Parcours Siloé : enthousiasme et envie d’avancer

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), mai-juin 2021

Un parcours Siloé a été organisé à Nyon de 2017 à 2020. Cette formation sur trois ans a offert aux participants de nouveaux outils pour approcher la Bible et approfondir leur foi ainsi que des moments de convivialité enrichissants. Plusieurs d’entre eux partagent leur expérience.

PHOTOS : ESTHER BÜRKI, LILIANE BLANCHARD,
JOSÉPHINE BILARDO-PALANO ET OLIVIER CAZELLES

Un parcours en entraîne un autre

Par Esther Bürki

Lorsque mes enfants étaient petits, j’ai été invitée, comme beaucoup de mamans, à prendre en charge un groupe de catéchèse. Après bien des hésitations, je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? ». Ce qui m’a grandement aidée dans ma décision, c’était la qualité des formations proposées par l’équipe de Nyon aux parents catéchistes. Aussi, lorsqu’un parcours Alphalive a été organisé à la Colombière, je m’y suis tout naturellement inscrite. Cette expérience m’a permis de rencontrer des paroissiens et des bénévoles engagés et pas seulement les parents d’enfants catéchisés. Le succès des soirées Alphalive repose sur la qualité des intervenants, mais également sur la convivialité vécue à travers les échanges et les repas partagés. L’accueil chaleureux des responsables et la découverte de la communauté m’ont donné envie de participer plus activement à la vie paroissiale.

Dès lors, j’ai continué à suivre mes enfants en catéchèse et à animer des rencontres avec une plus grande motivation. J’ai aussi réalisé que j’avais des lacunes qui m’empêchaient d’être tout à fait à l’aise avec les enfants qui m’étaient confiés. Cependant, les formations pour catéchistes m’étaient d’un grand soutien. Je me souviens particulièrement d’une formatrice du service de catéchèse dont les explications étaient une
véritable catéchèse d’adultes. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’interroger sur le contenu de ma foi.

Le parcours Siloé est arrivé à point nommé même si m’engager pour trois ans me semblait très long. Les moteurs étaient une nouvelle fois la convivialité et les participants. Siloé m’a permis de revoir les fondamentaux de notre foi, de déconstruire certaines idées reçues et d’actualiser ma foi. J’y ai trouvé des réponses à mes doutes, ce qui m’a permis d’animer des rencontres de catéchèse en toute confiance et de m’engager dans une autre activité bénévole afin de témoigner et de partager ce que j’avais reçu.

S’il était important de recevoir cet apport théologique, ma foi a besoin d’être nourrie au quotidien. Ma nourriture c’est la Parole, la prière, la liturgie, les sacrements et la richesse de ce qui se vit dans nos communautés. Ainsi, je chemine avec le Christ tous les jours dans les moments heureux et ceux qui le sont moins.

Trois ans pour me tremper dans la piscine de la foi

Par Liliane Blanchard

Lorsque la formation Siloé a été proposée par une annonce dans le feuillet dominical, je me suis dit que ce serait sûrement intéressant, et je n’ai pas été déçue! L’approfondissement de ma foi, la découverte des différentes saveurs de la Bible, l’occasion de faire le point sur les grands dogmes chrétiens, la structure et les dernières évolutions de l’Eglise, voilà qui était assez tentant. Il y a eu des moments forts pendant ces trois ans et les plus belles expériences restent sans aucun doute les rencontres avec les participants et la qualité de nos animateurs. Passionnants, passionnés et d’une fabuleuse compétence.

Cette véritable mise en bouche m’a permis de continuer à m’engager naturellement dans ma paroisse, mais m’a aussi donné envie d’aller plus loin. C’est pourquoi je me suis inscrite à un cours mensuel sur les Pères de l’Eglise offert par le vicariat du canton de Vaud et donné par un de nos animateurs!

En résumé, Siloé c’est trois ans de bonheur fraternel, une belle découverte de soi et des autres. Ils ont passé… comme l’éclair en surfant sur la vague de l’Esprit. Si on vous le propose, il serait vraiment dommage de ne pas répondre « Fiat » !

Nourrir ma spiritualité comme mon corps

Par Joséphine Bilardo-Palano

Depuis fort longtemps, ma croyance religieuse est la source dans laquelle je puise et ma foi le pilier sur lequel je peux m’appuyer dans les moments les plus durs. Je me suis toujours dit qu’au même titre que mon corps, ma spiritualité avait besoin d’être nourrie. Cette quête de nourriture m’accompagne depuis des années et j’essaie de la transmettre par le catéchisme et le bénévolat. C’est pourquoi j’ai participé à différentes formations, conférences, réunions, étapes catéchétiques et au parcours Siloé, que j’ai suivi avec un grand plaisir. Quelle chance d’avoir pu suivre ce parcours sans trop me déplacer !

J’ai également eu l’occasion de rencontrer sur mon chemin des personnes qui m’ont donné le goût d’aller plus loin dans ma recherche spirituelle. Je ne puis qu’encourager tous ceux qui en ont envie à suivre les parcours qui nous sont proposés. Ils ont enrichi mes connaissances et raffermi ma confiance à m’investir dans ma mission de disciple. De plus, ils m’incitent à partager ma foi dans ma vie de tous les jours et en paroisse.

J’en garde un très bon souvenir. J’ai encore soif d’approfondir certains textes bibliques comme le livre de Job. Les malheurs de cet homme me paraissent toujours aussi injustes: je peine à comprendre le pourquoi de toutes les épreuves qui lui sont infligées.

Un parcours arrivé au bon moment

Par Olivier Cazelles

Il y a des moments où je ressens le besoin de mettre de l’ordre dans mon quotidien, de le dépoussiérer. Mon parcours de deux ans à l’Atelier œcuménique de théologie à Genève très proche du parcours Siloé, est tombé au bon moment : j’étais disponible. Ce furent des mois d’enthousiasme et de redécouverte de ma foi. Je me suis même surpris à souhaiter devenir un des disciples de Jésus. Enthousiasme un peu naïf ! Lire et méditer les évangiles me permettaient de retrouver en moi une certaine actualité. Les psaumes me devenaient accessibles : surmontant la difficulté du langage, je pus m’identifier au psalmiste qui se plaint, loue le Seigneur, comprend un peu l’histoire du peuple juif et donc notre histoire sainte.

Le salut proposé par Jésus perdait un peu de son caractère théorique pour devenir libération de mes faiblesses. La résurrection de Jésus après la Passion, ça me parlait. Mais pourquoi Jésus devait-il souffrir la Passion pour nous dire son amour et nous sauver ?

En paroisse, j’ai besoin de la présence des autres, d’amis qui sont en recherche comme moi. C’est pourquoi j’ai tellement de plaisir à vivre les rencontres de l’Evangile à la maison ; et j’apprécie les partages d’Esther, de Joséphine et de Liliane.

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