10 ans déjà…

10 ans déjà…

Il y a bientôt dix ans, le 20 octobre prochain, Sœur Emmanuelle nous quittait pour rejoindre «son Bien-aimé». L’Association Suisse des Amis de Sœur Emmanuelle – ASASE – vous invite chaleureusement à célébrer cet anniversaire lors d’une soirée de commémoration le samedi 6 octobre en l’église Saint-Paul.

Par Patrick Bittar, Directeur d’ASASE
Photo: DRLa soirée débutera à 18h par une messe de célébration. Suivra, à 19h15, dans une salle sous l’église, le spectacle J’ai 100 ans et je voudrais vous dire, interprété par la comédienne Christelle Mandallaz et la musicienne Sylvie Zahnd. Enfin vous pourrez échanger avec les partenaires locaux d’ASASE au Soudan du Sud (Betram Gordon Kuol) et en Haïti (Jean Claude François), autour d’une collation.

Dans la dernière lettre trimestrielle d’ASASE (consultable sur le site asase.org), figure cet extrait d’un entretien accordé par Sœur Emmanuelle au quotidien français La Croix, en février 2004. Le journaliste lui demande ce que ça lui fait d’être, avec l’abbé Pierre, l’une des personnalités les plus aimées des Français. « Tout ce superficiel, cet encensement, ça ne va pas loin, répond l’alerte nonagénaire. Proche de la mort et forte de mes échecs passés, je sais bien que tout cela est vain et vide. Ce n’est pas tout ce fatras que j’emporterai dans la tombe. Quand j’arriverai devant le Seigneur, il ne me demandera pas quelle place j’ai occupée dans les sondages. »

Sœur Emmanuelle était une femme de Foi, habitée par l’Espérance. La soixantaine passée, elle est allée partager le quotidien des chiffonniers de la banlieue du Caire. Elle a vécu quinze ans avec eux dans la puanteur, la crasse, en compagnie des rats. Sa soif de justice l’a poussée à tout faire pour améliorer le sort de ses ami(e)s : elle a remué ciel et terre pour créer des programmes destinés à rétablir leur dignité.

Ainsi en 1979, ASASE a été fondé à Genève pour financer ses projets. Puis, en 1986, Michel Bittar, le président d’ASASE, emmène « la petite sœur des chiffonniers » dans son pays natal, le Soudan, alors en pleine guerre civile. Elle revient bouleversée par la misère qu’elle a vue, en particulier celle qui frappe les dizaines de milliers d’orphelins errant dans les rues de la capitale. Commence un nouveau combat, mené avec ASASE, pour aider ces malheureux.

Aujourd’hui, l’association poursuit son œuvre dans deux des pays les plus pauvres de la planète : le Soudan du Sud et Haïti. Betram Gordon Kuol et Jean Claude François, qui consacrent leur vie à aider leurs frères et sœurs les plus démunis, sont les dignes héritiers de Sœur Emmanuelle. Vous constaterez vous-mêmes, le 6 octobre, qu’ils confirment sa devise préférée : « Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras un soleil. »

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