La Création, don de Dieu

La Création, don de Dieu
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), avril 2020

Photo: Marie-Paule Dénéréaz

Le chapitre 1 du Livre de la Genèse nous raconte la création par Dieu de notre univers, de notre terre et de tout ce qui la recouvre et la peuple, humains compris. Il nous l’a confiée pour que nous en prenions soin, et nous avons voulu savoir ce qu’en pensaient les habitant-e-s du secteur. Nous leur avons posé trois questions :
– Qu’est-ce que vous admirez particulièrement dans la Création?
– Comment envisagez-vous votre rôle de cocréateur/-trice?
Comment aimeriez-vous que notre Eglise s’implique pour préserver la Création?

Un groupe d’enfants de 8-9 ans

1re question : « Moi, j’aime les chiens ! » « Et moi les chats ! » Et ensuite dans un joyeux méli-mélo : les papillons, les poules, les chevaux, les coccinelles, les lapins, les dinosaures !
Et les plantes, il y a des plantes que vous aimez ? Après un petit silence… « moi, j’aime bien les tulipes ».

2e question : « Aujourd’hui on a planté des fleurs et on doit les arroser un peu pour que ça pousse ! », « Moi, je fais du jardin avec papa ». « Moi, je dois donner à manger à mon lapin à la maison ».

La 3e question a été transformée en « qu’est-ce que les adultes pourraient faire pour mieux soigner la nature ? »
Plusieurs : « ne pas jeter les cigarettes par terre », « planter des arbres ».

Hélène, 37 ans

Le jour de la naissance de ma première fille, lorsque l’infirmière l’a déposée sur moi, j’ai compris ce qu’était un miracle, et ce qu’était notre vocation de cocréateurs en tant que parents. Quel mystère que de pouvoir donner la vie à un être unique et voulu par Dieu depuis toute éternité !

La Création est si belle : j’aime la photographier, que ce soit la splendeur des montagnes ou les gouttes de rosée sur les fleurs. Mais, par-dessus tout, j’aime admirer la beauté des visages d’enfants, et les immortaliser. La beauté de la Création me dit Dieu. 

En tant que chrétienne, j’attends bien sûr de l’Eglise qu’elle me demande de préserver la Création, et de transmettre ce respect qui lui est dû à mes enfants. Je compte aussi sur elle pour éveiller nos consciences au devoir de protéger la Vie, toute Vie, puisqu’elle est toujours belle et voulue par Dieu.

Pascal, 65 ans

De visu j’admire particulièrement la nature et le mystère de l’univers céleste qui dépasse mon entendement. De cœur je suis émerveillé par le miracle de la Vie.

A mon niveau, mon rôle de cocréateur je le vois dans la manière de prendre soin de moi-même, créature de Dieu, et en préservant l’environnement naturel et urbain par des gestes simples : acheter des produits écologiques et durables, restreindre ma consommation d’eau et d’électricité, trier les déchets, renoncer aux choses superficielles et éviter la surconsommation.

Je souhaite que l’Eglise persiste à sensibiliser nos communautés aux questions cruciales concernant la relation de l’homme à l’environnement en prolongement de « Loué sois-tu ».

Audrey, 38 ans

Je trouve que la nature nous permet de nous sentir épanouis, alors que souvent au sein de la société il est plutôt question de créer un manque pour nous faire consommer. J’admire cette force : tout donner sans rien attendre.

J’essaye de faire ma part pour la préserver et sensibiliser mes enfants et mes élèves. Des petits gestes simples de chacun peuvent amener de grands changements notamment concernant le tri et l’utilisation des voitures, mais je suis bien loin d’être un modèle.

N’étant pas pratiquante, j’ai peu de connaissance des gestes concrets de ma paroisse ou de l’Eglise en général. Mon ressenti c’est qu’il y a beaucoup plus de sermons que de faits concrets. Je ne connais aucune mesure mise en place par l’une ou l’autre pour contribuer à la préservation de notre environnement, mais peut-être en saurai-je plus en lisant ce magazine.

Alexandre, 49 ans »

J’admire et je profite chaque jour, spécialement le matin, de la beauté de la Création qui m’entoure. Je suis toujours fasciné par l’adaptation de la nature dans notre monde actuel.

Mon rôle de cocréateur est le respect, c’est-à-dire préserver les ressources de Mère Nature, éviter le superflu et retrouver des valeurs de base.

L’Eglise pourrait encourager les chrétiens à réduire la course folle de la (sur)consommation et porter le discours pour une répartition équitable des ressources naturelles de notre planète.

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