Par l’abbé Joël Akagbo
Photo: DRParler de la mort et des personnes qui viennent de perdre un être cher n’est pas facile. Mais l’espérance de la vie éternelle avec Jésus le premier-né d’entre les morts nous donne l’assurance d’aborder ce sujet tout en réconfortant nos frères et sœurs touchés par le deuil d’un proche. S’adressant à Marthe comme à chacun d’entre nous aujourd’hui, Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie. Crois-tu cela ? »
(Jn 11, 25-26)
L’épreuve d’un deuil est un moment délicat où s’expriment la foi et la fraternité des disciples du Christ. C’est pourquoi l’église accueille et accompagne dans la prière ceux que la mort d’un proche met dans la peine.
Cette mission très délicate est assurée par une équipe d’accompagnants des familles en deuil. Que tous ceux qui d’une manière ou d’une autre accomplissent ce service d’Eglise soient remerciés pour leur témoignage. Par ailleurs, l’accompagnement est un moment où l’Eglise est appelée à vivre l’accueil et la rencontre des familles, aider à la préparation de la célébration, répondre au souhait des familles quant à la présence au cimetière pour l’inhumation ou le dépôt de l’urne, maintenir un lien dans la durée avec les familles dans la peine.
« La liturgie des funérailles constitue un chemin. En le parcourant, on aidera les participants à approfondir le sens chrétien de la vie et de la mort et accueillir l’espérance de la résurrection » (cf. Association épiscopale liturgique pour les pays francophones. Dans l’espérance chrétienne, célébration pour les défunts. Paris, Desclée-Mame, 2008, no 12, p. 12). Pourquoi cet accompagnement ne peut-il pas aller jusqu’aux messes anniversaires ? C’est pourquoi la célébration du 2 novembre doit être un moment important à valoriser grâce à la liturgie proposée par l’Eglise.