Un dimanche pour la gratitude et les remerciements
«L’amour prend patience; l’amour rend service; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil».(1 Co 13, 04)
Texte et photo par Laetitia WillommetCe dimanche 3 février les membres du Conseil de communauté ont préparé une agréable surprise à tous les bénévoles qui mettent en pratique cette jolie parole du Christ. Ils rendent discrètement quelques services, ils le font avec plaisir et permettent chaque dimanche à la communauté de célébrer dans de belles conditions l’Eucharistie. Chaque année un service est particulièrement mis en évidence. C’était au tour de la sacristine Sabine et des sacristines auxiliaires de recevoir un bon cadeau et une branche de fleur pour leur engagement. Tous les autres bénévoles ont été remerciés sous la forme d’une tige de fleurs en papier, confectionnée par les confirmands. Ces fleurs ont été amenées dans un vase par les enfants des ateliers. Chaque branche représentait un service : les lecteurs, les chantres, les concierges, les servants de messe, les fleuristes, les auxiliaires de l’Eucharistie, les personnes qui s’impliquent dans les nettoyages, dans la préparation des apéros et tous ceux qui œuvrent dans l’ombre et qui font vivre notre communauté. A tous et à toutes, une nouvelle fois, un immense merci !
Par Klaus Sarbach Photo: Pixabay.comEn sortant de l’église d’Etroubles, je dis à une paroissienne très âgée : – « Ciao bella Cecilia ! »
Elle me regarde et me demande : « Moi et belle ? »
Je réponds : « Je ne regarde pas tes rides, mais tes yeux et je vois que tu es « habitée » ! »
Et son visage s’éclaire ! A d’autres qui me regardent avec un grand point d’interrogation je réponds : « Tu es belle parce que tu es une fille de Dieu ! »
Quand on me demande : « Comment vas-tu ? », je ne me mets pas à énumérer les « bobos d’un grand-père » mais je réponds : – « Je suis heureux ! »
– Et pourquoi ?
– « Parce que je suis en face de toi ! »
Ces petites réponses sont des « rayons de Pâques ». On ne s’arrête pas sur les choses négatives, mais sur ce qui est source et force de vie.
Quand j’étais enfant, on nous répétait : « Tu dois aimer Dieu et ton prochain ! », mais on ne nous demandait jamais : « Est-ce que tu t’aimes toi-même, non comme le monde l’attend de toi, mais comme le Père t’a créé ? »
Les gens du monde se regardent dans le miroir, se comparent aux autres et désirent être « comme les autres ». Résultat : ne l’étant pas, combien de personnes ne se sentent pas bien dans leur peau et finissent en dépression. Au lieu de regretter ce que nous ne savons pas, ce que nous ne sommes pas, laissons-nous éclairer et réchauffer par les rayons de la Providence en demandant : « Père, je suis ta fille, ton fils bien-aimé. Tu as confiance en moi. Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Pensons à tant de personnes qui nous aiment et pour lesquelles nous sommes « précieux ».
Faisons repasser dans notre mémoire nos qualités, les choses que nous avons bien faites dans la vie, les expériences où nous avons « vaincu la mort » – ce qui est négatif et souffrance – et d’où nous sommes ressortis plus forts qu’avant.
Aux personnes qui partagent notre vie, disons-leur ce qui est précieux en elles, remercions-les pour le bien qu’elles font. Alors, notre vie sera belle et la beauté de notre cœur pourra réchauffer des cœurs « refroidis ». Ainsi, nous serons des témoins de résurrection et de vie, des « jardiniers » de joie et des rayons de soleil qui produisent des fruits nouveaux.
A fin octobre 2018, a lieu à Lyon le premier Forum Chrétien Francophone. Plus de 200 chrétiens de Suisse, de France, de Belgique, et du Luxembourg se retrouvent autour de la personne du Christ. Evangéliques, Pentecôtistes, Réformés, Catholiques, Orthodoxes et Anglicans, les représentants de ces confessions chrétiennes se réunissent pour un dialogue sur leur expérience personnelle et leur cheminement de foi. Bel exemple de « catholicité » !
Nous poursuivons notre exploration du Credo avec cette donnée de foi au sujet de la «sainte Eglise catholique». Il a semblé très pertinent à la rédaction de confier la mission de l’éclairer à Madame Küng, pasteure de la paroisse protestante du Coude du Rhône Martigny-Saxon. Qu’en dit-elle donc?
Par Hélène Küng, pasteure
Photo: Forum chrétien francophoneMais oui : l’Eglise, il faut y croire pour la voir ! L’Eglise, on ne la constate pas, elle n’est pas observable sans autre. Pour la reconnaître il y a un acte de foi : « Je crois à l’Eglise… » Mais selon le Credo, on ne croit pas « en » l’Eglise comme on croit en Dieu le Père, le Fils, l’Esprit. Je crois en Dieu, je mets ma confiance en Dieu ; et je crois à la sainte Eglise, j’y reconnais l’œuvre de Dieu.
Le mot Eglise vient d’un mot signifiant « convocation, assemblée ». Croire à l’Eglise, c’est y reconnaître l’acte créateur et salvateur de Dieu qui appelle et rassemble son peuple. On croit à l’Eglise sainte, c’est-à-dire à l’action par laquelle Dieu qui a « convoqué » son peuple, l’a mis à part, l’a « sanctifié » pour le service, l’a rendu capable de témoigner de l’amour de Dieu et de vivre l’amour du prochain.
Et croire à la sainte Eglise catholique, c’est reconnaître que Dieu crée, rassemble et sanctifie son peuple sur toute la terre ! L’Eglise est catholique c’est-à-dire universelle. Les deux mots viennent des deux langues parlées par les chrétiens des premiers siècles dans l’Empire romain : catholikos en grec, universalis en latin, signifient « qui se rapporte au monde entier ».
Les diverses confessions chrétiennes utilisent aujourd’hui l’un ou l’autre mot. Que l’on soit catholique, protestant, orthodoxe…, qu’on dise « Je crois à la sainte Eglise catholique » ou « Je crois à la sainte Eglise universelle », il est heureux de penser que l’Eglise où je reconnais Dieu à l’œuvre, ce n’est pas seulement la confession à laquelle j’appartiens, c’est l’Eglise sur toute la terre. Eglise diverse, Eglise catholique, Eglise universelle, tout entière œuvre de Dieu, et tout entière présente dans chaque communauté locale ! C’est une nuance supplémentaire, et magnifique, du mot « catholique ».
«Ensemble avec des femmes engagées –Ensemble pour un monde meilleur»
En 2019, Pain pour le prochain et Action de Carême célèbrent 50 ans de collaboration œcuménique ! Oui, depuis 50 ans, nos deux œuvres s’engagent dans la campagne œcuménique pour un monde plus juste. L’engagement en faveur des droits de l’homme et de la dignité humaine est le fil rouge des campagnes menées au cours des dernières décennies. Ce sera également le cas pour cette campagne 2019 où le renforcement des droits des femmes est au cœur des préoccupations.
Par Action de Carême,adapté par Jean-François Bobillier Photo: voir-et-agir.chDepuis leur fondation, Action de Carême, Pain pour le prochain et Etre Partenaires militent en faveur de la dignité et du respect des droits humains. La campagne œcuménique 2019 traite du renforcement des droits des femmes dans le contexte de l’exploitation des matières premières.
Nombreuses sont nos organisations partenaires au Sud qui font état des conséquences catastrophiques de l’exploitation de matières premières par des multinationales (ci-contre Usine suisse Glencore tant décriée…), qu’il s’agisse de minerais (coltan utilisé dans les smartphones), de métaux (or), de produits agricoles (soja, canne à sucre, huile de palme) ou de ressources énergétiques (pétrole, charbon, énergie hydraulique). Pour les femmes, la situation est dramatique : disposant de peu d’informations, elles sont tenues à l’écart des processus décisionnels par les entreprises, l’Etat et même leur propre communauté, alors qu’elles sont particulièrement affectées. Il est difficile de faire vivre une famille sans eau potable, sans accès à la terre et sans conditions de travail dignes.
L’exploitation de matières premières peut entraîner la perte d’emploi pour les hommes qui travaillaient comme paysans et / ou artisans mineurs. Ne pouvant plus gagner leur vie, ils émigrent vers d’autres régions, loin de leur famille, pour y chercher du travail. Ils habitent dans des cités de travailleurs ne comptant que des hommes où des heurts éclatent fréquemment.
Restées au domicile, les femmes se retrouvent à assumer le gros des responsabilités familiales : élever les enfants, prendre soin d’eux et des personnes âgées, s’occuper de la famille, produire de la nourriture. Outre les familles, le lien social est détruit par l’exploitation des ressources naturelles car les communautés finissent par se quereller. Elles sont divisées à dessein, tandis que les déplacements achèvent de démanteler les liens de voisinage. Dans le monde, de plus en plus de femmes prennent elles-mêmes les choses en main. Elles sont nombreuses à faire valoir leurs droits, à s’élever contre les manquements aux droits humains et à unir leurs forces.
Etre averti sur la question des inégalités ne suffit pas à changer les choses de manière concrète. Façonner un monde meilleur présuppose en effet une transformation radicale que nous devons amorcer ensemble, que ce soit en modifiant nos habitudes de consommation ou en participant à une action donnée.
Afin de découvrir toute la richesse de la campagne, les actions à mener localement ou les événements ayant lieu près de chez vous, nous vous invitons à parcourir le site www.voir-et-agir.ch.
Par Pascal Tornay Photo: wft.ie, 1.bp.blogspot.comLe 29 mars, le Royaume-Uni sortira de l’Union européenne. Un séisme ! A l’heure où ces lignes sont rédigées aucun accord de sortie n’a été trouvé et, dans certains domaines, notamment celui de la libre circulation des personnes et des relations commerciales, l’incertitude croît… Exit la Grande-Bretagne ! Une première dans la courte histoire de l’UE. Au-delà des symptômes, qu’y voir plus profond dans cette rupture ?
Ce n’est pas un secret, les « pères de l’Europe », au sortir des deux conflits mondiaux dévastateurs, ont tenté de bâtir une nouvelle communauté (CECA, CEE) sur des soubassements teintés par les valeurs chrétiennes. Il en reste de nombreuses traces dans le droit européen, notamment celle de la solidarité entre les Etats. Certains voient aussi un indice chrétien sur le drapeau de l’UE avec ses 12 étoiles qui prétend symboliser justement la solidarité et l’union entre les peuples d’Europe. Ces étoiles rappellent – à qui veut bien – la « médaille miraculeuse » de la Vierge Marie, qui la représente avec une couronne de 12 étoiles qu’évoque l’Apocalypse de saint Jean.
La GB rejoint donc la CEE en 1973, devenant le neuvième Etat de la proto-union. A l’aube de la 43e année d’union, voici que les Britanniques votent pour en sortir… De leur côté, les médias parlent volontiers de divorce… Le terme est lâché ! Comment va-t-on comparer l’union conjugale à l’Union européenne ? A l’instar des individus, après la joie des premiers émois, tenir dans la durée à travers vents et marées est un défi de taille pour une union politique. Souvenons-nous des premiers siècles d’histoire de Dame Helvétia… Tenir un dialogue ouvert et franc, favoriser les compromis, jouer habilement dans les négociations, affiner les équilibres, poser des règles claires, tenir compte des différences… On se croirait en couple !
Par ailleurs, tant au plan politique qu’au plan individuel, si la volonté de s’unir repose sur le seul fait d’y trouver et d’y défendre un intérêt personnel ou particulier, force est de constater que la base d’unité est trop mince et que tôt ou tard, la situation devant inéluctablement se gâter, l’union sera fragilisée… On veut vivre l’unité, mais pas à tout prix ! On redécouvre que l’unité n’est pas ce dont on avait rêvé ! Qu’elle nous coûte cher, trop cher… On se sent prisonnier, alors on se sépare pour préserver ses intérêts… Chacun fait son calcul ! On le sait pourtant, le mariage comme l’union des peuples n’a aucun avenir s’il se jauge à l’aune de simples pesées d’intérêts. Sans utopie, sans rêve, sans désir qui nous dépassent et qui nous font nous dépasser, nous rétrécissons et devenons mesquins, peureux et agressifs.
En ces temps de crispation et de repli identitaire, nous avons besoin de pionniers fous comme l’étaient les « pères de l’Europe », d’aventuriers en manque, de rêveurs impénitents,… et de croyants lucides, de ce genre de personnages excentrés qui élèvent notre regard au-delà des possibles humains, au-delà des frontières, des « exit » et des « Brexit ». Le Christ a été l’un d’eux pour les juifs puis pour toutes les nations : il crie encore au cœur de celles et ceux qui croient qu’à Dieu rien n’est impossible…
Un rêve sinon rien Un rêve qui élève Qui enivre, qui délivre Un rêve, pour aller plus loin
Donnez-nous un rêve Et nous soulèverons le monde Le rêve d’un rêve Et nous le chanteronsà la ronde
« Est-ce qu’on pourra lui serrer la main ? »
L’année a magnifiquement commencé pour les résidents et les engagés en pastorale des EMS de Martigny ! Mgr Jean-Marie Lovey est venu passer l’après-midi parmi eux au Castel Notre-Dame.
Par Françoise Michellod Photo: DRJe rencontre Sonia Moulin, présidente bénévole des Cartons du Cœur, dans la halle de stockage que la commune de Martigny met à disposition au centre-ville. Cette association d’entraide ne pourrait se passer de la force de travail de tous ses bénévoles.
L’objectif des Cartons du Cœur est d’apporter un soutien lors d’une crise passagère. « Ce carton de nourriture contenant pour un mois de vie veut être un tremplin pour sauter l’obstacle financier. Ce sont des coups de pouce ponctuels, me dit la présidente. Ensuite les nécessiteux sont souvent orientés vers d’autres associations appropriées. »
J’apprends que près de 600 personnes par an bénéficient d’un carton : qui sont-elles ? Il s’agit ordinairement d’hommes et de femmes de chez nous :
• d’indigents frappés d’imprévus dans leur budget,
• de jeunes, endettés,
• de personnes envoyées par un service d’entraide,
• de retraités déstabilisés par de lourds versements,
• de nécessiteux signalés par un voisin…
… car il faut beaucoup d’humilité pour s’annoncer à la permanence des Cartons du Cœur. Ce n’est qu’ensuite qu’une rencontre sera fixée.
Je suis émerveillée… > D’abord par le dévouement des 30 bénévoles, chevilles ouvrières de l’organisme. Ici on agit dans l’exactitude et la rapidité, dans l’écoute et la tendresse, dans le respect et la discrétion. Chaque bénévole travaille un après-midi par mois et s’investit lors des collectes.
> Ensuite par l’organisation de la distribution des cartons. Celle-ci est personnalisée, elle favorise l’anonymat de chaque bénéficiaire, ceci grâce au système des rendez-vous.
> Finalement par le contenu important du carton : pour un mois de nourriture de base, de produits d’hygiène et de produits frais !
Il s’agit donc de financer toute cette marchandise. Dans ce but chaque année deux collectes de denrées non périssables sont organisées par l’association, dans les magasins de Martigny et du district.
De plus, les dons permettent d’acheter toutes les semaines des produits frais. Les Cartons du Cœur dépendent donc des donateurs : ce sont des particuliers, des classes d’enfants, des maraîchers, des groupes tels que les « Enfoirés » de Bovernier, la Fondation Annette et Léonard Gianadda, des étudiants de l’ECG… Et d’autres encore qui seraient bien accueillis !
Pour conclure, quels sont vos souhaits ? Que les gens sachent que nous sommes là ! Qu’ils réalisent que nous donnons de la nourriture et non pas de l’argent. Que nous accueillons toujours avec joie de nouveaux bénévoles. Et puis, sourit-elle, bien qu’engagée depuis de longues années, je poursuis ! J’aime les Cartons du Cœur et j’aime tous ceux qui en sont partie prenante.
Cartons du Cœur: Cartoncomme cadeau et Cœurcomme bonheur
Après un mois de janvier marqué par la visite de notre évêque, qui nous a été un fort encouragement, par son écoute attentive de nos réalités, par son attitude faite de profondeur christique et d’humilité évangélique, février a été un mois très…ordinaire. Attention, mars s’annonce chaud, car jalonné par une série d’événements communautaires…
Le Conseil de communauté de la Combe vous invite tous cordialement à participer à la prochaine fête patronale en l’honneur de saint Joseph qui aura lieu mardi 19 mars 2019: un éclat lumineux en plein Carême.
Propos recueillispar Françoise Michellod Photos: Daniel Tornay, DRLa fête commencera par une présentation théâtrale préparée par les enfants en chemin vers le pardon, la communion et la confirmation et mise en scène par Maryline Rouiller à 9h à la salle St-Joseph. La journée se poursuivra dans l’action de grâce avec l’Eucharistie à 10h animée par le chœur St-Joseph. L’apéritif sera offert sur le parvis et le traditionnel repas aura lieu à la salle de l’Eau Vive.
Méditation Jésus-Enfant met sa petite main dans celle de Joseph, c’est-à-dire toute sa confiance – un tableau magnifique placé sur l’autel de droite de l’église paroissiale décrit cette scène. C’est cette confiance qui sauve. Nombre d’attentes exaucées par saint Joseph ont contribué à lui accorder bien des attributs, ceci à travers tous les pays au fil de 2’000 ans de christianisme :
Saint Joseph, patron… … de l’Eglise… des époux et des artisans… des causes difficiles et des pères… charpentiers et des pères adoptifs… et de la bonne mort.
C’est le pape Pie XII qui a établi une nouvelle fête de saint Joseph, travailleur, célébrée le 1er mai.
Dans la Bible, on découvre un Joseph qui est Acceptation, Humanité et Accueil, qui est Silence et Travail, qui est encore Humilité et Obéissance, souvent rassuré par les anges.
Pour conclure ce mot d’accueil à saint Joseph, posons-nous une question : comment aujourd’hui Joseph cherche-t-il à nous aider ? Il nous faut peut-être observer le jeune couple Marie et Joseph. Ces amoureux devaient avoir plein de projets pour leur avenir ! Ayant mis Dieu en premier dans leur vie, ils se sont trouvés surpris, devant les projets de Dieu… Essayons, nous aussi, de vivre les choix de Dieu pour nos vies, avec pour bâton de pèlerin le soutien de Joseph.
Théâtre « La vie de Joseph » Spectacle joué à Martigny-Croix par les enfants qui désirent un sacrement.
C’est donc la présentation de la vie de Joseph. Une histoire à travers laquelle il s’agit de laisser l’Evangile et la vie de Joseph spécialement, pénétrer les acteurs tout entier. Les rôles ont été distribués : Jésus, Joseph, Marie, les anges, chaque personnage est le symbole d’une qualité évangélique, même l’âne compagnon fidèle dans la vie de Jésus. Chaque acteur devient ou tente de devenir son personnage.
« Si habituellement dans un théâtre les artistes déclament leur rôle, ici le but premier, explique Maryline Rouiller la responsable, est d’évangéliser les enfants… Ce n’est pas primordial de se montrer grand acteur, ce qui compte pour ces enfants, c’est de vivre l’histoire de Jésus ; c’est d’intérioriser, dans l’interprétation, une attitude de prière, poursuit-elle. « En ce 19 mars, jour de la présentation du spectacle, même si les enfants apprécieront la présence de leurs parents et d’autres spectateurs, ce sera d’abord pour Jésus, pour Marie, pour Joseph, pour les anges qu’ils vont jouer. Ceux-ci seront leur premier public. L’Evangile est présent ! »
Ce théâtre est le fruit de l’entraide : deux mamans chanteuses, un jeune homme bricoleur, d’habiles couturières et un papa à la régie.
Qu’aimerais-tu encore faire passer comme message Maryline ? « J’aimerais remercier les parents de la part de leurs enfants de les avoir inscrits à un sacrement. C’est une grâce pour eux ! »
Cette donnée du Credo, tellement pétrie de fausses images de Dieu, est souvent mal appréhendée. A la suite du chanoine Jean-Pascal Genoud le mois dernier, notre nouveau prêtre, Joseph Yang, nous propose un autre éclairage sur cet article du Credo.
Par Joseph Yang, vicaire
Photo: a53.idata.over-blog.comIl reviendra. – Nous le savons tous, il y a trois sortes de venues du Christ. Il est déjà venu dans une mangeoire, c’est sa première venue, il y a deux mille ans. Il est venu non pas dans la gloire, mais dans la condition d’homme, tout fragile, vulnérable. Il était Dieu mais il est devenu l’un de nous, un Dieu tout proche, un Dieu qui veut vivre avec nous pour nous sauver. Mais il reviendra au dernier jour dans sa gloire, c’est sa deuxième venue. Là, nous ne savons ni le jour ni l’heure, c’est mieux de préparer tous les temps, veiller et d’être prêt pour l’accueillir. Sa troisième venue, nous n’y pensons pas habituellement. C’est qu’il vient en tout temps, tous les jours dans notre vie : dans la prière, dans le service des autres, dans le partage, dans la joie.
Il jugera les vivants et les morts. – Nous n’aimons pas tellement ce thème du jugement. Il y a 50 ans, on nous enseignait un Dieu sévère, un Dieu qui nous surveille, un Dieu qui nous punit. Cet enseignement nous a fait beaucoup de mal moralement et spirituellement. Tandis que, aujourd’hui, on parle plus volontiers d’un Dieu bon, d’amour et de miséricorde et on laisse de côté le Dieu de justice.
Je crois que nous comprenons mal. Nous allons dans les deux extrêmes : autrefois, nous avons reçu un Dieu trop sévère, trop loin de nous. Maintenant, nous réduisons Dieu à un Dieu bon seulement. Mais Dieu n’a pas changé : il est à la fois bon, amour et justice. Bien sûr, il viendra nous juger comme le mentionne le Credo que nous proclamons chaque dimanche. Cette image du juge qui viendra n’a pas pour objectif de nous effrayer, bien au contraire ! C’est une annonce d’espoir et de libération pour ceux qui souffrent d’injustice : justice doit leur être rendue.
Mais il nous jugera sur un seul critère, celui de l’amour. Quand Jésus nous parle du jugement dernier (in Mt 25, 31-46), il dit : « Tout ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (v. 40) Nous apprécions cette parole, mais nous n’aimons pas du tout la même parole de Jésus avec la négation : « Tout ce que vous n’avez pas fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » (v. 45) Mais c’est Dieu le juge ! Quand on verra Dieu face à face, peut-être nous posera-t-il cette simple question : « As-tu aimé ? As-tu aimé tes frères quand ils étaient dans le besoin ?… Quand ils étaient malades ?…quand ils avaient besoin d’être écouté ? As-tu aimé tes frères quand… »
Posons-nous cette question dès maintenant : « Ai-je aimé ? » Répondons à cette question du Dieu d’amour et de justice dans notre vie quotidienne dès aujourd’hui, dès maintenant !
Par Jean-François Bobillier Photo: pontifexenimages.orgLe Dimanche des laïcs (3 février 2019) est l’occasion de s’émerveiller et de se questionner sur le travail souvent discret de ces femmes et de ces hommes engagés ci et là, porteurs du Christ – parfois sans parole – dans les si divers « terrains » de Suisse romande.
Laïc tout-terrain ! Quel titre étonnant m’a été proposé pour cet Edito ! Cette appellation induit l’idée d’une polyvalence somme toute positive. Cependant, après réflexion, je ne la trouve pas très en phase avec le terrain précisément. L’exigence du « tout » m’opprime et m’interroge quant à la justesse de cette expression. J’ai beau essayer de m’y reconnaître, je n’y parviens pas.
Mon chemin de foi n’est que chemin de vie. Dans ô combien de circonstances, le terrain de l’existence m’a paru instable, m’a fait trébucher, m’a semblé terre inconnue ou m’a plongé dans un certain mal-être. Non, les laïcs ne peuvent pas être à l’aise en tout terrain, avoir la parole ajustée en toute rencontre ou devenir des spécialistes en tout.
Et d’ailleurs, n’est-ce pas là la magnifique occasion d’une prise de conscience de nos limites ? J’y perçois également une sublime invitation à tourner notre regard vers le véritable « Tout-Terrain » (ou « Tout-Puissant », c’est selon…), pour oser une prière :
« Seigneur, ôte de moi toute prétention d’être un laïc tout-terrain. Emmène-moi sur des terres où mon savoir-faire et mon savoir-être peuvent mieux Te servir. Nourris et renforce jour après jour mes racines du Ciel et fais de moi un laïc « tout-terrien ». » Vivant.
«Chuuut! Tais-toi donc! Arrête de poser des questions! Tu ne vois pas que tu déranges? Ça ne se fait pas de fouiller le passé… Ça ne se fait pas! Que veux-tu savoir? Cela ne te regarde pas! On ne te demande pas de comprendre, on te demande d’accepter…» Qui n’a pas au moins une fois entendu l’une de ces remarques sonner comme un glas dans ses sensibles oreilles?
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Neil Armstrong, Alberto Giacometti, Christian Bobin et l’aveugle de Bethsaïde à qui Jésus donne la vision des hommes?
Je vous propose une petite balade au «pays de la communion». Communion, voilà un mot tiroir plein de sens! Pour élargir l’esprit des enfants à ce sujet, les catéchistes aiment parfois disséquer ce mot pour en trouver d’autres de la même famille qui l’éclairent. Qu’y aperçoit-on?
Par Pascal Tornay
Photos: Marion Perraudin, http://img.over-blog-kiwi.com– « Commun » : qu’avons-nous en commun se demandent des amis ? Nos goûts, nos idées ? – « Comme » : voici un mot pour parler des ressemblances.
– « Commune » : c’est la grande communauté locale réunie autour de son Conseil municipal.
– « Union » : c’est ce lien fort, ce désir d’être ensemble qui nous relie les uns aux autres par exemple lorsqu’on parle du mariage… – « Muni » : si je le suis, c’est que j’ai tout ce dont j’ai besoin.
– « Uni-e » : se dit par exemple d’une couleur lisse et sans inégalité ou d’une famille où l’on ne trouve pas de division !
– « Un » : dans une prière, Jésus demande à son Père que tous les hommes soient « un » (Jn 17, 21), c’est dire qu’il souhaite que tous, nous vivions d’un seul cœur.
Et voilà la « communion » éclairée de multiples manières !
A l’origine, le mot est formé de deux autres termes : « cum », avec, et « munus », la tâche ou la charge, comme dans « municipal ». Ainsi étymologiquement, le mot « communion » a une portée politique au sens large et signifie « avoir une responsabilité commune ». La « commune » au sens politique et territorial, c’est donc l’ensemble de celles et ceux qui prennent part aux charges communes. On trouve encore, selon la même origine, le mot « immunité » qui signifie justement être exempté des charges. On le voit bien, les sphères sociale et politique, bien qu’elles soient des espaces potentiellement très conflictuels, sont des hauts lieux de communion ! Voici donc la communion envisagée sous un angle nouveau et dynamique, puisqu’il pointe sur une responsabilité, une œuvre commune à faire advenir.
Sur le plan ecclésial, la communion (le fait de consommer le Corps du Christ) implique aussi ce sens premier, social, mais il est transcendé. Les chrétiens utilisent le mot « communion » pour parler soit du Pain de vie (le Pain-Corps est en lui-même la « communion »), soit aussi du moment de la célébration où le peuple s’approche de la Table pour être nourri.
Par ailleurs, nous avons souvent une perspective trop individualiste de la communion. On peut se dire : « Je communie pour que cela nourrisse mon âme et m’apporte le réconfort. » Mais le champ sémantique originel du mot nous oblige à en élargir considérablement la portée : « Je vais (démarche active) communier pour m’engager, avec toute l’humanité réunie mystérieusement au Christ en un seul Corps, au service de l’œuvre commune à laquelle le Christ invite chacun : le salut du monde. »
Ainsi, communier, c’est prendre part à la rédemption. Il s’agit d’un engagement qui consiste à se mobiliser, à se mettre au travail au service d’une œuvre de salut qui inclut toute l’humanité ! Evidemment, cela commence en soi-même…
Un être dispersé, désuni à lui-même et aux autres n’est qu’un sous-être qui a besoin d’être restauré, relevé, redressé. Dans l’Evangile, le cas du possédé de Gérasa (Mc 5, 1-20) qui vit dans les tombeaux est un exemple frappant… L’appel à vivre en communion est inscrit au plus profond de l’être : nous sommes conçus pour « exister en communion ». Cet appel est d’autant plus fort que, lorsque cette communion est rompue en nous et/ou entre nous, nous en souffrons terriblement… Cette souffrance n’est-elle pas le rappel douloureux que nous sommes justement faits – quelle
que soit notre situation – pour « communier » ?
Que ce soit au sens de l’unité intérieure, au sens social et politique ou au sens chrétien, la communion n’est donc pas optionnelle : elle est une nécessité vitale pour l’homme. C’est même la condition première du développement et de la croissance intégrale de l’Homme.
Romain Lerjen a 21 ans (voir aussi première page). Il vit à Martigny depuis toujours, comme il aime à dire. Il a un CFC d’horticulteur-floriculteur et poursuit actuellement une deuxième formation de fleuriste, formation qui complète la première et qu’il a toujours souhaité accomplir. Il offre discrètement son savoir-faire à la communauté du Bourg en fleurissant l’église. Cela fait visiblement sa joie! Il nous partage un peu de ce qui fait sa vie…
«Le travail m’éclate!»: tel est le slogan 2017 du Forum œcuménique romand du Monde du travail, qui se tient chaque année en novembre à Lausanne. Ce slogan entretient volontairement l’ambiguïté: «Je peux trouver du plaisir et de l’épanouissement dans mon travail, mais il peut aussi faire exploser ma vie et moi», explique Jean-Claude Huot, responsable du Forum et animateur de la Pastorale du travail.
Par Melchior Kaniymybwa, Jean-Noël Thévenaz, Pascal Tornay
Photos: www.eglisetravail.ch, pixabay.com, vitaelia.files.wordpress.com, unil.chLa Pastorale du Monde du travail (PMT) a pour but de promouvoir une « culture de la solidarité ». Elle s’engage dans la proposition de la foi, invite à la conscientisation, permet aux personnes de devenir sujets et acteurs de leur histoire, rappelle Jean-Claude Huot. Elle chemine avec les groupes PMT existants et accompagne les personnes avec ou sans travail. Elle développe des suivis personnalisés.
Diverses formes de tensions Magdalena Rosende, sociologue, chef du projet emploi du Bureau vaudois de l’égalité intervenait durant ce Forum. Son intervention visait notamment à mettre en évidence trois formes de tensions et de contraintes dans l’exercice du travail :
– Nos aspirations personnelles : ce que l’on aimerait faire ou créer et la nécessité d’avoir un revenu, poussant à accepter ce qui est offert et à se contenter de ce qui est possible.
– Les tensions hommes-femmes : les discriminations et ségrégations dans la recherche ou l’exercice d’un emploi.
– Les tensions entre la vie professionnelle et la vie privée.
Fragilisé dans une recherche d’emploi Magdalena Rosende reconnaît que le marché du travail est très sélectif, d’où d’importantes difficultés pour les personnes sortant d’une maladie relevant de l’AI ou pour la population étrangère résidente. Avoir été malade une longue période ne facilite évidemment pas la réinsertion, parce que le marché actuel demande que l’on soit rapide et performant. Le droit du travail en Suisse est très libéral et laisse une grande marge de liberté aux employeurs et très peu de protection contre les licenciements notamment. Le taux de chômage chez les jeunes est proche des 7 % et celui des plus de
50 ans est de 4 %.
Les contraintes des contrôles Employées et employés ressentent souvent comme une violence le fait d’être l’objet de contrôles. Les formes de ces contrôles se sont développées au point qu’ils sont parfois incessants : toute activité peut être suivie par un outil informatique et par le minutage, comme le notent les employés du secteur de la santé ou les chauffeurs de bus. La personne au travail se trouve de moins en moins en état d’organiser son travail de manière autonome. On lui demande de faire toujours plus en un temps minimum, de répondre à énormément de sollicitations, d’accepter de plus en plus de responsabilités sans contrepartie. A long terme, même à coup de bonne volonté, l’épuisement professionnel, le burnout, guette. Comment retrouver l’équilibre entre le travail qui m’éclate parce que j’y trouve du sens et celui qui m’éclate parce que je lui ai trop donné ? Ces pressions sont ressenties avec encore plus d’acuité par les personnes les plus fragiles, notamment les personnes à l’AI, en situation de handicap, car elles vivent plus lourdement encore les discriminations liées à leur état.
Magdalena Rosende souligne l’importance d’avoir des collègues à qui l’on peut se confier. Même les moments de pause ne sont plus communs. Les horaires sont éclatés et les rapports individualisés. Les collectifs sur lesquels on pouvait auparavant compter n’existent plus. Dans certaines entreprises, il existe heureusement des commissions du personnel, des comités de travailleurs ou des groupes syndicaux à qui l’on peut faire appel. Malgré tout, il n’est jamais facile de faire remonter les doléances à la direction. Si l’on ne peut pas le faire, par crainte d’être viré pour rupture de confiance, c’est contraire à la « Déclaration des Droits de l’Homme », mais avouons que, souvent, la situation est telle…
Témoignages d’anonymes ayant traversé les affres d’une trop grande pression au travail
« J’ai eu un arrêt de travail de quatre mois. Il m’a fallu développer des mécanismes de survie. Ma remise en question m’a conduit à savoir dire stop, à faire une chose après l’autre. Le burnout est une expérience douloureuse mais, en même temps, j’en suis sorti grandi car j’ai appris à faire attention aux alertes annonçant l’écroulement. Ces signes, j’ai appris à les reconnaître dans la douleur. Je suis plus attentif et, quand je perçois un de ces signes – parce qu’il y en a plusieurs – je me mets en garde et me questionne : « Pourquoi veux-tu te remettre dans cette situation qui t’a usé. Prends un peu de recul et pose-toi ! »
« Le phénomène d’épuisement existe aussi chez les patrons. Les patrons sont des gens souvent seuls face à leurs responsabilités. La solitude des patrons rend malade ! »
« La résistance : pendant un certain temps, on peut résister en construisant une carapace. Cependant, à l’intérieur, ça continue de bouillir ! La maladie commence par là. Le danger est que, en construisant cette carapace, on néglige ce qui se passe au-dedans. Il serait tellement plus souhaitable de se construire une architecture intérieure solide. »
« Ces dix dernières années, je remarque une détérioration de la santé. Plusieurs changements sur le plan de la pression et du stress au travail. Quand on n’arrive pas à les gérer, il y a une forte pression qui s’insinue tout le temps. Le système est condamnable, mais n’oublions pas la part de responsabilité du travailleur dans ce qui lui arrive. Il faut oser la question suivante : quelle est mon attitude ? Le travailleur a une marge de manœuvre pour résister surtout lorsque ça touche à sa dignité. Il faut oser dire stop. Le drame chez les jeunes, c’est qu’ils sont vite usés. Ils n’ont pas développé les ressources nécessaires pour faire face à cette pression. Ils sont moins résistants devant la difficulté ou face à l’adversité. C’est important de bien préparer les jeunes en leur donnant des outils et anticiper par la formation. »
« La victimisation : pour des raisons liées à leur histoire, les gens se mettent souvent inconsciemment dans une posture de victimes. Il faut les aider à quitter le vêtement de la victime pour arriver à rester des êtres humains dignes et droits. Il faut aider ces personnes à reprendre conscience pour qu’elles repèrent la dynamique qu’elles ont instaurée en elles-mêmes. La victimisation conduit à des comportements infantiles. Difficile d’en parler parce que l’on touche à l’intimité des gens. De bons outils sont nécessaire pour aborder ces situations. »
La chapelle du Guercet vaut une halte: havre de paix, de présence et de beauté.
Par Françoise Michellod Photos: Marion Perraudin, Françoise MichellodC’est au pied du Mont Chemin, entre « les deux Guercets » que depuis 130 ans la chapelle invite à la prière. Consacrée le 24 mai 1889, jour de la fête de Marie, secours des chrétiens, on choisit comme patronne du lieu Notre Dame Auxiliatrice.
De 1980 à 1983 le sanctuaire subit une belle rénovation. Les chanoines Giroud, Rausis, Sarbach et le prieur Emonet en furent les initiateurs. Mysette Putallaz, artiste peintre, réalisa des tableaux pleins de fraîcheur qui font de cette chapelle un petit bijou.
Aujourd’hui encore, en entrant, nous sommes saisis par le triptyque de l’artiste placé au-dessus de la sainte Table ; il représente différents mystères de la vie de Marie. Au centre d’abord, c’est Marie et l’enfant. Puis à droite, deux mystères joyeux : l’Annonciation et Jésus parmi les docteurs de la loi. A gauche, le mystère douloureux de la Crucifixion et le mystère glorieux de l’Assomption. Le blanc domine avec sa luminosité joyeuse : 31 marguerites piquées en fond rappellent que la chapelle est posée dans les prés, me dit l’artiste peintre, habitante de Martigny. De plus, 14 colombes enveloppent la Vierge de vie de pureté et de douceur.
De chaque côté de la chapelle des saints peints forment une haie. C’est par leur attitude et leurs vêtements qu’on les reconnaît. Mysette Putallaz préfère qu’on imagine les traits du visage plutôt que de leur donner une expression définie. On peut donc invoquer saint Théodule, sainte Anne, saint Nicolas de Flüe et sainte Thérèse de Lisieux.
En complément, posées dans des niches, deux statues de bois : Maximilien Kolbe, martyr de l’amour et Don Bosco, personnalité influente dans le domaine de l’éducation.
En plus de la fête patronale du 24 mai, une messe est célébrée chaque lundi à 19h.
Merci à ces lieux de nous parler de Marie notre Secours et de Jésus tout près de nous.
Par Jean-Pascal Genoud, curé Photo: pontifexenimages.comAssemblée générale annuelle d’une chorale. Brisolée au menu. Et après cinq minutes, une confidence inattendue : « A la messe, j’y participe avec joie pour chanter, mais je suis chaque fois gênée au moment où il est dit que Jésus reviendra juger les vivants et les morts ! » J’ai pu répondre que l’expression me préoccupait moi aussi, puisque je devais la commenter pour le prochain bulletin paroissial !
L’affirmation est forcément à accueillir puisqu’elle appartient à la manière dont les chrétiens expriment leur foi depuis 18 siècles et dans le monde entier. Mais comment la comprendre ?
La certitude du « retour » du Christ fait partie de la foi des chrétiens et nous en avons l’annonce dans la bouche même du Christ dans les Evangiles. Pas moyen de l’ignorer. Il me paraît néanmoins important de voir qu’il s’agit d’une réalité à dégager de l’image qui la porte. Comme nous sommes dans un monde structuré par l’espace et le temps, l’image ne peut s’inscrire que dans ces références. La réalité de foi, elle, pourrait se traduire de la façon suivante : le Christ après sa mort et résurrection reste dans l’histoire des hommes, mais de manière discrète et cachée, jusqu’à la « fin des temps » où sa présence sera pleinement manifestée à tous. La notion de « retour » précise que cet avènement n’est pas d’abord le fruit des efforts de l’homme, l’accomplissement des ses propres potentialités, mais qu’il est reçu de Celui seul à qui revient « l’honneur, la gloire et la puissance ». Dans tous les cas, ce « retour » a toute la couleur d’une rencontre libératrice et définitive entre Dieu et l’humanité entière.
Le jugement, comme image prise à l’ordre judiciaire, peut aussi soulever une délicate question d’interprétation. On sera probablement aidé à en saisir la profondeur en considérant ce que serait une absence de jugement. Cela voudrait simplement dire nous ne serions responsables de rien, que tout serait indifférent, qu’il n’y aurait aucune raison de faire le bien plus que le mal, de lutter pour la justice plutôt que de rester passifs et consentants à l’égard des forces du mal. La simple idée de l’absence de jugement nous devient alors insupportable. Elle revient à la négation de notre liberté et de notre responsabilité. Elle annihile tout attente de justice.
Reste à qualifier ce jugement en fonction de Celui qui le porte. N’a-t-il pas dit qu’il était venu « non pour juger, mais pour sauver » ? Etre jugé par un Sauveur oriente notre confiance en Celui qui n’a pas l’intention de nous perdre, mais qui a versé son sang pour nous faire communier à sa vie, dans l’attention aimante à nos personnes, avec une miséricorde émue devant notre faiblesse.
De façon admirablement concise, dans une formule on ne peut plus lapidaire, l’apôtre Jacques l’a exprimé en tenant en tension deux composantes apparemment inconciliables : « Le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la miséricorde se moque du jugement. » (Jc 2, 13)
J’appelle Bernard au téléphone pour lui proposer une rencontre. Bernard me semble motivé et énergique, c’est chouette ! – Mardi 9h, est-ce que ça pourrait jouer ? – Vous savez, j’ai un agenda tellement chargé… Mises à part mes activités favorites, les visites médicales, trois fois par semaine en moyenne, je suis libre tous les jours du matin au soir ! Alors d’accord mardi zéro-neuf-cent !
L’année dernière, durant presque deux mois, les gens de la vallée du Trient ont vécu sans accès routier direct avec la plaine à la suite d’un gigantesque éboulement survenu entre Trient et le Col de la Forclaz. Valérie Pianta exprime comment cet événement imprévu a fait écho en elle.
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