu aux hommes. Il porte dans la prière les joies et les peines de ceux qui lui sont confiés. De plus en plus, le prêtre doit aussi être missionnaire. Il est un signe et un témoin de la présence de Dieu parmi les siens. Il est un prophète qui redit sans cesse au monde que Dieu est un Père aimant et non un juge cruel.
Bien chers dans le Christ, vos prêtres ont besoin d’un certain soutien, d’un peu d’amitié, de confiance et de prière. Ils peuvent aussi être édifiés par la ferveur et la piété de leurs fidèles. Votre foi soutient et fortifie la nôtre. Les fidèles peuvent aussi offrir à leurs prêtres leur compréhension en face de certains de leurs inévitables choix et faire preuve de patience envers leurs défauts, faiblesses ou incapacités. Ensemble, nous sommes responsables de l’évangélisation et du témoignage donné. Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, à bientôt !
Spectacle à Isérables
L’affaire est dans le sac
Texte par Bruno SartorettiLa Thérésia propose, pour la troisième fois, une création musico-théâtrale.
Nous voici à nouveau sur les planches. Planches que nous avons installées sur la patinoire d’Isérables, au beau milieu de la forêt ! Lieu insolite, histoire insolite !
Sous le vocable « le sac à main de la bédjuasse ! », que se cache-t-il ? Une histoire simple qui fait place au rêve. Rêve de reconnaissance, rêve de nouveauté, rêve de retombées financières, rêve de pouvoir, rêve d’avenir plus souriant, rêve d’un monde plus écologique,…
A la suite d’une assemblée primaire, un groupe d’opportunistes crée l’association des amis de la hotte, car, comme tout le monde le sait, sinon vous le saurez, la hotte, c’est le sac à main de la bédjuasse !
L’idée vient d’une femme (Ida), avide de fortune, qui propose de faire du hobby de son mari (Alban), fabricant de hottes, un revenu bénéficiaire pour faire du pain quotidien, un gain quotidien. Se greffe à l’idée, la représentante de la commune (Mylène) qui tient à se montrer digne de la confiance et du regard bienveillant du Président (Régis) ! Voyant l’occasion trop belle, une entrepreneuse (Isabelle) et un ingénieur (Guy), saute sur l’occasion de faire des affaires juteuses et financières. Un bûcheron canadien (René) se dit que pour mieux s’intégrer, sa présence semble nécessaire, voire indispensable, car c’est lui qui connaît le mieux la forêt. Le décor est planté, si nous osons dire ! Au milieu de la forêt, les idées, les conflits, les intérêts vont voir le jour…
Parsemé de chants (la Thérésia), tel que la tactique du gendarme, Je veux, Parler Parler, La fête, le canon des arbres, Et moi et moi et moi, L’effet papillon, c’est la hotte… l’histoire suit son cours !
Laissez-vous emporter, le temps d’une soirée, dans un monde semi-imaginaire. Laissez vos cœurs et vos oreilles ouverts à une découverte nouvelle, celle du sac à main de la bédjuasse !
Dates et horaire 2019
28-29 juin à 20h30
30 juin à 17h
5-6 juillet à 20h30
7 juillet à 17h
Prix entrée : Fr. 25.–
Courses spéciales téléphériques : vendredi et samedi : 23h45; dimanche: 20h45
Petite restauration sur place.
Pour tout renseignement et pour réservation : 027 306 56 94
Témoignages d’auxiliaires de l’eucharistie
La joie d’être auxiliaire de l’eucharistie
Texte et photo par Véronique Denis
La rencontre avec Jacques Cheseaux, « Jacky » (c’est ainsi qu’on le surnomme à Leytron) a eu lieu au Home les Fleurs de Vignes. Il venait de raccompagner dans leur chambre plusieurs résidents qui avaient participé à la méditation du chemin de croix.
Jacky est très heureux d’être auxiliaire de l’eucharistie. Cela fait près de 30 ans que semaine après semaine, il rend visite aux personnes qui ne peuvent se rendre à l’église les dimanches ou les jours de semaine, pour leur apporter la communion. Il a ainsi collaboré avec plusieurs curés et il se plaît à tous les nommer, dans l’ordre : les abbés Jean-Pierre Zufferey, Luc Devanthéry, Bernard Dubuis, Martial-Emmanuel Carraux, Marie-Joseph Huguenin, Frédéric Mayoraz, Robert Zuber et Bruno Sartoretti.
Ce qui compte pour lui, c’est la joie de pouvoir apporter le Corps du Christ et tant qu’il aura la santé, pour rien au monde, il ne cèdera et abandonnera ce service. Il rend grâce d’être « un ouvrier heureux dans la vigne du Seigneur. »
Interview d’Edith Fort, auxiliaire de l’eucharistie depuis de nombreuses années
Texte par Sarah Roux
Qu’est-ce qui te motive dans ton activité d’auxiliaire de l’eucharistie ?
Ce qui me motive c’est de pouvoir permettre aux personnes qui le souhaitent de recevoir le Christ et goûter ainsi à la joie profonde que procure l’hostie. En apportant l’eucharistie à des personnes qui ne peuvent plus se déplacer jusqu’à l’église pour les messes, j’ai le sentiment de rendre encore plus concret le lien qui existe entre elles et le Christ.
Quelles sont les joies et les difficultés rencontrées ?
Chaque eucharistie vécue est pour moi une joie. Cette joie est énorme et va dans les deux sens. J’ai à la fois l’impression de pouvoir faire un cadeau à la personne qui désire recevoir l’hostie et à la fois c’est un cadeau que je reçois quand je vois l’effet qu’elle procure sur les personnes qui la reçoivent. Elles sont tout de suite plus sereines, plus en paix et profondément joyeuses. Cet Amour que je transmets, je le vis en même temps. Ce sont toujours de riches moments de partage lorsque j’apporte la communion à domicile.
Quant aux difficultés rencontrées, elles sont plutôt de l’ordre de la confiance en soi. J’ai beaucoup réfléchi avant d’accepter de devenir auxiliaire de l’eucharistie. Je me suis demandé si j’allais être capable et à la hauteur de ce qu’implique le fait d’être auxiliaire de l’eucharistie, si j’étais suffisamment digne d’une telle « tâche »… Puis j’en ai parlé avec une amie qui donnait déjà la communion à domicile et qui m’a rassurée sur mes capacités à me faire proche des gens et m’a dit à quel point c’était une expérience enrichissante. Depuis toutes ces années, je ne regrette pas d’avoir franchi le pas et d’être devenue à mon tour auxiliaire de l’eucharistie.
Au service de Dieu comme auxiliaire de l’eucharistie avec André Roduit, 24 ans
Texte et photo par Alessandra Arlettaz
Aujourd’hui, je suis allée à la rencontre d’André. Avec lui, je me suis intéressée à son engagement en tant qu’auxiliaire de l’eucharistie.
Il y a quelques mois, il est allé trouver M. le Curé Zuber afin de se mettre au service de la paroisse. Il était important pour lui de rendre à la paroisse ce qu’elle lui avait donné.
Il explique qu’il a la chance d’avoir reçu la foi dans sa famille et notamment reçu une partie de cette dernière par la paroisse. Il trouve que la paroisse est importante, c’est le vivre ensemble avec toutes les générations confondues, se soutenir les uns les autres.
Quoi de mieux pour remercier de ce merveilleux cadeau de la foi reçue que de se mettre au service en étant le serviteur de l’eucharistie ? Ce service il le rend sous le mandat du prêtre donc selon le besoin de la communauté. Ce qui est important, c’est d’être juste le serviteur dans le don de l’eucharistie, le don de Dieu à l’autre.
Pour lui recevoir l’eucharistie est une chose merveilleuse ainsi il est d’autant enrichissant d’en être le serviteur.
Je conclus cet article en remerciant André d’avoir pris le temps de s’engager dans notre paroisse, d’y mettre toute sa joie et sa bonne humeur.
Son engagement nous rappelle que Dieu est là pour tout le monde.
Nathalie Ançay
La première communion
Texte par Nathalie Ançay
Photos: Catherine Formaz-P., PixabayVoilà déjà plusieurs années que j’accompagne les enfants qui se préparent au sacrement de la communion. M. le curé Zuber et moi collaborons dans les paroisses de Fully, Saillon et Leytron.
Mes joies
Le nouveau programme
Pour la deuxième année, nous suivons le nouveau parcours proposé par le diocèse de Sion. Il est bien pensé et les thèmes sont intéressants. Ce changement a été pour moi une grande joie. Nous avons passé d’un mode d’enseignement où l’enfant était plutôt récepteur, à une méthode où il est acteur. Les rencontres sont beaucoup plus interactives. Elles amènent à des réflexions, à des moments de partages. La vie avec le Christ vient d’une expérience personnelle. Elle se vit, elle se creuse. Et c’est ce que nous expérimentons.
La prière
Certains enfants ne pratiquent pas ou très peu la prière. Nous essayons de les initier à des moments de recueillement. Nous les guidons dans leur prière personnelle afin de les familiariser à se tourner vers le Christ. C’est beau de les voir fermer les yeux et se laisser aller dans la prière.
Les enfants ont des programmes chargés. Le silence et le recueillement ne sont pas évidents pour eux. Mais nous voyons une évolution entre nos premières rencontres de l’année et les dernières. Nous espérons qu’ils goûtent au bienfait qu’apportent ces moments de relation personnelle avec Dieu.
Nous avons également un moment d’adoration durant la retraite. Comment mieux comprendre la présence réelle qu’en se plaçant devant notre Sauveur ?
Le soutien de la communauté
Dans notre programme il y a une démarche que j’aime tout particulièrement. A la fin de la messe du Jeudi saint nous demandons aux paroissiens de porter en prière un des enfants en parcours. Cette démarche est rassembleuse. Elle nous fait faire communauté.
Les difficultés
La messe
Ce n’est un secret pour personne, la fréquentation de la messe est très basse parmi les jeunes familles. Il arrive que des enfants commencent le parcours sans n’avoir jamais vécu une Eucharistie.
Nous avons donc un défi de taille ! Leur apprendre à participer et à entrer dans la célébration : qu’ils la vivent. Et tout cela en quatre messes. C’est à ce moment-là qu’entrent en jeu notre foi en l’Esprit Saint et vos prières !
Mais puisque nous devons également faire notre part, nous avons réfléchi à comment les aider. Tout d’abord nous distribuons des feuillets avec le déroulement de la messe. Ainsi, aidés de leurs parents ou d’un proche, ils participent activement. Cela soutient également certains parents qui se sont éloignés de la pratique. Ils sont ainsi plus à l’aise et peuvent également vivre pleinement la célébration.
Nous préparons également la messe en proposant aux enfants de faire une des lectures ou d’être servant de messe.
Mes joies sont bien plus nombreuses que les difficultés, et je ne me lasse pas d’accompagner chaque année ces enfants qui se préparent à recevoir Jésus Eucharistie.

Vous pouvez aider vos enfants /petits-enfants à participer durant la messe. Vous trouverez les principales prières de l’eucharistie au début des livres de chants qui sont dans les bancs de nos églises.
La messe en famille passe le relais…
Texte et photo par Laurence Buchard

Devant de gauche à droite : Fabienne Pinuela et Christel Kaelin.
Après 7 ans au service de notre paroisse pour les messes en famille, Fabienne Pinuela et Christel Kaelin passent la main en douceur…
Ces célébrations, tout d’abord préparées en secteur sous la responsabilité de notre curé Bruno Sartoretti, sont peaufinées dans chaque paroisse. Elles sont le résultat d’une belle collaboration et sont très riches en gestes symboliques et en paroles à emporter avec nous après chaque célébration pour vivre au plus proche du message du Christ. Rappelons qu’elles ne sont pas destinées uniquement aux petits mais aux familles et à nous tous.
Grand MERCI à toutes les deux pour votre engagement et votre magnifique travail, à chaque fois un vrai plaisir !
Bienvenue aux nouvelles :
• Martine De Amicis avait envie de s’engager pour notre paroisse. Elle n’a pas hésité à saisir l’occasion qui s’est présentée.
• Maria Goreti Ferreira Gonçalves, ayant plus de temps, souhaitait en donner comme d’autres l’ont fait avant elle.
• Odete Ferreira Relva, pratiquante depuis petite, voulait s’investir pour motiver les gens à plus fréquenter notre église.
Grand MERCI à toutes les trois et beaucoup de plaisir dans cette nouvelle mission.
Echos des trois conférences de l’abbé François-Xavier Amherdt
Texte et photo par Véronique DenisIl n’est pas facile de résumer trois conférences de l’abbé François-Xavier Amherdt. En excellent professeur et pédagogue, il a su trouver les mots justes et proposer des images très explicites. Le chrétien reçoit les 7 dons de l’Esprit pour accueillir la grâce du Christ qui se déploie durant les 7 jours de la semaine.
• D commme Dieu le Père, Fils et Esprit pour le dimanche, avec le don de l’affection filiale pour aimer Dieu comme un Père.
• L comme Lunettes pour changer de regard pour le lundi, avec le don de conseil, de discernement pour faire les bons choix.
• M comme Miséricorde pour vivre la tendresse au quotidien pour le mardi, avec le don de l’intelligence pour lire à l’intérieur des personnes et des événements.
• M comme Maintenir, Maintenant pour vivre la fidélité et traverser les épreuves pour le mercredi, avec le don de force pour durer.
• J comme Jésus, pour adorer et vivre le cœur à cœur dans le silence, pour le jeudi avec le don d’adoration et d’émerveillement devant sa tendresse.
• V comme Vérité, pour faire la transparence et vivre la réconciliation dans nos vies, pour le vendredi, avec le don de connaissance (naître avec).
• S comme Saint Esprit, pour vivre la sainteté et s’ouvrir à la vie éternelle, avec le don de la sagesse qui donne du goût et de la saveur à la vie.
La deuxième conférence avait pour thème les Béatitudes. « Heureux » est le premier mot du premier discours du premier évangile, celui de Matthieu. C’est aussi le premier mot du premier psaume ! Les Béatitudes ne sont pas des conditions morales (pour être heureux, il faut…) mais des révélations, des déclarations de bonheur pour décrire le portrait de Jésus qui est le pauvre – le doux – celui qui pleure – l’assoiffé de justice – le miséricordieux – le pur, l’artisan de paix – le persécuté… et c’est aussi le portrait de chacun-e de nous.
La dernière soirée : Conversion : pour une écologie intégrale nous a permis de comprendre l’encyclique du pape François « Laudato Si – Loué sois-tu Seigneur ». Une invitation à renouveler notre regard contemplatif sur la création et pour un respect de la terre qui est confiée à l’homme : « apprendre à toucher la terre avec les mains pour planter, avec les genoux pour prier comme les moines et les moniales ».
Vous trouverez les textes sur le site du secteur : https://www.deux-rives.ch/
Parfois je suis scandalisé
Texte par Henri Roduit, curé de Riddes – Isérables
Photo: Samuel CrausazAutrefois certains bons pratiquants n’allaient pas communier alors qu’ils participaient à la messe parce qu’ils avaient avalé un flocon de neige sur le chemin de l’église. Je retrouve aujourd’hui un autre scandale lors des messes de sépulture : des habitués de la communion le dimanche qui n’osent pas aller communier. Bien sûr on va dire que c’est pour ne pas déranger les nombreuses personnes du banc qui ne vont pas communier mais j’ai bien peur que ce soit par respect humain. Comme si le Christ présent dans l’eucharistie passait après cette gêne personnelle.
L’eucharistie est vue par l’Eglise catholique comme la source et le sommet de la vie chrétienne. Plus j’avance dans la vie, plus je trouve la formule juste, dans la mesure où je relie le repas du Seigneur au lavement des pieds, ce que l’évangéliste saint Jean a très bien montré. Et c’est pour moi une très grande joie de célébrer la messe, même plusieurs fois le même jour, et d’offrir le corps du Christ aux fidèles.
Vatican II a renoué avec plusieurs belles traditions des tout premiers siècles, entre autres l’apport de la communion aux malades en lien avec la célébration de l’eucharistie le jour du Seigneur. Là aussi je me dis que la communauté chrétienne devrait plus porter le souci des personnes qui ne peuvent plus venir à l’église et que des personnes de la famille pourraient apporter ou demander de leur apporter la communion.
Communier au Christ, recevoir la force de son Esprit qui lui a permis d’aller jusqu’au don total de sa vie, voilà un acte qui m’engage sur le même chemin du don et du pardon, si je ne veux pas être un contre-témoignage.
Regard
Texte par l’abbé Robert Zuber
Photo: Jannick PellaudCes derniers temps en lisant les Evangiles, j’ai été interpellé par le regard de Jésus ; un regard de tendresse, d’accueil ; un regard qui redonne confiance et dignité.
Au cœur de ce temps du Carême, choisissons de regarder avec ce même regard, celui qui fait du bien, qui encourage, qui réchauffe le cœur.
Ensemble relevons ce beau défi et émerveillons-nous devant les belles choses qui se passent dans notre société.
Ici, ce sont des personnes qui prennent du temps pour accompagner un parent, un ami dans les moments difficiles de la vie.
Là, ceux et celles qui se rendent disponibles pour conduire une personne n’ayant pas de moyen de locomotion chez le médecin ou faire leurs courses.
Il y a aussi des engagés dans le service du vestiaire paroissial et les Cartons du Cœur.
Bien sûr, ceci n’est qu’un aperçu de tout ce qui se passe autour de nous, car il y a beaucoup de bonne volonté, de présences qui font du bien et qui changent le quotidien.
Dernièrement le pape François rappelait l’importance du regard, de l’écoute et du sourire ; des attitudes qui transforment une journée, alors ne l’oublions pas quand nous croisons quelqu’un. Posons sur lui un regard qui révèle sa dignité d’enfant bien-aimé de Dieu, un regard qui dit quelque chose du regard d’amour de Jésus.
Par ces quelques lignes, je souhaite dire merci à ceux et celles qui, en donnant du temps et de l’attention, sont signes de la tendresse et de la bienveillance du Seigneur.
Ils sont porteurs d’espérance et de joie auprès de ceux et celles qui sont en difficulté ou en souffrance.
C’est ensemble que nous arriverons à transformer notre monde.
Alors, aujourd’hui, décidons de changer notre regard en devenant témoins de Jésus.
« Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. » (Mc 10, 17-27)
Témoignages sur les JMJ de Panama

Trois jeunes de notre secteur ayant participé aux JMJ de Panama en janvier témoignent.
Photos: Johan Salgat, Anna Rose Pravato, Fabien Bertuchoz

Par Johan Salgat
Quelle chance d’avoir pu participer aux Journées mondiales de la jeunesse à Panama City en janvier dernier ! Se rassembler avec pas moins de 700’000 jeunes du monde entier, c’est fort !
Mais les JMJ, c’est quoi ?
Une rencontre lancée par le pape Jean-Paul II en 1984 et qui a lieu chaque 2-3 ans dans un pays du monde. Une rencontre entre jeunes, avec le Pape, mais surtout avec Jésus ! Chacun peut le rencontrer personnellement, c’est fou ! Mais pas besoin d’aller à Panama, Cracovie ou Manille pour rencontrer Jésus, me direz-vous. C’est vrai, mais se rassembler, se rendre compte que l’on n’est pas tout seul, que Jésus est présent dans toute culture, c’est vraiment beau ! Et le Pape nous invite à nous rassembler, pour être envoyés en mission ! Ce qui est vécu aux JMJ est vraiment fort ! Chacun rigole, chante, partage, prie… Il y a une telle bienveillance, c’est extraordinaire, mais devrait être tellement ordinaire !
Nous n’avons pas la même culture, le même langage, la même nationalité… peu importe, seul l’Amour compte ! Et ce langage-là est universel !
Personnellement, j’ai aussi redécouvert notre maman, Marie. Le thème tournait autour d’elle : « Me voici, je suis la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole. » Cette humilité, cette confiance, ce « Oui »… que c’est beau et fort ! Très inspirant !
Ce qui est vécu aux JMJ ne peut et ne doit être gardé pour soi, il faut le partager ! Alors n’hésitez pas à nous rejoindre à Lisbonne en 2022 ! Par Anna-Rose Pravato
Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) sont un rassemblement incroyable ! Il est difficile de mettre des mots sur cette expérience inoubliable que j’ai pu vivre pour la première fois, cette année, à Panama.
Nous rencontrons des jeunes du monde entier à chaque coin de rue, avec qui nous discutons, échangeons de petits souvenirs…
Mais il s’agit également de moments de partage et de dialogue, qui ont permis le tissage rapide de liens forts au sein de notre « delegación suiza », fièrement représentée grâce à ses multiples drapeaux.
Les attentes les plus longues, en plein soleil, se transforment, aux JMJ, en souvenirs agréables, grâce aux voix qui se réunissent autour d’une simple guitare.
Bien évidemment, les instants de prière sont extraordinaires. Nous avons la chance de nous retrouver face au Pape, et d’unir notre prière à la sienne. Nous nous rendons compte, lors de ce rassemblement, que la jeunesse catholique est encore bien présente ! Les messes sont plus spectaculaires les unes que les autres, et se terminent toujours par des danses ou de la musique.
Les JMJ, c’est donc un événement religieux, incroyable, inoubliable, extraordinaire, magique, puissant… Le seul moyen de ressentir tous ces éléments, c’est d’y participer !Par Fabien Bertuchoz
14 janvier 2019, départ pour deux semaines au Panama. C’est après plus de 13 heures de vol et douze petites heures de bus que nous atteignons la province de Bocas del Toro. Durant une semaine, nous avons été rythmés par de multiples activités : célébrations, îles paradisiaques et cacaoyers. Si, durant cette première semaine, le côté festif était très présent, nous avons tout de même pu échanger notre foi avec des jeunes des quatre coins du monde.
Après avoir vécu les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Rio et Cracovie, je me réjouissais de découvrir l’immense travail effectué par les Panaméens afin de nous recevoir. Autant vous dire qu’en arrivant à Panama City, nous avons pu ressentir une grande chaleur autant bien au niveau de la température que du côté relationnel.
Durant la deuxième semaine, nous avons dormi dans les classes d’un collège. Cependant, l’idée d’une semaine de confort a vite été oubliée. En effet, nous avons eu la chance de recevoir des billets exclusifs afin d’être au plus proche de la scène lors des célébrations. Pour ma part, j’ai pu assister à la cérémonie d’ouverture où le Saint-Père nous a transmis cela :
« Nous venons de cultures et de peuples différents, nous parlons des langues différentes, nous portons des vêtements différents. Chacun de nos peuples a vécu des histoires et des événements différents. Que de choses peuvent nous différencier ! Mais rien de tout cela n’a empêché de pouvoir nous rencontrer et de nous sentir heureux d’être ensemble. »
Et s’il est bien une chose que je retiens de ces JMJ, c’est bien cette vision de la fraternité et la joie que procure cette rencontre entre inconnus du monde entier. Pas d’égocentrisme ni de discrimination, aucune polémique, juste un moment festif, de partage, d’espérance et de foi.
Par chance, je me suis également retrouvé devant la scène lors de la veillée. A nouveau, voici les quelques propos que je retiendrai du Saint-Père :
« Il est facile de critiquer les jeunes et de passer son temps à murmurer, si nous vous privons des opportunités de travail, éducatives et communautaires auxquelles vous raccrocher et rêver l’avenir. Sans éducation […] sans travail, […] sans famille ni communauté, il est quasi impossible de rêver l’avenir. »
A travers ces propos, le Pape a mis en avant la culture de l’abandon et du manque de considération. Peut-être que ces termes n’ont pour vous, en Suisse, pas la même ampleur qu’en Amérique du Sud. Cependant, prenant à présent la position d’un jeune adulte et enseignant, je peux vous assurer que l’éducation, le travail, la famille et la communauté sont des éléments indispensables au développement de la jeunesse. Or, cela passe tout d’abord en laissant la chance aux jeunes de faire des erreurs, celles que chacun a peut-être commises il y a quelques années.
Je terminerai finalement avec cette phrase entendue lors d’une catéchèse : « C’est lorsque nous arrêtons de rêver, que nous arrêtons d’être jeune. » Et vous, finalement, n’êtes-vous pas aussi un jeune ?

Eveil à la foi
Quand les grands-parents accompagnent leurs petits-enfants
Photos: Dominique Carruzzo

Danièle Luisier
Pourquoi avez-vous accepté d’accompagner votre petite-fille à l’Eveil à la foi ?
La maman de Charlotte, Anne-Françoise, travaille le jour des rencontres d’Eveil à la foi et m’a invitée à accompagner sa fille. J’ai été ravie de sa confiance et ça m’a rappelé avec émotion, qu’à son âge, lors de mon Eveil à la foi, des personnes disponibles et aimantes m’ont fait découvrir Jésus et Marie.
Quels liens avez-vous noués avec votre petite-fille ?
Ces rencontres nous ont rapprochées, Charlotte a beaucoup de choses à me dire et je suis heureuse d’être disponible et à son écoute.
En quoi est-ce différent si vous l’accompagnez à d’autres rendez-vous ? Au foot ou à la danse, musique ou autre…
C’est différent, parce que j’ai toujours aimé l’Eglise, c’est elle qui m’a fait découvrir Dieu. Alors accompagner Charlotte, écouter l’animatrice qui nous parle de Jésus, chanter, prier tous ensemble est une joie pour moi !
Partagez-nous une joie ou un événement marquant vécu ensemble.
Avant Noël, les enfants ont fabriqué un petit coffre à trésor dans lequel ils ont déposé l’Enfant Jésus comme un cadeau. J’en ai fait un également et l’ai mis dans la crèche. Charlotte m’a demandé pourquoi j’avais deux Jésus…encore une raison d’échanger.
Charlotte Bertholet
Est-ce que cela te fait plaisir que grand-maman t’accompagne à l’Eveil à la foi ? Pourquoi ?
Oui, ça me fait plaisir parce que j’aime bien qu’elle m’amène. J’aime bien qu’elle me regarde au catéchisme et parfois je peux lui dire « salut ».

Jean-Marc Briguet
Pourquoi avez-vous accepté d’accompagner votre petite-fille à l’Eveil à la foi ?
J’ai accepté d’accompagner ma petite-fille car ses parents qui désirent que leur fille suive cette formation sont dans l’impossibilité de se libérer à ces moments en semaine, leur grand-maman aussi et que d’autre part, étant donné mon passé professionnel cela n’est pas un souci pour moi.
Quels liens avez-vous noués avec votre petite-fille ?
Cet accompagnement s’inscrit pleinement dans l’éducation que, même comme grand-papa, j’essaie de transmettre à ma petite-fille.
En quoi est-ce différent si vous l’accompagnez à d’autres rendez-vous ? Au foot ou à la danse, musique ou autre…
Ces temps de rencontre me demandent une attention particulière car il faut ensuite assurer un prolongement en famille.
Partagez-nous une joie ou un événement marquant vécu ensemble.
Je passe beaucoup de temps avec ma petite-fille et elle est si captivante que chaque rencontre est en soi un événement souvent joyeux et vivifiant.
Pénélope Rebord
Est-ce que cela te fait plaisir que grand-papa t’accompagne à l’Eveil à la foi ? Pourquoi ?
Oui, ça me fait plaisir. J’aime que pépé m’aide pour le bricolage. Pour se préparer à Noël, nous avons fabriqué une boîte à trésor dans laquelle je pouvais mettre une pièce à chaque fois que je faisais quelque chose de bien. J’ai ainsi préparé mon cœur à la venue de Jésus.
OpenSky Festival: Ça va vibrer par Fully le 30 mars…
Texte par Aline Jacquier, pour le comité Open SkyOpenSky… A ciel ouvert… C’est une soirée placée sous le signe du fun et de la foi, organisée par les DJP&Friends, des jeunes valaisans qui se réunissent pour prier et passer de bons moments ensemble et s’adressant principalement aux jeunes dès 15 ans, mais ouverte à tous !
Côté programme, il débutera par une création originale retraçant la vie du Bhx Pier Giorgio Frassatti, modèle de sainteté pour la jeunesse. Un des grands moments de la soirée sera le concert de Glorious qui nous fera à nouveau l’amitié de sa présence. Raising Hope, le groupe de pop-louange diocésain ainsi que Cabana, des jeunes de Saint-Prex, nous aideront à prier et louer ! En fil rouge, nous entendrons le témoignage du Père René-Luc, né de père inconnu et élevé par un truand. Mgr Alain de Raemy et Mgr Jean-Marie Lovey concélébreront une messe animée par un grand chœur de jeunes. Le DJ britannique, Andy Hunter, poursuivra l’animation jusqu’au cœur de la nuit. Des démonstrations de foot-freestyle, breakdance, BMX ou diabolo ponctueront la soirée.
Rendez-vous le samedi 30 mars 2019 à la salle polyvalente de Fully dès 16h30 pour découvrir une Eglise décomplexée, se divertir, vivre de beaux moments spirituels ou partager un verre avec d’autres jeunes à l’Adjeu Don’bar !
Nous nous réjouissons de t’y croiser !
+ d’info : www.opensky-fully.ch
Jeff Roux à l’Hôtel-Dieu
L’Accueil Hôtel-Dieu et le Service Diocésain de la Diaconie
Texte par Jeff Roux
Photo: l’Hôtel-Dieu Midi à l’Accueil Hôtel-Dieu de Sion : comme chaque jour, entre 30 et 40 personnes sont là pour manger et pour rencontrer d’autres personnes. Un repas chaud, soupe-salade-plat principal-dessert-café, leur est servi pour 5 francs ou contre l’échange d’un bon.
Le bouquet de fleurs des convives est constitué de quelques grands-mamans, de papas qui ont vécu des divorces, de gens du voyage, d’anciens détenus, de personnes au social ou à l’AI, de quelques personnes ayant des addictions, de sans logement, de bénévoles et de monsieur et madame tout le monde, vous et moi.
Tous ces horizons forment, l’espace d’un moment, une famille peu banale.
Ce qui frappe dans les itinéraires de chacun, c’est la rapidité à laquelle une personne peut se retrouver dans une situation de précarité et la difficulté d’en sortir.
La pauvreté est due à plusieurs facteurs qui se combinent : permis de séjour, emploi, dette, poursuite, fragilités physiques ou psychologiques, lourdeurs administratives… Il faut alors tout un processus pour qu’une personne retrouve la confiance en elle et une place dans la société.
Dans cette réalité plus complexe qu’auparavant, le diocèse de Sion a créé en 2017 un Service Diocésain de la Diaconie (SDD) – service du Pauvre ; du Frère ; ou de la Solidarité – pour stimuler notre envie de rejoindre ceux qui sont au bord des routes.
Le SDD est un acteur parmi d’autres, étatiques ou privés, qui se met au service des défavorisés. Son travail est de créer un réseau avec les différents intervenants sociaux pour créer des synergies nouvelles et trouver des réponses adaptées aux défis de notre temps.
Le Service a aussi à cœur de redonner un élan diaconal à tous les baptisés du diocèse, pour que la solidarité ne soit pas l’affaire de quelques spécialistes, mais un style de vie chrétien basé sur des valeurs de gratuité, de partage et de simplicité.
Faire tout ce qu’on peut pour que la vie de chacun soit belle est une chance. Mais plus encore : l’autre jour, un des bénévoles confiait : « J’ai découvert que dans chaque personne, il y a de la Lumière. » Le service du frère est un lieu bouleversant où l’on rencontre le Christ et où l’on découvre que plus on donne de la joie, plus on est joyeux et en paix.
Faire un don à l’Accueil Hôtel-Dieu ?
Accueil Hôtel-Dieu
accueilhoteldieu@gmail.com
IBAN: CH06 8057 2000 0105 8615 4
(Accueil Hôtel-Dieu, Gare 14, 1950 Sion, Banque Raiffeisen Sion-Région)
Pauvreté et solidarité
« Celui qui dit qu’il aime Dieu qu’il ne voit pas, et qui n’aime pas son frère qu’il voit est un menteur. » (1 Jn 4, 20)
Texte par Pierre Ançay
Photo: Gabrielle Ançay« Prendre la voie de la solidarité, c’est de construire des ponts et non des murs ! » (Pape François : Angelus du 09.11.2014)
Pauvreté et solidarité : deux « mots » étroitement liés ? Pas si sûr !
De tout temps et, pratiquement, dans chaque société, « les sages » ont invité les populations dans lesquelles ils vivaient à partager, à mettre leurs biens en commun et à se préoccuper des plus faibles.
Nous, chrétiens, avons très souvent entendu dire de manière tout à fait explicite que pour rendre notre monde meilleur, plus humain, plus fraternel, plus solidaire, le « champ » de la solidarité devrait être au moins aussi étendu que celui de la pauvreté !
Il existe autant de formes de pauvreté (physique, matérielle, affective, morale, etc.) que de formes de solidarité (dans les domaines de la santé, de l’économie, de la politique, de la vie sociale, spirituelle, etc.).
Lorsque la question de la solidarité est abordée, très souvent est évoquée la trop « simplissime » et « déresponsabilisante » maxime « on ne peut pas porter toute la misère du monde sur ses épaules » !
Lors d’une conférence dont le thème portait sur « la charité », le cardinal André Vingt-Trois déclarait : « Pour nous, chrétiens, notre manière de vivre notre foi dans une société plurielle, c’est d’abord de manifester par notre action, par notre engagement, par notre motivation particulière, que la foi qui nous anime définit une manière d’être et une relation avec nos frères. »
Dans le même sens, le pape François disait que « … les personnes dont la situation nécessite l’aide n’ont pas seulement besoin de ”prières” mais aussi de ”bras” ». Il invitait ainsi chacune et chacun d’entre nous à faire, en conscience pour le prochain, non seulement ce que nous pouvions mais surtout ce que nous devions !
Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul ne disait pas autre chose : « Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité. » (1 Co 13)