Texte par l’abbé Henri Roduit
Photo: DRSuite à l’appel du Pape lors de l’année de la miséricorde, est née en lien avec notre évêque, l’abbé de Saint-Maurice et le synode protestant, la Fondation valaisanne du pape François (FVPF).
Même si la Suisse est un pays riche, un jeune sur dix est pauvre. Il y a 1800 enfants pauvres en Valais. Selon des études récentes, 800’000 personnes sont concernées par l’illettrisme dans notre pays. La détresse existentielle, la précarité de nombreux réfugiés et migrants, ou encore la vulnérabilité de beaucoup de personnes seules ou isolées, sont des situations bien réelles.
Le Conseil de la Fondation a choisi de ne pas concurrencer les organisations civiles sociales, les associations d’entraide, les paroisses mais au contraire de demander que les demandes individuelles de soutien passent par elles. Ainsi même s’il soutient spécialement des gens pauvres qui vivent des situations spécialement fragilisantes (problèmes dentaires, accidents…), il exige que la demande passe par une association ou une paroisse.
La FVPF est partie sur l’idée que Fr. 100.– reçus seront Fr. 100.– redistribués. Elle a donc cherché des amis qui financent les frais de fonctionnement. En 2018 près de Fr. 7000.– ont été récoltés pour le graphisme, la publicité, les frais de bureau et administratifs de la Fondation.
En 2018 la FVPF a reçu 100 demandes et répondu positivement, pour tout ou en partie de la demande, pour la somme d’environ Fr. 61’000.–. Nous avons puisé quelques milliers de francs dans les réserves faites grâce aux dons de l’an dernier.
A côté de la liturgie et de la catéchèse, la diaconie fait partie intégrante des missions fondamentales de l’Eglise. Depuis 2 ans, le diocèse s’est doté d’un « service diocésain de la diaconie ». Evidemment que la FVPF travaille en lien avec lui.
Merci d’avance pour votre soutien aux plus pauvres : IBAN CH44 8057 2000 0006 8390 4
Texte par l’abbé Bruno Sartoretti Photo: Janick Pellaud
Abbé Bruno Sartoretti
Au commencement, il y avait l’humain et Dieu ; puis la différence, l’homme et la femme ; ensuite la division, le serpent.
Ce qui est étonnant dans cette formulation, c’est de voir que quand ils sont deux, ils ne font qu’un, et quand il est seul, il divise. C’est le propre du Mal, du Malin, du… diviseur ! S’il a l’aspect du serpent, c’est parce que sa langue est bifide, c’est-à-dire qu’elle est en deux parties, qu’elle est divisée. On y voit symboliquement un double langage, comme si chaque partie de langue est indépendante de l’autre. Ainsi, une partie peut dire oui et l’autre non, ou peut-être pas ! Enfin, on reste sur sa faim, parce qu’on n’a pas le mot de la fin. Ça nous trouble, nous irrite, nous divise. C’est ainsi que le Mal s’est mis en place.
Tout cela ne reste qu’apparence, parce qu’au fond, ce qui est mal, c’est le manque d’amour ! L’humain et Dieu sont en accord, par amour ; l’homme et la femme sont un même corps, par amour. Remarquez qu’il faut, au moins, être deux pour aimer. Dans l’amour, il y a le dialogue, le partage, l’échange, le face à face, le vis-à-vis,… Ensemble, nous sommes obligés de revoir nos pensées, nos modes de faire. Nous devons nous adapter, l’un à l’autre, l’autre à l’un. Et ainsi avec tous les humains, avec soi et avec Dieu. Aimer, c’est une succession de concessions pour voir ensemble dans la même direction ! La direction que Dieu nous propose, c’est le Royaume.
Comment passer du Mal au Bien ? Il suffit d’aimer en actes et en paroles !
Auteur: Mgr Albert-Marie de Monléon Tiré de http://users.skynet.be/prier/textes/PR0120.HTM Photo : Véronique DenisDélivre-nous de tout mal Seigneur. Le mal dont Jésus parle dans le Notre Père est le mal au sens fort, destructeur de l’humanité et personnalisé dans le démon.
Et donne la paix à notre temps. Que l’enchaînement de la violence soit rompu pour une vraie paix dont le monde a tant besoin.
Par la miséricorde, libère-nous du péché. Le nôtre et celui dont les hommes sont auteurs et victimes.
Rassure-nous devant les épreuves. Donne-nous force, courage et lucidité devant le mal qui, parfois, se déchaîne.
En cette vie où nous espérons le bonheur et l’avènement de Jésus-Christ notre Sauveur. Ce sont les paroles de saint Paul à Tite (2, 13) : « Attendant le bonheur espéré à la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus Christ. »
Tel est le cœur de l’espérance chrétienne : l’attente de la venue du Christ à la fin des temps pour « juger les vivants et les morts » et dont l’apparition dans la gloire sera le bonheur éternel des justes et de ceux qui auront agi pour le bien.
Sans cette espérance, notre vie risque de n’être que cendres.
Ministère d’écoute et d’accompagnement dans le combat contre l’Ennemi de Dieu et des hommes
Texte par l’Abbé Gérald Voide, curé de Troistorrents-Val d’Illiez
Photo: DR
Saint Michel Archange, puissant intercesseur contre les forces des ténèbres.
C’est pour ce service que Mgr Jean-Marie Lovey m’a nommé avec trois autres prêtres et un diacre de notre Diocèse. Le mandat commence ainsi : « Afin d’offrir à toute personne nécessitant un accompagnement qui relèverait du ministère d’exorcisme en Eglise, un groupe de ministres ordonnés est constitué pour assurer un ministère de discernement. » Ce ministère pose tout de suite une question :
Comment Satan agit-il ? En s’éloignant de Dieu, Satan ou le diable (un mot grec qui signifie : « celui qui divise ») cherche à en éloigner aussi les autres créatures. Tous les efforts du démon tendent à ce que toute la création se rebelle contre son Créateur et se coupe de lui.
Une double activité « L’activité du Démon est double : une activité dite extraordinaire et une autre dite ordinaire. Son activité extraordinaire est certes plus rare, c’est celle qui consiste à causer des maux d’origine maligne allant jusqu’à la possession. Son activité ordinaire est celle qui consiste à tenter l’homme au mal. L’effort principal du Démon porte donc sur la tentation pure et simple, tentation à laquelle nous sommes tous confrontés et à laquelle Jésus-Christ Lui-même a accepté d’être soumis. » 1
Notre ministère concerne plutôt l’activité extraordinaire du Démon. Nous sommes invités à écouter les personnes souffrantes, à discerner entre une véritable action démoniaque extraordinaire (de notre ressort) et des effets qui relèvent de la forme ordinaire de l’action du diable, à prier pour elles et avec elles, à les encourager, à les soutenir sur le chemin de la conversion et du combat contre l’Ennemi.
Le combat contre les forces des ténèbres Le combat est celui de la foi, donc celui de la prière, des sacrements, d’une vie d’union avec le Seigneur. « La chose fondamentale qu’il faut souligner est que jamais dans la Bible il nous est dit d’avoir peur du Démon, parce qu’Elle nous assure que nous pouvons, et que nous devons, lui résister très fortement dans la foi. La Bible nous dit que nous devons plutôt avoir peur du péché ; tous les saints ont combattu le péché, et en combattant le péché on combat le Démon. Nous devons seulement avoir peur de ne pas être dans la grâce de Dieu ; y être implique de se confesser, de participer à la Sainte Messe, de participer à l’adoration eucharistique, et de prier ; ils constituent les meilleurs remèdes qui soient contre l’activité extraordinaire du Démon : si nous restons dans la grâce de Dieu, nous sommes « cuirassés ». 2
Pour faire un pas de plus dans la réflexion, je vous invite à lire le petit livre dont sont tirées ces lignes : Don Gabriele Armoth, Vade Retro Satana !, Editions Bénédictines, 2014.
Très simple, il est aussi clair et lumineux pour une première approche.
Des renseignements, des interrogations Pour toutes ces questions, vous pouvez contacter l’Evêché de Sion qui pourra vous aiguiller vers l’un ou l’autre membre du groupe nommé pour l’écoute et l’accompagnement.
1 Don Gabriele Amorth, Vade Retro Satana !, Editions Bénédictines, 2014, pp. 13-14. 2 Idem, pp. 45-46.
Partager une passion, chanter de cœur à cœur, oublier ses soucis, échanger des refrains, se mettre à l’unisson ou encore rechercher l’harmonie, voilà le défi d’un chanteur bénévole. Musicien au sein de diverses fanfares puis chanteur au seinde La Laurentia de Saillon, la musique a animé la vie de Jean-Pierre Biselx durant de nombreuses années dont 25 ans de chant, tout cela récompensé par la médaille de St-Théodule décernée par le diocèse.
Propos recueillis par Doris Buchard Photo: Laurence BuchardMais alors, qu’est-ce que le chant t’apporte ? Le chant me permet d’interpréter le monde et la vie, de faire jaillir modestement la lumière sur notre époque et de comprendre les hauts et les bas de mon existence. Cet art dépasse l’aspect purement utilitaire car il me permet d’être confronté à moi-même. Dialoguer en chantant au gré de mes envies encourage et renouvelle mes énergies.
Comment vois-tu cet engagement paroissial ? Chacun doit persévérer, fidèle à sa vocation, modestement. Je crois à l’idéal de La Laurentia comme groupe au service de la communauté de Saillon. Je suis un chanteur et chrétien engagé dans l’action. Cette action n’est jamais assez belle, assez digne, assez gaie et joyeuse. Pour moi, la vie des « cœurs à chœurs » est un chemin vers l’Eglise, vers mon prochain, vers la communauté tout entière.
Qu’est-ce qu’un engagement bénévole pour toi ? Dans notre monde où le temps s’enfuit à toute allure, où parfois l’indifférence isole, où l’on se sent, dans le meilleur des cas, différent, je trouve que le bénévole, par souci de son voisin, prend un peu de son temps pour tendre la main pour s’oublier parfois et se dévouer sans compter. Discret, il ne demande rien. Tout ce qu’il offre c’est son soutien et tout cela n’a pas de prix. C’est une partie de sa vie.
Alors oui, dit modestement Jean-Pierre, le Royaume de Dieu n’a jamais compté sur la quantité donnée mais sur le fait de croire profondément à ce que l’on vit, ce que l’on fait.
L’arc-en-ciel : signe de l’alliance entre Dieu et l’humanité.
Texte par Xavier Rémondeulaz Photo: pixabay.comNos parents, ou plutôt nos grands-parents, se souviennent sans doute des sermons où l’évocation du mal était bien présente, pour ne pas dire omniprésente. L’évocation du diable n’était pas rare non plus.
On en est bien loin aujourd’hui. L’impression est plutôt qu’un certain flou entoure le mal dans notre société.
Sans doute, cela a-t-il un lien avec l’importance considérable donnée à la liberté personnelle dans notre société.
Dans beaucoup de domaines, la liberté personnelle prend le pas sur la notion de « bien », laquelle serait, pour beaucoup, impossible à définir. Voici donc le temps du relativisme, où chacun se fait sa propre idée du bien et du mal.
Cette liberté totale, et cette confusion, se reflètent essentiellement dans les questions d’éthique, bioéthique, familiales et de morale sexuelle, où l’accent est mis sur le droit à l’épanouissement personnel et au plaisir. En font les frais la vie à naître, une certaine conception de la fin de vie, le respect de la femme et du prochain et le vivre ensemble.
L’homme moderne est devenu un consommateur. Il ne vit plus dans une logique du don. Il ne « reçoit » plus, il « revendique », « exige », « s’approprie » les choses (« droit à l’enfant » coûte que coûte, « droit de mourir » quand il l’estime opportun, « droit de consommer » même au détriment de la planète, …).
Que quelqu’un se risque à une critique de ces comportements individualistes, et c’est une volée de bois vert, comme le Pape récemment, lorsqu’il a critiqué l’avortement.
Un certain désenchantement accompagne cette évolution, ainsi qu’une dégradation du lien social.
Cette vision biaisée de la liberté et ce manque de lucidité ont pour conséquence, que l’idée même d’avoir besoin d’un Sauveur est totalement étrangère à l’homme moderne.
A l’extrême opposé peut se trouver une autre conception, lucide, genre qui ne se voile pas la face. Le pape François, à la question « qui êtes-vous Jorge Bergoglio ? », répond : « Je suis un pécheur. C’est la définition la plus juste… Ce n’est pas une manière de parler, un genre littéraire. Je suis un pécheur. » Non sans ajouter : « Je suis un pécheur sur lequel le Seigneur a posé son regard. »
Cette lucidité sur soi, mais aussi sur le regard de bonté de Dieu, ne rend pas triste, bien au contraire. Il suffit de regarder la joie que diffuse le pape François.
A Pâques, ne dit-on pas « heureuse faute qui nous valut un tel Rédempteur » ? Oui, heureux sommes-nous, hommes et femmes du XXIe siècle !
Nous vivons dans un monde «hyper-connecté» et il est parfois difficile de faire le tri. Entre les téléphones portables, les tablettes, la télévision, les ordinateurs… pas toujours facile de trouver ce qui convient. Nous vous offrons quelques adresses permettant de s’informer, d’approfondir la Parole de Dieu, de prier, de méditer… en Eglise.
Texte de Véronique Denis Illustrations tirées des sites Internet mentionnés
Les sites internet pour
S’informer en Eglise
]www.eveques.ch Site officiel de la Conférence des Evêques Suisses. Vous y trouverez les communiqués, ainsi que tous les liens vers les Eglises diocésaines et les organesen charge de la pastorale en Suisse.
www.cath-vs.ch Site de notre diocèse de Sion. En plus de la présentation des commissions ou organismes diocésains au service de la pastorale, vous trouverez, notamment, les homélies de notre évêqueMgr Jean-Marie Lovey et plein d’autres renseignements utiles.
www.cath.ch Centre catholique des médias. Il est soutenu par la Conférence des Evêques Suisses. Ce site proposequotidiennement des informations sur la vie de l’Eglise catholique en Suisse, à Rome et dans le monde.
Approfondir la Parole de Dieu
www.aelf.org Propose les lectures quotidiennes, ainsi que la prière des heures, la bible de la liturgie. Il est aussi possible de recevoir par e-mail les lectures quotidiennes.
https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Commentaires-bibliques La Parole de Dieu n’est pas toujours facile à comprendre. Elle s’interprète. Des auteurs, des religieuses, des philosophes, des biblistes, tous croyants… signent les commentaires des évangiles des dimanches.
Prier – méditer – faire une retraite…
www.retraitedanslaville.org Fondé par les Dominicains de la Province de France, ce site réunit près de 180’000 internautes du monde entier. Les propositions de « Retraite dans la Ville » sont très variées et couvrent toute l’année
– Avent dans la Villeet Carême dans la Villepour nous préparer à Noëlet Pâques.
– Matthieu pas à pas pour le temps ordinaire.
– Dimanche dans la Ville pour préparer la messedu dimanche.
– Prière dans la Ville pour déposer une intention.
http://users.skynet.be/prier/content/online.htm
Propose une multitude de prières, classées par thèmes, par temps liturgiques, etc. Une mine pour préparer et animer des prières en familles, au sein des mouvements, en équipe pastorale, en réunion du Conseil de communauté…
Texte par Jean-Christophe CrettenandEh oui ! Nous n’en sommes plus à espérer, attendre ou craindre que le numérique arrive ; il est là et bien là.
Même pour ceux qui s’efforcent de se tenir à l’écart, de ne pas se faire happer par ce « phénomène », il est là, il nous faut apprendre à vivre avec. La question centrale liée à cet état de fait ne devrait plus être selon moi « Est-ce que je veux le numérique ou pas ? » mais plutôt « Comment est-ce que je me positionne par rapport au numérique ? ».
En effet, il semble impossible aujourd’hui de rester totalement en retrait des nouveaux canaux de communication que le numérique propose. A chacun de s’y intéresser et de se déterminer sur le meilleur moyen d’en tirer avantage.
Je me réjouis d’observer ces grands-parents qui communiquent très régulièrement avec leurs enfants et petits-enfants via des messages WhatsApp 1 ou en direct via Skype 2.
J’apprécie de pouvoir disposer instantanément de certaines informations et de pouvoir contribuer à l’avancement de certains projets en intervenant depuis quasi n’importe où.
Par contre je déchante lorsque je me retrouve avec une indication de dizaines de messages non lus… ou que je réplique – tout désolé de la situation – à quelqu’un qui vient aux nouvelles au sujet d’un message auquel une réponse était attendue « Ah… oui… j’ai vu passer ton mail mais… ».
Je rage devant la masse incroyable de messages publicitaires non désirés qui confirme la maxime bien connue qui veut que trop d’information tue l’information. Perdus au milieu du flot des messages inutiles, les messages importants deviennent parfois bien difficiles à localiser.
Pour illustrer l’ambivalence énoncée précédemment, je prendrais pour terminer l’exemple de l’application mobile du Magnificat 3. Si je ne l’avais pas sous cette forme, je ne suis pas certain que je le lirai. L’ayant toujours sur moi, dès que j’ai un instant je peux m’y plonger. Malheureusement, trop souvent « j’oublie » que je l’ai sur moi, perdu qu’il est au milieu de toutes les autres applications…
1WhatsApp est une application mobile multiplateforme qui fournit un système de messagerie instantanée via Internet et via les réseaux mobiles. Elle est utilisée, en 2017, par plus d’un milliard de personnes quotidiennement (source : Wikipedia).
2Skype est un logiciel qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques ou vidéo via Internet, ainsi que le partage d’écran. Les appels d’utilisateur à utilisateur sont gratuits, tandis que ceux vers les lignes téléphoniques fixes et les téléphones mobiles sont payants(source : Wikipedia).
3 Avec l’application Magnificat, retrouvez les trésors de la prière de l’Eglise ainsi que de nombreux articles mensuels et une sélection musicale qui vous accompagnent, jour après jour, dans votre vie spirituelle.
Texte et photo par Sœur Marie-AngèleChers paroissiens,
Voici un petit signe d’une « ancienne » paroissienne.
Je m’appelle Cécile Mettaz, en religion, Sœur Marie-Angèle, fille de Léonce et de Marguerite née Carron. Je suis la sixième d’une fratrie de 11 enfants. De parents très croyants et pratiquants, c’est à leur exemple que j’ai pris goût à la prière et à la vie intérieure avec Jésus et la Vierge Marie.
En travaillant avec les Sœurs de Saint-Maurice (autrefois à Vérolliez), aujourd’hui à la Pelouse, j’ai découvert le lieu où le Seigneur m’attendait.
Le 2 février 1963, j’ai quitté ma famille pour répondre à l’appel du Seigneur : offrir ma vie à l’exemple de saint Maurice et de ses compagnons martyrs dans le charisme de la louange pascale, le témoignage apostolique et la communion fraternelle.
Après la profession, j’ai eu l’occasion d’effectuer différentes « missions » : auprès des enfants, des jeunes, dans un EMS, responsable de communauté.
J’ai trouvé beaucoup de joie, à chaque fois.
Actuellement, je fais partie de la communauté de St-Amé à St-Maurice. Nous sommes 5 Sœurs à vivre une présence de bénévolat et de louange à Celui qui ne cesse de nous manifester son amour.
A l’écoute de la Parole de Dieu et nourrie de cette Parole, de l’Eucharistie, de l’adoration, de la vie liturgique, des offices, j’approfondis mon désir de toujours mieux connaître celui qui m’aime et attend mon amour.
Je rends grâce au Seigneur de sa fidèle Présence tout au long des jours car je sais que c’est Lui qui agit à travers moi et par moi.
Je rends grâce pour tous les bienfaits dont Il ne cesse de me combler et je pose sur Lui, un regard neuf, chaque matin (cf. Abbé Zundel).
Je me tiens au courant de ce qui se vit dans la paroisse, grâce au journal L’Essentiel et au dépliant qui « relate » tous les groupes engagés d’une manière ou d’une autre.
Je vous remercie et vous dis : Bravo !
Je n’oublie pas non plus les personnes engagées pour l’adoration perpétuelle et la prière pour les vocations à la fin de chaque messe.
Que le Seigneur vous bénisse et dispose le cœur de chacun à répondre à son appel, chaque jour.
Soyez assurés de ma prière pour « toute » la paroisse et les habitants de Fully.
Texte par Geneviève Thurre Photos : Annette Conod et Dominique ObersonNous la connaissons toutes et tous, certains de plus près que d’autres car ils assistent aux célébrations qui ont lieu tout l’été.
Il est cependant un couple qui connaît ses moindres recoins, tant intérieurs qu’extérieurs. Annette et Michel, sans compter, se dévouent depuis de nombreuses années autour de cet édifice.
Entretenir la végétation, veiller à la beauté de la rocaille, réparer le nez et repeindre la statue de la Vierge dans la grotte, dépoussiérer et balayer la chapelle avant les célébrations, prévoir le matériel pour l’arrosage, arroser, nettoyer la fontaine, etc., sont quelques-unes des multiples tâches accomplies avec beaucoup de soin par ces deux-là. De plus, ils entretiennent les liens avec les voisins qui de temps en temps aident à l’arrosage ou, comme M. Quinquart, à la tonte de l’herbe.
Annette et Michel sont très attachés à la chapelle et ils ont à cœur qu’elle reste belle. Elle est, grâce à eux, un lieu de rencontres estivales particulier pour notre communauté. En effet, la célébration de la messe dans ce petit espace est très différente d’une célébration dans notre église. Est-ce l’effet de la proximité entre nous, y compris avec le prêtre, qui crée cette ambiance chaleureuse, où personne ne craint d’apporter son aide pendant la messe par une lecture, un chant, la quête, sonner les cloches, etc.
Chère Annette, cher Michel, les paroissiens vous adressent un immense merci pour votre dévouement et vous assure de leur reconnaissance pour les rencontres rendues possibles, là-haut dans les mayens.Annette et Michel auraient besoin de relève. Quelqu’un aurait-il du temps à accorder à l’entretien de la chapelle ? Vous pouvez vous adresser à Marie-Madeleine Bruchez au027 744 15 93.
Cette année, mon 17e pèlerinage à Lourdes a eu des couleurs différentes… En effet, j’étais accompagnée de Corentin, qui fut pour moi un rayon de soleil !
La nuit du 14 au 15 juillet, Corentin et moi avons pris le bus direction Lourdes pour rejoindre une quarantaine de jeunes de la Suisse romande. Lors de notre arrivée, nous avons participé à notre première prière sur les lieux et, le lendemain, nous nous sommes rendus pour la première fois de la semaine dans les sanctuaires et à la Grotte. Nous avons rencontré les jeunes de l’accueil, jeunes en situation de handicap, que nous avons accompagnés aux différentes célébrations, avec qui nous avons vécu des moments d’échange autour d’un verre ou d’un pique-nique. La mission de notre groupe a également consisté à animer quelques célébrations.
Mais Lourdes ce ne sont pas que des prières et des célébrations. C’est surtout une semaine de partages, de joies, de rires, de découvertes. Nous avons aussi animé le Jeanne d’Arc où nous aimons aller prendre un verre et regarder « N’oubliez pas les paroles » (Corentin serait en mesure de battre tous les participants à plate couture !).
Aucun pèlerinage à Lourdes ne ressemble au précédent et chacun m’apporte énormément. Cette année, j’ai donc eu la chance d’avoir Corentin à mes côtés et ce fut un réel bonheur. Il m’a beaucoup touchée. Je me souviens même qu’à la dernière messe, qui était un peu longue, je me suis endormie et qu’il m’a réveillée en me disant : « Marie, quand même, faut pas dormir à la messe ! » Dans ses yeux se reflétait une joie immense d’être avec ce groupe de jeunes, de connaître de nouvelles têtes, de croiser certains jeunes de l’Accueil qu’il connaissait, de chanter et de rire avec chacun. J’étais heureuse d’avoir eu la confiance de ses parents pour lui faire découvrir un lieu qui me tient à cœur.
Merci aux JDL (Jeunes de Lourdes) d’avoir accueilli Corentin à bras ouverts et d’avoir partagé des moments d’émotion avec lui. Merci à Corentin de m’avoir permis de vivre de magnifiques moments en sa compagnie. Merci à Corentin, au nom des JDL, pour la joie qu’il a amenée à cette semaine.
Un selfie dans les boutiques ; témoin des fous rires partagés.
Quelques «tous frais» confirmés témoignent, en compagnie de leur parrain/marraine, de ce moment particulier de leur vie de chrétien.
Témoignages de Samuel et de son parrain Jean-Baptiste
Samuel et son parrain Jean-Baptiste.
Propos recueillis par Dominique Carruzzo Photo: Dominique Carruzzo
Pour moi la confirmation, c’est très important parce que cela montre que je veux toujours être chrétien dans ma vie. Je suis content de recevoir les dons de
l’Esprit Saint.
Samuel m’a demandé de devenir son parrain ce qui m’a fait très plaisir. Je perçois le rôle de parrain comme celui d’un compagnon sur le chemin de la vie. Je me réjouis de voir tout ce que le Christ va faire dans le cœur de Samuel.
Témoignages de Pascaline et de sa marraine Laura
Pascaline et sa marraine Laura.
Propos recueillis par Dominique Carruzzo
Photo: Dominique Carruzzo
J’ai demandé la confirmation afin de confirmer mon baptême. Je l’ai également fait parce que je souhaite être plus proche de Dieu et que j’apprécie d’être serviable envers les autres comme, par exemple, en servant la messe. Je souhaite aussi grandir dans des valeurs chrétiennes.
J’ai accepté d’être marraine car je souhaite aider ma filleule à avancer sur le chemin de Dieu et à être heureuse dans sa vie. Je veux l’accompagner pour qu’elle se construise une existence pleine de bienveillance et de joie.
Nolan, qu’est-ce qui t’a motivé à faire la confirmation ?
Nolan et son parrain Damien.
Propos recueillis par Laurence Buchard Photo : Loïs Buchard
J’ai fait mon baptême et ma communion, ça serait dommage d’arrêter ici. De plus ça m’a permis d’avoir un parrain de plus. Je veux aussi approfondir ma foi en Dieu accompagné de mon parrain.
Damien, qu’est-ce qui t’a motivé à dire oui à ton futur filleul ? Il y a plusieurs raisons qui m’ont motivé à dire oui à Nolan. La première est le fait de pouvoir vivre avec lui ce que j’ai pu vivre avec mon parrain et ma marraine, c’est-à-dire une relation particulière de confiance et de complicité. Je veux aussi passer du temps avec lui, faire des sorties rien que les deux. Une autre raison m’a également motivé : être parrain c’est quelque chose de particulier, un soutien pour la vie… c’est un rôle à assumer. De plus Nolan est mon premier filleul, mon rôle me tient à cœur.
Damien, comment vois-tu ton rôle dans le futur ? Je vois mon rôle comme un soutien à Nolan. Je veux passer des moments avec lui pour qu’on crée une relation spéciale. Le rapport « parrain-filleul » est différent de toutes les autres relations. Je peux être un guide, un appui, un confident pour Nolan. Je ferai donc tout mon possible pour rendre notre histoire particulière et être à ses côtés… dans la foi et dans la vie !
Satya, qu’est-ce qui t’a motivée à faire la confirmation ?
Depuis toute petite, papa et maman m’ont appris à prier. Je veux continuer le chemin avec Jésus car je sens qu’il est là et le Saint-Esprit m’apportera de la confiance quand j’aurai des difficultés et aussi il m’aidera à pardonner et à croire.
Heidi, qu’est-ce qui t’a motivée à répondre oui à la demande de Satya ? Je connais Satya depuis longtemps, je peux même dire depuis toujours. Avant même ce « oui », un lien s’était déjà forgé dans d’autres domaines que la foi. Ce « oui » a été si évident parce qu’il est devenu la continuité d’une relation forte déjà existante. Ce qui est magique et qui me rend heureuse, c’est que maintenant le lien est immuable. Merci Satya pour ta confiance en nous.
Heidi, comment vois-tu ton engagement pour la suite ? Notre foi est une partie de nous qui se vit, au quotidien, à chaque instant.
Pour la suite, mon engagement envers Satya, je le vois comme une présence de chaque instant parfois discrète et silencieuse et parfois plus folle. Je serai présente lors des grands moments de sa vie, mais aussi et surtout lors des petits moments de sa vie. La présence est essentielle : être là, partager, vivre simplement.
Texte par l’Abbé Bernard Maire Photo: Rudy CrettenandAvec tout ce qu’il y a autour de la fête de Noël, les chants, la musique, le sapin qui scintille de mille lumières, des pères Noël qui grimpent aux maisons, et toutes les lumières qui décorent arbres et façades, les cadeaux, au milieu de tout cela quelqu’un crie avec une voix de nouveau-né : « Hello je suis là ! »
« Le Verbe s’est fait chair ! » Lui qui est tourné vers le Père, issu de lui, a « habité parmi nous », sa naissance est toujours nouvelle. « Aujourd’hui dans notre monde le Verbe est né… » Aujourd’hui, nous te prions, Père : « Fais-nous participer à la divinité de ton Fils, puisqu’il a voulu prendre notre humanité » (tiré de la liturgie du jour de Noël).
La signification du mot « Verbe » : Parole Une parole qui s’est faite chair, visible et qui ira jusqu’au bout de l’amour de Dieu pour tous les hommes de bonne volonté.
Hello je suis là ! Nos oreilles sauront-elles écouter sa voix ? Notre cœur sera-t-il ouvert à cette présence ? Et le chantier de notre vie sera-t-il le berceau de Jésus le fils de Dieu ?
Un beau remue-ménage en perspective pour notre cœur endormi, pour l’Eglise en crise, pour notre société en désarroi. Une petite voix nous remet en route !
Dany et sa famille lors de leur visite en Valais en juillet de cette année.
Accueil de Dany Il y a 29 ans, dans le cadre de l’action « SALAM – Enfants du Liban », nous avons accueilli dans notre famille le petit Dany, 8 ans, l’éloignant pour un été de la guerre fratricide qui déchirait le Liban et tout particulièrement Beyrouth qui s’écroulait, jour après jour, sous les bombes. De l’Eglise Maronite (de saint Maron – Ermite), rattachée à Rome et constituant la plus importante communauté chrétienne du Liban, la famille de Dany vient d’un petit village chrétien de la région de l’Akkar (Liban Nord à la frontière syrienne). Son père, actuellement retraité, a été des années durant, comme beaucoup de ses concitoyens chrétiens de la région du Nord, soldat dans l’armée libanaise du général Aoun (actuel président du Liban) pendant que Dany, sa maman et ses deux petits frères vivaient ou plutôt survivaient à cette époque en se terrant dans les caves d’une capitale déchirée.
Retrouvailles au Liban
Il y a une année, nous avons eu la grande joie de retrouver Dany, son épouse Yolla et leurs enfants Carelle et Karl dans leur pays : le Liban. Durant quinze jours, Dany (professeur de géographie) et Yolla (professeure de français) nous firent découvrir les membres de leurs familles et, du nord au sud, leur magnifique pays !
Bien sûr que nos « retrouvailles » furent émouvantes et que la découverte de ce petit pays méditerranéen, de ses habitants, de sa longue et souvent difficile histoire, de sa culture, de sa renommée gastronomique… nous ont impressionnés !
Présences religieuses bien visibles et lieux de dévotion
Ce qui nous a frappés dès le premier jour, en traversant Beyrouth pour nous rendre à Byblos (Jbeil), ce furent les innombrables édifices religieux lançant vers le ciel les clochers des nombreuses églises chrétiennes et les minarets des mosquées musulmanes, soit les lieux de cultes représentant les 18 confessions principales qui composent le « paysage » religieux libanais.
Saints très vénérés au Liban (depuis le haut : saint Estephan Nehmeh, sainte Rafqa, saint Charbel et saint Nemetallah).
Autres aspects qui ne manquèrent pas de nous étonner, ce furent les nombreux monuments chrétiens que l’on retrouve au bord des routes, dressés sur les collines et montagnes, au milieu des carrefours et des ronds-points : croix, monumentales statues du Christ et de la Vierge, dont celle célèbre de Notre-Dame du Liban à Harissa qui domine la baie de Jounieh et toute la région de Beyrouth. Nous ont aussi frappés les dizaines de statues de toutes dimensions de saint Charbel, sainte Rafqa, saint Nemetallah, saint Estephan Nehmeh et bien sûr celles de saint Maron, saints tous très vénérés au Pays des Cèdres. Il faut dire que le culte de la Vierge Marie et des saints draine, aujourd’hui comme hier, l’essentiel des dévotions aussi bien chrétiennes que musulmanes et nourrit un dialogue interreligieux naturel.
Nous n’allions d’ailleurs pas tarder à constater la profonde religiosité de nos hôtes. A peine étions-nous arrivés à Byblos (lieu principal de notre séjour) et avions-nous déposé nos valises, de suite nous avons été invités à « monter » au Couvent Saint-Maron d’Annaya où se trouve la tombe de saint Charbel, décédé en 1898, « grand saint digne des Autels » et source de réconforts et de guérisons tant spirituelles que corporelles.
Puis, pratiquement chaque jour, nous avons visité au moins un monastère, une église, un lieu de pèlerinage, participé à de magnifiques offices religieux selon les rites de l’Eglise Maronite. Parmi toutes ces visites, celle qui nous a particulièrement marqués a été la découverte de la Vallée Sainte de la Qadisha, haut lieu de pèlerinage dans un paysage somptueux se nichant dans la chaîne de montagnes du Liban. La Qadisha, qui respire de tous ses portes la spiritualité et renferme les plus anciens monastères chrétiens du Moyen-Orient.
Foi, Confiance, Espérance
Mais, plus encore que les monuments, les édifices et les offices religieux, nous avons vraiment été « saisis », « questionnés », pour ne pas dire « bouleversés », par la profonde « foi » des personnes que nous avons côtoyées, par leur « confiance » sans réserve en Dieu, au Christ, à la Vierge, aux saints de l’Eglise et tout particulièrement ceux qui « veillent » sur le Liban !
Les chrétiens du Liban et, plus généralement, tous les chrétiens d’Orient vivent des temps très difficiles et savent qu’ils sont « assis » sur des barils de poudre ! Peuvent-ils vraiment compter sur nous, leurs frères chrétiens occidentaux, pour les comprendre, les aider, les soutenir ? A chacun d’entre nous de se poser en « vérité » la question et d’y répondre autrement que par « mais nous, depuis ici, que pouvons-nous faire ? » !
Dans cette situation complexe et explosive dans laquelle vivent nos frères chrétiens à quelques petites heures d’avion d’ici, ce qui est certain de leur part, est « l’espérance » que chacun met en la Parole de Dieu qui leur dit, en même temps qu’à nous : « Exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus de prix que l’or – cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu –, afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus-Christ. » (1 Pierre 1, 6-7)
Texte et photo par Jeff RouxQui sommes-nous me demanderez-vous ? Eh bien, nous sommes jeunes et nous nous rencontrons une fois par mois pour partager des moments d’amitié et de foi dans une ambiance conviviale et positive.
Notre journée commence par une visite à nos amis les réfugiés du « Temps de vivre ». Echanges, rencontres, sourires et petites douceurs y sont proposés afin de se rassembler et de passer de beaux moments ensemble, dans le respect et la tolérance.
Ensuite, nous nous rendons à la messe de Fully durant laquelle nous participons aux lectures. Le chœur Flamme est là et leurs chants nous réjouissent.
Une fois la messe terminée, nous partageons un repas en toute simplicité. Chaque soirée est l’occasion de nous poser des questions et de grandir ensemble. Lors de notre première soirée, chacun a pu dire : « Qui est Jésus pour moi ? » Ce temps est propice au partage et à la bonne humeur. Il permet à chacun de s’exprimer en toute liberté sans crainte de jugement. Voici quelques perles de notre échange : « Il m’a sauvé quand j’étais tout en bas », « Il est un ami à qui je peux tout dire », « Il est tellement lumineux que j’ai peur d’aller trop vite vers lui »,…
Une fois le ventre et l’esprit ressourcés, place à la Louange avec la guitare et les chants. C’est un moment où l’important n’est pas la qualité vocale mais d’ouvrir notre cœur à fond !
Alors si vous êtes jeunes et en quête de spiritualité, d’échanges et de bonne ambiance, nous nous réjouissons de vous accueillir lors de nos prochaines journées.
Texte par Véronique Denis
Photos: Sandrine-Marie Thurre(-Métrailler), Jean-Louis DonzallazLa mort fait partie de toute vie, car elle met fin à la vie terrestre. Elle est parfois attendue comme une délivrance ; elle peut bouleverser quand elle surgit à l’improviste ; elle désorganise la vie de celles et ceux qui restent. La mort ne laisse personne indifférent.
Le chrétien est invité à vivre la mort non comme une disparition ou une rupture, mais comme un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ qui est mort et ressuscité. Jésus lui-même a souffert sa passion, il est ressuscité et il nous entraîne à sa suite vers la Vie qui ne finit pas : telle est l’espérance du chrétien. La mort et la résurrection du Christ ouvrent une perspective de salut pour tous.
La liturgie des funérailles chrétiennes reprend les principaux symboles de la célébration du baptême : la lumière, le signe de la croix, le vêtement liturgique, l’eau et l’encens. L’Eglise ne célèbre donc pas la mort, mais le passage vers la Vie. La Parole de Dieu, au centre de la célébration, va aider la famille du défunt et la communauté rassemblée à relire l’existence terrestre du défunt pour y découvrir les traces de Dieu et les signes de son amour.
Le cierge pascal et la croix (cf. fête de la confirmation diocésaine au CERM).
La lumière Avant le début de la célébration, le cierge pascal est allumé. D’autres cierges, plus petits, sont disposés autour du cercueil. Au début de la célébration, le célébrant communique aux membres de la famille la lumière au cierge pascal pour allumer les plus petits cierges. Ce geste rappelle la lumière du Christ qui a vaincu la mort et les ténèbres. Désormais se lève sur le défunt la clarté du Sauveur vivant et ressuscité.
La croix La croix nous rappelle le don d’amour de Jésus. Celle-ci est déposée près du cercueil. Le signe de la croix, fait sur le front du baptisé le jour de son baptême, rappelle au moment du grand passage, cet immense amour de Jésus pour le salut de tous.
Le vêtement liturgique Pour un prêtre ou un diacre, on dépose sur le cercueil l’aube et l’étole. L’aube est signe de vie et de joie, l’étole est le symbole de rassemblement pour le partage de la Parole et du Pain.
L’eau L’aspersion rappelle que nous sommes introduits dans la vie éternelle par le baptême. Ce geste est un geste de bénédiction. Voici les paroles prononcées par le célébrant : « En signe de cette foi en la résurrection, je bénis ce corps : au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Dans un geste de dernier adieu, chacun est invité ensuite à tracer sur le défunt le signe de la croix avec l’eau qui rappelle le baptême. »
Bénir signifie « dire du bien » : dire du bien de nous et dire du bien sur la vie du défunt. Tel est le sens du geste accompli par tous ceux qui s’approchent du défunt.
L’encens L’encensement honore le corps du défunt en tant que temple de l’Esprit Saint. Dans la liturgie, on encense ce qui est signe de la présence de Dieu : l’autel, la croix, le Saint Sacrement, l’Evangile, les offrandes pour l’eucharistie, ainsi que les ministres liturgiques et les fidèles rassemblés. Ce geste est double : d’une part, l’encens est le symbole de notre prière qui monte vers Dieu ; d’autre part, c’est un geste de respect envers le défunt.
Je suis allée à la rencontre de Raymond Ançay sur les hauts de Fully afin qu’il m’explique en quoi consiste le service funéraire et ce qui l’a poussé vers cet engagement.
Texte par Alessandra Arlettaz
Photo: Raymond AnçayIl y a plusieurs années, Raymond a décidé de se reconvertir et de travailler dans le service funéraire. Cela s’est décidé lorsqu’un oncle qui faisait ce métier est devenu extrêmement malade et que son épouse s’est tournée vers lui pour lui demander de se charger de ce service auprès des défunts et de leurs familles. Ramyond me confie que toute sa vie il a eu le désir de « soigner », de se mettre « au service de l’autre ». Cependant, étant l’aîné d’une grande famille, il n’a pas eu l’occasion de se former dans cette branche.
Il y a une vingtaine d’années, après un trop-plein professionnel, il a osé changer de profession pour devenir masseur spécialisé puis, grâce à ce premier changement, il s’est dirigé vers le service funéraire.
Il le fait en tant qu’indépendant car pour lui ceci est une condition sine qua non à cet engagement. Chaque famille mérite que l’on soit disponible à 100% pour s’occuper de son défunt. Pour Raymond, c’est une des choses essentielles qu’il veut donner à son service, car chaque décès est différent, chaque famille est différente.
Ce travail doit être un SERVICE avant TOUT, car l’attitude à adopter doit être spécifique à chaque type de décès : naturel, personne âgée / accidentel ou tragique / enfant, adulte / maladie grave / décès subit / bébé (chaque décès touche l’agent funéraire mais ceux concernant les bébés lui sont particulièrement éprouvants) / suicide, suicide assisté (c’est alors la police juridique qui prend contact avec lui).
Parfois Raymond est contraint de faire « attendre » les soins au défunt pour pouvoir s’occuper de la famille ; prendre le temps avec elle tout en la bousculant en douceur afin de prendre les décisions les plus pressantes. En effet, lui est là pour le défunt… Cependant, il y a parfois des impondérables… Par exemple lorsqu’une famille veut faire les choses tranquillement mais que la température climatique élevée pose un problème sanitaire par rapport au défunt… Il faut donc pouvoir le déplacer très rapidement. Dans d’autres circonstances, des décisions ou attitudes délicates et/ou urgentes sont à prendre, etc.
Il me redit qu’il est très important qu’il puisse vraiment prendre du temps avec la famille afin de pouvoir offrir un service différencié…
Si la famille n’est pas « religieuse », il convient de respecter ses souhaits. Dans ce cas, il désire faire le maximum pour donner encore plus d’attention à l’accueil, à la toilette du défunt, etc.
Si la famille est « religieuse », on peut proposer de prier un instant ensemble, précise-t-il. Le plus souvent, la prière permet d’apaiser les émotions, les tensions, etc.
Quand la situation paraît difficile, Raymond confie, intérieurement, à saint Joseph le défunt et sa famille. Il témoigne que ce dernier l’a toujours aidé.
C’est un métier qui demande de la souplesse car malgré le canevas habituel, il lui faut faire place aux impondérables et être rapidement disponible. Dans sa famille, chacun sait qu’il peut être appelé à tout moment, malgré les aléas quotidiens (autre travail, occupation, assemblée, repas de famille, etc.).
Pour accomplir ce service il se dit heureux d’avoir la foi, d’avoir pu côtoyer la mort et eu la chance d’accompagner des personnes proches ou parentes, en fin de vie. Il n’a pas peur de devoir faire face à la souffrance des autres.
La compassion est aussi une des clefs de son « service » et doit se concrétiser dans les gestes de la préparation du défunt : soigner la toilette du défunt, la présentation de ce dernier, sa mise en valeur dans le cercueil… afin que, lors de la veillée à la crypte, on puisse retrouver le mieux possible la personne que l’on a connue.
Parfois c’est plus difficile à gérer. Par exemple lors de la veillée, il faut savoir que, tout en étant à la fois une rencontre de parents et connaissances, pour quelques membres de la famille au moins, c’est aussi un moment de recueillement souhaité.
Il sait que l’engagement de l’agent funéraire ne finit pas avec la cérémonie de sépulture. Il faut rester très disponible auprès des familles en deuil pour des choses « post-cérémonie » et pour d’autres questions diverses : dépôt et/ou bénédiction de l’urne, soucis de marbrerie, de columbarium, de remerciements, etc. Tant d’autres questions… en attente de réponses.
Il conclut en disant que c’est un métier très intéressant car chaque fois c’est différent, éducatif et enrichissant. En effet, on entre dans l’intimité des familles, de leurs chemins, de leurs soucis… et ceci l’aide à s’améliorer, sans cesse. Le plus souvent avec les familles, plus on est simple et plus les choses se font facilement.
« Par expérience je te remercie, Raymond, de ce que tu fais par ta présence et ton engagement. Cela m’a aidée à traverser des moments douloureux. »
Par le chanoine Calixte dubosson
Photo: Jean-Claude Gadmer« Selon son désir le dernier adieu a eu lieu dans l’intimité de la famille. » Voici une phrase que l’on voit de plus en plus apparaître sur les faire-parts de décès. Si l’on veut jauger l’évolution des mentalités dans nos sociétés dites modernes, il n’y a pas meilleur endroit que les annonces nécrologiques. Jugez plutôt : une famille choisit la crémation, tout le monde suit à 90 %, l’une choisit les visites libres, tout le monde suit à 95 %, l’une met le nom des défunts dans les faire-parts, presque tout le monde se croit obligé d’en faire de même, l’une choisit l’intimité, on en est bientôt à 50 %, et déjà apparaissent ça et là les remerciements à l’Association Exit pour son aide au suicide.
Que retirer de ce constat ? Au moins cela : en voulant s’affranchir des conformismes d’hier, on tombe dans d’autres, ceux que je viens de citer. C’était mieux avant ? Peut-être que non, mais je pose la question : quand donc les individus et les familles comprendront-ils que ce n’est pas seulement un de ses membres qui s’en va, mais aussi et surtout un membre d’une communauté, d’un village, d’un quartier, à qui on refuse la possibilité de dire au revoir en empêchant des rites séculaires tels que les honneurs ?
Un phénomène aussi nouveau que rapide s’est fait jour dans la manière de célébrer le départ de nos défunts : ce sont les cérémonies dans l’intimité. Mode passagère ou signe de l’évolution des mentalités qui va toujours plus vers l’éclosion d’un individu qui décide de tout jusqu’au dernier souffle ?
Ci-dessous, au travers de quelques questions/réponses, le groupe d’accompagnement des endeuillés de Fully se présente à vous.
Texte par Raymonde Maret, Marie-Hélène Cajeux, Eve-Marie Roduit
Photo: Abbé Robert ZuberQuel est le rôle de la commission ? La première mission de ceux qui accompagnent les familles en deuil est de se mettre à l’écoute des endeuillés. Nous leur offrons un temps de partage et de solidarité, s’ils le désirent.
Nous avons une mission de compassion. Compassion et empathie sont étymologiquement synonymes, mais dans la représentation que l’on se fait, la compassion a une connotation négative de pitié. C’est fort dommage, car la compassion est davantage un accompagnement qu’une pitié malvenue.
Quelles sont les attitudes à avoir ? Ecouter, c’est recevoir toute parole sans jugement, y compris la révolte, les angoisses ou la colère, voire le silence. Compatir, c’est percevoir la souffrance de l’autre, sans la comparer à notre propre expérience. Cela demande du temps, de la patience, de la distance aussi. C’est être tout entier disponible à l’autre dans le temps de l’écoute.
Ecouter sans jugement, au besoin poser des questions qui se rapportent à la situation, elles doivent servir à clarifier ou soutenir les émotions et non à satisfaire notre curiosité.
De même, nous avons un devoir de discrétion, indispensable au lien de confiance que nous voulons tisser avec ces personnes.
Comment les gens perçoivent-ils cette démarche ? Tout d’abord, chaque personne est libre de répondre ou non à notre invitation. Il n’y a pas qu’un chemin de deuil, chacun a le sien. Mais chaque acte, parole, téléphone ou carte est apprécié. Nous avons de nombreux retours positifs et encourageants de personnes accompagnées. Ils témoignent d’un réel soutien et réconfort apportés par la démarche.
Extraits de cartes reçues :
« Merci beaucoup pour votre gentil message. Continuer seul est difficile. Grâce à des gens comme vous, ma peine est moins lourde… »
« Un grand merci pour votre soutien qui me donne courage pour vivre sans ma chère… »
Nous remarquons aussi que nous ne sommes pas seuls dépositaires de cet accompagnement, il s’ajoute à d’autres gestes posés par des personnes bienveillantes. Nous le faisons au nom de la communauté paroissiale et comme témoins de la Charité du Christ.
Comment vivez-vous cet accompagnement ? Concrètement, nous nous réunissons trois fois par année, avec les groupes du secteur, pour un temps d’échange et de formation. Puis, par paroisse, nous nous partageons les tâches (personnes à accompagner). La première prise de contact peut donc avoir lieu plusieurs mois après le décès. Ceci est voulu : souvent les personnes sont très entourées au moment du décès et les semaines qui suivent, puis la vie reprend son cours, et la personne endeuillée se retrouve devant le vide laissé par le défunt.
Les témoignages reçus nous montrent l’utilité de cette démarche et nous encouragent à continuer, plus assidûment encore.
Avec parfois un regret de « rater » quelques personnes par manque de temps ou de ressources. Alors nous nous permettons de lancer un appel à toute personne qui a du temps, cette sensibilité face au deuil, et voudrait rejoindre notre groupe.
Dans les prochains onglets, vous êtes invités à découvrir un aperçu de quelques-unes des propositions de cheminement qui sont faites dans notre secteur aux enfants. Ces descriptifs sont réalisés soit sous la forme d’une présentation traditionnelle, soit sous la forme de questions/réponses.
Eveil à la foi
Texte par Agnès Ançay
L’Eveil à la foi permet aux enfants de 1H accompagné d’un parent (papa, maman, grand-papa, grand-maman, parrains, marraines…) de vivre quatre fois par année un temps de prière, d’échange, sur un thème en lien avec l’Eglise.
A travers l’expérience (histoires, jeux, créations…) les enfants peuvent découvrir la vie de Jésus, les temps forts de l’Eglise. Chaque rencontre se termine par un moment de prière et de silence à l’église.
Le fait que les enfants soient accompagnés permet, entre les réunions, de faire vivre les éléments reçus pendant la rencontre. Après le baptême c’est le premier rendez-vous de catéchèse pour les enfants.
Godly Play
Texte par Marie-Dominique Carruzzo
Comment ces propositions aident-elles l’enfant à grandir dans la foi ? Dans Godly Play, nous prenons au sérieux la capacité de réflexion des enfants. Les questions d’émerveillement qui suivent les narrations bibliques permettent aux enfants de chercher et de trouver leur propre réponse.
Qu’est-ce qui est particulier à chacune de ces démarches ? Godly Play se vit dans une salle aménagée avec des beaux objets en matériaux naturels représentant des scènes bibliques. Lors d’une séance, les enfants peuvent jouer avec le langage de Dieu et celui du peuple de Dieu.
Lors de l’accueil, on attend que tout le monde soit prêt, assis en cercle, pour commencer le récit.
Pour la narration, on prend le temps de raconter, avec des mots choisis, entrecoupés de silences pour faire évoluer les personnages du récit.
On attend que tout le monde soit servi pour partager le festin tous ensemble.
Comment les parents sont-ils impliqués ? Les parents sont parfois interpellés par les attitudes de leur enfant après les rencontres : joie, sérénité, intimité avec Dieu.
Ma Vie est un Trésor
Texte par Erine Dorsaz
Ou… une proposition de cheminement… spécialement adressée aux enfants de 5 à 7 ans.
Vraiment ? Ou bien n’est-ce pas une proposition pour tous les âges ?
Voir notre vie comme un trésor offert par Dieu ; à faire fructifier et surtout à
partager…
Belle invitation ! C’est dans cet esprit qu’un petit groupe d’animatrices de tout le secteur se réunit 5 fois par année.
Autour d’un texte biblique, un conte actualisant le thème abordé, nous préparons deux temps de rencontre par thème :
• A table tu es invité
• De la mort à la vie
• Vive la fête
• Danse la lumière
• La terre que j’habite
A partir du vécu de chacun, nous remarquons combien le message de Jésus est actuel.
Animatrice et parents prennent ensemble le temps d’une soirée pour approfondir la réflexion et préparer la rencontre. Encore un trésor de vie !
Depuis cette année, les parents, frères, sœurs, parrains, marraines ou grands-parents sont invités à partager un atelier réflexion ou bricolage et à vivre une célébration : Faire de sa Vie un Trésor à offrir au Seigneur !
Ainsi, on le voit bien, les enfants ne cheminent pas seuls : avec leurs parents qui voient en eux un trésor, avec les animatrices qui souhaitent partager le leur, Tous ensemble, nous préparons un trésor qui dure dans le Ciel !
Prière pour les enfants dans la journée proposée par Laurence Buchard
Photo : Laurence Buchard
« Ouvre mes oreilles et mon cœur à Ta Parole » : « Ouvre mes oreilles et mon cœur à Ta Parole. Rends-moi attentif à ceux qui m’entourent. Mets sur mes lèvres des paroles qui font vivre et qui donnent de la joie. Ouvre mes mains pour qu’elles sachent donner et recevoir. Conduis mes pas vers ceux qui sont seuls ou découragés. Garde-moi dans la vérité. Fais-moi trouver les gestes de paix et d’amitié. Sois avec moi Seigneur, et rends-moi fort pour travailler, aimer et pardonner. Seigneur, Tu sais tout, Tu sais bien que je T’aime ! Amen. »
Les objets permettant de travailler le texte de la nativité lors d’une rencontre de Godly Play.
Parole aux enfants
Texte par Geneviève Thurre
La messe est une affaire de communauté. En effet, venir à la messe, en semaine ou le dimanche, c’est un moment pour soigner sa spiritualité. C’est aussi l’occasion d’un rassemblement de la communauté, de rencontres avec d’autres paroissiens, d’échanges, voire de prolongation du moment par l’apéritif. Les enfants également peuvent y trouver leur compte, que ce soit dans la rencontre avec d’autres enfants mais aussi dans la compréhension de la démarche de participer à la messe. C’est pourquoi des ateliers ont été spécialement conçus pour eux, c’est le cas de « La parole aux enfants ».
Les enfants sont accueillis spécialement au début de la messe puis sont pris en charge par des adultes qui leur proposent la parole d’Evangile sous une forme adaptée à leur âge. A travers des discussions, des bricolages, des dessins, des jeux, les enfants passent un moment entre eux. Ils rejoignent la communauté lors du Notre Père. Ils sont réintégrés à la célébration par les paroissiens qui accueillent à ce moment les bricolages ou autres petites animations préparés pendant l’atelier.
Dans la paroisse de Saxon, des ateliers de « Parole aux enfants » sont proposés depuis bientôt 5 ans par Caroline et Virginia.
Les dates proposées pour cette année sont les suivantes : 2018 : 6.10, 20.10, 10.11, 1.12, 15.12 et 24.12 2019 : 5.01, 19.01, 2.02, 16.02, 2.03, 16.03, 6.04 et 21.04
Alors n’attendez plus, faites de la messe une histoire en famille.
Appel : Caroline et Virginia accueillent et forment volontiers toute personne désirant s’investir dans la prise en charge de cet atelier.
Le MADEP *
* Mouvement d’Apostolat Des Enfantset Préadolescents
Texte par Sylvie Vuichoud
Comment cette proposition aide-t-elle l’enfant à grandir dans la foi ? A l’aide de la démarche du voir-comprendre-agir-valoriser-célébrer, l’enfant apprend à vivre les valeurs chrétiennes tous les jours de sa vie, à être chrétien dans le monde d’aujourd’hui. Dans les équipes un lien vie-foi est existant, soit par la prière, soit par des textes en lien avec les actions réalisées par les enfants.
Qu’est-ce qui est particulier à cette démarche ? A l’aide de la démarche citée plus haut, les enfants acquièrent une capacité d’analyser les évènements qui jalonnent leurs vies pour aller vers l’action comme l’a fait Jésus tout au long de sa vie. Dans les équipes, les enfants développent leur sens de l’écoute, du respect, de la confiance et du besoin de se mettre ensemble pour changer les choses.
Comment les parents sont-ils impliqués, s’ils le sont ? Cela dépend des équipes, il arrive que des parents soient conviés à des sorties. La présentation de la démarche est souvent faite aux parents.
Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies. En consentant à ces technologies, votre expérience sera meilleure. Sans ce consentement, ce que offre ce site internet peut ne pas fonctionner pleinement.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique de données utilisées exclusivement dans des finalités statistiques sont anonymes et donc ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.