Un groupe missionnaire actif

Un groupe missionnaire actif

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), juillet-août 2021

En ces temps troublés, il est plus que jamais important que le groupe missionnaire mène à bien ses projets. Du Liban au Congo en passant par Haïti, nous vous invitons au voyage et à la découverte.

PAR MARTINE DEBLUË | PHOTO : DR

En 2020, nous n’avons pas pu organiser nos habituelles manifestations pour renflouer nos caisses et en faire profiter nos protégés. Mais nous avons pu compter sur de généreux donateurs qui ont versé 18’900 francs sur notre compte.

Les rares événements organisés nous ont permis de récolter de beaux montants. La vente de couronnes de l’Avent, animée par Elisabeth Hauser, a rapporté 3000 francs. La vente de biscuits de Noël confectionnés par les enfants de la catéchèse et organisée par Jill Monney a rapporté 1330 francs. Le solde du compte du groupe de jeunes de la paroisse que Walter Hauser nous a remis s’élève à 682 francs.

Des enfants dans le besoin

En Haïti, les Sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul sont présentes dans les petits villages de montagne pour distribuer du lait en poudre aux enfants et des médicaments. L’an dernier, Victoria et Lucien Ferrari les ont rencontrées et leur ont apporté
6000 francs. Nous espérons qu’ils pourront retourner en Haïti cette année pour leur remettre la même somme. Les sœurs sont aussi soutenues par les entrepreneurs solidaires, association représentée dans notre paroisse par Pierre Boppe.

Au Liban, nous aidons l’orphelinat des Sœurs de Notre-Dame du Bon service à Jabboulé. Proche de la Syrie, il accueille de plus en plus d’enfants orphelins à cause de la guerre. Par l’intermédiaire d’un ami d’André Moser, nous avons pu faire parvenir
3000 francs aux religieuses.

Une école en Ouganda

A Kyotera, en Ouganda, nous avons construit une école secondaire catholique et des dortoirs. L’école de la divine miséricorde, aujourd’hui reconnue, permet aux enfants de poursuivre leurs études partout dans le monde. Chaque année il faut construire de nouveaux bâtiments, améliorer les structures et les réparer. Nous avons financé des barrières de sécurité autour de l’école, l’installation de moustiquaires, les réparations du toit, la construction de douches et un réfectoire.

En 2020, nous avons versé 16’462 francs et dernièrement 2600 francs pour un dallage. Françoise Belmont, amie de la famille qui a donné le terrain, est en contact avec la directrice, Béatrice Bulwa ; Jill Monney reçoit régulièrement des nouvelles d’un professeur, Charles. Il reste à réaliser le dallage extérieur pour éviter les infiltrations d’eau et d’autres finitions pour assurer la sécurité et l’hygiène des élèves. Ceux-ci ont toujours besoin de soutien pour leurs frais de scolarité.

Former des apprentis

Au Congo, nous soutenons l’association Kimpangi, basée à Fribourg et créée par les abbés Giraud Pindi et Jean-Claude Dunand. L’abbé Pindi est retourné dans son pays comme vicaire général du diocèse de Matadi ; il est maintenant administrateur diocésain et remplace l’évêque, qui a donné sa démission pour raison de santé.

Nous avons soutenu une menuiserie qui doit permettre aux habitants de confectionner leurs meubles et de former des apprentis. Nous avons offert des machines à coudre et 500 francs au départ de l’abbé Pindi pour la création d’un atelier de couture. Dernièrement, nous avons versé à l’association 2000 francs pour une Jeep qui doit servir au transport des matériaux. L’association nous a chaleureusement remerciés pour ce geste de solidarité.

De nouveaux projets

Aujourd’hui, grâce à nos ventes et à plusieurs dons, nous avons récolté 16’718 francs. Nous avons de nouveaux projets pour soutenir des enfants en Côte d’Ivoire. Des membres de la famille de Monika Gardet qui vivent à Abidjan nous ont mis en contact avec les Sœurs missionnaires de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Installées en Côte d’Ivoire depuis 1994, elles y ont construit un centre de santé, une maternité, une école et une cantine scolaire. Elles nous ont fait part de leurs difficultés à nourrir les 120 enfants dont elles prennent soin et à prendre en charge leur scolarité.

Le Père spiritain Lucien Favre, missionnaire au Congo-Brazzaville, nous a adressé une demande par l’intermédiaire de Françoise Belmont pour des parrainages d’étudiants ne pouvant plus payer leur formation : 120 francs par élève. Merci à chacun pour son précieux soutien.

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial
LinkedIn
Share
WhatsApp