Témoignages sur le Silence
La médaille de saint Padre Pio
Regard ce mois-ci sur la médaille de saint Padre Pio. Sa vie est marquée par des douleurs surhumaines qu’il supportait avec l’aide de la grâce de Dieu, raison pour laquelle il apporte réconfort dans nos épreuves physiques, mentales ou spirituelles.
Par Pascal Ortelli | Photo : DR
Les soupes du partage
Le Travail comme Salut
En librairie – avril 2024
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
La prière du coeur
Frère Jean
Comme l’amour, la prière du cœur ne s’apprend pas, elle se vit joyeusement dans un cœur à cœur. Elle est le signe d’une rencontre, celle de l’homme avec Dieu. La prière est un art, le plus beau des arts, un art de vivre ! Elle est un engagement, un acte de dévotion, comme une goutte de lumière qui nous pénètre et nous transfigure, un état d’émerveillement face à l’infini. Le Frère Jean, moine orthodoxe français, nous propose, en dix chapitres, un chemin à parcourir pour incarner la réalité de la prière où Dieu est présent même si nous ne sommes pas toujours présents à Dieu.
Editions Actes Sud
Rencontres au cœur du silence
Raphaël Engel
Raphaël Engel travaille à Genève comme journaliste aux magazines de la RTS. En 2021 est diffusé A deux pas de l’infini, reportage qu’il réalise pour l’émission « Passe-moi les Jumelles » et qui propose une immersion auprès des moines-paysans de l’abbaye cistercienne de Hauterive, près de Fribourg. Le livre qu’il publie s’inscrit dans la continuité de ce reportage, sous la forme d’un récit de voyage relaté en 18 journées marquantes passées auprès des moines de Hauterive. Le journaliste y poursuit sa réflexion personnelle entamée lors de la rencontre avec ces 15 « chercheurs de Dieu ».
Editions Cabedita
Habiter le silence dans la liturgie
Pascal Desthieux
Dans ce livre, l’auteur focalise son attention sur un aspect méconnu de la réforme liturgique : l’observation du silence comme forme de participation active des fidèles. Pourquoi du silence dans la liturgie, quel type de silence, comment la Bible ou l’enseignement de l’Eglise parlent-ils de ce silence, autant de points qui font l’objet de sa présentation. Le silence a toute sa place dans la messe de Vatican II. Il favorise la participation active de tous et implique toute la personne. Il contribue au bon déroulement de la liturgie, permettant de passer sans précipitation d’un rite à l’autre. Plus encore, il favorise un climat d’intériorité qui s’enrichit de la prière de chaque participant. Le silence liturgique aide à rencontrer Dieu, à se tenir éveillé en sa présence, à créer un espace pour accueillir sa parole et lui répondre, grâce à l’Esprit Saint. Discrète, la place qu’occupe le silence dans toute liturgie est essentielle.
Editions Salvator
Le trésor de la petite église
Sophie de Mullenheim – Tania Rex
« Un rayon de soleil traverse les vitraux et illumine la petite église.
– Un trésor ! s’émerveille Lou. Où est-il ?
– C’est à vous de le trouver. Mais je peux vous guider un peu.
Lou et Tom se regardent en silence.
Un trésor, c’est fabuleux, non ? »
Une belle histoire à lire en famille pour rencontrer et aimer Celui qui fait battre le cœur des églises.
Editions Mame
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Un œcuménisme relationnel: pour un échange des dons
Célébration de la confirmation sur le Haut-Lac dimanche 25 février
Un an déjà sans Jean-Pascal…
Par Simon Roduit
Photo : Marion Perraudin
En ce début du mois d’avril 2024, voilà une année que notre regretté curé Jean-Pascal Genoud s’en est allé en silence rejoindre la maison du Père à la veille de l’entrée dans le Triduum pascal, lui qui aimait tant prêcher, vivre de la Bonne Nouvelle et s’émerveiller de l’action de Dieu dans les vies. Il aura laissé une belle marque dans le cœur de nombreux fidèles de notre paroisse et d’ailleurs.
Durant la vie de quelqu’un, nous avons cette tradition de fêter les anniversaires de naissance pour prendre conscience du temps qui passe et rendre grâce pour la vie reçue de Dieu et donnée aux autres. Les messes d’anniversaire de décès de nos chers défunts nous donnent l’occasion de nous retrouver en famille, de penser à eux et de rendre grâce pour tout ce qu’ils nous ont apporté durant leur vie terrestre. Alors que le silence de la mort semble avoir gagné depuis un certain temps sur le son de la voix de la personne proche qui ne résonne plus à nos oreilles, nos voix s’élèvent vers Dieu durant les messes pour les défunts.
Dans ces moments-là, nous ressemblons aux apôtres enfermés au Cénacle après la mort de Jésus et nous comptons les jours dans l’attente de la Résurrection, qui nous réunira avec tous ceux que nous aimons et qui aiment Dieu au ciel. Cette attente fait grandir en nous le désir de revoir nos défunts, et alors s’ouvre en nous la perspective de l’éternité.
Rythmés par ces messes anniversaires, nous ressemblons aussi aux disciples d’Emmaüs : nous entendons la voix de Jésus qui nous accompagne sur le chemin sans le reconnaître, alors que nous essayons de rester attachés à ses paroles entendues durant sa vie terrestre. Avec saint Paul, nous croyons que tous nous ressusciterons. N’hésitons donc pas à croire par la communion des saints que nos proches défunts veillent sur nous et peuvent passer leur ciel à faire du bien sur la terre.
Cette année, Pâques est déjà passé ; alors que nous fêtons l’anniversaire de décès de Jean-Pascal, Jésus est ressuscité, la vie est redonnée : nous pouvons donc prier pour lui et lui demander de veiller sur notre paroisse du haut du ciel, afin qu’il demande au Bon Dieu d’envoyer des pluies de bénédictions pascales sur nous tous.
Une présence sacramentelle dans la vie de malades
«Retrouver le chemin de la vie après la douleur d’un deuil»
Le bon pasteur, le vrai berger*
Tennis de table: un deuxième tournoi organisé par l’abbé Darius
Un silence ouvert au sacré
«Si je chante, c’est pour Toi!» (II)
L’action Rwanda pour l’Institut de Mukarange
Chut !
Par Frédéric Monnin | Photo : DR
De grand matin, le premier jour de la semaine… ou plutôt devrais-je dire au point du jour, à cette heure où il ne fait plus totalement nuit, et pas encore jour ; cette heure magique où l’on perçoit sans les voir encore, au-delà de l’horizon, ces rayons qui, tantôt, viendront caresser de leur douceur matinale la rosée d’un hiver finissant… Une chose pourtant n’est pas descriptible à l’imaginaire visuel de ce dimanche matin où j’écrivis ces lignes… un élément qui, en ville, eût généré soupçon, voire inquiétude, mais qui, aux alentours de la maison paternelle où je me trouvais, en pleine campagne jurassienne, me réconforterait plutôt : le silence !
Ce silence qui, au fur et à mesure que la terre tourne suffisamment pour permettre aux organismes, ralentis par une nuit de sommeil, de reprendre vigueur et force ; ce silence, dis-je, se rompait peu à peu pour faire place aux sons des activités de la vie qui, tôt le matin, ne sont pas encore du bruit.
Toujours est-il que, ce jour-là, j’étais le premier debout et, de ce fait, j’entrepris de rallumer le feu dans la chaudière. Alors que j’ouvrais la porte du foyer dans lequel flamberaient bientôt quelques belles bûches, je me souvins de l’Abbaye de Tamié où, tant de fois avec mes confirmands, nous avons attendu, dans un silence parfois difficile, que débute l’Office de vigile. Office d’une rare beauté, d’une rare intensité, et d’une symbolique pascale évidente.
Que s’est-il donc passé, cette fameuse Nuit qui baptisa le monde, quelque part dans un jardin proche des murs de Jérusalem ? Car il n’y avait ni micro ni caméra, ni encore de drône qui auraient pu renseigner sur la façon dont la pierre fut roulée afin que, du Sépulcre, jaillît la Vie. La seule chose dont on peut raisonnablement être sûr, c’est que tout se passa dans le silence.
Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! Crie-le sur les toits ! mais sans oublier jamais que ce fut dans le silence, dans ce secret où tu es au cœur de ta relation à Dieu. Et puis, au fond, dans le silence… t’es toi !
Pèlerinage en Normandie pour nos jeunes engagés
Retraite paroissiale avec le Père Gabriel Ghanoum
L’Espérance au quotidien : vendredi 15 mars 19h-20h30, samedi 16 mars 16h-17h30 et dimanche 17 mars 9h-10h30.
Lieu : paroisse Sainte-Thérèse, Avenue Peschier 12 bis, 1206 Genève.
Gabriel N. Ghanoum né au Caire en 1953, est un psychothérapeute d’origine égyptienne exerçant en Floride.
Ordonné prêtre en 1993, il débute sa pratique pastorale en Floride dès l’année suivante. En 1999, il est nommé curé de l’église Saint-Jude de Brickell à Miami, où il officie jusqu’en 2010, année de son transfert à l’église Saint-Nicholas de Delray Beach, dans le comté de Palm Beach.
Outre son activité pastorale, il met en place divers programmes d’assistance sociale : aide aux nécessiteux et aux sans-abri, collaboration avec l’hôpital pour enfants et coordination de l’assistance aux enfants victimes d’abus sexuels.
Parallèlement, il apporte son soutien à l’association mexicaine d’aide aux enfants atteints de cancer, ainsi qu’aux sœurs Missionnaires de la Charité de Mère Teresa dans l’archidiocèse de Miami. Durant la vague pandémique de Covid-19 au printemps 2020, il se distingue par son engagement et la qualité de son assistance aux familles des patients décédés.