Les oiseaux de nos jardins, ces agréables voisins

Les oiseaux de nos jardins, ces agréables voisins
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Barnabé (VD), décembre 2020

Par Elisabeth Vorlet | Photo: Roger Mburente

L’aube est le moment de la journée où le ciel commence à s’éclaircir avant le lever du soleil. C’est donc aux premières lueurs du jour que les oiseaux nous gratifient de leurs belles mélodies en fréquence et en diversité. 

Le chœur de l’aube se produit principalement durant la période de reproduction dès mars et est plus prononcé entre mai et juin. Les femelles pourraient repérer les mâles par leur répertoire plus riche. La défense d’un territoire constitue l’une des fonctions du mâle et l’importante activité vocale à l’aube pourrait constituer un signal fort d’avertissement pour les intrus potentiels. Le chant de l’aube servirait donc de moyen de communication.

Le merle, ce ténor au chant mélodieux et plein de variations, est difficile à décrire car, très inventif, il contraste avec son plumage noir ébène.

La pie, bavarde, réputée voleuse en raison de son attirance pour les objets brillants qu’elle emporte, est très élégante avec sa marche saccadée faite de grands pas puis une succession de petits bonds.

L’hirondelle niche dans les granges et les étables. De couleur noir bleuté, avec une queue en fourchette, elle gazouille ou trisse. En automne, elle s’en va vers le sud à cause d’une carence alimentaire liée à la basse température, les petits insectes n’étant plus présents. L’hirondelle reviendra au printemps et retrouvera naturellement son nid.

Mais l’automne fait revenir nos petits oiseaux de jardin. Ils sont là qui s’affairent, picorent, volètent, s’activent et, partout, ce sont des bruissements d’ailes, pépiements et gazouillis. Rouges-gorges, chardonnerets, verdiers, pinsons, tous cachés mais reconnaissables par leur mélodie !

Nous savons que saint François d’Assise parlait aux oiseaux. Cependant, il n’était pas simple d’esprit : il avait plutôt la grâce de la simplicité. Par ses causeries, il était donc un des précurseurs du dialogue interreligieux. Italien, il fonda la famille franciscaine. Défenseur de la nature, il vivait en harmonie avec elle et savait que la nature était un équilibre à préserver. C’est certainement la raison pour laquelle il a composé le Cantique des Créatures.

En 1979, le pape Jean-Paul II l’a nommé « Patron céleste des écologistes » car, huit siècles plus tard, son message est toujours d’actualité.

Remercions ce Dieu-créateur pour tant de beautés et, comme saint François d’Assise, apprenons à les écouter et à les aimer. Car, si les oiseaux ont des ailes pour voler, les hommes ont des cœurs pour aimer.

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