S’avancer confiant

S’avancer confiant

Par Pascal Ortelli
Photo: Jean-Claude GadmerDonner et recevoir la communion : il y a là toute une démarche. Mais faut-il vraiment en faire un plat ? La manière dont on s’avance vers l’autel regarde tout un chacun. Oui et non ! N’oublions pas que l’Eucharistie est le sacrement de l’unité de la communauté. L’entier du Peuple de Dieu s’y engage et y participe, selon des modalités diverses. En témoignent le respect et la dévotion avec lesquels la plupart des fidèles s’avancent, conscients de la solennité du moment. 

Il importe d’insister sur la signification de cette démarche, loin de tout individualisme ambiant. La Présentation générale du Missel romain le rappelle : « Les attitudes communes à observer par tous les participants sont un signe de l’unité des membres de la communauté chrétienne rassemblée dans la sainte liturgie. »

Lorsque j’enseignais la religion dans une école catholique, il m’est arrivé, sur demande du prêtre, de donner la communion à mes élèves. Une relation de confiance se nouait alors. Les fruits s’en ressentaient dans la classe en matière de cohésion de groupe, tandis que j’avais l’impression de transmettre une provision bien plus importante que n’importe quel enseignement. Pourtant, les deux sont nécessaires pour assurer l’unité de la communauté. Au risque, sinon, de s’avancer en boitant.

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