Célébrations à l’hôpital

Il y a plus de vingt ans, une équipe de laïques engagées a pris la relève de l’abbé Francis Polla pour assurer la continuité des célébrations catholiques à l’hôpital de Nyon. Une belle aventure qui vient de prendre fin dans la reconnaissance pour le chemin parcouru.

Par Claire-Lise Noir
Photo: DRIl y a plus de vingt ans, nous apprenions que l’abbé Francis Polla, alors aumônier de l’hôpital de Nyon, mettait fin à cette activité. Conséquence : il a été décidé d’y supprimer les messes. Consternation !

C’était sans compter sur la détermination de quelques femmes à la tête dure et inspirée. « Les célébrations catholiques à l’hôpital se poursuivront et nous allons les assumer », se sont-elles dit. Cela paraissait impossible.

Des femmes de foi
Seulement ces femmes étaient des femmes de foi. Elles l’ont prouvé. Elles se sont mises au travail avec une confiance rivée à leur cœur, base de leurs compétences. Et comme elles ne savaient pas que c’était impossible, alors elles l’ont fait pendant vingt-quatre ans. Elles ont souhaité être relevées de cette fonction et par ces quelques lignes nous leur disons merci.

Je mets cela en relation avec ce que nous racontait il y a quelques semaines le docteur Salzmann, qui effectuait une mission humanitaire au Moyen-Orient. En pénétrant avec son équipe de soins dans la ville de Kobané, il a vu l’imam venir à sa rencontre avec ces mots : « Soyez les bienvenus. Je suis heureux qu’une équipe de chrétiens soit de nouveau dans nos murs, car depuis que la dernière église chrétienne a été démolie, en 1915, c’est comme si la bénédiction divine nous avait quittés ».

Bénédiction divine
A l’hôpital de Nyon, par leur travail et leur fidélité, ces femmes de foi ont témoigné de la bénédiction divine mois après mois. Cette bénédiction va où elle veut. Elle continuera d’être active et d’éclairer de nombreux chemins, comme les bougies qu’elles ont reçues et dont la flamme brillera dans leurs demeures comme à l’hôpital.

Elles sont un modèle et un encouragement pour d’autres personnes qui se sont mises à l’ouvrage, au plan protestant, afin d’ouvrir une piste dans le temps différent que nous traversons. Un merci intense à ces pionnières.

Célébrons l’unité

La Colombière accueillera dimanche 21 janvier à 10h15 les fidèles des communautés chrétiennes de Nyon dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens sur le thème « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur ». L’occasion de célébrer et de prier ensemble.

Par Olivier Cazelles
Photo: Unité chrétienne Lyonphoto-semaine_okCette année, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens aura pour thème « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur ». Les chrétiens liront et méditeront le passage du livre de l’Exode 15, 1-21, le cantique de Moïse et des fils d’Israël au Seigneur après le passage de la mer Rouge à pied sec.

Dans le monde entier, des communautés et des paroisses échangent leurs prédicateurs, organisent des célébrations œcuméniques ou des temps de prière particuliers. L’événement qui permet cette expérience exceptionnelle est la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Traditionnellement, elle est célébrée du 18 au 25 janvier, entre la commémoration de la confession de foi de saint Pierre et celle de la conversion de saint Paul. Dans l’hémisphère sud, où janvier est une période de vacances, les Eglises se retrouvent à un autre moment de l’année, par exemple vers la Pentecôte, qui est aussi une date symbolique pour l’unité.

Chrétiens en marche
A Nyon, le 21 janvier, se rassembleront des fidèles de l’Eglise catholique, de l’Eglise réformée, de l’Eglise évangélique la Fraternelle, de l’Eglise évangélique de Réveil, de la Westlakechurch et de Jeunesse en Mission. Nous sommes des chrétiens en marche : mettons l’accent sur notre attachement à Jésus-Christ et à son œuvre de réconciliation qui sont au cœur de la foi chrétienne. Côte à côte, nous chanterons et prierons pour une unité si difficile à construire et si lente à advenir !

Les jeunes enfants seront pris en charge dans les salles sous l’église. Après la célébration sous l’église, un moment de rencontre sera proposé autour d’une collation préparée par les membres des Eglises présentes.

L’œcuménisme au quotidien
Durant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le Seigneur nous appelle à rencontrer nos frères dans la foi et à prier avec eux.

Mais l’œcuménisme se vit aussi au quotidien au service des personnes dans le besoin (ASOLAC), des personnes âgées à l’hôpital ou en EMS (voir article page 8), des migrants (vestiaire, cours de langue, repas, transports) et des enfants dans le cadre des KidsGames ou des Crazy Games à Gland en été.

Pratiquer l’œcuménisme change notre point de vue sur l’autre : il nous permet de mieux nous connaître pour mieux nous apprécier.

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, Gland, 15-21 janvier

« Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance » (cf. Ex 15, 6) 

Venez nous rejoindre à l’église Arc-en-Ciel (Ch. de Vernay 34 – Gland) 19h30-20h15

Spécial 2018 : chaque Eglise fera découvrir une tradition de prière qui l’enrichit particulièrement.

Animation
Lundi 15 : Eglise évangélique
Mardi 16 : Eglise réformée
Mercredi 17 : Eglise adventiste
Jeudi 18 : Eglise catholique
Vendredi 19 : Groupe de jeunes intercommunautaire GRACE

Célébration de clôture de la Semaine de l’unité dimanche 21 janvier à 10h30 à la chapelle catholique (rue de l’Abbaye, Gland).

Animation pour les enfants pendant la célébration de dimanche.

Brocante: merci aux bénévoles

La brocante paroissiale s’est tenue du 10 au 12 novembre dernier dans la grande salle de la Colombière, devenue une véritable ruche pour l’occasion. Il valait la peine d’y faire un tour tant les objets vendus étaient divers et d’une grande beauté. 

Par Gebhard Sager
Photos : DRLa brocante était au programme de l’année 2017, elle qui a lieu tous les deux ans. La brocante, c’est à la fois un grand travail d’organisation – récolte des objets, stockage, mise en place et en valeur à l’occasion de l’événement, rangement – et une ambiance détendue. C’est aussi la rencontre d’une soixantaine de bénévoles motivés et d’amateurs d’objets divers.

Une belle aventure
Pour assurer le succès de cette nouvelle édition, un comité composé d’Hélène Lasser, Michèle Zumstein, Elisabeth Kneubühler, Jean-Paul Charles, Jean-Claude Farine et Gebhard Sager. Il était à pied d’œuvre sans relâche avec une assistance quotidienne de vingt à vingt-cinq bénévoles : une aide précieuse dans une ambiance bon enfant. Un merci sincère à chacun pour sa disponibilité et sa bonne humeur. La recette est destinée à l’aide de proximité pour des personnes dans le besoin.

Après trois marchés aux puces organisés dans le cadre de la kermesse de la Colombière, en 1982, 1986 et 1988, la première brocante a eu lieu en novembre 1991 dans la grande salle. L’aventure a recommencé tous les deux ans jusqu’en 2017 et en quatorze éditions, l’enthousiasme et le courage des bénévoles n’a pas faibli. Bravo et merci à chacun !

Marie, un regard plein de douceur

Il y a presque dix ans que la chapelle de Gland a accueilli la statue de la Vierge Marie: elle a été bénie à la Pentecôte 2008 par l’abbé Robert Akoury, puis amenée en procession après la messe et installée dans le chœur.

Par Françoise Merlo
Photo : Cecilia Nizzola, Brigitte BessetUn nombre croissant de paroissiens souhaitant retrouver la douceur et la force de la prière à Marie, quelques membres de la communauté ont proposé au conseil d’offrir une statue qui embellirait la chapelle. Cette offre acceptée avec enthousiasme, il ne restait plus qu’à trouver « celle qui ferait la joie de tous ».

Ce fut, pour le Conseil de communauté de l’époque, une belle occasion de promenade. Il s’est rendu au monastère Notre-Dame de la Gloire-Dieu, situé aux Voirons, sur la commune de Boëge, en France voisine. Site magnifique, en face du Mont-Blanc, propice au recueillement et choisi par la communauté des sœurs de Bethléem pour y vivre leur vocation.

Une Vierge de l’Annonciation
La communauté des sœurs propose l’artisanat des monastères de Bethléem et bien des statues et ornements de nos églises proviennent de ce lieu. La statue qui a quitté le monastère des Voirons pour venir réchauffer le chœur de notre chapelle est une Vierge de l’Annonciation. Elle a été choisie pour la tendresse de son sourire.

Sourire qui doit procurer la paix, car depuis son installation dans la chapelle, elle attire beaucoup de fidèles et la prière à Marie s’intensifie d’année en année.

Avec le vicaire épiscopal et les sœurs

La communauté de la Colombière a vécu dimanche 27 août une messe festive. Les paroissiens accueillaient la communauté espagnole, le vicaire épiscopal, l’abbé Christophe Godel, et une vingtaine de sœurs Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara, une congrégation argentine.

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo : Christiane GanguinUne église pleine, des lectures et des prières en français, mais aussi en espagnol, des chants en latin : dimanche 27 août, la messe dominicale à la Colombière avait un air de fête. L’animation était assurée par les Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara (SSVM), venues en nombre donner une note joyeuse à la célébration (voir encadré). Elles étaient présentes à la demande du vicaire épiscopal, l’abbé Christophe Godel, qui avait tenu à les accueillir – peut-être certaines vont-elles bientôt s’engager sur l’unité pastorale Nyon-Terre sainte et y implanter une communauté.

Connaître par la foi
La messe, concélébrée par l’abbé Godel, le Père Emilien et le Père Jésus Garcia, a alterné le français et l’espagnol, à l’image de l’homélie du vicaire épiscopal. En ouverture, celui-ci a souligné que l’évangile du jour propose deux manières de connaître le Christ en réponse à la question qu’il pose aux disciples : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » : « Une connaissance externe, caractérisée par l’opinion commune », et une connaissance de l’intérieur, par la foi.

La première considère le Christ « comme un personnage religieux supplémentaire qui s’ajoute aux personnages connus », la seconde est « la capacité à saisir le mystère de la personne du Christ dans sa profondeur ». Par la foi, qui « a son origine dans l’initiative de Dieu, qui nous dévoile son intimité et nous invite à participer à sa vie divine ». Elle « suppose une relation personnelle avec lui, l’adhésion à Dieu de toute la personne avec son intelligence, sa volonté et ses sentiments ».

Stimulation réciproque
« Comme elle suppose de suivre le Maître, a ajouté l’abbé Godel, la foi doit se consolider et croître, devenir profonde et mûre à mesure que s’intensifie et que se fortifie la relation avec Jésus, l’intimité avec lui. » Pour les apôtres, pour nous aussi, à qui le Christ pose la même question. A nous de répondre « avec générosité et courage ».

Plus loin dans l’évangile de ce dimanche, Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ». Soulignant le terme « mon », l’abbé Godel a affirmé : « L’Eglise n’est pas une simple institution humaine, comme n’importe quelle autre, bien plus elle est étroitement unie à Dieu. […] On ne peut pas séparer le Christ de l’Eglise comme on ne peut pas séparer la tête du corps ». L’Eglise « vit par le Seigneur. Il est présent au milieu d’elle et lui donne vie, aliment et force ».

On ne suit pas Jésus en solitaire, a ajouté le vicaire épiscopal, sinon le risque est grand «de ne jamais le rencontrer ou de finir par suivre une image fausse de lui» : c’est en Eglise qu’on le reconnaît et « qu’on s’appuie les uns sur les autres pour dire et approfondir sa foi : c’est une stimulation réciproque ». Qui nous fait témoins de Dieu au cœur du monde.

A la fin de la célébration, l’abbé Godel a remercié le Père Emilien, qui quitte notre unité pastorale pour la région de Moudon, pour « sa disponibilité et sa sagesse ». Les applaudissements nourris de l’assemblée lui ont dit la joie d’avoir pu, quinze ans durant, travailler avec lui.

A l’issue de la célébration, un apéritif a été servi sur le parvis. Accompagnées d’une guitare, les religieuses ont improvisé un concert avec des chants entraînants. Le courant a passé entre elles et les paroissiens.

Evangéliser la culture

Par GdSC

L’Institut des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara (SSVM) a été fondé le 19 mars 1988 à San Rafael, en Argentine, par le Père Carlos Miguel Buela. Avec l’Institut du Verbe incarné – un institut de prêtres – et le tiers-ordre séculier, il forme la famille religieuse du Verbe incarné. Les deux instituts religieux ont des branches actives et contemplatives. Leurs membres prononcent quatre vœux : chasteté, pauvreté, obéissance et consécration à Marie – la Vierge est leur modèle et leur guide, sur les pas de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Les fondements de leur spiritualité sont Jésus crucifié et Marie. Ils ont un amour particulier pour l’eucharistie, Marie et le pape.

Religieux et religieuses sont plus de 1500, présents sur les cinq continents. Leur charisme ? « Prolonger l’Incarnation du Verbe dans toutes les manifestations de l’homme avec pour fin spécifique l’évangélisation de la culture » : ils veulent pénétrer tous les aspects de la vie de l’homme de la force de l’Evangile. Pour cela, ils sont présents notamment dans la pastorale, l’éducation et les médias. Ils prêchent les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola et des missions paroissiales selon la méthode de saint Alphonse-Marie de Liguori. Ils dirigent des foyers pour personnes âgées et enfants abandonnés ou confrontés à des problèmes familiaux.

Les religieuses portent un habit bleu et gris, le bleu (le ciel sans nuages) représentant la divinité du Christ, le gris (la terre) l’humanité. Elles portent la croix de Matara, symbole de l’évangélisation de la culture.

Un dimanche en famille

A l’issue de deux synodes des évêques consacrés à la famille, le pape François a écrit un ouvrage, «Amoris Laetitia», dans lequel il nous encourage à célébrer la beauté et la joie de l’amour vécu en famille malgré tous les défis rencontrés. Suivant cette exhortation, un groupe de paroissiens de Saint-Robert a mis sur pied, le dimanche 10 septembre 2017, une fête paroissiale «Un dimanche en famille».

Par Fabiola Vollenweider-Gavillet
Photos: Konrad AleksandrowiczDe nombreux membres de notre communauté ont travaillé au succès de cet événement en proposant divers services : confection de plats cuisinés, transport et installation de tentes et de tables bien habillées pour l’occasion.

Des enfants ont participé à un atelier floral et créé avec art de belles décorations. Des jeux ont été préparés avec soin, une chorale d’enfants a vu le jour, épaulée par la chorale de St-Robert. Deux jeunes les ont accompagnés avec talent : Loris Dietrich au synthétiseur et Thomas De La Barre à la guitare.

Le château des contes sous la tente de lecture.
Le château des contes sous la tente de lecture.

Le matin, paroissiens, grands ou jeunes parents, enfants, tous ont assisté à la messe avec ferveur dans une église remplie jusque sur le parvis extérieur. Ce fut une belle participation à une messe vivante concélébrée par le Père Emilien et l’abbé André Fernandes. En sortant de la cérémonie, quelqu’un s’est exclamé : « Je n’avais jamais senti autant vibrer les murs de notre église, c’était magnifique ! »

Contre toute attente, le soleil était au rendez-vous, on y a vu le sourire de l’Esprit Saint.

Egaillés dans le parc, les nombreux participants à la fête ont eu beaucoup de plaisir à se retrouver entre amis autour d’une frugale collation ou à faire connaissance dans une heureuse humeur partagée.

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Le Père Emilien, heureux gagnant.
Le Père Emilien, heureux gagnant.

Une tombola a permis de gagner des paniers garnis, la recette était destinée à soutenir les activités du groupe missionnaire auprès des plus démunis, en Haïti et en Ouganda.

La fête s’est terminée dans l’église où tous ont entonné des chants de louanges judicieusement choisis et très joyeux et ont prié pour les familles ainsi que pour nos prêtres qui ont la délicate mission d’écouter, de comprendre, d’accompagner et de guider leurs ouailles avec discernement.

MERCI à tous : François Grillon, Françoise Belmont, Fabiola Gavillet, Jeanne Marie De La Barre, Paulette Frey, Markus Gnaedinger, Walter Hauser, Françoise de Courten.

Le Temps de l’Avent

A l’approche de Noël nous avions envie de vous faire un cadeau! Et ce sont quelques chiffres réconfortants que nous avons trouvés à vous offrir! Le pédagogue et psychologue Georges T. Roos coresponsable de «SWISSFUTURE» tente de rassurer sur l’avenir du monde et nous livre quelques bonnes nouvelles montrant l’évolution positive de la planète.

Photo : Sylvie HumbertGeorges T. Roos affirme, entre autres que : Alors que l’extrême pauvreté (moins de Fr. 2.– par jour) touchait une personne sur trois il y a 20 ans, cette proportion est tombée à moins de 10%. Elle pourrait être éradiquée d’ici 2030.

Aujourd’hui, 84% de la population adulte de la planète sait lire et écrire, soit 100 millions de plus qu’il y a 20 ans et les efforts d’alphabétisation continuent.

Alors que le solaire devient la source d’énergie la moins chère, son utilisation a doublé tous les deux ans au cours de ces 20 dernières années. Si cette part continue d’augmenter ainsi, dans moins de 15 ans, on sera sorti de l’économie liée au carbone et une grande pollution sera oubliée.

Les agriculteurs de la planète produisent 4600 calories de nourriture par personne et par jour, assez pour nourrir 14 milliards de personnes soit presque le double de la population mondiale. Malheureusement, une grande partie des produits comestibles sont gaspillés alors que l’ONU compte aujourd’hui encore 216 millions de personnes sous-alimentées. La lutte contre la faim passe dès lors par le combat contre le gaspillage et contre la surconsommation de viande. Il faut en effet 7 calories végétales pour produire une calorie animale. On pourrait ainsi éradiquer la faim dans le monde !

Nous savons que les bonnes nouvelles ne font pas recette et que nous préférons souvent ne voir que ce qui ne va pas, baissant les bras, découragés par notre impuissance. Mais nous ne sommes pas impuissants ! Chaque geste compte et nous changerons plus sûrement le monde en le bénissant, en rendant grâce pour les progrès, qu’en ressassant la longue liste de ce qui ne va pas.

Dieu savait ce qu’il faisait en nous envoyant son fils pour nous sauver, il croit en nous, il croit que nous progressons et que nous continuerons à progresser !

Pour ce temps de l’Avent qui s’ouvre devant nous ayons à cœur d’agir pour que le monde continue à mieux aller. Gardons confiance en la vie et bénissons les hommes, le monde et Dieu qui nous aime infiniment.

(D’après l’éditorial du bulletin AIMER-AGIR de l’association suisse Raoul Follereau N° 173)

Dans l’ombre de l’attente

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo: Jean-Claude GadmerNoël approche, et avec lui les préparatifs de toutes sortes. Et notre cœur, saurons-nous le préparer pour le tenir éveillé dans l’attente de Celui qui vient ? Justement, la liturgie nous offre quatre semaines, le temps de l’Avent, pour l’équarrir, le polir, le travailler. Au fil des textes proposés croissent l’urgence et le désir. Le temps se fait court, approche le jour où Dieu viendra habiter notre terre. « Viens, nous t’attendons » scande la liturgie des semaines qui précèdent Noël.

Le temps de l’Avent, que l’Eglise nous propose de vivre chaque année, nous « tourne vers », élève nos regards et nos désirs, creuse en nous la soif d’une rencontre qui nous comblera. Il fait de nous des veilleurs dans l’obscurité du monde, tendus vers la lumière qui ne déçoit pas. Le couple qui attend un enfant s’émerveille chaque jour de sa croissance et prépare avec soin sa venue au monde, l’ami qui attend son ami compte les jours et se tient prêt pour celui, tant attendu, du partage.

Et nous chrétiens, quand vient Noël, nous sommes appelés à aiguiser en nous la joie de la rencontre, à aplanir la route pour Celui qui vient, à ouvrir nos cœurs, nos yeux et nos oreilles pour mieux accueillir Dieu qui prend chair de notre chair, se fait l’un de nous pour être notre compagnon de route. « Nous t’attendons / le ciel surgisse à fleur de terre », écrit le moine poète Gilles Baudry dans « Demeure le veilleur » (Editions Ad Solem, 2013) qui implore : « Fais-nous tenir / dans l’ombre de l’attente / en nous laissant doucement éclairer / par ta Parole ».

A quoi le reconnaître ? « Dieu Tout-Puissant / dans la faiblesse d’un enfant », « Roi qui t’es revêtu / de notre dénuement ». Dieu au cœur de nos existences heurtées, source vive pour notre soif, qui « viens te blottir dans le cœur de chacun / comme le plus petit de tous ».

Oui, nous sommes « friables / et d’espérance vacillante ». Mais « de nos jours pérégrins / que faire d’autre / que d’accueillir / la manne du présent ? ». En elle, jour après jour, Dieu trace le chemin qu’il empruntera pour nous rejoindre à Noël. Alors soyons attentifs aux signes qu’il y dispose durant le temps de l’Avent. Pour que, le jour où il viendra, il nous trouve prêts.

Fête de l’Unité Pastorale à l’abbaye de Bonmont

Cette année, la fête de l’Unité Pastorale a rencontré à nouveau un grand succès en rassemblant plusieurs centaines de personnes dans le cadre imposant et chaleureux de l’abbaye de Bonmont sur le thème de « L’année de la Famille ». Comme l’année précédente, la manifestation a bénéficié d’un ciel favorable et clément.

Par Brigitte Besset et M. Pannatier
Photos : Ph. Esseiva, M. Pannatier 

Chaque communauté avait préparé un panneau avec des textes et des photos basés sur des extraits de l’exhortation apostolique du pape François Amoris Laetitia. Les panneaux ont été exposés le long du chemin menant à l’abbaye.

En guise d’accueil, les gens se sont rencontrés avant la cérémonie autour d’un petit déjeuner café-tresse-confiture servi par des jeunes; un moment sympa et informel où l’on peut prendre le temps de se parler.

La messe a été célébrée par l’abbé Giraud Pindi, secondé par le Père Zbigniew Wiszowaty, l’abbé André Fernandès et le Père Emilien.

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Pendant la célébration, une famille de chaque communauté a lu un texte en portant une bougie.

Une très belle cérémonie, dans ce cadre clunisien, rythmée par l’accompagnements de la schola grégorienne mixte de Nyon, sous la direction de Serge Ilg, de la Chorale de Founex, entraînée par Nathalie Breault et de la Chorale Portugaise. Dans ce lieu exceptionnel chargé d’histoire, les chants résonnent toujours magnifiquement.

Après la célébration, Gilles Vallat, président de la Paroisse de Nyon, a vivement remercié le Père Emilien qui quitte notre Unité Pastorale. Dans son discours, Gilles a retracé le parcours d’Emilien et tout ce qu’il a accompli. Il lui a ensuite remis un cadeau sous les applaudissements chaleureux des personnes présentes qui se sont toutes spontanément levées.

Le repas servi ensuite dans la salle communale de Trélex a connu une affluence moindre que l’année passée, mais a permis de prolonger la fête dans la convivialité et le partage. Préparé et servi par de nombreux paroissiens, un buffet copieux et varié, précédé d’un apéritif devant la salle, a constitué un geste concret qui a permis à de nouvelles personnes de se rencontrer et de partager.

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Un soin tout particulier a été apporté à la décoration des tables :
Nos familles, un arc-en-ciel de saveurs, de COULEURS ! ! !
Extraits du n. 57 d’Amoris Laetitia :
Je rends grâce à Dieu du fait que beaucoup de familles, qui sont loin de se considérer comme parfaites, vivent dans l’amour, réalisent leur vocation et vont de l’avant, même si elles tombent souvent en chemin… familles aux réalités différentes, remplies de joie, de drames, de rêves. … Appel à libérer les énergies de l’Espérance, en les traduisant en rêves prophétiques, en actions qui transforment et en imagination de la charité.

Pendant le repas, un nouvel hommage a été rendu à un Père Emilien visiblement ému. De nombreux convives avaient écrit quelques mots à son intention sur des petits papiers qui servaient d’emballage à des petits chocolats qui lui ont été remis dans une corbeille.

Des membres des communautés ont ensuite prononcé quelques mots d’un texte de Françoise Merlo composé à partir de chacune des lettres du nom Emilien : Ecoutant, Miséricordieux, Ingénieux, Laudatif, Intéressé, Enthousiaste, Naturel.

A nouveau, une fête d’UP parfaitement organisée et coordonnée par Marie-Agnès de Mattéo pour la liturgie à Bonmont et par Brigitte Besset pour, entre autres, l’organisation du repas à Trélex, avec le concours de nombreux bénévoles venus de toutes les communautés.

Infos

La journée en photos :
http://www.ciboulette.ch/bonmont2017/

Un groupe missionnaire actif

Grâce aux dons récoltés lors des ventes organisées par le groupe missionnaire les 22 et 23 avril, nous pouvons apporter une aide précieuse aux Sœurs de la Charité en Haïti et à l’école de la Divine Miséricorde en Ouganda.

Par Martine Debluë
Photo: Regina KuratleEn Haïti, le programme de distribution de lait et de médicaments reste fondamental ! Frédéric Boppe, un jeune paroissien de Saint-Robert, est resté quelques semaines avec les sœurs. Il nous a donné un témoignage bouleversant sur leur travail avec les enfants et les malades. Elles parcourent de nombreux kilomètres à pied, aidées d’un âne, pour apporter aux habitants du lait et des médicaments.

Voici ce que Frédéric nous a dit après l’ouragan d’octobre dernier : « La situation est terrible. Les maisons des sœurs à Port-au-Prince et dans le nord de l’île ne sont pas trop touchées, contrairement au sud, où les routes et les maisons ont été partiellement emportées par les eaux et le vent. A Meyer, vingt maisons ont été détruites, de nombreux troupeaux ont été retrouvés morts et les cultures sont saccagées à 80%. Les sœurs vont bien, mais c’est dur. Elles sont si contentes que vous puissiez continuer à les aider ! ».

Haïti : la joie des enfants
Nous avons aussi un contact direct avec Sœur Lila. Elle nous a écrit : « Je veux partager avec vous la joie des enfants de Meyer. La semaine dernière, nous leur avons donné du lait en y ajoutant un peu de sucre et du chocolat. Nous avons passé un contrat avec les Petits Frères de sainte Thérèse pour le pain. On donne du lait deux fois par semaine, les jours de marché. Le premier jour, les enfants étaient si contents ! Les plus petits sont rentrés à la maison en criant : ’ Mami yo te bay nou let nan lekol la! ak gwo pain ! ’. Quelle joie ! Nous avons commencé à distribuer du lait aux malades et aux petits enfants. Merci beaucoup d’aider nos pauvres ! ».

Le groupe missionnaire désire continuer à aider les Sœurs de la Charité, qui s’occupent de quinze villages (5’000 habitants). Elles sont l’unique présence religieuse sur place.

Sœur Lila nous écrit : « Je me fais aujourd’hui la voix de nos sœurs et surtout la voix de nos enfants, jeunes adultes, vieillards et malades. Merci pour votre sens du partage. Vous êtes infatigables et très sensibles dans ce monde qui est si fermé sur lui-même. Vous êtes présents là où nous attend le Seigneur ! C’est avec nos mains et les vôtres que nous touchons le Seigneur souffrant. Notre cœur bat avec le vôtre dès qu’il faut répondre aux besoins, si nombreux ici. Et nous le faisons même si parfois nos nuits sont écourtées ».

Ouganda : une nouvelle salle d’examens
En Ouganda, l’école de la Divine Miséricorde de Kyotera a toujours besoin de notre aide. A cette école très pauvre où les enfants paient souvent leurs frais de scolarité avec des haricots, et qui est le seul cadre de vie de plusieurs orphelins du sida, nous avons notamment fourni des sanitaires, une pompe à eau, du matériel scolaire et sportif, des médicaments, des moustiquaires, des lits et des bureaux. Le financement de la construction d’une salle a permis à l’école de garder son statut de centre d’examens.

Kathleen Monney, une jeune de notre paroisse, a visité les lieux. Elle témoigne: « Grâce à votre soutien, le niveau d’éducation s’est élevé. Certains élèves ont même pu accéder aux études supérieures ». Julie, directrice de l’école et amie de Françoise Belmont, nous a écrit : « Merci pour tout ce que vous faites pour nous aider à avancer. Grâce à vous, les élèves qui passaient les examens fédéraux ont pu le faire dans notre nouvelle salle sans avoir eu besoin de parcourir des kilomètres. Que Dieu vous bénisse ! ».

L’école a un projet assez important de construction de dortoirs. Julie nous a
écrit : « Nous allons bien et nous nous battons pour scolariser de plus en plus d’élèves. Mais la nuit, je suis seule pour surveiller l’école et les alentours ne sont pas très sûrs malgré la barrière qui existe grâce à vous. J’aimerais construire quatre chambres pour que certains professeurs puissent rester sur place et m’aider. J’ai déjà acheté les briques : c’est un bon début ! Merci pour votre aide précieuse et que Dieu vous bénisse ! ».

Le groupe missionnaire a une réelle envie de continuer à s’investir pour cette école afin de créer une vraie dynamique et pour que les paroissiens se sentent plus concernés. Il pourrait aussi y avoir des échanges personnalisés entre les élèves et les servants de messe, qui sait ?

Message des Eglises pour la fête nationale

Chaque année le 1er août est l’occasion, pour les Eglises de Suisse, d’adresser aux habitants de notre pays un message d’espérance. Un message marqué cette année par deux anniversaires: les 500 ans de la Réforme et les 600 ans de la naissance de Nicolas de Flue, patron de la Confédération.

Par l’équipe pastorale de l’unité pastorale Nyon-Terre Sainte
Photo: © Bruder-klausen-stiftungSi l’année dernière nous fêtions les 725 ans de notre pays, cette année nous commémorons deux événements majeurs de notre histoire : les 500 ans de la Réforme et les 600 ans de la naissance Nicolas de Flue, connu aussi sous le nom de frère Nicolas.

Ces deux événements, qui à première vue semblent ne pas être liés, couvrent pourtant cette période charnière de l’histoire du monde occidental qui nous a fait passer d’un Moyen Âge féodal à une Renaissance assoiffée de renouveau et de liberté.

En y regardant de plus près, sans l’artisan de paix que fut frère Nicolas et sans l’héritage qu’il nous a laissé, notre pays aurait sombré dans le chaos de conflits religieux et politiques qui auraient mis en danger son équilibre et sa continuité. La jeune Confédération ne comptait alors que huit cantons dont la cohésion était fort fragile.

Qui donc est Nicolas de Flue pour avoir l’exceptionnel privilège d’être considéré  comme le père de la patrie, le saint patron et le protecteur de la Confédération ?

La Suisse n’aime ni les figures de proue ni les héros. Pourquoi ? Notre pays a la particularité de ne pas avoir un unique pouvoir central ou un chef d’Etat. La responsabilité de son existence et de son bien-être repose entièrement sur l’engagement communautaire de son peuple. L’absence, dans nos livres d’histoire, de héros qui auraient accompli par la force des hauts faits se comprend alors. Car en vérité, les héros de ce pays sont tous ses citoyens qui, au long de son histoire, ont mis en avant une inébranlable volonté de maintenir la paix. Bien sûr, il y a eu des conflits, mais avec cette particularité tout helvétique d’être des conflits éclairs. Car l’important restait le maintien de la paix.

Qui donc était Nicolas de Flue ? Ne sachant ni lire et ni écrire, il a grandi dans une ferme et travaillé la terre: il n’était pas différent de ses concitoyens. Il fut conseiller communal, juge et magistrat. Homme de grande piété, il mettait toute sa confiance en Dieu. Pour lui, Dieu était synonyme de paix ! Et c’est parce qu’il recherchait la paix que certaines de ses décisions pouvaient être déconcertantes pour l’époque. En tant que juge lors d’une médiation entre le peuple de la ville de Stans et le couvent d’Engelberg, il se prononça pour le droit du peuple à élire le curé. Bien qu’inattendue, cette décision maintint la paix.

Etait-ce de l’héroïsme que de quitter sa famille pour se retirer du monde et se consacrer à la prière ? Ce ne fut une décision ni facile ni unilatérale. Il fallut du temps à sa femme Dorothée, à ses enfants et à ses parents pour comprendre sa démarche; mais sa famille le soutint totalement. A 50 ans, il se retira à l’une des extrémités de sa propriété agricole.

Sa réputation de droiture, son engagement pour la paix et la miséricorde qu’il mettait dans ses conseils finirent par dépasser nos frontières. De partout on venait le consulter.

Il soulignait l’importance de nous écouter les uns les autres aussi attentivement et respectueusement que si nous écoutions Dieu lui-même ; et la nécessité de tendre la main, de faire le premier pas, de revêtir nos rapports d’humilité, car un bien suscite toujours un bien.

Frère Nicolas patron de notre pays ? Oui, car son héroïsme ne repose pas dans quelque chose qu’il se serait approprié, mais dans ce qu’il a donné, dans son infatigable engagement pour la paix, dans l’enseignement de la droiture et dans la vérité de la justice. La paix demande un effort constant : elle n’est pas un processus définitivement acquis ni achevé; elle interpelle chaque génération, chaque citoyen, chacun de nous. Nous savons à quel point elle est fragile.

C’est une difficile mission que de maintenir la paix : cela demande un engagement, une coresponsabilité et surtout un courage humble. Frère Nicolas, père de la patrie, saint patron de notre pays, symbolise cet héroïsme dont la continuité se trouve en chacun de nous.

Saint Nicolas a mis toute sa confiance en Dieu. Il était convaincu de sa présence en chacun. Notre Constitution commence par : « Au nom de Dieu tout-puissant ». Faisons nôtres ces paroles, soyons des artisans de paix, soyons les héros de son maintien afin de continuer à vivre libres et indépendants, dans le respect de chacun, pour pouvoir offrir cette paix à ceux qui la recherchent désespérément.

Seigneur, protège notre pays, protège la paix, protège-nous.

Une Eglise malade du confort

Par Giraud Pindi, curé modérateur de l’UP Nyon-Terre SainteAvons-nous déjà oublié ces mots du pape François : « Je préfère une Eglise accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins plutôt qu’une Eglise malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités » (« La joie de l’Evangile » no 49) ? Dans le même ordre d’idées, il dénonçait « la maladie de l’autoréférentialité », dont un des symptômes est « le repli sur soi » comme expression du « narcissisme qui conduit à la mondanité spirituelle », et le « cléricalisme sophistiqué ».

Réformer les structures, les habitudes, les styles, les horaires et le langage peut se révéler un véritable chemin de croix face à des agents pastoraux et une communauté qui refusent de se mettre en « constante attitude de sortie » (no 27) et qui, par peur des initiatives, s’enferment dans le confortable critère du « on a toujours fait ainsi » (no 33). La peur de changer des façons de faire séculaires nous enferme dans des structures qui nous assurent une fausse protection et dans des normes qui nous transforment en juges implacables (no 49).

Au début d’une année pastorale, une communauté paroissiale doit faire son bilan pour voir comment elle vit la conversion pastorale et s’engage à sortir de son confort. Les prêtres, les agents pastoraux, les bénévoles et toutes les personnes engagées doivent se demander s’ils sont malades de l’enfermement, se retranchent dans des sécurités illusoires, s’entêtent dans des habitudes séculaires jusqu’à étouffer les initiatives nouvelles. Ou alors s’ils sont prêts à se salir les mains comme le Samaritain qui a fait un détour pour secourir le blessé abandonné sur le bord de la route ; à se mouiller comme le Christ qui est descendu dans le Jourdain avec les pécheurs ; à s’épuiser comme le Cyrénéen qui a changé de route pour soulager le condamné du poids de sa croix.

L’enfermement et la fermeture, le refus de prendre des initiatives parce qu’« on a toujours fait ainsi » ne sont jamais un signe de l’Esprit Saint. Autrement Jésus n’aurait pas dit : « Il vous a toujours été dit… Eh bien, moi je vous dis… » (Mt 5). Dans le grand défi de conduire une communauté à la conversion pastorale, le pasteur peut parfois vivre une vraie montée au Calvaire. Mais qui sait, au pied de sa croix, un centurion dira peut-être : « Cet homme était un homme juste ».

Notre saint patron: saint Michel archange

Saint Michel archange est depuis 1970 le patron de notre chapelle, qui accueille depuis 2005 une icône écrite par Jost Freuler. Ainsi, en septembre, la communauté marque l’événement, d’autant plus que saint Michel est fêté le 29 du mois avec les archanges Gabriel et Raphaël.

Par Sylvie Humbert
Photo: Evelyne Pintado 

L’icône écrite par Jost Freuler a été installée dans la chapelle.
L’icône écrite par Jost Freuler a été installée dans la chapelle.

En ouverture, un bref historique de notre chapelle. Pour l’esquisser, je me suis appuyée sur deux sources : « Begnins à rebrousse-temps » de Gabrielle Sénéchaux et « Notes sur l’église de Begnins » de François Gervaix parues dans la Revue historique vaudoise.

En 1370, une chapelle est construite dans le village par le noble Peyronnet Mestral de Begnins sous le vocable de Saint-Michel. Elle est située au nord de ce qui est désormais le temple protestant. Cette chapelle ayant été abandonnée par les seigneurs de Cottens, la commune en fait murer l’ouverture. Elle tombe sans doute en ruine puisqu’un plan du commissaire Gignillat datant de 1702 et conservé aux archives cantonales représente le temple sans la chapelle Saint-Michel. C’est peut-être pour cette raison que lors de la construction de la chapelle catholique, en 1969, et de son inauguration, le 17 mai 1970, saint Michel archange est choisi comme patron.

Faire place à Dieu
En 2005 Jost Freuler, un paroissien, offre à la communauté une icône de saint Michel écrite de sa main. Le 2 octobre, nous organisions une grande fête en l’honneur du saint patron de la chapelle. Depuis, chaque année au mois de septembre, nous marquons l’événement, de façon plus modeste toutefois !

Ce qui devrait nous interpeller, c’est la signification du nom Michel : « Qui est comme Dieu ? ». Question qu’il a dû poser au prince des anges, qui voulait prendre la place de Dieu et qu’il a combattu victorieusement. Question qu’il nous pose à nous aussi. Quand nous cherchons à tout maîtriser, savoir, comprendre. Quand nous décidons de ce qui est juste ou injuste. Quand nous pensons pouvoir nous passer de Dieu en organisant nos vies de telle façon que nous lui laissons la portion congrue. Ne faisant appel à lui que quand les choses ne se passent pas comme nous l’avions prévu. Pensons à Job qui, après avoir tout perdu sauf la vie et retourné longuement la question du pourquoi, finit par confesser que Dieu est Dieu, mais certainement pas un comptable. (Lisez à ce propos le magnifique livre de la pasteure Marion Muller-Collard intitulé « L’autre Dieu. La plainte, la menace et la grâce » aux Editions Labor et Fides.)

Un archange, selon la tradition, a la charge d’une communauté, d’un pays, d’une grande quantité de gens. Il n’est pas, comme un ange, protecteur d’une seule personne. Peut-être que sous sa protection, notre communauté pourra grandir si ce n’est en nombre, du moins en sagesse. Car même si notre époque ne semble pas propice aux Eglises, elles demeurent essentielles à la propagation de la foi. Nous ne nous battons pas seuls : l’archange saint Michel est avec nous !

Bienvenue à l’abbé Jean Geng

«Etre prêtre, c’est aller vers les autres»: c’est cet esprit qui anime l’abbé Jean Geng Yongxin, que nous accueillons dans notre unité pastorale (UP) cet automne. Si ce Chinois s’est bien intégré chez nous, c’est au prix d’un grand effort de volonté. Il a évoqué avec nous les étapes d’une vie tissée de défis.

Texte et photo par Geneviève de Simone-CornetEn ce vendredi soir de juillet, en plein Montreux Jazz Festival, pas facile de reconnaître l’abbé Jean Geng dans la foule que déverse sans discontinuer la gare de Montreux. Nous étions convenus de nous rencontrer « à la gare ». Après quelques minutes d’hésitation, j’aborde le seul Chinois que j’ai aperçu : « C’est moi », me lance-t-il, jovial et détendu. Il me confiera plus tard : « Ce n’est pas l’habit qui me fait prêtre, mais la profondeur du cœur ».

Nous nous installons à la terrasse d’un café en face de la gare, en plein passage. Mais lui n’en a cure : « J’aime être proche des gens, me plonger dans le monde tel qu’il est. Aujourd’hui, puisqu’ils ne viennent presque plus nous trouver, nous les prêtres, c’est à nous d’aller vers eux. Le pape François le dit bien: sortez, allez jusqu’aux périphéries. »

De l’économie à la théologie
Sortir : le mot résume bien la trajectoire de l’abbé Jean. Sortir de son pays, sortir de soi pour apprendre des autres et s’intégrer. Né le 1er décembre 1970 près de Pékin d’un père ouvrier, puis directeur d’une usine de vêtements et d’une mère enseignante, il étudie l’économie à l’université. S’il est élevé par sa grand-mère maternelle, veuve et catholique – « j’ai reçu une éducation stricte: elle priait le chapelet, participait aux célébrations » –, lui ne pratique pas. « Les églises étant fermées, il n’y avait pas de messes. Les catholiques se retrouvaient dans les maisons des uns et des autres pour prier. Quant à la catéchèse, elle était donnée en famille. »

La route de Jean a croisé celles de quelques prêtres chinois qui ont été des modèles : « J’ai voulu devenir comme eux, calme et profond ». Parmi eux son oncle Vincent, en ministère dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, qui l’a baptisé pendant un de ses voyages en Chine, en 1980. « Pendant mes études à l’Université de Pékin, j’ai commencé à m’interroger sur la mort, à réfléchir au sens de la vie. Et à cheminer vers le sacerdoce. »

Un long apprentissage
Après deux ans de séminaire, Jean quitte son pays. Il est accueilli en septembre 1993 à Genève par Mgr Amédée Grab, alors évêque auxiliaire, et la communauté Saint-Jean. C’est le début d’un long apprentissage. Il gagne Fribourg : il loge chez les cordeliers, fait l’Ecole de la foi et apprend le français. Enfin, en 1996, il entre au séminaire et commence ses études de théologie. De ses années de formation, il retient surtout les encouragements de Mgr Pierre Mamie : « Cherche le Christ chez les autres et garde un cœur humble ». Et de Mgr Bernard Genoud, qui l’ordonne prêtre le 26 juin 2006 à Montreux.

Nommé vicaire sur l’UP Riviera-Pays d’Enhaut (paroisses de Montreux, Villeneuve, Clarens et Château-d’Oex), il s’intègre petit à petit: « La pastorale, la catéchèse, mais aussi la culture et la société : tout était différent. Je revenais sur terre ». Bien vite il prend ses marques grâce aux curés Michel Pillonel et Gilles Gachoud, mais aussi par ses nombreuses rencontres : « J’aime parler avec les personnes âgées, ce sont des sages ».

La rencontre est essentielle
Pour Jean, « être prêtre, c’est aller vers les autres. Aujourd’hui, il faut rejoindre les gens là où ils vivent, les jeunes en particulier. Si je reste dans mon église, ils ne viendront pas. C’est à moi à faire le premier pas. La rencontre est essentielle : elle permet de faire connaissance dans le respect, d’aider l’autre à prendre conscience de sa valeur. C’est seulement alors qu’on peut aller plus loin, aborder les questions spirituelles ». Car « la première qualité pastorale est l’écoute, qui fait du bien. Une écoute sans jugement, sans préjugés ». Et puis, qu’on arrête de mettre le prêtre sur un piédestal, cela l’agace : « On est tous les mêmes, alors pas de hiérarchie entre nous, car le pouvoir, c’est le diable. Chacun sa place, bien sûr : lorsque je célèbre, je suis ministre du sacré, et je le fais avec un profond respect. »

Aujourd’hui, Jean rend grâce à Dieu pour le chemin parcouru : « Il faut traverser la nuit pour accueillir l’aurore ». Et il se réjouit de rejoindre notre UP : « C’est un nouveau défi. Mais je n’ai pas peur de l’inconnu. Et je désire rencontrer les paroissiens ».

Les servants de messe à Paray-le-Monial

Les servants de messe de l’unité pastorale Nyon-Terre Sainte seront à Paray-le-Monial, en Bourgogne, du samedi 7 au mardi 10 octobre. Un programme varié attend les participants.

Par Corinne Parodi
Photo : DR, Geneviève de Simone-CornetTous les trois ans, les responsables des servants de messe de notre unité pastorale proposent un pèlerinage aux jeunes. Après Rome, Lourdes et Einsiedeln, c’est la petite ville de Paray-le-Monial, en Bourgogne, qui accueillera un groupe d’une cinquantaine de personnes: les servants de messe, leurs responsables et quelques parents.

Paray-le-Monial est la ville du cœur de Jésus. Elle est un des rares endroits au monde où il est apparu. A plusieurs reprises, vers 1675, il s’est manifesté à une religieuse, sainte Marguerite Marie Alacoque : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu’ingratitude. Je ferai de toi un instrument pour attirer des cœurs à mon amour ».

Visites ludiques, jeux de piste, parcours Vita, bricolages, témoignages et rencontres feront de ces quatre jours un moment fort de la vie de foi de nos servants !

Rencontres festives
Rejoindre le groupe des servants de messe, c’est aussi participer à d’autres rencontres festives tout au long de l’année :

vendredi 17 novembre : soirée photos et repas à 18h30 à Nyon pour les familles des servants ayant participé au voyage à Paray-le-Monial.

Week-end des 16-17 décembre : atelier biscuits et chocolat à Founex.

Week-end des Rameaux, 24-25 mars 2018 : atelier floral à Founex.

Samedi 23 juin 2018 : sortie accrobranche à Saint-George, puis messe à Nyon à 18h.

Envie de rejoindre l’équipe des servants de messe?

Nyon, Begnins, Crassier :
Corinne Parodi, 077 442 54 60corparodi@yahoo.co.uk

Gland :
Mariann Horvath, 079 368 34 84, mariann.horvath@bluewin.ch

Founex :
François Grillon, 022 960 52 62, frgrillon@bluewin.ch ou Jeanne-Marie de la Barre, jeannemarie.delabarre@yahoo.de 

Saint-Cergue :
Céline Vernet, 078 621 82 19, celinevernet@yahoo.com

Colombière: Une paroisse dynamique et sereine

L’assemblée de la paroisse catholique de Nyon s’est tenue mardi 9 mai dans une salle sous l’église de la Colombière. Les communautés sont vivantes, les finances saines, le nouveau bulletin sur les rails avec à la clé un nouveau projet lié aux réseaux sociaux. Si la brocante s’essouffle, le projet de construction de la nouvelle église de Gland avance de façon réjouissante.

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo: DRUne quarantaine de paroissiens avaient rejoint la Colombière pour cette assemblée conduite par le président de paroisse Gilles Vallat. Dans son rapport, il a souligné le foisonnement des activités menées par les cinq communautés constituant la paroisse. Côté travaux, l’accent a été mis cette année sur le contrôle et la mise en conformité de toutes les installations électriques des bâtiments paroissiaux. Le projecteur et l’écran des salles 2 et 3 sous l’église ont été remplacés ainsi que la machine à laver la vaisselle de la buvette. Une table de mixage a été installée pour compléter la sono de l’église. Et une icône réalisée par l’abbé Robert Akoury, actif quelques années sur notre unité pastorale (UP), a été placée dans la chapelle de l’église.

Gilles Vallat a rappelé que le Conseil de paroisse est représenté au sein du groupe de pilotage du projet de nouvelle église à Gland, mis à l’enquête en février ; et l’existence d’un Conseil de gestion chargé de régler financièrement les activités pastorales communes aux paroisses de Nyon et Founex. Tout en constatant que « la situation matérielle des communautés est saine et leur permet de soutenir solidement leurs projets pastoraux et de partage », il a remercié, au nom du Conseil de paroisse, l’Equipe pastorale et les bénévoles engagés.

Puis il a présenté les comptes : « De très bons résultats, meilleurs qu’espérés, une situation extrêmement saine ». Ils ont été approuvés à l’unanimité. Après avoir été gérés pendant deux ans par une fiduciaire, ils ont été repris par la secrétaire comptable de l’UP, Marie-Josée Desarzens.

Une année de la famille

Le curé modérateur, l’abbé Giraud Pindi, a ensuite évoqué la situation pastorale de la paroisse. En ouverture, il a rappelé les principaux événements ayant jalonné l’année pastorale, qui a débuté le 4 septembre 2016 par la traditionnelle fête à Bonmont, « un bon moment spirituel, une réussite liturgique et un excellent temps de convivialité (apéro, repas) avec les témoignages des communautés sur le thème de l’Année de la miséricorde et de nos jeunes sur leur expérience aux JMJ de Cracovie 2016 ».

L’année pastorale 2016-1017 a été placée sous le thème de la famille, a relevé l’abbé Pindi. Il a mis en exergue plusieurs initiatives prises sur l’ensemble de l’UP pour appuyer ce thème: des exemplaires de l’exhortation apostolique du pape François sur l’amour dans la famille, « Amoris laetitia », ont été offerts aux conseillers de paroisse et de communauté ainsi qu’aux responsables de la catéchèse ; des icônes de la Sainte Famille ont été bénies et posées dans nos églises et chapelles avec la prière aux familles; samedi 25 mars, la communauté de Gland a organisé un temps de contes et de musique pour les familles à la Colombière sur le thème « Ces mots qui tissent » avec Anita et Thierry Lenoir – d’autres sont en préparation ; mercredi 3 mai, Alain Viret, du Service formation et accompagnement (SEFA) de l’Eglise catholique dans le canton de Vaud, a donné une conférence sur « Amoris laetita ».

L’abbé Pindi a souligné la « grande vitalité de la catéchèse sur notre UP » en dépit de la difficulté croissante de trouver des gens qui s’engagent. En 2016 ont été célébrés sur l’UP 111 baptêmes, 132 premières communions, 75 confirmations, 31 mariages et 79 cérémonies de funérailles. De l’éveil à la foi à la confirmation, près de 600 enfants suivent la catéchèse cette année. Le curé modérateur a remercié les coordinatrices, les formateurs et tous les bénévoles engagés en catéchèse.

Les JMJ à Nyon

Il a souligné le travail qui se fait tout au long de l’année avec les autres Eglises et communautés de la région : « Nous entretenons de bons rapports avec les pasteurs des autres Eglises. Il y a près de 35 pasteurs et diacres et 21 communautés non catholiques sur l’ensemble de l’UP ».

L’abbé Pindi a rappelé les visites de son évêque, Mgr Daniel Nlandu, du diocèse de Matadi, en République démocratique du Congo, du 4 au 12 octobre 2016 ; de l’évêque diocésain, Mgr Charles Morerod, et de son auxiliaire, Mgr Alain de Raemy, pour les messes des jeunes mensuelles ; enfin, de l’abbé Christophe Godel, vicaire épiscopal pour le canton de Vaud. Il s’est félicité de la tenue des JMJ de Suisse romande dimanche 5 mars à la Colombière: la manifestation a rassemblé près de 230 jeunes et 11 prêtres autour de Mgr Alain de Raemy pour un temps de louange, de partage et d’amitié clôturé par l’eucharistie à l’église. « Un grand merci au groupe des jeunes de Nyon pour l’organisation. »

Il a déploré les départs du Père Emilien et d’Isabelle Carrel. Le Père Emilien se voit attribuer une nouvelle affectation après quinze ans de ministère à Nyon ; il sera remplacé. Isabelle Carrel, présidente du Conseil de l’unité pastorale (CUP) et du Conseil de communauté de la Colombière, a changé de domicile ; elle a été remplacée à ce dernier poste par Dominique Perruchoud. En conclusion, l’abbé Pindi a remercié l’Equipe pastorale (EP) et les laïcs engagés au sein des différentes communautés. Sans oublier les secrétaires et le concierge, Carlos Azevedo, qui prendra sa retraite en décembre : « L’EP a une relation spéciale avec notre concierge, car c’est lui qui prépare nos repas. Il arrive à la retraite. Sa présence sereine, discrète et courtoise et son savoir-faire en cuisine nous manqueront beaucoup. Je lui transmets ici les vifs remerciements de l’EP. »

En ce qui concerne le personnel laïc, Claire Gabriel, secrétaire du Conseil de paroisse, a rappelé que Marie-Josée Desarzens, secrétaire comptable de l’UP, reprend les comptes de la paroisse et qu’il faut chercher un nouveau concierge.

Sur les réseaux sociaux

Ont suivi différents rapports : bulletin de paroisse, brocante, kermesse, Tchad Missions Nyon, communautés de Begnins, Crassier, Gland, Saint-Cergue et Nyon. A relever pour la Colombière : du 7 au 11 août au collège de Grand-Champ à Gland auront lieu les Crazy Games, organisés par les Eglises de La Côte. Ce sont cinq jours de joutes sportives, de jeux de réflexion et de découverte biblique proposés aux enfants de 7 à 14 ans.

Le bulletin de paroisse est devenu, depuis son édition de septembre-octobre 2016,
L’Essentiel, Votre magazine paroissial : un nouveau titre, un nouveau graphisme, plus moderne et aéré, mais un contenu inchangé. Si le bulletin s’autofinance encore malgré un nombre d’abonnés en baisse régulière depuis quelques années – un peu plus de mille actuellement –, une réflexion en profondeur va être menée pour évaluer sa pertinence et préparer l’avenir. En outre, la paroisse va se lancer cette année dans un nouveau projet pour accroître sa présence sur les réseaux sociaux: elle va préparer des contenus que Saint-Augustin diffusera sur un blog, Facebook, un compte Instagram et par le biais d’une newsletter. Un groupe de travail va se constituer pour y réfléchir.

Un projet qui prend forme

Le projet de construction de la nouvelle église de Gland a été mis à l’enquête. Il fait face à des oppositions qui sont actuellement étudiées. On espère obtenir le permis de construire cette année et commencer les travaux l’an prochain. Les paroissiens présents ont pu se faire une idée concrète du projet à l’aide de quelques diapositives : réjouissant ! La recherche de fonds se poursuit sous l’impulsion d’un comité de pilotage : actuellement, sur les 4 millions que coûte l’église, il en manque encore 2,5 millions. Les montants récoltés proviennent des communes de Gland, Vich et Coinsins, des fonds propres de la communauté, de donateurs privés et institutionnels, communes, associations, fondations, entreprises.

Enfin, la brocante aura encore lieu cette année, dans les salles de la Colombière, les 10, 11 et 12 novembre. La dernière ? Pour le comité actuel en tout cas, qui ne souhaite pas poursuivre l’aventure. Si, en dépit des nombreuses démarches déjà effectuées, personne ne s’annonce pour reprendre le flambeau, ce sera effectivement la dernière brocante.

Le Conseil de paroisse a été reconduit dans sa composition actuelle pour un mandat de trois ans et un nouveau vérificateur des comptes nommé, Monsieur Biaggio d’Aiello, en remplacement de Monsieur Marc Vianin, démissionnaire.

Dans les divers, Jean-Paul Charles a demandé à l’EP d’étudier l’opportunité d’organiser une assemblée pastorale – annuelle ou tous les deux ans. Elle réunirait « tous les paroissiens qui souhaitent prendre connaissance de la bouche même des instances « dirigeantes » par exemple : des grandes lignes de la pastorale paroissiale : bilan et perspectives, de l’état de la paroisse et de ses mouvements, des principales satisfactions et difficultés du clergé ou des responsables paroissiaux, des lignes directrices concernant l’information, l’œcuménisme, la vie paroissiale,… ». Aux instances concernées d’y réfléchir.

Une collation a été offerte par la paroisse à la buvette à l’issue de l’assemblée.AG Paroisse de Founex 29 mars 2017: Un bel éventail d’activités
AG Communauté de Saint-Cergue le 29 avril 2017

En vacances avec Dieu

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo: Jean-Claude GadmerNous voici au seuil de l’été et pour beaucoup s’ouvre un temps de vacances et de repos. Nous laissons derrière nous une année scolaire et pastorale scandée par le travail, les horaires à respecter, les rendez-vous à honorer. Une course contre la montre qui a marqué nos esprits et nos corps. Et nous voilà, comptes faits et bilans dressés, devant un temps synonyme de liberté. Comme au bord d’un lac à l’eau bienfaisante.

A nous d’y plonger pour nous régénérer. Sans précipitation. Goûtant la densité de l’instant, la chaleur du soleil sur la peau, la fraîcheur de la brise dans nos cheveux, la caresse de l’eau sur notre corps. L’été en roue libre, en espaces déployés – beaucoup d’entre nous vont parcourir des kilomètres pour rejoindre des amis à l’autre bout de la planète, s’emplir les yeux et les oreilles de rumeurs et de paysages neufs, expérimenter de nouvelles sensations. Ici ou ailleurs, l’été aura goût de liberté et de plénitude.

Que nous choisissions la mer ou la montagne, nos pas croiseront des cathédrales, des églises, des chapelles. Admirons l’architecture, les vitraux, les statues et arrêtons-nous un instant, entrons, recueillons-nous : Dieu nous y attend. La route de nos vacances passera aussi par des rencontres, de nouveaux visages, des aventures inattendues : sachons y reconnaître des signes de Dieu, notre plus sûr compagnon de route. Sur les sentiers pentus des Alpes, sur une plage de Bretagne, dans une ville chargée d’histoire et de culture, il marche avec nous.

Et puis, nombreux sont les pèlerinages, à pied ou à vélo, diverses les retraites proposées tout au long de l’été : autant d’occasions de vivre des expériences fortes avec d’autres chrétiens, de faire le point avant la reprise, de prendre le temps de la prière, de donner toute sa place au silence. Et si nous quittions nos activités habituelles pour mieux rencontrer Dieu ? Si nous osions lui ouvrir toute grande la porte de notre cœur ? Si nous prenions quelques jours pour lui en vivant au rythme de la prière de moines, de moniales ? Enfin, pourquoi, comme nous le propose le pape François, ne pas emporter une bible dans nos bagages « pour ne pas manquer une bonne lecture » ?

L’été est un temps privilégié pour rencontrer Dieu : il nous rejoint sur tous les chemins de nos vacances. C’est d’abord à l’intérieur qu’il nous attend, pour parler à notre cœur. Ne manquons pas ses rendez-vous, haltes bienfaisantes pour reprendre souffle sur nos routes d’humanité.

Bonnes vacances à chacun sous le regard de Dieu !

Conférence «L’amour dans la famille» d’après le texte du pape François

Alain Viret, du service Formation et Accompagnement des Adultes pour le Canton de Vaud, est venu à Nyon le 3 mai dernier pour développer le thème de «L’amour dans la famille» d’après le texte du pape François.

Par Dominique Perruchoud Présentation
Depuis son origine, l’Eglise a toujours porté attention au domaine familial. La famille est le lieu social de croissance de l’amour. Le livre « Amoris Laetitia » est le résultat de deux synodes (2014 et 2015) et d’une consultation des fidèles. Il est destiné à accompagner les familles vivant des périodes ou des situations difficiles.

Confiance et proximité compatissante
A l’origine, Dieu crée l’homme et la femme. Le but de la communauté est l’amour. La logique du don nous décentre de nous-mêmes. Ce livre ne donne pas de directives, mais invite chaque Eglise locale à préciser ses objectifs pastoraux en fonction de la réalité de son terrain. Certaines Eglises se sentent déstabilisées par cette liberté qui leur est donnée. Le pape François n’est donc pas doctrinal, mais prône confiance et proximité compatissante. Il insiste sur le fait de ne pas exclure, et de prendre en compte toutes les situations (concubinage, mariage civil, divorces,…). Les termes du Pape sont réalistes et non idéalistes.

La seule réalité qui n’est pas prise en compte par ce texte, est celle des familles monoparentales. Mais elle peut être relevée par les Eglises locales en fonction de leurs réalités du terrain.

La Parole est un compagnon de voyage. Elle éclaire les réalités de la vie familiale, comme un lampadaire. Même dans la Bible, il y a une grande diversité des familles. La famille n’est donc pas un idéal abstrait.

Notre monde individualiste empêche le don gratuit. Et pourtant le mariage peut être un chemin d’épanouissement. La prolongation de la durée de la vie change la donne et implique la nécessité de se re-choisir tout au long de la vie (§ 163). La famille est le lieu d’engendrement de la vie sociale.

Invitation du Pape à :
• l’accompagnement des fiancés (formation consciente de l’engagement et du don, affermissement du lien)

• l’accompagnement des premières années de la vie conjugale

• l’accompagnement lors de crises ; la crise peut amener à de nouvelles orientations, qui peuvent être fécondes ; il faut reconnaître que la maturation affective est retardée dans nos sociétés occidentales

• l’accompagnement après des ruptures

• l’accompagnement dans le deuil

Le Pape pense qu’une formation psycho-affective serait nécessaire pour les séminaristes.

Il s’agit d’accompagner, de discerner et d’intégrer la fragilité de certaines situations. Il n’y a pas de règles émises, mais une invitation à prendre en compte les réalités douloureuses et proposer des moments de relecture, de repentir. L’Eglise doit valoriser les éléments positifs de ces situations plutôt que de pointer les écarts et éviter les jugements. Chacun peut vivre et mûrir au sein de l’Eglise. Il est important de ne pas exclure.

C’était intéressant ! Ce qui m’a le plus marquée, c’est que le Pape ne donne pas de directives précises. Il souhaite que chaque Eglise locale se penche sur les réalités de son terrain et invite à ne pas juger, ni exclure, mais à discerner et accueillir. Cela déstabilise certains qui préféreraient suivre des consignes. Et pourtant, ce que le Pape préconise correspond exactement au message d’amour et de tendresse de l’Evangile.

Assemblée générale – Paroisse de Founex – 29 mars 2017: un bel éventail d’activités

Par Pascal Bovet
Photo : Jean-Claude Gadmer
st_robert_logoEn préambule, le Président du Conseil, Walter Hauser annonce la démission de Gotthard Hegi, membre du Conseil depuis 2001. Walter Hauser souligne sa disponibilité durant ces seize années, son fidèle engagement et le plaisir de travailler avec lui. Un cadeau lui sera remis pour lui exprimer la reconnaissance de la Paroisse.

Activités réalisées ou en cours :
Une nouvelle convention de collaboration a été établie entre les deux paroisses de l’UP, soit Nyon et Founex. Elle assure une meilleure répartition des responsabilités et des charges. Le Conseil de gestion a été réorganisé.

La fête paroissiale du 9 au 11 septembre 2016 a été la grande organisation et le grand succès de l’année. La soirée de soutien a généré un bénéfice net de Fr. 14’000.–.

La rénovation du mur au bord du lac a été réalisée par l’entreprise Streit.

La sonorisation de l’église. Elle permettra une meilleure qualité auditive durant les célébrations. Deux devis de Fr. 40’000.– sont à l’étude.

La location de la salle paroissiale par l’EMS de Mies pour un accueil de jour pendant la durée des transformations de cet établissement, du 1er juin à la fin novembre (depuis, la location a été reporté du 1er mars à la fin de septembre). L’atelier des couronnes de l’Avent aura lieu normalement.

La rénovation du chauffage de la cure. La vétusté de la chaudière, de la cheminée et des conduits a été constatée et leur remplacement a été décidé. Les égouts sous la chaudière sont à rénover également. Ils avaient permis à des rats, squatters indésirables de l’année dernière, d’investir la cave. Le budget à prévoir est de
Fr. 20’000.–. Les travaux commenceront en mai 2019.

Finances
Walter Hauser, également trésorier de la paroisse, présente des comptes équilibrés. Il notifie une hausse de la subvention de la Régie des églises (communes de Terre-Sainte) et une augmentation des bénéfices (quêtes, ventes, locations des bâtiments et legs d’une paroissienne). Les dépenses d’entretien des bâtiments, les coûts des manifestations et des objets de culte, le fonds pour la nouvelle sonorisation, un don à l’église de Gland sont couvertes. Les comptes de la paroisse et ceux du groupe missionnaire sont approuvés.

Elections
Les  membres du Conseil de paroisse (Walter Hauser, président ; Jean-Bernard Sacchetto, Lucien Ferrari, Pierre Boppe, Martine Debluë et Thomas Güntzer) sont réélus. Pierre Gildemyn, juriste au CERN, est élu. Les vérificateurs de compte, Joachim Buob et Maurus Wüst, sont réélus de même que Pierre Vaudano.

Le Conseil de Communauté de Saint-Robert
Françoise Belmont, présidente de ce Conseil, fait partie également du bureau du Conseil de l’Unité Pastorale, le CUP. Cela permet une meilleure intégration de la paroisse de Founex au sein de l’UP et l’assurance que les besoins spécifiques de la paroisse soient mieux pris en compte dans les décisions du CUP.

Ce conseil de douze membres a pour tâche de coordonner et d’animer la vie pastorale, d’être un relais d’information et de susciter des initiatives novatrices. Il renforce la participation de la paroisse aux activités de l’UP. Remis sur pied en avril 2016, il est étroitement impliqué dans de nombreuses activités au sein des groupes paroissiaux : liturgique, missionnaire, servants de messe, catéchèse premières communions et confirmations, liturgie des enfants, adoration du Saint-Sacrement, réflexion sur la Parole, communion aux malades, chorale, soutien aux sacristaines, rencontres œcuméniques, contribution au journal l’Essentiel, participation à l’ASOLAC, organisation des apéritifs, mise sur pied de la Fête des familles du dimanche 10 septembre 2017.

Le groupe missionnaire
Le groupe missionnaire présidé par Pascale Gallimard est composé de neuf membres. En 2016, les ventes organisées par le groupe ainsi que diverses actions ont rapporté, Fr. 10’730.–. Pour l’instant Fr. 10’000.– ont été versés aux sœurs de la charité en Haïti et à l’école Divine Mercy en Ouganda, projets suivis sur place avec la plus grande attention.

Remerciements
Le président du Conseil Walter Hauser remercie chaleureusement le comité de la fête paroissiale de 2016, les employés de la paroisse, fidèles à leur poste, ainsi que toutes les personnes qui participent avec enthousiasme et dynamisme au bon fonctionnement de la vie paroissiale. Il adresse un tout grand merci aussi au nouveau Conseil de communauté et à sa présidente Françoise Belmont ; un souffle neuf a été apporté aux diverses activités de la paroisse et une meilleure cohésion a été constatée. L’abbé Giraud Pindi apprécie la grande vitalité et la bonne collaboration avec les divers Conseils. Il souligne tout spécialement le magnifique travail des coordinatrices de  la catéchèse auprès de plus de 600 enfants de l’UP.AG Communauté de Saint-Cergue le 29 avril 2017
AG Paroisse de Colombière le 9 mai 2017: Une paroisse dynamique et sereine

Samedi 29 avril: Assemblée générale de la Communauté de Saint-Cergue

Texte et photo par Michel PannatierL’assemblée, qui a rassemblé une vingtaine de personnes, s’est tenue dans la chapelle après la messe, en présence de la plupart des membres du Conseil, de Giraud Pindi (curé modérateur) et de M. Paul Würsch, représentant de la Paroisse de Nyon. Le rapport du président est disponible sur la page de la communauté :
http://www.cath-vd.ch/wp-content/uploads/2015/08/st_cergue_rapport_president_2016.pdfAG Paroisse de Founex 29 mars 2017 : Un bel éventail d’activités
AG Paroisse de Colombière le 9 mai 2017: Une paroisse dynamique et sereine

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