De nombreuses communautés religieuses sont présentes en Suisse romande, comme autant de témoins de la vitalité et de la diversité de l’Eglise. Ce mois-ci, cap sur les ursulines filles de Marie Immaculée.
PAR PASCAL ORTELLI | PHOTO : DR
Origines : la congrégation a été fondée par le bienheureux Zéphyrin Agostini en 1860 dans le but de créer une école pour les filles à Vérone. Aujourd’hui, elle compte plus de 400 sœurs réparties dans une soixantaine de maisons principalement en Italie et à Madagascar, mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique de l’Ouest.
Comme mère et modèle de vie, il leur propose sainte Angèle Mérici qui a créé en 1535 l’ordre de Sainte-Ursule à Brescia. Son originalité réside dans le fait que ce nouveau mode de vie religieuse rassemble des sœurs non cloitrées qui, initialement, ne vivaient pas en communauté. Aujourd’hui, plus de quarante familles religieuses se réclament d’Angèle Mérici.
Mission : faire tout le bien possible avec un zèle inlassable pour l’éducation humaine et chrétienne de la jeunesse.
Dates clés
1923: Approbation diocésaine
1940: Approbation pontificale définitive
1960: Ouverture d’une première maison en dehors de l’Italie à Madagascar
2000: Arrivée à Genève
Présence en Suisse romande : les sœurs sont installées au Grand Saconnex où elles s’occupent des enfants de la Garderie (Villa Margherita) gérée par la Mission catholique italienne. A Genève, dans le foyer Villa Clotilde, elles gèrent une pension pour étudiantes et sont engagées dans différentes activités paroissiales et en aumônerie.
A noter que les ursulines des maisons de Fribourg, Sion et Brigue proviennent d’une autre branche d’inspiration jésuite, fondée en 1606 à Dole en Franche-Comté par Anne de Xainctonge.
Une particularité : un style de vie religieuse non cloitrée novateur pour l’époque.
Pour aller plus loin : upnsj.ch/la-communaute-des-soeurs-ursulines/
Etre ursuline pour moi c’est…
Par sœur Rossana Aloise, Villa Clotilde Genève
« Cultiver un accueil inconditionnel et une attention à la personne, des attitudes qui me renvoient au Christ, à sa proximité pour apporter la vie et la liberté. Dans le simple partage de la vie quotidienne, la prière, l’activité apostolique, je me suis sentie chez moi et mon désir est de faire en sorte que chaque personne que le Seigneur me donne à rencontrer se sente chez elle et puisse retrouver un reflet du visage du Christ accueillant et bienveillant. »