Non! L’esclavage n’est pas mort!

Messe à la basilique Notre-Dame à l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
2 décembre 2017, 18h30

L’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dispose que « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ».

Pourtant, l’esclavage reste aujourd’hui un problème grave qui se manifeste sous diverses formes : servitude pour dettes, servage, travail forcé, travail et servitude des enfants, trafic de personnes et d’organes humains, esclavage sexuel, utilisation d’enfants soldats, vente d’enfants, mariage forcé et vente de femmes et exploitation de la prostitution.

La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption par l’Assemblée générale de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui [A/RES/317(IV)] du 2 décembre 1949.

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), il y a actuellement environ 21 millions de victimes du travail forcé dans le monde, générant 150 milliards de dollars en profits illégaux dans l’économie privée chaque année.

L’OIT a adopté un nouveau protocole sur le travail forcé, qui est un traité juridiquement contraignant qui impose aux Etats de prendre des mesures pour combattre l’esclavage moderne sous toutes ses formes. Il agit à trois niveaux : protection, prévention et indemnisation. Le Protocole sur le travail forcé, qui a été adopté en 2014, est entré en vigueur le 9 novembre 2016.

La campagne « 50 for Freedom » vise à convaincre au moins cinquante pays de ratifier le Protocole sur le travail forcé d’ici à 2018.
Près de 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé – 11,4 millions de femmes et de filles et 9,5 millions d’hommes et de garçons.

Près de 19 millions d’entre elles sont exploitées par des particuliers ou des entreprises privées et plus de 2 millions par un Etat ou des groupes rebelles.

Parmi celles qui sont exploitées par des particuliers ou des entreprises,
4,5 millions subissent une exploitation sexuelle forcée.

Source : OIT

Suisse : Le Protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé vient d’être ratifié

Le Protocole, adopté en 2014 par la Conférence internationale du travail à une écrasante majorité, oblige les Etats qui le ratifient à prendre des mesures efficaces pour prévenir le travail forcé, protéger les victimes et leur donner accès à des mécanismes de recours et de réparation. La Suisse, pour sa part, a ratifié cet instrument le 28 septembre 2017. Ce dernier entrera en vigueur dans notre pays le 28 septembre 2018. A ce jour, vingt Etats l’ont ratifié.

« Le Protocole marque un tournant dans la lutte contre le travail forcé à travers le monde. Il aborde les formes modernes du travail forcé, notamment la traite des êtres humains » a déclaré Boris Zürcher, directeur de la Direction du travail au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). « La Suisse est fière de s’associer à la démarche qui illustre l’engagement résolu des gouvernements, des employeurs et des travailleurs pour abolir le travail forcé de manière effective et durable. »

Guy Ryder, directeur général du BIT, s’est félicité de ce nouveau témoignage de l’engagement de la Suisse pour mettre fin au fléau du travail forcé et espère que d’autres pays suivront cet exemple afin que l’objectif de la campagne « 50 for Freedom » – à savoir 50 ratifications du Protocole d’ici la fin de 2018 soit atteint.

Au niveau national, la Suisse n’a eu de cesse de renforcer son cadre législatif et institutionnel de lutte contre la traite de personnes, notamment à travers l’action du Service de coordination contre la traite d’êtres humains et le trafic de migrants (SCOTT), créé dès 2003 pour élaborer des stratégies et coordonner les actions dans ce domaine. En outre, la Suisse vient d’adopter un deuxième plan d’action national contre la traite des êtres humains pour la période 2017-2020 qui comprend vingt-huit mesures dans les domaines de la prévention, des poursuites pénales, de l’aide aux victimes et du partenariat.
En quoi consiste le Protocole sur le travail forcé ?
C’est un traité juridiquement contraignant qui impose aux Etats de prendre des mesures pour combattre l’esclavage moderne sous toutes ses formes. Il agit à trois niveaux: protection, prévention et indemnisation. Comme il s’agit d’un traité international, les pays doivent d’abord le ratifier avant qu’il n’entre en vigueur. Une fois ratifié, les pays devront régulièrement rendre compte des mesures concrètes prises pour mettre fin à l’esclavage.

Comment le Protocole peut-il aider les victimes de l’esclavage moderne?
Le Protocole demande aux pays d’assurer la libération, le rétablissement et la réadaptation des victimes de l’esclavage moderne. Il les protège aussi de poursuites pour des infractions qu’ils auraient commises quand ils étaient esclaves.

Comment le Protocole peut-il prévenir le travail forcé ?
Les pays qui ratifient le Protocole devront garantir que tous les travailleurs de tous les secteurs sont protégés par la législation.
Ils devront renforcer l’inspection du travail et d’autres services qui protègent les travailleurs de l’exploitation. Ils devront aussi prendre des mesures supplémentaires pour éduquer et informer la population et les communautés sur des crimes comme la traite d’êtres humains.

Comment le Protocole améliorerait-il l’application des lois ?
Le Protocole garantit aux victimes l’accès à la justice et à la réparation – même si elles ne résident pas légalement dans le pays où elles travaillent. Les Etats doivent aussi sanctionner les pratiques abusives et frauduleuses des recruteurs et des agences d’emploi.

N’existe-t-il pas déjà un traité sur le travail forcé ?
Si! En fait, la plupart des pays du monde sont signataires de la convention historique sur le travail forcé de 1930. Mais depuis lors, de nouvelles formes d’esclavage moderne ont émergé qui sont encore plus difficiles et complexes à combattre.
Le Protocole complète la convention en lui ajoutant de nouveaux éléments, notamment pour s’attaquer aux causes profondes afin que l’esclavage puisse être éradiqué une fois pour toutes. Il demande aussi aux employeurs d’exercer leur vigilance pour éviter de recourir à l’esclavage moderne dans leurs pratiques commerciales ou leurs chaînes d’approvisionnement.

Source : 50forfreedom.org

Esclavage moderne : mythes et réalités

L’esclavage moderne est présent partout mais la plupart des gens l’ignore. Voici quelques mythes qui l’entourent.

Mythe : L’esclavage appartient au passé.

Réalité : Non, pas du tout. L’esclavage plonge ses racines dans l’histoire et existe toujours, sous de nombreuses formes différentes. La traite d’êtres humains, la servitude pour dette et le travail domestique forcé ne sont que quelques exemples. Mais ce n’est pas une fatalité. Un effort coordonné des gouvernements et des militants du monde entier pourrait mettre fin à l’esclavage moderne une fois pour toutes. C’est tout le propos du Protocole de l’OIT sur le travail forcé.

Mythe : Assez peu de personnes sont victimes de l’esclavage moderne.

Réalité : On dénombre aujour­d’hui plus de personnes en situation d’esclavage qu’à toute autre période de l’histoire. Plus de 25 millions de femmes, d’hommes et d’enfants vivent dans des situations d’esclavage moderne, soit trois personnes sur 1000 dans le monde. Si elles vivaient toutes dans la même ville, ce serait une des plus grandes villes du monde.

Mythe : L’esclavage moderne n’existe que dans le monde en développement.

Réalité : L’esclavage moderne existe partout. Plus d’un million et demi de personnes travaillent dans des conditions assimilables à l’esclavage en Europe, en Amérique du Nord, au Japon et en Australie.

Mythe : La traite à des fins sexuelles représente la plupart des cas d’esclavage moderne.

Réalité : La plupart des personnes victimes de l’esclavage travaillent dans des secteurs comme l’agriculture, la pêche, la construction, l’industrie, les mines, les services et le travail domestique. Environ une victime sur cinq est concernée par l’exploitation sexuelle.

Mythe : L’esclavage moderne n’est pas très lucratif.

Réalité : L’esclavage moderne est un énorme marché. Une récente étude de l’OIT a estimé que l’esclavage moderne générait plus de 150 milliards de dollars de profits annuels, ce qui équivaut aux profits cumulés des quatre sociétés les plus rentables au monde.

Mythe : L’esclavage moderne ne me concerne pas.

Réalité : L’esclavage moderne concerne chacun de nous. Même si vous n’êtes pas victime de l’esclavage moderne, vous en subissez les effets. Ainsi, les entreprises sont confrontées à une concurrence déloyale de la part de sociétés peu scrupuleuses qui tirent profit de l’esclavage moderne. Elles peuvent faire pression sur elles pour réduire les salaires ou les prestations. Parallèlement, les gouvernements perdent de précieuses recettes fiscales alors qu’ils doivent supporter d’énormes frais juridiques pour poursuivre les cas d’esclavage moderne – de l’argent qui pourrait être investi dans les services publics comme l’éducation, la santé ou les transports publics.

Mythe : L’esclavage moderne réalise surtout son chiffre d’affaires dans le monde en développement.

Réalité : Les profits annuels par victime de travail forcé sont, de loin, plus élevés dans les économies développées et l’Union européenne que partout ailleurs dans le monde.

Source : 50forfreedom.org

Jubilé des 150 ans: un concert

Mardi soir 21 novembre, à 20h aura lieu un concert de musique, donné par l’Orchestre Praeclassica de Genève. Cette ensemble musicale, fondé en 1963 par René Probst, est constitué de musiciens de très bon niveau ayant reçu une formation musicale et instrumentale de qualité.

Sous la direction de Ahmed Hamdy, l’orchestre interprétera des pièces de Sibelius, Tchaikovsky, Puccini, Chrisantemi et un concerto pour violoncelle en la mineur de Boccherini. Pour cette dernière pièce, nous aurons la présence de M. Dan Sloutskovski, cosoliste violoncelle de l’Orchestre de Chambre de Genève.

Entrée gratuite et collecte à la sortie.

La joie de transmettre…

Par Sabrina Faraone avec Karin Ducret
Photo : Pascal Voide
Qui es-tu ?
Je m’appelle Sabrina Faraone et j’habite dans la commune de Chêne-Bourg depuis 28 ans.

Je pratique le yoga depuis mon plus jeune âge. Aujourd’hui professeure diplômée, j’enseigne cette pratique. Intéressée par la médecine douce, j’ai achevé aussi une formation en massage thérapeutique et en  naturopathie.

Et ton engagement en Eglise ?
Depuis de nombreuses années j’étais catéchiste bénévoles dans la paroisse Saint-Pierre (Thônex) et Saint-François de Sales (Chêne). Il y a deux ans et demi on m’a proposé de coordonner la catéchèse. Suite à cette proposition, que j’ai acceptée avec grande joie, j’ai commencé plusieurs formations en Eglise qui m’apportent beaucoup, non seulement en connaissances mais approfondissent encore ma foi. Le 3 septembre 2017, lors d’une célébration festive, j’ai été nommée officiellement par l’évêque collaboratrice de la catéchèse, faisant partie à ce titre de l’équipe pastorale de l’UP La Seymaz.

Que fais-tu pratiquement ?
J’anime plusieurs groupes d’enfants qui suivent le catéchisme – ce sont des moments précieux d’échanges, de rires, des prières… Par ailleurs je m’occupe de leurs inscriptions et j’accueille et renseigne les parents, tout en m’accordant et en collaborant avec les autres catéchistes.

J’organise aussi dans notre paroisse les messes en famille pendant l’année scolaire. Les préparations si riches en partages se font toujours avec des parents et le prêtre – à chaque fois nous nous sentons encore plus nourri-e-s de la Parole.
La messe en famille propose une animation simple, adaptée aux enfants, pour faire  retentir la Parole de Dieu dans une tonalité joyeuse et parents et enfants
se sentent portés par la chaleur de la communauté qui célèbre son Seigneur.

Que retiens-tu de ton engagement en Eglise ?
Je me sens vraiment bien dans ce que je fais. J’aime les contacts, les échanges, les partages… et trouver des solutions… et je m’efforce de donner le meilleur de moi.

Que faire de nos églises?

Pour des lieux de culte adaptés à une pastorale contemporain

Il existe, dans la manière d’aborder la question du sort des églises qui ne répondent plus aux besoins actuels, des parallèles entre les Eglises évangélique réformée et catholique suisses, l’organisation territoriale locale de l’institution étant, dans les deux cas, liée à des stratégies immobilières supra-communales. Ces nouveaux concepts ont été développés suite au recul considérable de l’effectif des deux Eglises nationales. Il convient d’ajouter notamment que, au sein de l’Eglise catholique, le regroupement des  paroisses en unités pastorales (UP) a mis en évidence la problématique des églises « surnuméraires ». Ce thème a fait l’objet d’un dossier très complet dans le n° 1 / 2016 de la revue Art + Architecture en Suisse (K + A) publié par la Société de l’histoire de l’art en Suisse (SHAS), à Berne.Actuellement, souligne Nathalie Annen, étudiante en histoire de l’art à l’Université de Lausanne, dans un article intitulé « Eglise cherche affectation, pas sérieux s’abstenir – Transformations de temples en Suisse romande depuis 1960 » et paru dans la revue citée supra, « avec le désengagement croissant de la population dans une activité religieuse, phénomène perceptible dans plusieurs pays occidentaux, les conséquences de changements profonds de nos sociétés se font sentir dans nos églises… Les habitudes sont fortement bousculées et les communes ou paroisses se retrouvent avec plus d’espaces cultuels que de fidèles pour les remplir. La Suisse romande protestante semble la plus touchée, comme en témoignent des réaffectations et des démolitions d’églises depuis une cinquantaine d’années déjà. » Les églises catholiques malheureusement n’échappent pas non plus à cette tendance.

« Le poids accordé à la dimension sacrée d’un édifice, l’importance attachée à sa valeur historique et l’estimation de sa valeur économique sont autant d’interrogations qui mettent en évidence la tension entre la valeur d’usage – le monument est pleinement utilisable, sans mettre en danger ses occupants –, souci principal de la paroisse et de ses membres, et la valeur historique – le monument est conservé dans son état initial », fait-elle valoir.

C’est pourquoi, ajoute-t-elle, « certaines paroisses romandes s’interrogent aujourd’hui sur le devenir de leurs lieux de culte ».

A Genève, plusieurs paroisses ont des projets de remplacement de leur église par une nouvelle, modulable et adaptée à notre temps. Notamment deux, qui pour l’heure n’ont pas encore obtenu une autorisation : Sainte-Jeanne-de-Chantal, à l’avenue d’Aïre, Genève, et Saint-Pie-X, au carrefour du Bouchet, sur la commune de Vernier.

Sainte-Jeanne-de-Chantal.
Sainte-Jeanne-de-Chantal.

Sainte-Jeanne-de-Chantal a été bâtie dans les années 1968-1969. « A l’époque, face à l’importante immigration catholique issue de cantons comme Fribourg et le Valais, ainsi que de pays comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal, il était communément admis que chaque commune devait bénéficier d’une église, au même titre que d’une école », faisait valoir le conseil paroissial dans un courrier du mois de mai 2016 adressé au Département de l’aménagement, du logement et de l’énergie du canton. Il était également rappelé que cette église, comme tant d’autres, avait été prévue pour un nombre important de fidèles et de prêtres, ainsi que pour des manifestations de grande ampleur comme des premières communions, des confirmations, de grandes célébrations annuelles ou encore des fêtes paroissiales. Entretemps, le bâtiment est devenu trop vaste pour une communauté qui ne compte aujourd’hui qu’une centaine de personnes pratiquantes. Parallèlement, la situation financière de la paroisse s’est considérablement dégradée, ce qui a conduit, à ce jour, à l’impossibilité de faire face tant aux charges courantes (chauffage, électricité, nettoyage) qu’à l’entretien et aux réparations du bâtiment et encore moins à celles d’une rénovation d’ensemble. « Au rythme actuel du déficit que présentent nos comptes, nous serons en faillite dans trois ans », était-il souligné dans ce courrier. Il était par ailleurs précisé que le bâtiment avait été conçu et réalisé avant le premier choc pétrolier, c’est-à-dire sans isolation, avec des vitrages simples, des volumes immenses ainsi que des installations de chauffage peu performantes. Au fil du temps, des infiltrations d’eau provenant de la toiture se sont manifestées, la carbonatation et les fissurations du béton sont apparues, sans compter le décollement des étanchéités et la problématique de l’amiante. Malgré ce constat plutôt sombre, il est apparu que la présence d’un lieu de prière et de culte était ressenti comme nécessaire dans le quartier. Aussi, la paroisse, avec l’aide de l’ECR-GE, a souhaité adapter le bâtiment en taille et en qualité au nombre des fidèles. Par ailleurs, la réalisation d’un immeuble de logements et d’activités a été envisagée pour financer durablement le fonctionnement de la paroisse dans le futur.

Au premier plan, l’immeuble de logements construit par la paroisse de Sainte-Clotilde, à Plainpalais-La Jonction, achevé en 2017. A l’arrière-plan, l’église.
Au premier plan, l’immeuble de logements construit par la paroisse de Sainte-Clotilde, à Plainpalais-La Jonction, achevé en 2017. A l’arrière-plan, l’église.

C’est ce qui d’ailleurs vient d’être réalisé par la paroisse de Sainte-Clotilde, à Plainpalais-La Jonction, où sur deux terrains attenants utilisés comme parkings, le premier appartenant à la paroisse et le second à la Ville de Genève qui a accordé un droit de superficie à la paroisse, vient d’être édifié un immeuble de 46 logements et une surface commerciale destinée à abriter, au rez, une structure du Service de la petite enfance de la Ville de Genève. A Sainte-Jeanne-de-Chantal, l’opportunité serait de réaliser 80 logements, un centre paroissial avec une nouvelle église et un lieu de vie ouvert, au centre du quartier et de ses activités. Ce projet passe par la démolition de l’église existante, puisque vétuste et obsolète. En dépit du fait que l’on déplore très régulièrement un manque drastique de logements dans le canton et qu’on invoque par ailleurs les impératifs d’aménagement du territoire édictés par la Confédération qui préconisent une densification de la ville, le projet reste en souffrance, une ouverture de procédure d’inscription de l’église à l’inventaire ayant été la réponse du  Service des monuments à  la demande de démolition du bâtiment.

Saint-Pie-X.
Saint-Pie-X.

A Saint-Pie-X, l’avenir ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices car elle vit aussi principalement des dons de ses paroissiens. La vétusté de l’église et de ses locaux, son surdimensionnement par rapport aux besoins actuels rendent nécessaire la réalisation d’une nouvelle église avec un nouvel espace modulable. Un nouvel espace qui permettrait également à la paroisse de repartir sur des bases financièrement saines dans la mesure où la construction d’un immeuble de 80 logements est prévue dans le projet de réaménagement du bâti. Mais là encore, il se trouve que le Service des monuments et des sites a jugé, à ce jour, l’église « intéressante », compromettant ainsi les chances de donner un nouvel élan à une paroisse en grande difficulté.

Ces exemples illustrent la nécessité de créer de nouveaux lieux de culte pour à la fois répondre aux besoins d’une pastorale qui a profondément évolué depuis plusieurs décennies et offrir aux paroisses les moyens de pérenniser leur mission en les affranchissant des soucis générés par des charges financières qui ne sont
plus supportables.

Bien entendu, la fermeture ou la suppression de lieux de culte ne doit constituer qu’un ultime recours, et c’est pourquoi l’ECR-GE apporte tout son soutien aux paroisses qui n’ont d’autres solutions pour poursuivre leur mission dans les quartiers et à proximité de la population que de faire preuve à la fois de créativité et de pragmatisme.

Dans l’article précédemment cité, Nathalie Annen remarque que « les résistances émotionnelles peuvent être vives face aux changements, et la première recommandation pratique de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) met l’accent sur le lien des paroissiens avec leur église, appelant une démarche inclusive et participative en vue d’une réaffectation ».

Mais, poursuit-elle, « s’il est incontestable que des éléments patrimoniaux de valeur doivent être sauvegardés, les experts s’accordent sur la nécessité de faire preuve de pragmatisme et de faire le deuil d’objets à seule vocation cultuelle… Quand il s’agit de monuments protégés, l’essentiel est d’y apporter uniquement des modifications réversibles, suivant les recommandations de la Charte de Venise de 1964 sur la conservation et la restauration des monuments et des sites. »

Et de conclure « qu’il serait souhaitable, voire nécessaire, d’établir des critères et des procédures permettant une approche plus objective en la matière » car « la dichotomie entre la valeur d’usage… et la valeur historique… trouve aujourd’hui sa résolution dans un climat prudent, pour ne pas dire frileux… »

De l’importance de la conception moderne des églises pour l’actuel débat sur leur reconversion

« Les réflexions aujourd’hui menées sur l’utilisation ou la réaffectation des églises sont directement influencées par la conception qui a présidé à la réalisation des édifices religieux durant les six dernières décennies. A l’heure où les églises ont de plus en plus tendance à se vider, il n’est pas inutile de prendre conscience de cette influence. L’importance attachée par l’architecture moderne à la fonction reste aujourd’hui un aspect déterminant du projet architectural, même dans la construction d’églises. Lorsqu’un bâtiment perd sa fonction initiale, il est souvent transformé en vue d’une autre utilisation bien précise. Or, le choix de cette dernière ne devrait pas constituer le seul et unique point de départ, surtout dans le domaine de l’architecture religieuse. Si l’on entend en effet réaffecter une église pour la conserver durablement, il convient d’anticiper toutes les conséquences que cela aura pour l’édifice et ses abords – et pas seulement en termes architecturaux. »

Eva Schäfer, « Studium des Architektur an der ETH Zürich und an der Tu Delft », Art + Architecture en Suisse, k+a, n°1 2016, publié par la Société de l’histoire de l’art en Suisse (SHAS), Berne.

Les 5 essentiels

Par l’Abbé Pascal Desthieux
Photo : Jean-Claude Gadmer
Au cours de la session pastorale cantonale que prêtres et agents pastoraux allons vivre en ce mois de novembre, il sera question des « 5 essentiels » : prière, fraternité, service, formation et évangélisation. Ils sont nécessaires pour que la vie chrétienne se déploie et porte du fruit. Ainsi, dans notre vie comme dans chacun des groupes ecclésiaux auxquels nous participons, il est « essentiel » que :

1. nous gardions toujours une place pour la prière et la rencontre personnelle de Dieu ;

2. nous vivions la communion fraternelle et la joie d’être ensemble ;

3. nous grandissions en nous donnant les moyens de nous former et d’apprendre ;

4. nous nous engagions selon nos capacités et nos charismes ;

5. nous annoncions la Bonne Nouvelle du Ressuscité.

Autrement dit, pour grandir et s’épanouir, nous avons besoin d’un cocktail de 5 vitamines essentielles :

– vitamine A de l’Adoration par la prière, la louange, la célébration ;

– vitamine B d’une Belle communauté où se vit l’accueil, le soutien, la fraternité ;

– vitamine C d’une Configuration au Christ par une formation continue ;

– vitamine D du Dévouement par le service de nos frères et sœurs ;

– vitamine E de l’Evangélisation en étant disciples missionnaires.

Je vous propose un exercice tout simple. Vous faites partie d’un conseil paroissial, d’un groupe de prière ou de lecture biblique, des lecteurs ou des fleuristes, etc. ? Regardez si vous vivez bien les 5 essentiels, et lequel il faudrait développer pour que votre groupe porte plus de fruits. Vous pourrez aussi repérer dans votre vie chrétienne si vous recevez bien les cinq vitamines essentielles et quelle serait celle qui pourrait manquer à votre croissance.

Fête patronale à Champel

Le mois d’octobre annonce chaque année la Sainte-Thérèse. C’est l’occasion, pour notre paroisse, de fêter comme il se doit sa sainte patronne. Cette année encore, une magnifique messe des familles a marqué cet évènement. Des invités de marque ont concélébré cette messe solennelle : le Père Witold Gawlik qui représenta, à cette occasion, la communauté polonaise, le Père Louis Christiaens, jésuite bien connu de notre quartier, qui a fêté ses 82 ans en mars dernier, notre cher curé Thierry Fouet, qui fêtera ses 25 ans d’ordination le 10 octobre prochain et l’abbé Marc-Louis, curé in solidum en charge de la paroisse Saint-Joseph. L’abbé Marc-Louis, présenté à cette occasion à la communauté de Sainte-Thérèse, nous a gratifiés d’une homélie de haut vol certainement inspirée du Saint Esprit, nous permettant de découvrir, voire redécouvrir la richesse et la profondeur du message de notre sainte patronne.

Cette année, les enfants ont à nouveau apporté leur pierre à l’édifice en amenant des roses à l’autel lors de la consécration. Ces roses que la petite Thérèse, sur son lit de mort en 1897, nous avait promises : « Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. » Ces roses encore que les enfants du noviciat apportaient à leur maîtresse couchée à l’infirmerie, ces roses toujours dont la petite Thérèse utilisait les pétales pour rendre hommage à son crucifix : « Je n’ai pas d’autre moyen pour vous prouver mon amour que de jeter des fleurs », ces roses enfin qui manifestèrent, non je crois qu’elles manifestent encore, les différentes interventions de la petite Thérèse ici-bas.

Dans la joie et la bonne humeur, la fête s’est poursuivie par un repas convivial auquel plus de 170 paroissiens ont participés. Sans oublier les habituelles animations pour les enfants, clown, maquillage et vélos bizarres.

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Le sacrement de mariage

Par François Perrosetperroset_site2Dans nos paroisses aujourd’hui, on entend beaucoup de choses à propos du mariage, des séparations, des divorcés-remariés…On entend dire ici et là : ça y est le Pape va changer les choses ! Il y a une grande confusion autour du sacrement de l’amour.

Rappelons que le mariage est le sacrement de l’union, du lien d’amour, entre un homme et une femme, qui vont former une communauté de vie et d’amour, dans la joie d’accueillir des enfants et de fonder ainsi une famille (CIC 1055). Le Catéchisme de l’Eglise catholique parle du mariage et du lien matrimonial qui « est donc établi par Dieu lui-même, de sorte que le mariage conclu et consommé entre baptisés ne peut jamais être dissout ». (CEC 1640)

On ne se marie par car on s’aime, mais car on veut s’aimer encore, tout au long de notre vie, dans le bonheur et les épreuves. La constitution Lumen gentium de Vatican II dit que « les époux chrétiens, pour accomplir dignement les devoirs de leur état,
sont fortifiés et comme consacrés par un sacrement spécial ainsi ils s’aident mutuellement à se sanctifier dans la vie conjugale, dans l’accueil et l’éducation des enfants »
(LG n° 8) En effet lorsque l’on se marie, on s’engage envers son époux ou son épouse mais aussi devant Dieu. Certes le mariage sacramentel est célébré une fois, un jour dans une église, mais le sacrement de mariage, le « oui » prononcé est à redire chaque jour ; le mariage est à vivre au quotidien, aux côtés de son époux ou de son épouse, auprès de ses enfants. Le pape François le disait dans une catéchèse : « C’est bien cela le mystère du mariage : l’amour de Dieu qui se reflète dans le couple qui décide de vivre ensemble ».

Félicitons les couples qui fêtent un jubilé de noces, accompagnons les jeunes fiancés par notre prière et notre amitié et aidons les jeunes à découvrir la beauté de l’amour et de l’engagement.

Chercheur de Vérité

Arrivé au Couvent de Genève de fraîche date, le Frère dominicain Zdzisław Szmanda a été nommé prêtre auxiliaire dans l’équipe pastorale de l’UP Seymaz. Au début de cette année pastorale, nous lui avons demandé de lever un petit pan du voile sur son histoire personnelle. Pour ce qui reste à découvrir de lui, je ne peux qu’encourager les fidèles à fréquenter cette personnalité riche, énergique et profonde par le biais des activités paroissiales.

Texte et photo par Frère Zdzisław Szmanda OPOn m’a demandé d’écrire quelques mots sur moi-même. Ce n’est pas facile. Il est pour moi toujours plus facile de parler d’autres personnes mais je vais essayer.

Je m’appelle donc Zdzisław Szmańda et cela provoque parfois certains problèmes de prononciation. En plus je suis né dans une ville de Pologne qui s’appelle Bydgoszcz…Mais j’ai déjà fait à de multiples reprises l’expérience que les problèmes phonétiques ne font pas obstacle aux rencontres profondes avec ceux qui ont des difficultés à prononcer mon nom.

Je suis entré dans l’Ordre des Prêcheurs en Pologne en 1991 et après mon ordination, j’ai travaillé dans une paroisse à Jarosław, une petite ville au sud-est de la Pologne, durant quatre ans. Puis j’ai déménagé à Kiev, en Ukraine, où j’étais responsable de notre maison d’édition « Kairos ». Ensuite, j’ai occupé la fonction de vice-directeur de l’Institut saint Thomas d’Aquin, fondé par les Frères dominicains. Entre-temps, j’ai passé quelques années à Fribourg pour travailler sur ma thèse de doctorat.

Enfin, depuis cinq ans et demi j’habite à Saint-Pétersbourg en Russie où j’exerce mon ministère au sein de la paroisse de sainte Catherine.

Cette expérience de vivre dans des pays et des cultures très différents (et donc dans des communautés, avec des frères très différents…) a été pour moi une vraie école. A travers ces expériences, je découvre de plus en plus qu’au cœur de la Bonne Nouvelle, il y a la réconciliation : réconciliation entre l’homme et Dieu, et aussi entre les hommes eux-mêmes. Cette réconciliation a été et est encore aujourd’hui manifestée en Jésus Christ. Et je suis convaincu que nous, les chrétiens, et – peut-être – spécialement nous, les Frères Prêcheurs, nous sommes appelés à servir cette réconciliation. Et que tout cela n’est possible que dans la vérité : sur moi-même, sur les autres et sur Dieu, la vérité qu’on découvre grâce à celui qui est Amour.

Nouvelle équipe pastorale de La Seymaz installée

Célébration festive à Saint-Paul

Par Karin Ducret et Frédéric Monnin
Photos : Pascal Voidephoto-2L’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal, a présidé le dimanche 3 septembre à Saint-Paul la messe d’installation de la nouvelle équipe pastorale des paroisses Saint-Pierre (Thônex) et Saint-François de Sales (Chêne), et Saint-Paul (Cologny).

 

De nombreux fidèles des deux paroisses ont répondu à l’invitation qui leur était faite de se réunir pour cette eucharistie d’installation et ont attendu dans le recueillement l’entrée du vicaire épiscopal et de la nouvelle équipe pastorale.

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La messe solennelle a été concélébrée par (de gauche à droite) frère Philippe de Roten OP ; l’abbé Delphin du Togo ; frère Michel Fontaine OP, prieur du couvent des
Dominicains à Cologny ; l’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal ; l’abbé Joël Akagbo ; frère Zdzisław Szmańda OP et frère Guy Musy OP.

photo-6photo-11La belle cérémonie s’est poursuivie par un apéritif sur le parvis de l’église, sous un soleil radieux, donnant aux paroissiennes et paroissiens l’occasion de saluer leur vicaire épiscopal et les membres de la nouvelle équipe pastorale.

Après avoir appelé personnellement chacun-e des membres de la nouvelle équipe, le vicaire épiscopal a donné lecture à la communauté des lettres de nomination par lesquelles notre évêque Charles Morerod leur donne mission au sein de l’UP Seymaz :

Frère Michel Fontaine OP – curé modérateur de l’Unité Pastorale de la Seymaz ;

Abbé Joël Akagbo, prêtre « fidei donum » du Togo – prêtre auxiliaire, répondant de la paroisse Saint-Pierre (Thônex) et de Saint-François de Sales (Chêne), à 100 % ;

Frère Claude Bonaïti OP – prêtre auxiliaire, en appui dans ses fonctions à l’abbé Joël Akagbo, à 10 % ;

Frères Dominique Fragnière OP, Philippe de Roten OP et Zdzisław Szmańda OP – prêtres auxiliaires,  pour des activités « transversales » entre les deux paroisses ;

Madame Sabrina Faraone – collaboratrice auprès de la catéchèse à la paroisse Saint-Pierre (Thônex) et Saint-François de Sales (Chêne,) à 40 %.

Les Dimanches d’Orgue et de Chant

Par Guy Schneider, pour Nouvelles.ch« Chaque année, nous alternons entre des concerts d’orgues purs et des rencontres avec des chœurs ou des instrumentistes, explique Humberto Salvagnin, organiste attitré à l’église Sainte-Thérèse de Champel. Pour octobre, nous avons à nouveau concocté un programme qui oscille entre le baroque et le contemporain avec des organistes de renommée internationale. » Autre spécificité de ces concerts, faire se rencontrer
des artistes locaux et étrangers, professionnels et amateurs. Alors que certains débutent leur carrière, d’autres profitent déjà d’une aura internationale.

Nouveauté cette année, un écran sera installé dans l’église les 11 et 25 octobre. Ce dernier retransmettra en temps réel les mouvements habiles de l’organiste. Le public pourra ainsi admirer la dextérité et les techniques virtuoses du musicien tout en se délectant de la musique. L’orgue de l’église est de facture néo-classique. Cela permet d’interpréter à la fois des pièces datant du XVIIe siècle et des œuvres du XXe siècle. Une qualité qui étoffe les larges possibilités pour cette saison qui a déjà débuté le 27 septembre.
8 octobre – 17h
Récital d’orgue solo
Arthur SAUNIER, orgue

15 octobre – 17h
Concert d’orgue et percussion
Humberto SALVAGNIN, orgue
Lucas GENAS, percussions

22 octobre – 17h
Récital d’orgue solo
Tommaso MAZZOLETTI, orgue

29 octobre – 17h
Concert d’orgue et violon alto
Daniel ROTH, orgue
Vincent ROTH, violon-alto

Une belle histoire

La pause musicale offerte à la Communauté œcuménique des Personnes handicapés et de leurs familles

Par Inès Calstas, Yvette Paratte et Anne-Lise NerfinAu sein de la COPH, nous avons toujours dû chercher, et trouver, les moyens de communication adaptés à tous les genres de handicap, mental d’abord, certains vraiment très profonds. Comment faire si on constate que les célébrations, les temps de « catéchisme », même les plus simples, ne peuvent être reçus ? En dialogue avec les éducateurs, les familles, les membres du personnel qui entourent ces personnes, nous avons réfléchi et décidé de sortir de l’institution pour un moment spécial dans un autre cadre et prendre la musique comme langage universel !

C’était au début des années 1980 à Clair Bois Lancy. Nous avons donc commencé à organiser des moments d’orgue mensuels, alternativement à l’église du Christ-Roi et à la chapelle protestante. Les organistes du lieu nous ont offert ces 30 minutes de musique uniques, et nous avons constaté immédiatement que les lieux, le volume, l’acoustique, le son de l’orgue, le style de musique classique, tout cela avait un profond écho sur les personnes. Peu à peu, d’autres organistes sont venus jouer, puis ils ont commencé à inviter des collègues musiciens : flûtistes, violonistes, trompettistes, etc. Et rien d’autre qu’un mot d’accueil, de présentation du musicien, de remerciement à la fin, et d’annonce du prochain concert. Cela a duré plus de 10 ans.

Vers 1995, nous avons repris le concept, à l’église Saint-Pierre de Thônex, une fois par mois le vendredi après-midi. Impossible de dire combien d’organistes sont venus offrir de leur temps et de leurs talents pour ces moments très intenses et impressionnants. Et combien de musiciens sont venus les accompagner. Des professeurs d’orgue sont venus faire jouer leurs élèves. Des transports se sont organisés depuis d’autres institutions. Des paroissiens nous rejoignaient. La générosité de la paroisse de Thônex ne s’est jamais démentie.

Petit concert avec orgue, flûte, accordéon ou tout autre instrument. Tout est fait dans un esprit œcuménique. La musique qui est étonnamment accessible à tout public l’est particulièrement pour les personnes en situation de handicap. Nous le constatons grâce à leurs réactions, à leurs silences et à leurs sourires. Des moments débordants d’émotion à partager…

Venez nombreux le vendredi après-midi vivre avec nous ces instants de vrai bonheur. Le prochain concert aura lieu le 20 octobre à 14h30.

L’organisation est très sérieuse, mais il n’est pas toujours facile de trouver des musiciens bénévoles. Avis à tous les amateurs !

La Communauté Œcuménique des Personnes handicapées et de leurs familles (COPH) est une paroisse œcuménique qui regroupe depuis de nombreuses années des enfants, des jeunes et des adultes en situation de handicap ainsi que leurs familles et leurs proches. Nous vivons des rencontres et des activités avec les personnes en situation de handicap et leurs familles pour célébrer la vie telle qu’elle est avec une espérance chrétienne. Pour plus d’informations : tél. 022 734 65 60 – courriel : coph.ge@gmail.comhttp://coph.epg.ch/

«Pause musicale»

Les vendredis à l’église de Saint-Pierre-Thônex de 14h30 à 15h

Dates 2017
20 octobre – 17 novembre – 15 décembre

Dates 2018
19 janvier – 23 février – 16 mars – 20 avril – 25 mai – 15 juin

COPH

Communauté œcuménique des personnes handicapées et de leurs familles
16 rue Baulacre – 1202 Genève
tél. 022 734 65 60 – courriel : coph.ge@gmail.com
CCP 12-18408-5

Messe pour les chrétiens persécutés

Par François PerrosetCette année, à l’occasion de la Journée nationale pour les chrétiens discriminés et persécutés, nous avons l’honneur de recevoir un personnage exceptionnel : le Cardinal archevêque de Bangui, Son Eminence Dieudonné Nzapalainga. Dans un contexte dangereux – celui de la République centrafricaine – il travaille depuis des années pour la paix. Le cardinal Nzapalainga célébrera la messe le dimanche 29 octobre à 11h entouré de M. l’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal, et de Mgr Pierre Farine, évêque émérite. La messe de ce jour sera chantée par le Chœur mixte.

A l’issue de la messe un repas sera offert aux paroissiens à la salle du sous-sol. Ce sera l’occasion de mieux découvrir et comprendre les actions réalisées par l’association « Aide à l’Eglise en détresse ».

Si vous ne pouvez pas vous joindre à nous, nous vous invitons tous, dans votre paroisse ou dans vos maisons, à prier ce week-end des 28-29 octobre pour nos frères et sœurs en Christ qui sont persécutés à cause de leur foi.

Prendre le risque d’être prêtre…

Par Thierry Fouet, ordonné prêtre le 10 octobre 1992La croissance est l’un des besoins les plus urgents… l’arbre perce la terre, la larve se transforme en papillon, l’enfant devient adolescent.

On se doit de grandir et de répondre à ses besoins changeants, si l’on veut se sentir pleinement vivant. Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croître et de prendre des risques pour vivre en fonction de leurs valeurs.

Et même si rire, c’est risquer d’être ridicule, pleurer, c’est risquer d’avoir l’air sentimental, tendre la main vers l’autre, c’est risquer l’engagement, exprimer ses sentiments, c’est risquer de révéler sa véritable nature, aimer c’est risquer de ne pas être aimé en retour, vivre c’est risquer la mort, espérer c’est risquer l’échec… ON SE DOIT DE RISQUER.

Car le plus grand danger est de ne pas prendre de risque.

La personne qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien… elle évite peut-être la souffrance et le chagrin, mais elle ne peut ni vivre ni croître. Enchaînée par ses certitudes, elle en est l’esclave et elle a perdu sa liberté.

Seule une personne qui prend des risques est libre. 

Il y a déjà 25 ans, j’ai osé, au nom du Christ, le risque d’être prêtre. Après ce temps d’expérience, de cheminement, veuillez trouver ici l’expression de ma joie profonde, sincère d’être prêtre : jubilation que rien ne pourra m’enlever. Prêtre c’est risquer d’accompagner les hommes avec l’onction de Dieu. Puisse ce chemin continuer le plus longtemps possible avec vous, avec LUI. Merci.

Rentrée 2017

Par Pierre MoserEn 2017, nous aurons le plaisir de vivre notre deuxième rentrée sous le signe de la musique. Rappelez-vous, l’année dernière nous avons découvert les modifications que le facteur d’orgues Kuhn avait apportées à notre cher instrument durant l’été. Nous avons également profité de cette année pour procéder aux derniers réglages nécessaires pour bénéficier pleinement de ces modifications.

Cette fois nous y sommes. Nous pouvons maintenant organiser l’inauguration officielle de cette nouvelle version de l’orgue. Pour ce faire nous allons mettre sur pied un grand concert le dimanche 24 septembre 2017 à 18h. Ce concert sera suivie d’un apéritif et
les représentants des principaux sponsors seront présents. A ce titre, il est peut-être bon de rappeler le montant que ces sponsors ont engagé dans cette rénovation : Fr. 171’000.– ; bravo et merci.

Concernant le programme des concerts traditionnels de l’automne, vous en saurez plus dans notre prochain numéro ou en restant à l’écoute des différentes communications de notre paroisse.

Nous vous attendons donc nombreux à notre grand concert inaugural du 24 septembre 2017. Un disque compact destiné à marquer cet évènement vous sera proposé à la sortie.

Saint-Joseph, et maintenant?

Par Pierre Moser
Photo: www.saint-joseph.chNon, non, restez encore un instant avec moi, ceci n’est pas une énième annonce du départ de notre vicaire épiscopal vers d’autres fonctions. Cette page je la voudrais plutôt comme une réflexion sur ce que nous, paroissiens et équipe pastorale, pouvons apporter de plus à notre communauté.

Pour m’aider dans cette tâche, j’ai fait appel à notre nouveau curé de paroisse, Marc-Louis Passera, avec une pensée des plus profondes : le temps lui-même ne fait rien, mais il nous permet de faire.

Première piste intéressante, la présence
Un conseil de communauté ou de paroisse ne sont pas des événements formels dans lesquels on peut être représenté pour la bonne forme. Ce sont, pour notre curé, des temps forts de décision : si l’on veut participer aux décisions, comment le faire sans y participer ? De même, il paraît important à Marc d’être un maximum présent lors de funérailles, de baptêmes et de mariages. Rien de plus gratifiant que de revoir le dimanche, des personnes croisées lors de sépultures de proches.

Deuxième piste à considérer, l’évangélisation
Les Eaux-Vives sont un quartier populaire, pour une grande partie d’origine italienne. Or la paroisse Saint-Joseph n’est pas très présente dans ces environnements. Une plus grande proximité est un des chantiers que l’abbé Marc a grande envie d’initier. Rassurons ici tout de suite les habitués, ce qui fonctionne et qui a été bien pensé
par d’autres n’a aucune raison d’être remis en cause. Comme Jésus l’a dit en son temps, ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin d’un médecin. Avec cependant une nuance de taille : l’abbé Marc compte beaucoup sur les bien portants pour
l’aider à soigner.

Troisième piste de réflexion, l’organisation
Depuis bientôt deux mois, nous entendons parler tous les jours de 25 %, 75 %, 100 %. Pour Marc, ce ne sont que des chiffres. Certes nous serons trois prêtres (Thierry, Marc et frère Claude) et un assistant pastoral (François) avec des taux d’engagement divers. Certes tous n’auront pas la même disponibilité. Mais il serait maladroit de les considérer comme des « auxiliaires ». Chacun d’eux aura une mission bien précise auprès de la communauté et non pas un taux d’activité. Certains auront peut-être entendu parler d’une divergence d’opinion concernant les titres des différents prêtres au sein de notre unité pastorale. Pour faire court, notre évêque avait décidé de ne nommer qu’un seul curé par unité pastorale, les autres étant nommés prêtres auxiliaires. L’abbé Marc pense qu’il s’agit d’un problème de fond et s’en explique : un auxiliaire n’est rien d’autre qu’un remplaçant qui vient célébrer la messe et repart ensuite ; ce n’est pas en anticipant le manque de prêtres que l’on va le prévenir ; il ne faut pas organiser aujourd’hui nos paroisses comme le fait la France dans des zones très déchristianisées, car la prêtrise, la paroisse et la communauté deviennent totalement désincarnées.

L’équipe pastorale, le conseil de communauté ainsi que votre serviteur vous invitent à réfléchir sur votre apport à cette communauté qui nous est chère et vous souhaite une bonne rentrée.

Ethique et fin de vie…

Par frère Michel Fontaine, opL’expression « fin de vie » reste aujourd’hui difficile à caractériser, tant dans le milieu des soins que dans celui qui cherche à définir ce qu’est la vie. Un nouveau-né atteint d’une maladie grave, incurable, est reconnu « en fin de vie » au même titre qu’une personne âgée qui, progressivement, perd ses forces, ses capacités, et attend plus ou moins sereinement la « fin de sa vie », autrement dit la mort… mais aussi comme cet accidenté de la route dans un service de soins intensifs dont le pronostic vital est hautement engagé…

Certes, nous sommes là devant des réalités qui touchent les limites de l’existence humaine. Devant ces situations extrêmes, que faut-il alors mobiliser d’essentiel, pour qu’un débat éthique s’installe ? Car le débat n’a de sens que s’il y a un dilemme, une tension entre différents avis, entre différentes visions, mais… différentes visions de quoi ? Simplement (si l’on peut dire) de ce qu’est un être humain… d’où vient sa dignité, quel est le sens de son existence… Le philosophe Lévinas disait que « l’éthique est une optique spirituelle »…

Alors, Comment nous situons-nous par rapport à l’être humain, à la finalité de la vie ? Notre titre « Ethique et fin de vie » n’a de sens que si l’on entre dans le débat sur ce que c’est que vivre, et pourquoi.

C’est ici que nous sommes probablement convoqués, chacune et chacun à sa manière, croyants ou non croyants, à ne pas rester des observateurs passifs mais à entrer dans le débat. J’ai le sentiment que nous ne savons plus débattre rationnellement ! N’ayons pas peur de la complexité. Elle honore le Créateur et nous entrons ainsi davantage dans le mystère de l’être humain… dans le mystère de la vie.

Les 60 ans de sacerdoce de l’abbé Claude Almeras

Propos recueillis par Karin Ducret
Photo : Karin Ducret
L’abbé Claude Almeras a eu l’immense bonheur de célébrer les 60 ans de son sacerdoce le 1er juillet 2017. Les paroissiens et paroissiennes de Chêne-Thônex, où Claude Almeras a été curé de 1983 à 2005, ont eu la joie de fêter leur ancien curé le 25 juin. Le 1er juillet l’abbé Almeras a célébré la messe de grâce dans l’intimité de sa famille et ses amies et amis.

Claude Almeras est né à Lausanne en 1930 et a été baptisé à l’église du Sacré-Cœur d’Ouchy, où il a eu le privilège de rencontrer Maurice Zundel plus tard. Au moment de son ordination en 1957, l’Eglise est très hiérarchisée, la messe célébrée en latin. Le IIe Concile du Vatican est donc un moment très important dans sa vie ! L’Eglise entame alors sa profonde transformation, notamment avec la messe face au peuple et dite en français !

 

«Le ciel est en nous, et chacun y est une étoile.»
Maurice Zundel

 

L’abbé Almeras commence son ministère à Saint-Antoine-de-Padoue à Genève. A ce moment il est aussi nommé aumônier militaire – service qu’il accomplit jusqu’à ses 65 ans. Puis il part à la paroisse Notre-Dame-Immaculée à Nyon, puis à la paroisse Saint-Martin à Onex, où il crée la nouvelle l’église Saint-Marc. Enfin, l’abbé  Almeras arrive à Thônex le 1er septembre 1983, où il devient curé de la paroisse Saint-Pierre, tandis que l’abbé Georges Seren est curé de celle de Saint-François de Sales à Chêne-Bourg. En 1990 l’abbé Seren demande à être relevé de ses responsabilités de curé et il devient prêtre auxiliaire jusqu’à sa retraite en 2003. L’abbé Almeras devient donc de facto le curé unique de la paroisse « Chêne-Thônex » dont la réunification est officialisée le 1er juin 2006. Pendant plusieurs années il est également archiprêtre et président du conseil des archiprêtres. La restauration de 1987 à 1988 de l’église de Thônex, datant sous sa forme actuelle de 1707, est un moment mémorable dans la vie de la paroisse. Les fouilles archéologiques entreprises en même temps par le Service cantonal d’archéologie dégagent notamment un groupe de tombes témoignant d’une première utilisation funéraire datant entre 525 et 695 de notre ère !

Dans sa paroisse, la plus grande joie de l’abbé Claude Almeras est de rencontrer les gens, d’être là pour eux par la Parole et les Sacrements et par sa présence dans leur vie de tous les jours. Une relation extraordinaire le lie aux jeunes de la paroisse. Par ailleurs, pour améliorer la communication entre ses paroissiennes et paroissiens, il crée la « feuille dominicale ».

« Assister en 60 ans à un monde qui change et une Eglise qui se transforme est une expérience phénoménale ! Ma grande question est : que va devenir l’Eglise ? »  nous confie l’abbé Almeras et il ajoute : « Mais je crois profondément en L’Esprit Saint qui est là et qui veille… »

Voulez-vous participer à la vie de la paroisse?

Messes en famille : une animation simple et des activités proposées aux enfants font retentir la Parole de Dieu dans une tonalité joyeuse. Les messes en famille seront célébrées les samedis 14 octobre, 25 novembre, le dimanche 24 décembre à 17h pour fêter Noël, ainsi que les samedis 27 janvier, 24 mars, 21 avril et 2 juin à 18h à l’église Saint-François de Sales, Chêne. Contact : Sabrina Faraone, 078 922 40 49

Groupe des Aînés et chrétiens retraités (MCR) : réunions mensuelles dès le 10 octobre, puis les deuxièmes mardis de chaque mois à la salle Saint-François, Chêne. Rejoignez-nous à 14h15 pour le Mouvement des chrétiens retraités (MCR) et à 15h30 pour la célébration de la messe. Contacts : Mmes Charlotte Croce, 022 349 81 35 et M.-Claire Chenu, 022 347 0 63 ; pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer, contactez Evi Hairer, 022 349 70 31.

Groupe biblique œcuménique de Chêne-Thônex :  l’étude de textes bibliques ouvre la voie à un partage qui nous permet de regarder notre actualité et nos vies à la lumière de la Parole de Dieu. Le groupe se retrouve chaque premier mercredi du mois à 20h à partir du 4 octobre à la salle Saint-François à Chêne. Contact : secrétariat de la paroisse, 022 348 59 42.

Evangile à la maison : rencontres d’un petit groupe à Thônex qui partage l’Evangile de Marc, l’actualisant par leurs observations et réflexions. Vous êtes cordialement invité-e à vous joindre à nous – nous commençons le jeudi 21 septembre à 19h. Infos : karin.ducret@bluewin.ch, tél. 022 320 60 40.

Le Groupe œcuménique Tiers-Monde des paroisses catholique et protestante Chêne-Thônex a été lancé il y a plus de 35 ans. Après de nombreuses actions dans le passé le groupe continue aujourd’hui encore ses réflexions sur les problèmes des pays en voie de développement et élabore sa traditionnelle « Action de Noël ». Contact : Martine Gros, 022 348 73 81.

La Fête paroissiale (kermesse), c’est la réalité de notre communauté qui se manifeste par la fête. C’est un comité qui tout au long de l’année la prépare. La prochaine « Fête paroissiale » aura lieu en novembre 2017. Contact : Francine Winiger, 022 349 60 73.

Ecole de l’Action : vous êtes dans un chemin de Foi, jeunes, ou moins jeunes… mais vous vous sentez un peu seul dans cette démarche – il vous serait précieux de pouvoir en parler avec d’autres, réfléchir ensemble à la lumière de l’Evangile : Comment agir dans ce monde ? Agir, c’est vivre, aimer, s’épanouir… Contacts : Monique et Jean-Pierre Tschalèr, 022 348 78 14 ; jp.tschaler@bluewin.ch ; mo.tschaler@gmail.com

La Chorale de Chêne-Thônex est actuellement en réorganisation et en attente d’un organiste, agréé par les conseils, disponible pour des répétitions afin de combler son désir de refaire chanter l’assemblée paroissiale. Contact : 022 750 19 65.

Prière du rosaire : dès le 4 septembre tous les lundis à 16h30, récitation du Chapelet à la Chapelle Saint-François de Sales (Chêne). Informations : Jeanine Mesot, 022 348 62 53.

L’adoration eucharistique : dès le 8 septembre tous les vendredis de 15h à 18h30 à l’église Saint-Pierre. Informations : Jeanine Mesot, 022 348 62 53.

Prière œcuménique : dès le lundi, 11 septembre à 18h, au Centre paroissial protestant de Chêne-Thônex, rue de Genève 77. Informations : Monique Degourmois, 022 348 16 38.

Bienvenue à l’abbé Passera

En février, nous apprenions que l’abbé Pascal Desthieux allait quitter la paroisse cet été pour se consacrer entièrement à sa mission de Vicaire épiscopal pour le canton de Genève. Pour lui succéder, Mgr Charles Morerod nomme dès le 1er septembre 2017 l’abbé Marc-Louis Passera, qui rejoindra l’Equipe pastorale de l’Unité Pastorale Champel / Eaux-Vives, dont l’abbé Thierry Fouet sera le nouveau curé modérateur.

L’abbé Passera est déjà bien connu à Saint-Joseph, puisqu’il y a été ordonné prêtre en octobre 1988 et y a été séminariste, diacre et vicaire pendant cinq ans. Il a ensuite été vicaire à Renens, puis curé de Belfaux. Il est curé de Chêne-Bourg/Thônex depuis 2010.

L’abbé Joël Akagbo reprendra la responsabilité de la paroisse Saint-François et Saint-Pierre de Chêne-Bourg / Thônex et déménagera cet été.

La messe d’installation et d’accueil de l’abbé Passera aura lieu le dimanche 17 septembre à 11h à Saint-Joseph.

The Holy Abodes of the Russian Soul

Les Saintes Demeures de l’âme russe

russe-webObjet d’exception, cet ouvrage sur les monastères rattachés au Patriarcat de Moscou présente le travail photographique réalisé par Charles Xelot, avec le soutien de la Fondation Neva. Jeune photographe de talent, Charles Xelot s’est immergé durant deux ans et au cours de 24 voyages dans la vie monastique, afin de s’imprégner au mieux de l’atmosphère si particulière qui y règne et d’en restituer des images empreintes d’authenticité et de spiritualité. De l’archipel de Valaam, sur le lac Ladoga en Carélie, à l’Ukraine, la Grèce et Israël, le photographe a parcouru ces territoires dans des conditions parfois extrêmes, à la découverte de la vie monastique orthodoxe russe et de ses architectures multiples.

Né de la rencontre entre Charles Xelot et la Fondation Neva, Genève, le projet initial a pris une ampleur insoupçonnée tant la richesse du sujet poussait le photographe à explorer toujours plus loin. A chaque étape, la fondation a été à ses côtés pour orienter, conseiller et soutenir la réalisation de ce travail minutieux et passionné. Une fois les images réunies, la fondation s’est donné pour mission de les publier dans un livre d’une qualité exceptionnelle rendant hommage au magnifique travail du photographe.

Les Saintes Demeures de l’Ame Russe est un voyage captivant au cœur de l’orthodoxie actuelle russe, mêlant aspects spirituels, pratiques ou académiques et historiques. La mise en page chronologique par date de création des monastères est enrichie de textes écrits par des ecclésiastiques et des spécialistes. On parcourt ainsi l’histoire de l’orthodoxie russe, de Kiev à Solovki et jusqu’aux sources du mont Athos.

L’auteur
Né en 1985, Charles Xelot vit et travaille à Saint-Pétersbourg, en Russie. D’abord biologiste, il a réorienté son parcours vers la photographie.

Diplômé de l’école d’art Image ouverte en 2009, il est aujourd’hui représenté par la galerie Maison Dumas à Megève et Cimaise à Genève.

Son travail sur les monastères orthodoxes russes est son second réalisé en Russie. Il y a consacré plusieurs mois, transformant ses images en véritables tableaux baroques ou humanistes.

Les fabricants
Guillaume Hugonnard assure depuis 2006 le design, la conception et les maquettes graphiques dans un souci constant de cohérence entre fond et forme. Grâce à l’étroite collaboration avec le photographe Charles Xelot, au soutien de la Fondation Neva (Genève) et au savoir-faire de précieux fournisseurs (photograveur, papetiers, imprimeurs, façonniers), ils ont relevé le challenge avec enthousiasme de cette réalisation dédiée à la richesse du patrimoine orthodoxe russe.

Fondateur de l’atelier graphique Ekidna à Chambéry (F), Samuel Ferrari supervise la création et le suivi de fabrication des projets d’édition porté par son amour de l’imprimerie, du papier et de la matière.

Brigitte Trichet est responsable de la fabrication des éditions Le Cherche Midi.

Le sponsor
Le cœur de la mission de Neva Fondation Timtchenko, Genève, est de restaurer les liens historiques unissant la Suisse et la Russie, pays qui partagent de nombreuses valeurs communes et une même culture classique.

En initiant ou en soutenant des projets valorisant l’excellence, elle contribue à promouvoir la diversité de la culture russe auprès du public suisse, permet de multiplier les échanges entre les deux pays et encourage leur rapprochement.

Le livre est également publié en russe. Editions Le Cherche Midi

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