Vestiaire paroissial: nouvelle équipe

Après plus de 20 ans de bons et loyaux service, Marie-Noëlle Farquet a souhaité laisser la responsabilité du Vestiaire paroissial à d’autres personnes. Une nouvelle équipe composée d’une dizaine de femmes est actuellement déjà mobilisée pour offrir des vêtements de seconde main de qualité.

Par Pascal Tornay | Photos : DR

Succéder à Marie-Noëlle Farquet n’était pas a priori chose aisée. Et pourtant ! A l’appel lancé au courant de l’été, une dizaine de femmes ont répondu présent et se sont mises en route d’un seul cœur. Janick Biselx-Menétrey, Séverine Borgeat, Marité Blanchut, Claire-Lise Chabbey, Annelise Denis, Christelle Gaist, Priscille Giroux, Nicole Murisier, Claude Puippe et Rosette Tornay seront donc les nouveaux visages que vous rencontrerez si vous aimez fréquenter le Vestiaire paroissial ! 

Janick Biselx-Menétrey : « Je me réjouis de vous accueillir dans cette caverne d’Ali Baba, je vous souhaite d’y trouver votre bonheur. »

Rosette Tornay : « Je suis motivée à lutter contre le gaspillage de tant de vêtements qui peuvent avoir une deuxième vie et soulager le budget des familles. »

Christelle Gaist : « Nous vivons dans une grande abondance et chacun devrait donc pouvoir se vêtir dignement, qu’importe son budget. »

Une autre manière de collecter vos dons – Le container sis devant le Prieuré a été fermé, car une très grande quantité de vêtements déposés était plutôt destinée à la déchetterie ! La nouvelle équipe, ne se voyant pas passer son temps à trier des vêtements sales et usagés, souhaite récolter des vêtements de qualité et vous invite à prendre contact avec elles pour vos dons. Elle vous remercie déjà de ne pas déposer vos colis devant les entrées sans avertissement mais de les apporter durant les heures d’ouvertures. 

Des vêtements pour tous et chacun – Le Vestiaire continuera de proposer des vêtements pour tous, plus chauds d’octobre à avril et plus légers d’avril à fin septembre. L’équipe reste évidemment tributaire de vos dons pour permettre de maintenir une large palette de vêtements pour petits et grands.

Entrée par la rue des Morasses – Nous invitons dorénavant les clientes et clients du Vestiaire à utiliser l’entrée située sur le parking de la Maison Saint-Bernard (MSB) accessible par la rue des Morasses. L’entrée du côté de la cour MSB restera fermée. 

Nouveaux horaires étendus – Le Vestiaire est ouvert et à votre disposition les 1er et 3e vendredis du mois de 14h à 18h et le 4e samedi du mois de 9h à 12h selon le tableau ci-dessous. Nous nous réjouissons de vous y retrouver pour faire de bonnes affaires !


14h-18h
9h-12h
Novembre 2024Jeudi 31 (exception)Vendredi 15Samedi 23
Décembre 2024Vendredi 6Vendredi 20Samedi 28
Janvier 2025Vendredi 3Vendredi 17Samedi 25
L’accès au Vestiaire se fait uniquement par la rue des Morasses.

Contact et informations : Claire-Lise Chabbey au 079 395 89 14 ou page FaceBook @vestiaire.paroissial.my

Une proposition…

… pour se préparer à la naturalisation

La Pastorale du monde du Travail – Genève (PMT) propose un parcours pour se préparer à une demande de naturalisation.

Chaque deuxième mercredi du mois, une soirée à thème avec intervenants est proposée sur : 

• L’histoire de la Suisse

• La géographie

• Le fonctionnement des institutions culturelles, sociales

• Le système politique

• La culture et les traditions helvétiques

• Une visite du Palais Fédéral

• Des rencontres de personnalités

Tout cela en français avec élaboration de textes pour améliorer l’expression écrite et orale. Des temps de prière et des accompagnements individuels sont aussi offerts.

Les mercredis 13 novembre, 11 décembre 2024, 15 janvier, 12 février, 12 mars, 9 avril, 14 mai, 11 juin 2025 de 20h à 22h au Cénacle, Promenade Charles-Martin 17, 1208 Genève.

Inscription auprès de Brigitte Mesot au 079 934 28 50 ou à Pmt.ecr@gmail.com

… pour faire « la lumière sur une terrible obscurité dans la vie de l’Eglise »

Un jour de 1968, dans la cathédrale de Fribourg, Daniel Pittet, neuf ans, rencontre un père capucin qui l’invite à le suivre dans son couvent. Il veut lui montrer un merle des Indes… qui sait parler !

En fait, pour l’enfant, c’est un calvaire qui débute. Pendant quatre ans, Daniel sera violé chaque semaine par ce prêtre manipulateur. Au début des années 2000, Daniel Pittet dénonce son violeur, dont il réussit à faire reconnaître les crimes par l’Eglise. Et depuis ce jour, il mène un véritable combat pour soutenir celles et ceux que des prêtres, des professeurs, des entraîneurs ont abusés.

Son témoignage bouleversant est paradoxalement lumineux. En effet, non seulement Daniel Pittet a eu l’énergie de se relever, mais il a trouvé la force de pardonner à son bourreau.

« Je remercie Daniel car des témoignages comme le sien font la lumière sur une terrible obscurité dans la vie de l’Eglise ». Pape François (Source : Le Bateau-Lune)

Représentation le samedi 9 novembre à 14h à la salle paroissiale Sainte Thérèse de Mon Père, je vous pardonne. Entrée gratuite, collecte à la sortie.

Faire feu de tout bois

On estime que la chasse aux sorcières a fait près de 80’000 morts en Europe. La Suisse détient le sinistre record du nombre de victimes par habitant. Des crimes imaginaires qui mènent à se demander : comment en arrive-t-on à tuer en toute impunité ?

En Suisse, entre six et dix mille personnes ont été envoyées sur le bûcher.

Par Myriam Bettens | Photos : DR

« Son seul crime : être femme, veuve sans souhaiter se remarier et indépendante financièrement », juge Luc-Eric Revilliod, président du Conseil de paroisse de Jussy-Gy-Meinier-Presinge-Puplinge (GE), concernant le destin tragique de son aïeule, Rolette Revilliod. La tisserande est emprisonnée durant onze ans à cause d’une rumeur dans la chapelle attenante au temple de Jussy. En 1626, elle subit « la question » et la douleur parle. Elle est jugée et condamnée à être brûlée vive pour sorcellerie la même année. Jusqu’en 1641, douze femmes et trois hommes subiront le même sort dans le Mandement de Jussy.

En Suisse, de telles rumeurs ont précipité entre six et dix mille personnes sur le bûcher, indépendamment des régimes politiques en place et des confessions religieuses (catholique ou protestante). Difficile d’estimer plus précisément le nombre de victimes, car « beaucoup de procès pour sorcellerie ont été brûlés afin de détruire les preuves et se couvrir », avance Marc Horisberger. Pasteur à la paroisse de Montreux-Veytaux, il a effectué une recherche approfondie sur le sujet dans le cadre du spectacle musical Sorcière ! donné au temple Saint-Vincent lors de la saison culturelle de Montreux. Il ne cache pas son étonnement face à l’ampleur des persécutions en pays protestant et questionne les responsabilités respectives des Eglises, de l’Etat et du peuple.

Une genèse complexe

Remontons dans la première moitié du XVe siècle. C’est plus au sud qu’il faut se rendre, là où débute la chasse aux sorcières en Suisse. Au cœur du Valais épiscopal, la rumeur enfle. Elle se propage et raconte la manière dont les adeptes d’une secte sont capables de se déplacer sur des tabourets volants, dévorer des enfants et provoquer des malheurs à leur guise, telles que catastrophes naturelles et épidémies. Mais « tout cela sort de l’imagination des juges », affirme Chantal Ammann, médiéviste et spécialiste de l’histoire de la sorcellerie en Valais, lors d’une conférence organisée à Sion traitant de la genèse de ces chasses aux sorcières.

Il n’en fallait pourtant pas plus pour embraser la vindicte populaire et faire feu de tout bois. Dans une société de fin de Moyen Age marquée par un climat de violence et de peurs eschatologiques, le terreau est fertile pour que prenne racine la conviction qu’un groupe secret composé de plusieurs centaines d’individus menace les populations et la chrétienté en s’associant au Diable. Propulsés par l’essor de l’imprimerie, les manuels de démonologie finissent de convaincre la population. La dynamique s’autoalimente, si bien que la gravité du danger pousse les autorités civiles et religieuses à une persécution sans merci des actes de sorcellerie.

Tuer en toute bonne conscience

Des milliers de bûchers sont alors allumés dans les campagnes helvétiques entre le XVe et le XVIIe siècle, décimant parfois jusqu’à dix pour cent de la population d’un village, à l’image de Gollion, dans le canton de Vaud. C’est la justice temporelle qui poursuit la sorcellerie, car l’Eglise ne dispose pas du droit de prononcer une sentence de mort. De plus, note Marc Horisberger, pour l’Eglise catholique qui assimile au XIVe siècle la chasse aux
sorcières à une hérésie, « la condamnation à mort est un échec, car l’Inquisition avait pour but de faire revenir l’hérétique dans le giron de l’Eglise ». Toutefois, « au XVIe siècle, la chasse aux sorcières est un phénomène rural qui donne aux autorités civile et religieuse l’occasion d’asseoir leur mainmise ». Et pour « faire » une sorcière, il suffit d’un comportement marginal qui attire l’attention, une dénonciation calomnieuse, un conflit de voisinage ou un malheur inexpliqué. 

« Personne n’était à l’abri », comme le démontrent les procès de sorcellerie du canton de Vaud. Même des citoyens bien installés et fortunés ont été condamnés. Paul Martone, chanoine du Chapitre de la Cathédrale de Sion et intervenant à la conférence sur la genèse de ces chasses en Valais, n’y voit qu’une seule raison : « Celui qui avait déposé la plainte pouvait recevoir la moitié des biens du condamné ! » L’autre moitié – voire la totalité dans certains cantons – revenait au seigneur local, souvent juge et partie, comme cela a été le cas pour Rolette Revilliod. 

Les motivations sont donc aussi bien pécuniaires que territoriales. En Romandie, il existait à cette époque une profusion d’entités politiques et juridictionnelles et les procès en sorcellerie étaient un moyen aisé pour se débarrasser d’un rival et asseoir une souveraineté. « On peut prendre l’exemple de l’Espagne qui possédait une inquisition d’Etat centralisée. Les exécutions de sorcières y étaient plus rares qu’en Suisse », précise Paul Martone. « Lorsque l’Eglise et l’Etat étaient unis et stables, il y avait peu de procès pour sorcellerie. » Quant aux « preuves », la torture s’occupait de les rassembler. De fait, « les aveux se ressemblaient tous », complète Chantal Ammann. 

L’origine du Mal

Ce phénomène, que l’on peut considérer aujourd’hui comme une forme d’hystérie collective, perdurera en Suisse durant deux cent cinquante ans. Loin d’être un phénomène médiéval typique, il est au contraire représentatif de l’Epoque moderne. D’autres holocaustes illustrent ce paradoxe : « L’Allemagne était considérée comme à l’apogée de la modernité », pointe Marc Horisberger. « La vigilance est donc de mise pour chacun de nous », car même si le contenu de la rumeur a changé, « elle continue de briser des vies et une fois lancée, il est difficile de s’en défaire ». Un brin sarcastique, il relève que « le tribunal populaire a encore de beaux jours devant lui ».

L’hérétique et la sorcière changent donc de visages au gré des époques et des camps. Une visite du côté du Musée international de la Réforme (MIR) terminera de nous en convaincre. Deux tableaux y sont conservés et dépeignent Martin Luther et Jean Calvin accueillis triomphalement aux Enfers. Les deux réformateurs étant, bien entendu, entourés de toute une cour de démons et… de sorcières.

Une figure de contre-pouvoir

Le Marteau des sorcières un manuel au service des inquisiteurs.

Contrairement à ce que l’on peut croire, au début des persécutions, les femmes ne représentaient qu’un tiers des condamnés pour sorcellerie. Les hommes et même les enfants n’étaient pas épargnés. Le basculement vers une féminisation des persécutions s’opère à la parution et à la diffusion du Marteau des sorcières (1486), de l’inquisiteur dominicain Henri Institoris. Ce manuel de démonologie établit que la femme dans son essence même est feminus, c’est-à-dire de foi mineure. Une étymologie fantaisiste, qui assied la théorie que la femme se laisserait ainsi plus facilement tromper par le Diable. Aujourd’hui, la sorcière est devenue une figure de contre-pouvoir et de contre-culture valorisée dans les revendications féministes. « La notion d’empowerment est fréquemment utilisée pour décrire ce phénomène par lequel les femmes recherchent davantage d’autonomie, de puissance et une meilleure maîtrise de leur destin », explique la pasteure Vanessa Trüb. Elle a écrit la pièce Brûle sorcière !, jouée lors du festival Mémoire Vive, qui s’est tenu en avril dernier au temple de Jussy (GE). Une sculpture gravée aux initiales des seize personnes condamnées dans le Mandement de Jussy et représentant le « flambeau de la justice » a aussi été installée à l’emplacement de la chapelle qui a servi alors de prison à Rolette Revilliod. Son descendant,
Luc-Eric Revilliod, révèle combien les participants au festival étaient émus. Une amie indienne lui glisse d’ailleurs à la fin du spectacle qu’un « tel sort est encore réservé aux femmes dans [son] pays ».

Vanessa Trüb a écrit la pièce Brûle sorcière ! récemment jouée à Jussy.
Le « flambeau de la justice ».

A la croisée des chemins

En marche… ensemble.

Texte et photo par Marion Perraudin

A la croisée des chemins,
Quand la marche se fait difficile,
Laissons la lumière des saints éclairer notre marche,
Tel un phare, ils nous conduiront malgré la tempête,
Aux rives nouvelles où renaît l’Espérance.

A la croisée des chemins,
Quand la marche devient danse,
Entrons dans la louange des saints,
Tel un ami, ils nous partageront le trésor de leur cœur,
La joie et l’amour de notre Dieu.

A la croisée des chemins,
Quand la marche devient routine,
Mettons-nous à l’école des saints qui ont semé la tendresse de Dieu,
Tel un grand frère, ils nous apprendront dans nos gestes quotidiens,
A grandir dans l’humilité et tout offrir au Seigneur.

A la croisée des chemins,
Accompagnés de la cohorte des saints et des bienheureux,
Cheminons dans la foi vers le Christ,
Au cœur de nos Eucharistie, dans l’intimité de notre prière,

A la croisée des chemins,
Cheminons dans la foi vers le Christ,
Accompagnés de la cohorte des saints et des bienheureux,
Par la grâce de notre baptême,
Ensemble avançons sur le chemin de sainteté.

Voix introspectives

Dans le cadre des propositions du Service de la spiritualité de l’Eglise catholique romaine à Genève, Sophie Parlatano a animé plusieurs ateliers destinés à rédiger son propre journal spirituel. Elle nous explique en quoi consiste ce mode d’enquête spirituelle menée sur sa propre intériorité. Entretien.

Sophie Parlatano Erbrich.

Par Myriam Bettens
Photos : Ass. Vaudoise des écrivains, DR

Le journal spirituel constitue-t-il l’ancêtre du journal intime ?
C’est Saint-Augustin qui a lancé ce type d’écriture autobiographique à fond spirituel. Il y a dans ces deux types de journaux de l’intimité toutefois différentes l’une de l’autre. Dans les journaux psychologiques, on a tendance à « déverser » sans autre orientation que soi-même. De plus, le journal spirituel est destiné à être lu, du moins des extraits. Il constitue donc davantage un témoignage.

Comment définissez-vous le journal spirituel ?
C’est un récit qui part du vécu. Par contre, le Je dont il est question a une portée universelle. Il est ouvert et habité par quelque chose de plus grand que lui. Le journal spirituel constitue à la fois un mouvement vers soi, mais aussi vers les autres et vers ce qui nous dépasse. La finalité n’est jamais le MOI. Ce journal est destiné à être partagé, donc cela change aussi notre manière d’écrire. Une partie de l’atelier est toujours consacrée à réfléchir ensemble à ce qui fait le côté spirituel d’un journal…(sourires).

Se lire aux autres est extrêmement difficile…
Pour la plupart des participants, c’est même plus difficile que d’écrire. Ils sont invités à le faire, mais sans obligation, car je pense que cela a aussi une valeur thérapeutique. Cela permet un engagement entier, y compris du corps par le biais de la voix. J’encourage à oser lire pour surpasser la peur du jugement, accepter sa part de doute ou la peur de ne pas avoir bien écrit.

Valeur thérapeutique, dans quel sens ?
Thérapeutique au sens large. La démarche d’écrire à partir de ce réel qui nous touche et nous anime, aide à prendre conscience du désir essentiel d’être en lien. Cela peut nous aider à nommer ce qui nous pèse, à prendre conscience de ce qui nous habite au-delà des apparences. C’est une double quête : de la Source, mais aussi de nos ressources. Les participants réalisent que même dans le quotidien, on est relié à quelque chose de plus grand.

Comment rédige-t-on un journal spirituel ?
La forme d’écriture est très libre. Je donne néanmoins des clés et des contraintes formelles durant l’atelier. Cela peut sembler paradoxal, mais j’ai remarqué que sans ces règles, le message se dilue…C’est à la fois intuitif et formel, mais cela favorise une sorte de jaillissement.

Quelle est la motivation des participants ?
Certains participants ont besoin d’exprimer des choses qu’ils vivent au quotidien dans des milieux professionnels exigeants, celui du soin par exemple. D’autres ont peu de pratique d’écriture et souhaitent trouver leur propre style pour mieux arriver à s’exprimer par écrit.

 Ateliers d’écriture d’un journal spirituel

Sophie Parlatano Erbrich est formée à l’accompagnement spirituel (AASPIR) et à l’écoute active, joyeuse de vivre sa spiritualité et de la partager à travers l’écriture, le chant et la danse.

Plus d’informations concernant les ateliers d’écriture du Service de la spiritualité de l’Eglise catholique romaine à Genève auprès de sa responsable, Federica Cogo, à spiritualite@cath-ge.ch ou au 077 441 17 80.

Une association faîtière pour soutenir le Togo

Depuis quelques années, notre paroisse soutient plusieurs projets au Togo : Association « God-is-love St-Laurent » de l’abbé Antoine, Moyen Séminaire Comboni, Village « Espérance et Paix » de Sœur Odile, rénovation du presbytère de Glidji et depuis peu, le projet agro-pastoral « La Joie dans l’Espérance » de l’abbé André.

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Une belle messe communautaire à Bussy pour la rentrée pastorale

L’église de Bussy était comble dimanche 22 septembre dernier à l’occasion de la messe de la rentrée pastorale 2024. La cérémonie a été présidée par l’abbé Bernard Alassani, assisté de toute l’équipe pastorale. Ce fut l’occasion de remercier des membres dévoués à la paroisse et d’accueillir de nouvelles personnes qui joueront un rôle actif dans plusieurs pastorales.

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Deux cérémonies de confirmation dans notre paroisse

Le dernier week-end de septembre a eu lieu dans notre paroisse une double cérémonie des confirmations : à Murist le samedi et à Estavayer-le-Lac le dimanche. L’officiant a été l’abbé Philippe Matthey, curé-modérateur de l’UP des Rives de l’Aire à Genève. Nous publions les photos des deux groupes de confirmands prises à l’issue des cérémonies. Nous avons également demandé à Cédric Chanez, qui a conduit le parcours de préparation des confirmands, de s’exprimer ci-dessous (cjy).

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Bible au quotidien: le pardon dans l’épreuve du deuil

La mort d’un être cher laisse souvent une histoire inachevée, une conversation interrompue à jamais. Lorsque les réponses nous échappent, il ne nous reste qu’une seule voie : celle du pardon. Pardonner à ceux qui sont partis, se pardonner à soi-même, mais aussi à ceux qui restent et qui, parfois, sans le vouloir, ravivent nos blessures et notre douleur.

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Pour l’Assomption, plusieurs célébrations en plein air

La fête de l’Assomption se situe au cœur de l’été durant la période des vacances d’été, plus précisément le 15 août. Cette fête liturgique commémore la fin de la vie terrestre de la Vierge Marie et nous aimons la célébrer dans un lieu marial si le temps le permet.

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Reflets illustrés de la fête de la Saint-Laurent

Une météo favorable a permis un déroulement normal de la fête de la Saint-Laurent, patron de notre paroisse mais aussi de la Confrérie des pêcheurs d’Estavayer. Messe en plein air sur la place Nova Friburgo, bénédiction des bateaux et dégustation de friture ont vu cette fête se dérouler selon le protocole, même si aucun nouveau membre de la Confrérie des pêcheurs n’a été assermenté cette année. Reflets en images (cjy).

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Le curé Darius solennellement installé comme doyen de la Broye

Samedi 12 octobre, l’abbé Darius Kapinski, curé-modérateur de notre paroisse, a été installé officiellement comme doyen de la Broye. Une cérémonie habituelle pour une telle nomination. C’est le nouveau vicaire général du diocèse LGF, l’abbé Jean-Claude Dunand – dont c’était la première visite dans notre région – qui a présidé cette célébration. Nous avons profité de demander à l’abbé Darius de s’exprimer sur sa conception du rôle de doyen (lire ci-contre).

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Bienvenue à Fernando l’Argentin, aumônier en diaconie

Sans doute le croiserez-vous dans les rues d’Estavayer : Fernando a été engagé, conjointement par la paroisse et Caritas, pour fonctionner comme aumônier en diaconie, partiellement à Estavayer. Et s’il a un nom bien de chez nous, il a aussi un accent sud-américain bien marqué !

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Le jeune homme riche

Il faut se mettre un peu de biais devant ce texte pour ne pas avoir la vue troublée par l’impression « vu et connu », depuis l’interpellation « bon maître » jusqu’au fameux chameau et son impossible voyage ! Se décaler et laisser émerger deux questions : « Que dois-je faire ? » et « Mais alors qui ? »

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A Lourdes avec 53 ados de Suisse romande dont 10 jeunes de notre région sur 26 Valaisans

Une semaine vraiment pas comme les autres ! Près de 1000 km parcourus de nuit, en car, un campement sous tente dans le « village des jeunes » du sanctuaire, une semaine de vie communautaire, de rencontres avec les pèlerins malades, de célébrations, de vie dans un lieu où viennent se recueillir près de 6 millions de visiteurs par année !

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Bienheureux Maurice Tornay, martyr de la Mission du Tibet

Le 11 août 1949, Maurice Tornay était assassiné en haine de la foi près du Col du Choula, dans la province du Yunnan, à la frontière entre la Chine et le Tibet. Pour la Fondation qui perpétue sa mémoire, 75 ans, c’est l’occasion d’un jubilé !

Par Les amis de la Fondation Maurice Tornay | Photo : DR

Septième enfant d’une famille de paysans, Maurice Tornay est né le 31 août 1910 à la Rosière. Il a entendu très tôt l’appel de Dieu à devenir prêtre. Fidèle dès l’adolescence à la confession et à la communion ainsi qu’à la récitation du chapelet, cet enfant doué manifeste cependant un caractère affirmé et difficile. A 21 ans, après des études au collège de Saint-Maurice, il entre chez les chanoines du Grand-Saint-Bernard, pour, écrit-il « correspondre à [s]a vocation qui est de quitter le monde et de [se] dévouer complètement au service des âmes, afin de les conduire à Dieu et de [se] sauver [lui]-même ».

L’appel de la mission. – A la fin des années 20, la Société des Missions étrangères de Paris (MEP) cherche des renforts et sollicite l’appui des chanoines du Grand-Saint-Bernard. Ils pourront ainsi mettre à profit leur expérience de la haute montagne et ériger des hospices au passage des cols les plus difficiles. Les premiers chanoines partent en 1933. Ils seront rejoints, en 1936, par les chanoines Cyrille Lattion et Nestor Rouiller, ainsi que par le jeune Maurice Tornay. Maurice est encore séminariste quand il quitte l’Europe. De 1936 à 1938, il doit achever sa formation et apprendre le chinois et le tibétain. Il est ordonné prêtre le 24 avril 1938. Jusqu’en 1945, il est chargé du probatoire de Houa-Loupa, un « petit séminaire » où l’on dispense un enseignement chrétien à des enfants chinois ou tibétains. 

Yerkalo, le temps des persécutions. – En 1945, le père Emile Burdin, curé de la paroisse de Yerkalo décède. Il faut lui trouver un successeur capable de relever le défi d’un poste à grande valeur symbolique, puisque le seul à être implanté sur le territoire tibétain. C’est aussi le plus exposé de la mission : à l’isolement – le confrère le plus proche est à huit jours de marche – s’ajoutent les persécutions ourdies par les lamas. C’est Maurice qui est choisi. Comme ses prédécesseurs, il sera rapidement en butte aux persécutions auxquelles il résiste avec courage et détermination. Chassé par la force, en janvier 1946, il tentera en vain de réintégrer sa paroisse où, comme il l’écrit : « De vieux chrétiens attendent anxieusement une dernière absolution, une dernière communion. Qui la leur donnera ? »

En désespoir de cause, il tente le voyage de Lhassa, capitale tibétaine, pour rencontrer le Dalaï-Lama. Conscient du danger, mais prêt à mourir pour ses paroissiens, il se met en route, mêlé à une caravane de marchands chinois, le 10 juillet 1949. Démasqué après 17 jours de marche et contraint de revenir sur ses pas, il tombe dans une embuscade tendue par les lamas et meurt assassiné avec son serviteur Docy, le 11 août 1949.

Il est d’abord enterré dans les jardins de la mission. Vingt-huit ans plus tard, les chrétiens de Yerkalo, qui le considèrent comme leur martyr et n’ont pas cessé de le vénérer, récupèrent ses restes et ceux de Docy. Tous deux reposent désormais dans le cimetière de ce qui fut l’un des postes les plus difficiles de la mission du Tibet. Considéré par l’Eglise comme martyr, Maurice Tornay a été élevé au rang de Bienheureux par Jean-Paul II le 16 mai 1993.

Grande fête du Jubilé Maurice Tornay

Dimanche 20 octobre 2024 à Orsières : 9h, procession de la gare d’Orsières à la salle de gym de la Proz, avec le clergé, les chorales, les fanfares, les scouts et les fidèles. 10h, messe chantée (150 à 200 chanteurs) sous la direction du compositeur Damien Luy. Fête populaire sur place.

Aux périphéries des églises

Texte et photo par Pierre Moser

Aller vers les périphéries, facile. Belle profondeur de la part du pape François. Qui n’a pourtant pas fait l’unanimité parmi nous. Comment ? Quitter nos églises ? Déserter nos paroisses ? Là où Dieu se trouve ? Je sais, je caricature, mais seulement un peu. Le fait est que ces populations me dérangent… J’ai donc de la peine à rejoindre ces périphéries, surtout celles d’à-côté. Ou alors celles du bout du monde, celles dont je ne vois pas la misère, et qui sont tellement plus exotiques. Je caricature toujours ? Est-ce que je préfère construire un puits au milieu du Sahel ou nourrir une femme de ménage d’ici ? Et puis, les ONG s’en chargent très bien à ma place.

Que ces organisations soient plus efficaces que moi, cela se confirme tous les jours. Mais la charité est-elle le seul message ? Il est vrai que parler d’incarnation, de salut, de résurrection à des ventres vides ne passe pas forcément. C’est donc à l’Eglise d’endosser cette mission, qu’elle a reçue du Christ, en complément de la charité : Allez, de toutes les nations faites des disciples (Mt 28 : 19). Mais y suis-je préparé ?

De nos jours, les formations incluant un tant soit peu de religion disparaissent sous les coups de boutoir du politiquement correct. Plus rien à l’école, très peu dans nos familles. Et nos églises ? Ce sont pourtant de vraies bandes dessinées de KT : vitraux de l’histoire des Saints, chemin de croix, statues de la Sainte Famille. J’entends vos murmures : les textes sont souvent en latin. Et alors ? A la grande époque des cathédrales, seuls quelques lettrés pouvaient les déchiffrer. Et ce n’est pas à eux que ces bandes dessinées étaient destinées. Le latin n’était donc pas un obstacle.

Je dois en fait apprendre à refaire parler les images… Mais moi qui fréquente cette église au moins une fois par semaine, de quoi je me souviens ? Suis-je en mesure de décrire ce que je côtoie si souvent ? Cette formation ne me serait-elle pas aussi nécessaire ? Bref, transformer les murs de l’église, bâtiment, en centre de formation de la périphérie ne serait-ce pas une bonne idée ?

Un prisonnier devient parrain de baptême

L’abbé Adrien baptise le détenu Roland qui a choisi Munyaka Ndjale comme parrain. 

Les prisons congolaises sont malfamées : mouroir, violations des droits de l’homme, malnutrition, tortures… Mais parfois, la vie chrétienne découverte à la Prison centrale de Bukavu redonne espoir et sourire à certains détenus. Alfred Munkegere, catéchiste et membre de l’aumônerie avec l’abbé Adrien Cishugi, témoigne de sa rencontre avec le détenu Munyaka Ndjale.

Par Alfred Mukengere, catéchiste de l’aumônerie à la prison centrale de Bukavu | Photos : José Mittaz

Un samedi de mars à 13h30. La cour centrale de la prison de Bukavu est moins remplie que d’habitude. Beaucoup de détenus sont dans leurs cellules à la sieste. Lorsque nous demandons à voir Ndjale, les agents de l’ordre – des détenus ayant reçu cette fonction – partent à sa recherche, mais en vain : il n’est ni dans sa cellule, ni dans la cour. C’est finalement vers les douches que les agents le trouveront. La cinquantaine, teint noir, avec une calvitie et une dent arrachée, l’ancien chef rebelle des groupes armés Maï-Maï arrive mouillé, en singlet, culotte et babouches : « J’étais au boulot et je n’ai pas eu le temps de me changer », s’excuse-t-il en arrivant. Depuis deux ans, Munyaka Ndjale a fait le choix de soigner et laver les détenus atteints par une maladie cutanée qui crée des démangeaisons et des plaies sur tout le corps : le Kiguci, plus connue sous le nom de la variole du singe (Mpox).

« La vie carcérale est difficile. Mais cela dépend comment tu la vis. Après mon baptême en 2020 ici à la prison, je ne suis pas devenu lecteur, garde paix ou choriste, mais j’ai opté pour le ministère de la Caritas. C’est là que j’ai trouvé ma vocation. Je me charge de soigner et de laver tous les détenus qui souffrent du Kiguci. Moi je suis kada (commandant), et le premier kada (commandement), c’est l’offrande. Je préfère partager ma vie pour une cause commune, que de la vivre pour un bonheur personnel. »

Avant son baptême, Ndjale était un opposant farouche à la vie chrétienne. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) était son premier ennemi. Pour lui, tous les chrétiens étaient des personnes dénuées de patriotisme. Et c’est finalement en prison, après six ans d’incarcération, qu’il découvre ce que signifie être chrétien. 

« Moi-même, je te le dis, je n’avais jamais eu envie de devenir chrétien. Chaque fois que j’entendais parler des chrétiens, je les pourchassais ; certains mouraient, d’autres se cassaient les pieds dans la fuite. Ceux qui étaient pris captifs, je les tabassais comme si l’Etat n’existait pas. Ici en prison, durant les six premières années, j’étais un opposant farouche à l’abbé Adrien. Je dois avouer que Satan m’enchaînait. Je ne savais plus où j’en étais. Mais Dieu m’a envoyé son travailleur : l’abbé Adrien. Il a commencé par m’apprendre des choses, puis je suis allé à la catéchèse chez Alfred et finalement j’ai cru. Je crois que c’est Dieu lui-même qui est venu dans ma vie. »

Inimaginable ! Un an après son baptême, Ndjale a été sollicité par des détenus catéchumènes pour devenir leur parrain. Cet ancien recruteur et chef rebelle Maï-Maï devient parrain pour les catéchumènes. Mais comment est-ce possible ? 

« Je suis fier d’être devenu parrain de baptême, alors que j’avais commis tant de crimes dans ma vie : j’ai beaucoup versé le sang, j’ai volé les choses d’autrui, j’ai violé des femmes. Mais curieusement, Dieu lui-même a envoyé des détenus catéchumènes vers moi et ils m’ont choisi comme parrain. Je considère que c’est un message de Dieu pour moi : il veut que je sois celui qui porte la bonne nouvelle aux autres, un signe pour les autres. »

Le baptême a changé la vie de Ndjale : il a choisi d’apprendre à être libre, même en prison. 

« Depuis que je suis chrétien, je me sens libre. Même si je meurs maintenant, je dois aller au Ciel. Avant je n’étais pas libre, tout le temps préoccupé par le fait de ne pas enfreindre les conditions pour survivre. Mais aujourd’hui, je vis sous la protection du Seigneur, Sauveur de ma vie. Ici en prison, deux choses me font souffrir : je mange mal et je dors mal. Mais intérieurement, je me sens libre, fier et heureux.

Outre la liberté, la vie chrétienne m’a fait deux grâces : la sagesse et la valeur de l’homme. Avant, je ne pouvais pas accepter que quelqu’un me touche dans l’œil sans que je ne morde son doigt. Mais aujourd’hui, quand on le fait, je me tais. Incroyable ! Souvent j’en ris et je me demande si c’est moi ou si c’est une autre personne ! Mais j’en suis fier. La vie chrétienne m’a aussi appris la valeur de la personne humaine, quels que soient son origine, son ethnie, sa race, sa forme. » 

A la fin de son incarcération, Ndjale souhaite continuer à vivre de l’Evangile et à le partager, par-delà les frontières ethniques et les lignes qu’il considérait comme ennemies.

« Si Dieu peut écouter ma demande, je le supplie de faire de moi la personne qui ira évangéliser mes frères Babembe et Rwandais qui sont à la maison, afin qu’ils sachent qui est Dieu. Parce que verser le sang n’a aucun intérêt. En reconnaissant qui est Dieu, nous aurons la paix. Une fois j’ai lu sur un calendrier ici à la chapelle : « Baptisés et envoyés ». Depuis ce jour, j’ai compris que je deviendrai missionnaire. »

La catéchèse pour les adultes est une des activités de l’Aumônerie catholique de la prison centrale de Bukavu. Elle est organisée chaque mercredi pour les catéchumènes qui se préparent à recevoir les sacrements ainsi que chaque samedi pour toute la communauté chrétienne de la Prison. 

A l’heure où vous recevez ce témoignage, Munyaka Ndjale vient d’être libéré de prison. Pour lui, une nouvelle vie commence.

Le catéchiste Alfred remet la Bible et un chapelet à chaque nouveau baptisé.
Les baptêmes ont été célébrés lors de la veillée pascale dans la cour centrale de la prison, sous une pluie diluvienne.

Invitation

A l’occasion du Mois de la Mission Universelle qui est centré cette année sur la solidarité avec les chrétiens de la République Démocratique du Congo, la paroisse de Martigny vous invite à une soirée missionnaire proposée en collaboration avec l’association Amis de Bukavu dont le site vous propose des manières concrètes de soutenir des projets au service de la vie (www.amisdebukavu.com) : 

vendredi 11 octobre à 19h30 à Notre-Dame-des-Champs.

Cette soirée sera animée par l’abbé Adrien Cishugi, aumônier de la prison centrale de Bukavu, et le chanoine José Mittaz. Soyez les bienvenus à cette soirée de témoignage et de partage avec la présentation d’un nouveau film sur la vie chrétienne à l’intérieur de la prison de Bukavu.

La proposition de Dieu

Par Pierre Chatelanat 
Photo : Romeo Beatrice

Au fond, ce que nous transmet le Christ au travers de son message n’est-il pas essentiellement une proposition de son Père et notre Père, d’aimer et de se laisser aimer ?

Ce message a été considérablement alourdi et compliqué par ceux qui ont rapporté les faits et les paroles de Jésus en tentant de les articuler avec le judaïsme et son prophétisme. Ainsi a-t-on attribué au Dieu dont Il nous parle des comportements et des exigences envers nous qui ont masqué le sens profond de ce qu’Il nous propose.

Ce Dieu immense, créateur d’un Univers qu’Il habite et anime avec une générosité sans limites, est la source de l’Amour et de tout ce qu’il génère de beau, de bon, d’harmonieux. Après avoir été durant des millénaires interprété en termes humains, lorsque « les temps furent accomplis » et que l’évolution humaine permettait enfin de le comprendre en Esprit et en Vérité, Il s’est incarné dans Celui en qui « Il a mis tout son Amour », Jésus le Christ, afin que cet Amour nous soit annoncé, expliqué et puisse pénétrer nos vies.

Cet Amour, qui éclaire, colore et fait vraiment vivre toute chose, ne s’impose jamais ! Il est une proposition (« je me tiens à la porte et je frappe et SI quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte j’entrerai chez lui »). On ne peut forcer qui que ce soit à aimer, seule la Grâce peut inspirer ce sentiment, que l’on soit croyant ou non…

Nous avons été élevés avec tout un catalogue de conduites à tenir si nous voulons être « sauvés », avec en prime la contribution du sacrifice du Christ pour racheter notre péché existentiel ou les péchés de nos vies. 

Or le seul péché qui ne peut être remis, nous dit le Christ, est celui contre l’Esprit, soit le fait de refuser l’Amour ; ce faisant nous nous mettons hors-jeu de cette histoire d’Amour qu’est la vie en Dieu et nous nous punissons nous-mêmes ! En fait, Dieu n’y est pour rien : nous ne faisons que refuser sa proposition !

Dans la mesure où nous l’acceptons, la vie prend une autre tournure : l’Amour transforme notre visage, nos pensées et nos actions comme ceux de l’autre et tout prend une coloration différente.

Le discernement qui s’en inspire n’est-il pas de voir et de comprendre, au travers du prisme de l’Amour, les faits de la vie quotidienne et les comportements d’autrui comme de nous-mêmes et de tenter de penser et d’agir dans cette perspective ?

Alors accueillons cette proposition de Vie telle que le Christ nous l’a enseignée en tentant de la comprendre et de la vivre dans son sens originel, avec l’aide de Son Esprit !

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