André Moser nouveau président

André Moser nouveau président
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), novembre-décembre 2020

Texte et photo par Françoise de Courten

Françoise Belmont, présidente très appréciée du Conseil de communauté de Saint-Robert pendant presque cinq ans, a donné sa démission. Son successeur a été choisi en la personne d’André Moser (portrait ci-contre).

André, tu es né à Aarau, en Argovie, en 1956. Quelles circonstances t’ont amené dans notre région ?
– J’ai vécu à Aarau. Ma scolarité s’est déroulée en allemand, mais je suis bilingue. Ma mère était originaire de la partie francophone du canton de Fribourg, mon père de Soleure. J’ai toujours baigné dans ces deux cultures.

Après un apprentissage dans le secteur bancaire, j’ai été engagé en 1975 à l’UBS à Genève. J’ai ensuite travaillé pour Lombard Odier and Co, la banque Hottinguer et la banque Heritage.

Je me suis marié à Saint-Robert en 1985. Ma femme, notre fils et moi-même avons habité à Etoy, puis Commugny ; nous sommes à Coppet depuis 1995. Ma femme a été catéchiste à Saint-Robert durant neuf ans.

Pourquoi te mettre au service de la paroisse de Founex ?
– J’ai beaucoup reçu dans ma vie aux plans privé et professionnel. Ayant pris ma retraite il y a peu, je désire offrir à mon tour quelque chose.

Pour participer à la vie de l’Eglise, il faut un ressort de plus, la foi. D’où vient ta foi ?
– Ma famille est très croyante. Petit, j’accompagnais toujours ma mère à la messe. J’ai aussi servi la messe pendant de nombreuses années. 

L’enfance détermine souvent nos choix. Quels sont tes souvenirs d’enfance les plus marquants ?
– Ma grand-mère tenait un petit commerce à Misery, dans le canton de Fribourg ; enfant, j’y passais mes vacances. Même si les temps étaient difficiles, le partage faisait partie de notre quotidien. Il était normal et naturel de venir en aide aux personnes plus pauvres que nous.

A l’époque, à la campagne, il n’y avait pas de trafic. Nous étions toujours à l’extérieur, dans la nature avec les animaux ou occupés à construire des cabanes dans la forêt. Ce que je retiens de mon enfance, c’est un climat de paix, de gentillesse et de générosité.

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