Dimanche des laïcs

Dimanche des laïcs
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), janvier-février 2021

Par Geneviève de Simone-Cornet | Photo: DR

Le dimanche de l’apostolat des laïcs aura lieu le 7 février. L’occasion, pour des laïcs engagés en Eglise, de témoigner. Et pour chacun de connaître les mouvements d’apostolat qui composent la Communauté romande de l’apostolat des laïcs (CRAL).Les textes de la liturgie de ce dimanche font écho au temps de pandémie que nous avons traversé l’an dernier et dont les effets se prolongent aujourd’hui. Un virus est venu déranger la belle mécanique de notre société et nous rappeler brutalement notre vulnérabilité et notre interdépendance: oui, nous sommes fragiles, nous pouvons être touchés par la Covid-19.

En ce dimanche des laïcs, les textes nous invitent d’abord à écouter la plainte de Job : « Je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance », « ma vie n’est qu’un souffle ». Combien sont-elles, les victimes de la Covid-19, à pouvoir reprendre ces mots à leur compte ? Frères et sœurs de Job, elles sont nombreuses à crier vers Dieu du fond de leur détresse. Ecoutons-les, tendons-leur la main, « prenons soin les uns des autres », surtout des plus faibles, nous dit le pape François dans sa dernière encyclique, « Fratelli tutti » (« Tous frères »), sur la fraternité et l’amitié sociale, publiée en pleine pandémie. Job crie encore aujourd’hui, sa plainte est plus actuelle que jamais. Et l’appel à la solidarité résonne encore plus fort à nos oreilles de laïcs baptisés engagés dans nos paroisses et nos mouvements : « Vivre dans l’indifférence à la douleur n’est pas une option possible », nous avertit le pape.

Une foi en actes
Cet appel traverse toute la Bible. Il nous est adressé chaque jour, et plus encore en ces temps difficiles. Les textes de ce dimanche nous invitent à annoncer l’Evangile d’abord auprès des souffrants de notre temps, des victimes de la Covid-19, en adoptant l’attitude de Paul : « Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous ». Et en faisant confiance à Jésus, qui guérit la belle-mère de Simon et beaucoup de malades, comme nous le rapporte l’Evangile.

Mais pour lui, annoncer et guérir vont de pair. N’est-ce pas une façon de nous dire que nous sommes appelés, nous chrétiens, à vivre une cohérence entre nos paroles et nos actes, à ne jamais séparer foi et amour du prochain ? Notre foi se vit dans nos actes et nos actes témoignent de notre foi. François nous le rappelle : le chrétien reconnaît « le Christ lui-même dans chaque frère abandonné ou exclu », et lui venir en aide c’est annoncer l’Evangile. Et si Dieu « guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures », nous dit le psaume, ce n’est pas sans nous. Là où nous sommes engagés, avec la diversité de nos charismes.

La CRAL vous offre une vaste palette de mouvements pour conjuguer annonce de l’Evangile et amour du prochain. Peut-être en trouverez-vous un à votre mesure.
Bienvenue !

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