Avec Toi je ne crains rien

Avec Toi je ne crains rien

Philippe, mari d’Amélie et père de trois enfants, a été gravement malade. Ils ont traversé cette rude épreuve en s’appuyant sur le Seigneur et sur les autres. Témoignage.

Propos recueillis par Bertrand Georges
Photo : Ldd
Amélie et Philippe, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Philippe et moi sommes mariés depuis 25 ans. Nous avons trois enfants de 24, 22 et 20 ans. Philippe est ingénieur, je suis infirmière. Il y a un an, Philippe a eu un cancer du pancréas de type très rare, découvert après de longs mois d’intenses douleurs au dos mal diagnostiquées.

Comment avez-vous vécu cette épreuve ?
Amélie : Un passage biblique du livre de l’Ecclésiastique 1 nous a beaucoup aidés. Cette Parole, qui parle de médecine et de maladie, invite tout à la fois à s’en remettre au médecin et au Seigneur. Elle appelle aussi à l’espérance et à la conversion. Nous l’avons prise au sérieux, nous demandant ce que nous étions appelés à changer dans notre vie.
En raison de complications post-opératoires, Philippe est resté hospitalisé presque trois mois. J’ai été vraiment portée par l’amour de mon mari qui m’attendait avec le sourire aux heures des visites, par la gentillesse du personnel soignant, et par toutes les marques d’attention et les prières de notre entourage.

Philippe : Outre les soins médicaux prodigués et le soutien de mes proches, je voudrais relever un événement particulier. Dans un moment de très grande détresse, alors que je priais, j’ai expérimenté une profonde intimité avec le Seigneur qui m’a, en quelque sorte, fait ressentir les prémisses de ce que l’on vivra dans l’éternité : un état de grande sérénité, sans préoccupation pour le passé ou pour l’avenir. Juste la plénitude de l’éternel présent. Cette expérience m’aide encore aujourd’hui à me centrer sur l’essentiel, à mieux comprendre que le but ultime de la vie est la Résurrection et la vie éternelle.

Un conseil pour nos lecteurs ?
Amélie : Je comprends mieux, aujourd’hui l’appel à la prière pour les malades et aussi l’importance de tous ces petits messages d’amitié qui font tant de bien.

Philippe : Lorsque nous traversons des épreuves qui ne sont pas à taille humaine, la meilleure chose à faire est de nous remettre avec confiance entre les mains du Seigneur.

1 Ecclésiastique 38, 1-14

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