Que ferait saint Bernard aujourd’hui?

Que ferait saint Bernard aujourd’hui?

Par François Lamon | Photo : Marion Perraudin

Lors du pèlerinage du secteur de Martigny à l’hospice du Grand-Saint-Bernard, une question a été posée pour approfondir notre mission de chrétien : « Que ferait saint Bernard aujourd’hui ? »

Dans les années 1050, il ne s’est pas contenté de venir en aide aux nécessiteux. Poussé par une charité prévenante, il a fait construire un hospice pour venir en aide aux voyageurs en danger qui franchissaient le col. Il répondait à un besoin réel, vital.

Aujourd’hui quel est le plus grand besoin vital chez nous en Europe ? Le sens de Dieu ! Quel passage devons-nous franchir ? Celui de passer de l’humain au divin ! Je vois trois cols comme au Grand-Saint-Bernard…

• Le col de Fenêtre qui fait passer du visible à l’invisible. Voir la création avec les yeux et admirer, avec le cœur, la bonté du Créateur tout en rendant grâce. Respecter la nature par amour de Dieu qui nous offre tant de beauté. Au sommet de la création, voir un frère, une sœur et y reconnaître le Christ. 

• Le col des Bastions qui fait passer du superficiel à l’essentiel. Ne pas rechercher le paraître mais découvrir « le sens du ciel » : la vérité de notre être, fait pour aimer et vivre dans la paix du cœur.

• Le col des Chevaux qui fait passer de l’éphémère à l’éternel. La vie sur terre est éphémère, nous sommes sur un col. Jésus ressuscité est le passage, « la Pâque » qui nous conduit sur l’autre versant, celui du bonheur éternel qui dépasse toute imagination.

L’amour seul demeure, parce que Dieu est Amour. Ainsi les actes, si petits soient-ils, accomplis par amour, ici et maintenant, deviennent des instants d’éternité. 

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