Laisser le Christ prendre soin de nous (Matthieu 11, 28-30)

Jésus, humble de cœur et rayonnant de bienveillance à notre adresse, nous soulage tout entiers : corps, cœur-âme et esprit.

Par François-Xavier Amherdt | Photo : DR

Quand nous peinons et ployons sous le fardeau, Jésus se présente à nous pour nous soulager tout entier, corps, cœur-âme et esprit. Car il est doux et humble de cœur, il déborde de miséricorde envers nous, il rayonne de bienveillance à notre adresse.

A son école, le poids du ministère et de l’existence devient léger, car nous pouvons être « attelés » à son joug. Celui-ci est tout à fait acceptable, car il se porte dans la force de l’Esprit Saint. Il ne pèse pas sur nos épaules pour nous écraser : au contraire, il nous entraîne vers l’avant, là où le Seigneur veut nous mener pour faire notre bonheur.

Le Christ nous libère par sa Parole et il nous guérit par son Souffle Saint. Il n’a qu’une attente : que nous nous laissions travailler par son action et nous nous abandonnions à sa grâce, car elle veut pénétrer au plus profond de nous-mêmes.

Pouvons-nous parler de « cocooning » ecclésial et spirituel ? D’une part, un tel retrait dans la confiance nous conduit au repos de l’ensemble de notre être. Il nous coupe de nos faux soucis qui nous étouffent, il nous protège de l’agressivité dont nous sommes si souvent victimes. Il nous retire des mille sollicitations superficielles et éphémères, il installe la sérénité et la paix en profondeur.

Mais d’autre part, il ne nous fait pas oublier les épreuves que nous sommes malgré tout appelés à traverser. Il nous permet de nous ressourcer et ainsi de relever les défis qui nous attendent pour le bien de nos proches et pour notre salut, de telle sorte que nous progressions sur notre voie de sainteté.

Si non, nous nous contenterions de nous extraire de la mêlée, de nous replier sur nous-mêmes en un confortable égoïsme et nous renoncerions à suivre le Christ, chargés de la croix qu’il nous destine. Il y a un temps pour refaire nos forces et laisser le Seigneur prendre soin de nous et il y a un temps où recommencer l’ascension vers les plus hauts sommets de la joie.

Et surtout, il ne s’agit pas, comme dans beaucoup de pratiques de développement personnel, de ne compter que sur nos propres forces. C’est Dieu qui nous console et nous relève, c’est lui qui nous soigne et nous protège. Faisons-lui pleine confiance. Avec lui exultons d’allégresse.

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