Des bénévoles pour accueillir les paroissiens

Des bénévoles pour accueillir les paroissiens
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), septembre-octobre 2020

Par Olivier Cazelles | Photos: Olivier Cazelles, Jean-Claude Gadmer

Les messes ont repris à la Colombière dimanche 31 mai, pour la fête de la Pentecôte. Non sans la mise en place d’équipes de bénévoles pour accueillir les paroissiens dans le respect des règles sanitaires édictées par les autorités. Sans eux, les célébrations n’auraient pas pu reprendre.Comme le dit Dominique Perruchoud, présidente du Conseil de communauté de la Colombière, il y a eu beaucoup à faire pour assurer la reprise des messes. Il en faut du monde pour ce service et il faut penser à tout : cinq personnes pour l’accueil à chaque célébration dominicale ; condamnation d’un banc sur deux ; marquage au sol ; points verts sur les bancs pour indiquer les places. Une centaine de paroissiens peuvent être accueillis à chaque messe, soit le tiers de l’église, en respectant les mesures sanitaires.

Les bénévoles font en sorte que tout se passe bien : ils font respecter les distances, notent sur un billet le nom et le numéro de téléphone des personnes présentes (suivi en cas de contamination), comptent celles qui entrent, leur désinfectent les mains, les placent dans l’église, organisent les déplacements pour la communion et la sortie, distribuent le feuillet dominical et récoltent l’argent de la quête. Enfin, quand l’église est vide, ils désinfectent toutes les surfaces qui ont été touchées.

On a un urgent besoin de bénévoles. L’information doit circuler : il faut sensibiliser les paroissiens, l’annoncer oralement, l’écrire dans le feuillet dominical, contacter nos connaissances. Même si les inscriptions sur le Doodle créé pour permettre de s’annoncer montrent qu’il manque encore du monde pour les célébrations à venir, il faut faire confiance à l’Esprit Saint puisque nous ne sommes pas « responsables de l’engagement des paroissiens », nous ne sommes que des intermédiaires.

Quelle joie de découvrir de nouveaux visages heureux parmi les bénévoles ! A travers ce service, le Seigneur les rencontre et leur propose de faire une étape de plus. Ainsi vit et se développe notre communauté !

Stress et engagement

Quel stress ! Le Conseil de communauté de la Colombière était dans les starting-blocks depuis mai. Nous savions que le déconfinement concernerait rapidement les églises et que la sécurité sanitaire de la Colombière serait de notre responsabilité.

Avec quelle impatience nous avons attendu les directives cantonales et diocésaines ! Nous devinions l’ampleur de la tâche. Ces consignes nous sont parvenues le 27 mai et le
30 mai, les célébrations reprenaient !

Une réunion extraordinaire le 28 mai nous a permis de fixer les démarches à mettre en place, le nombre de bénévoles indispensables pour que tout se passe bien, les flux de paroissiens lors de l’entrée, de la communion et de la sortie. Autant avouer que les discussions ont été animées et à certains moments mouvementées !

Deux de nos membres ont passé la journée du vendredi 29 mai à répéter, vérifier la pertinence de nos conclusions et l’installation de l’église. Un grand merci à eux ! Deux Doodle ont été créés pour l’inscription de bénévoles pour les messes dominicales et les messes de semaine. Grâce à leur engagement, et à notre grand soulagement, les célébrations ont repris sans problème à la Colombière le 31 mai.

 Dominique Perruchoud

Une évidence

Il m’est apparu comme une évidence que je devais offrir ma disponibilité et apporter mon aide pour permettre la réouverture de l’église et la reprise des messes. Un bénévole responsable a prononcé cette petite phrase qui m’a marquée : « Pas de bénévoles, pas de messes ». Alors pas d’hésitation !

La reprise des messes à l’église était attendue avec impatience. Mais la fermeture des églises a été bénéfique : elle a aidé bon nombre de gens à reprendre le chemin de l’église avec une conscience plus aiguë de la richesse du contact et de la présence physique, pour un partage et une communion plus vivants.

Un grand merci aux prêtres qui, pendant le confinement, ont maintenu le lien avec leurs paroissiens par leur créativité et leur engagement.

Brigitte Dumas

Un don pour servir

Dans la première épître aux Corinthiens, saint Paul écrit (12, 4-6) :
« Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit.
Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur.
Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous ».
Don, service, activité : au vu de ces trois mots, il me semble naturel de m’engager en tant que bénévole auprès de la paroisse en ce temps d’après la pandémie (du moins je l’espère).

Michel Habib

Du temps pour les autres

A la retraite anticipée, je dispose de pas mal de temps libre. Pour moi, c’est un plaisir de rendre service, d’avoir du temps pour les autres. En cette année spéciale, tous mes mandats en tant que bénévole ont été annulés. Alors quelle agréable surprise, en consultant le site internet de la paroisse, de découvrir que l’on avait besoin de monde pour accueillir et informer les fidèles à la messe.

Que du bonheur ! Juste ce qu’il me fallait à moi, paroissien fidèle ! Après un premier contact génial, je suis revenu avec grand plaisir quelques dimanches. Je suivrai le Doodle à l’avenir. J’ai apprécié les talents d’organisation sur l’ensemble de l’Unité pastorale: on s’est sentis soutenus dans ce temps de pandémie.

Ce fut presque un choc pour moi de voir l’église paroissiale fermée. Par hasard, une paroissienne m’a dit un jour qu’on pouvait suivre la messe sur YouTube ! Grand soulagement même si c’était curieux de ne voir que le célébrant, la soliste, le lecteur et l’organiste. Chapeau ! C’était un réconfort après un vide spirituel de quelques semaines, sans parler de la Semaine sainte et de Pâques, où l’on a vu le pape tout seul à Rome. Maintenant nous sommes heureux !

Les mesures de précaution à respecter peuvent sembler un peu exagérées, mais il faut rester prudent. Ainsi, tout ira bien.

Marc Duperrex

J’ai rencontré les paroissiens

Lorsque le prêtre a annoncé que la paroisse cherchait des bénévoles, je n’ai pas réfléchi à deux fois. Donner de mon temps pour permettre à tous les croyants de participer à l’eucharistie me semble une évidence, surtout après une si longue période sans communion. La participation physique à l’eucharistie nous a manqué, encore plus lors de la montée vers Pâques et de la fête de Pâques. J’imagine que les autres paroissiens ont ressenti un manque similaire. En rendant ce service, je les ai rencontrés et j’ai découvert leur reconnaissance à mon égard, car je leur permettais, à ma manière, de venir à la messe.

Les messes reprenaient enfin : quel soulagement ! La sensation fut particulière lors de la toute première : je découvrais comment les mesures sanitaires influençaient le rite et bouleversaient nos habitudes. Depuis, nous avons pris le rythme, le plus dur étant de ne pas chanter !

Enfin, participer à la messe le dimanche soir convient à notre famille. C’est un moment privilégié pour rendre grâce à Dieu pour la semaine et le week-end écoulés et lui demander de nous aider et de nous guider tout au long de la semaine à venir.

Brigitte de le Court

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