Un nouveau prêtre auxiliaire « bien de chez nous » !

Nous avions un « vicaire dominical » en la personne de l’abbé André. Voici que nous avons désormais un « ministre dominical » avec l’abbé Bernard Schubiger, un prêtre « bien de chez nous » puisqu’il a beaucoup bourlingué dans le diocèse.

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La médaille miraculeuse

L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Regard ce mois-ci sur la médaille miraculeuse. A Paris, la Vierge Marie apparait à Catherine Labouré et lui confie la mission de diffuser des médailles à son effigie afin que ceux qui la portent reçoivent de grandes grâces.

Par Pascal Ortelli
Photos: DR

Un nouveau chevalier de Saint-André

Ce dimanche 1er décembre, la paroisse de Muraz fête la Patronale de la « Saint-André ». A cette occasion la Chorale comme la Fanfare se mobilisent pour animer la grand-messe de 10h30. Y sont à l’honneur, en outre, « les chevaliers de Saint-André ». Et cette année, la paroisse entend remercier un nouveau chevalier en la personne de Pierrette Vuille.

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En librairie – décembre 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Des jésuites aux frontières
Pierre Emonet – Bruno Fuglistaller

L’élection en 2013 d’un Pape jésuite a remis le principe et la méthode de discernement spirituel élaborés par saint Ignace au cœur de la vie de l’Eglise et du monde. Les grandes lignes du discernement et des Exercices spirituels sont abordées avec une idée précise : inviter chacun et chacune à se mettre en mouvement, à partir de son propre terrain. Afin de « vérifier » le réalisme et la fécondité de ce procédé, une galerie de portraits de jésuites plus ou moins célèbres, de diverses époques et divers lieux, est ensuite présentée. Ainsi de Matteo Ricci ou Henri de Lubac. Ils ont su quitter les chemins battus et faire preuve de créativité pour annoncer l’Évangile.

Editions Saint-Augustin

Acheter pour 28.00 CHF

Osée
Pierre de Martin de Viviés

Pierre de Martin de Viviés choisit divers thèmes pour présenter et relire le prophète dans une dynamique contestataire née de l’opposition de la vie ordonnée par Dieu au prophète avec l’éthique de la Torah. Par exemple, Dieu a obligé le prophète à endosser cette opposition en lui imposant le mariage avec une prostituée ! Le message de la grâce côtoie la compromission du peuple avec l’idolâtrie. Après un résumé et la présentation de la structure du livre, qui valent déjà une bonne esquisse de commentaire, l’auteur propose de mieux découvrir l’un des plus anciens prophètes d’Israël.

Editions Le Cerf

Acheter pour 19.80 CHF

Dans la fragilité, l’espérance
Collectif

Après un survol panoramique sur les différences possibles entre l’espoir humain et l’espérance ouverte à Dieu, l’ouvrage propose la figure de Rahab, femme audacieuse plutôt que prostituée traîtresse ; le parcours d’Elie entre découragement et rendez-vous avec Dieu ; les confessions de Jérémie face au Seigneur qui l’a séduit ; la fragilité de la chair due à la vieillesse et au handicap ; la force de Paul dans la faiblesse ; le visage de Jésus, grand-prêtre compatissant pour les hommes. Le livre se termine par une farandole de psaumes où dansent les différents verbes hébreux et grecs pour signifier l’acte d’espérer. Un parcours bienvenu au cœur des crises actuelles.

Editions Saint-Augustin

Acheter pour 32 CHF

La Bible à peindre
By Bm

Douze des plus iconiques scènes de la Bible à peindre selon ses envies : Adam et Eve dans le jardin d’Eden – L’arche de Noé – Moïse et les Tables de la Loi – David chante avec sa harpe – Daniel dans la fosse aux lions – La Nativité – Jésus guérit Bartimée – La Cène – La Crucifixion – Pâques – L’Ascension – La Pentecôte. Une fois colorisées, les icônes pourront décorer un coin prière ou être envoyées en carte postale. Un pinceau inclus et, pour chaque carte détachable, une palette de six couleurs.

Editions Mame

Acheter pour 19.20 CHF

Pour commander

« La source de mon inspiration »

Danièle présente le portrait de son papa.

Par Nicolas Maury
Photos : DR

« Au début, pour me faire la main, j’écrivais des prières pour Paroisses Vivantes. Et puis, doucement, je me suis mise à faire des articles religieux  et enfin des éditoriaux », se souvient Danièle Cretton. 

« Paroissienne assidue à Orsières », pour reprendre ses propres termes, l’octogénaire a intégré la rédaction du journal paroissial en 2000. « Quand le responsable de l’époque, M. le curé François Lamon, m’a sollicitée, je lui ai dit que je n’avais jamais rédigé d’articles religieux, encore moins sur la Bible et sur l’Eglise. J’ai tout de même répondu positivement à la demande. Afin de pouvoir étayer mes connaissances, je lisais les Evangiles et, un peu comme pour une formation continue, je suivais des conférences sur les questions de vie et de foi au Foyer des Dents-du-Midi à Bex. »

Dès sa jeunesse, la Valaisanne a baigné dans une culture religieuse. Son père n’est autre que Pierre Faval, dont le nom est indissociable, en Valais, de la restauration d’églises, de chapelles et de chemins de Croix. 

Originaire du Val d’Aoste, Pierre Faval – « à l’origine on écrivait Favale » – a suivi une formation artistique qui l’a notamment mené jusqu’à Turin et Rome. « Il est venu en Suisse en 1932 parce qu’il a été appelé pour réaliser des travaux de dorure à la feuille. Mon père était l’un des rares spécialistes dans ce domaine », raconte Danièle. « Mais il a aussi réalisé des peintures, dont les évangélistes de l’église de Trient. Elles ont aujourd’hui 90 ans tout juste. » 

Vitrail de la Nativité de Praz-de-Fort.

Mais la préférence de Danièle, parmi toutes les œuvres paternelles, est ailleurs. « J’ai un attachement particulier pour ses vitraux, surtout ceux de Liddes et de Praz-de-Fort. On y voit l’influence de ses études à Rome et son intérêt pour l’immense richesse artistique des cathédrales et basiliques de cette ville. »

En Valais, Pierre Faval est surtout connu pour la fresque sur les activités vigneronnes – aujourd’hui déplacée pour être restaurée et conservée – qui ornait la Cave Henri Carron à Fully. « Mais avant tout c’est quelqu’un qui avait la foi,  tout comme ma maman. Et cette foi irradiait ses œuvres. »

Danièle Cretton
• Née en 1936 à Orsière
• Rédactrice dans L’Essentiel d’Entremont
• Maman de trois enfants

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

La naissance de Jésus : une lumière dans nos vies

Noël est une période où nous célébrons la naissance de Jésus, le moment le plus saint, le plus doux et le plus extraordinaire de tous les temps. Noël est un événement qui a changé le cours de l’histoire et apporte une lumière dans nos moments les plus sombres. Ce moment béni de l’année nous rappelle que, même dans les épreuves et les difficultés, il y a toujours une raison d’espérer et de trouver la paix.

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Invitation à la rencontre seniors, le 4 décembre à la salle multi-activités à Muraz à 18h15

En 2022, une centaine de seniors de Collombey-Muraz se réunissaient pour discuter de leur vie au sein de la commune. Deux ans plus tard, nous allons de nouveau nous retrouver, pour donner suite à cette
rencontre et aller encore plus loin dans les réflexions.

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Une diversité de pratiques pour prier un même Sauveur

Par Smon Roduit | Photo : DR

Ce numéro de L’Essentiel va nous faire traverser les temps liturgiques de l’Avent et de Noël, en passant des feux de l’Avent par les messes Rorate jusqu’à la Nativité de Jésus, suivie par la fête de la Sainte Famille. Que de belles occasions de rencontres !

La grande fête de Noël, plus que toute autre fête, est par excellence un rendez-vous familial. Je m’émerveille de voir la diversité des manières de célébrer Noël dans les foyers de notre paroisse : chez les uns, on construit une crèche dans laquelle chacun peut s’identifier à un berger en l’approchant chaque jour un peu plus de Bethléem. Chez d’autres, on prépare des cadeaux qui font entrer dans l’action de grâce avec les trois mages. Chez d’autres encore, le repas du soir de Noël est préparé et partagé avec un soin admirable, pour montrer la foi en un Dieu qui se fait nourriture.

J’ai été notamment émerveillé récemment de découvrir la belle tradition de certaines familles polonaises de fêter Noël par une veillée autour d’un repas sobre sans alcool ni viande, pour manifester que l’Emmanuel est venu dans la pauvreté d’une crèche. Il y a de nombreuses manières de fêter Noël, mais c’est toujours le même Jésus célébré, qui vient nous visiter dans nos familles.

Une fois revenus dans le temps ordinaire, le mois de janvier verra la traditionnelle Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Comme dans toute maison où l’unité est recherchée, le travail vers l’unité de la famille des chrétiens a besoin de diverses activités pour se construire. Notre Eglise catholique nous recommande de prier pour l’unité, de construire un véritable dialogue théologique, et d’œuvrer avec d’autres chrétiens pour plus de justice dans notre monde. Ce témoignage commun par l’action a été mis en avant l’an dernier avec la pastorale de la rue œcuménique. Cette année, nous voulons spécialement insister sur la prière commune entre baptisés pour l’unité des chrétiens. C’est pourquoi le programme de cette semaine de prière nous invitera à nous rassembler pour trois veillées : une lectio divina et une prière de Taizé avec la communauté réformée et un concert de louange avec des membres d’une communauté évangélique.

Que Jésus, le seul Sauveur, qui est célébré différemment dans les différentes confessions chrétiennes, nous accompagne sur le chemin vers l’unité, chemin qui nous mène à la crèche, à la rencontre des autres.

Retraite au Simplon du Haut-Lac 2024 avec Marie

« Ici le Christ est adoré et nourri .» Voici les mots qui nous ont accueillis ce vendredi 1er novembre 2024 à l’hospice du Simplon. Par la grâce du oui de Marie, les presque nonante participants à cette retraite annuelle du Haut-Lac ont découvert ou redécouvert cet amour du Christ «adoré et nourri».

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Une nouvelle naissance

Sœur Bénédicte est aujourd’hui Geneviève Genoud…

Geneviève Genoud, native de Bourg-Saint-Pierre, a été Sœur Bénédicte dans la communauté du Verbe de Vie où elle a œuvré 30 ans durant. A sa fermeture, en 2022, elle s’est vue contrainte de commencer une nouvelle vie.

Propos recueillis par Pascal Tornay | Photos : DR

Geneviève, êtes-vous une cousine de notre ancien curé Jean-Pascal ?
Oui, nos pères respectifs étaient premiers cousins.

Vous avez donc passé 30 ans au Verbe de Vie. Quelle était votre mission au sein de votre communauté ?
Je suis couturière de métier. Mais j’ai beaucoup travaillé à la beauté intérieure des maisons où je me trouvais, pour les arrangements florauxdes costumes pour du spectacle par exemple. J’ai un petit côté artiste. J’aime le beau ! C’était aussi une caractéristique de la communauté. Par ailleurs, j’avais une attirance pour l’évangélisation de rue. Les plus paumés, les cabossés de la vie c’était pour moi ! Je ne sais pas pourquoi… J’aimais parler aux enfants, mener de petits temps de prière ou d’adoration, participer à faire descendre Dieu dans les cœurs. J’aimais également être présente auprès des jeunes.

En été 2021, l’évêque garant de la communauté a décrété sa fermeture définitive. Avez-vous vu arriver ce tournant dans votre vie consacrée ?
La communauté avait demandé une visite canonique *, ce qui est courant. Mais le résultat a été un choc ! J’attendais une aide de l’Eglise comme beaucoup de mes frères et sœurs. J’ai été en état de choc, pendant longtemps… Qu’allais-je faire de ma vie ?

Quel a été votre sentiment au sortir de cet état de vie ? Qu’avez-vous entrepris ?
Je ne voudrais pas choquer, mais j’ai eu l’impression que l’Eglise avait volé ma vie… Grâce à Dieu, j’ai eu le soutien de quelques personnes en arrivant en Valais et beaucoup de grâces matérielles, ce qui m’a encouragée. C’est très compliqué quand il faut tout recommencer presque  de rien. Les recherches matérielles m’ont aidée à regarder vers le futur, mais le plus difficile a été de retrouver un sens à ma vie…

Qu’est-ce qui vous a le plus marquée ?
Une nouvelle respiration, une liberté ! De nouveaux équilibres de vie sans cesse à trouver et à ajuster !

De quoi est faite votre vie actuelle ?
Je travaille à la Boutique Monsieur comme couturière pour les retouches de vêtements. J’ai conscience d’avoir eu une grande chance de trouver un emploi de ce type en Valais. J’y vois vraiment la main de Dieu.

Votre vocation religieuse ne s’est pas éteinte : quelles dimensions nouvelles vous voyez-vous lui donner ?
Je demeure consacrée. Ces derniers temps, j’ai réalisé que je « suis » une vocation ; que je « suis » une mission. C’est très différent d’« avoir » une vocation ou d’« avoir » une mission ! Je me suis jointe récemment aux responsables de la Pastorale de la rue qui tient le Café du Parvis (mardi et dimanche) à la Maison de la Visitation. C’est une vraie « Visitation » ! Je reçois autant que je donne et même plus, c’est bouleversant ! Cette pastorale me redonne le sens de ma vie que je cherchais : une invitation à être un « morceau d’amour » au milieu de ces enfants que Dieu aime. Que chercher de plus ? Je demande au Seigneur la constance et la fidélité…

* Ce terme désigne une sorte d’audit général d’une communauté religieuse. Ces visites permettent de vérifier si les principes de respect de la personne, de liberté et de sanctification sont respectés. On parle de contrôle, mais c’est surtout un outil pastoral qui vise la protection des personnes.

L’Abbaye Notre-Dame du Mont-Carmel s’ouvre davantage

L’Abbaye Notre-Dame du Mont-Carmel – ou Confrérie du Scapulaire – accueillera dimanche 8 décembre une nouvelle consœur en la personne d’Eliane Chassot, de Bussy, et un nouveau confrère, César Mosquera, sacristain à la collégiale d’Estavayer-le-Lac, de nationalité espagnole.

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Thèmes et rubriques 2025

Thèmes 2025

Mois Sujet
Janvier Le Jubilé (Véronique Benz)
LLe pape François a annoncé une Année sainte ou jubilaire pour 2025. Mais qu’est-ce qu’un jubilé ? Que nous propose l’Eglise pour vivre cette année jubilaire ? Quand célébrons-nous les jubilés ? Quels sont les signes du jubilé ? … Un éclairage qui vous permettra de comprendre et d’approfondir ce qu’est un jubilé et qui vous aidera à vivre ce grand évènement qui a pour thème « Pèlerins d’espérance ».
Février Les coachs à l’heure d’Insta ! (Myriam Bettens)
Que l’on soit débordé, burn-outé, en pleine reconversion professionnelle, les coachs promettent des résultats avec bonheur à la clé. Les maîtres spirituels chrétiens n’ont pourtant rien à envier à ces « gourous » des temps modernes.
Mars Du rien à la création (Pierre Guillemin)
Lorsque l’abbé Georges Lemaître imagine la théorie du Big Bang en 1927, la science moderne admet la notion de création de l’Univers. Mais est-il possible que l’Univers ait été créé à partir de rien ? Comme le dit l’astrophysicien Johann Richard : « Ce n’est pas exclu mais c’est très, très compliqué de répondre à cette question. » Si la science moderne date la création de l’Univers à 13.7 milliards d’années, qu’y avait-il avant ? Nul ne peut y répondre aujourd’hui : c’est le mur de Planck.
Avril Le Credo (Thierry Schelling)
1700 ans que le Credo a été approuvé dans sa formulation longue. 1700 ans que les chrétiens professent la même foi, non sans quelques variantes dans l’interprétation donnant lieu à la pluralité des Eglises (350 officiellement enregistrées au COE !) qui apprennent à se reconnaître «de même foi» dans leurs diversités…
Mai Le Réveil des éveillés (Myriam Bettens)
Woke, voilà un terme en vogue ! Utilisé à toutes les sauces, on ne parvient toutefois pas si bien à le définir, si ce n’est qu’il a une connotation plutôt péjorative. A bien y regarder, il ressemble étrangement à un puritanisme… sans théologie.
Juin Heureux célibataires… ou pas ! (Thierry Schelling)
En paroisse, il existe quantité de groupes: pour les aînés, pour les visiteuses d’EMS, pour la catéchèse, pour les adultes qui demandent un sacrement de l’initiation, pour… Or, les célibataires chrétiens ne sont pas considérés comme étant aussi un groupe d’Eglise : hyperbookés, ces trentenaires ont besoin de rencontres « entre eux », pas d’abord pour « plus si affinités » mais simplement comme paroissien.ne.s aussi.
Juillet-aoûtJésus a-t-il ri ? (Calixte Dubosson)
« Le rire est le propre de l’homme », cette citation de Rabelais démontre bien que l’humour et le rire font partie de la nature humaine. Pourtant en lisant les Ecritures, on constate le peu de référence à ces éléments qui sont utilisés par les chaînes de radio ou de TV pour attirer l’auditeur et mettre un peu de détente dans notre monde trop sérieux. A part le rire d’Abraham et de Sara, il n’y a pas grand-chose. Dans le Nouveau Testament, c’est encore plus rare, ce qui nous amène à la question : Jésus a-t-il ri ou considérait-il cette réalité comme quantité négligeable ?
Septembre Béni soit mon cartable ! (Véronique Benz)
Lancée à la rentrée 2023, l’initiative pastorale de la bénédiction des sacs d’école ou des cartables pour les écoliers de 3H à 8H a connu un grand succès un Suisse romande. En2024, 12’300 badges ont été distribués aux écoliers des cantons romands. Il s’agit de bénir les enfants et de confier à Dieu leur nouvelle année scolaire. On accroche un badge au sac d’école et on envoie les enfants en mission. Une mission qui dure toute l’année à travers diverses activités.
Octobre Les pèlerinages (Amandine Beffa)
L’année du Jubilé est sur le point de prendre fin (14 décembre 2025). Beaucoup auront eu la chance de se rendre en pèlerinage à Rome. C’est l’occasion de nous pencher sur les démarches de pèlerinage à travers leur histoire et l’influence qu’elles ont exercé sur l’art et l’architecture chrétienne.
Novembre Les idoles : mythe ou réalité ? (Calixte Dubosson)
Une idole, nous dit le dictionnaire, est une chose ou une personne qui est l’objet de vénération ou de culte. Si vous allez un jour à Rosario en Argentine, vous découvrirez qu’il existe une église maradonienne, fondée sur le souvenir d’un des plus grands footballeurs de tous les temps, Diego Armando Maradona. Presque tout le monde, dans sa jeunesse, voulait ressembler à un modèle qui rayonnait dans le domaine qui lui était cher. Arrive pourtant le jour où un choix doit être posé: Dieu qui peut donner à la personne humaine un avenir éternel, ou les idoles qui s’effaceront avec le temps.
Décembre Le crépuscule des étoiles (Pierre Guillemin)
Les étoiles naissent, vivent et meurent. Notre soleil a une durée de vie limitée : encore entre 3 et 5 milliards d’années, avant d’avoir épuisé tout l’hydrogène qui alimente sa fournaise nucléaire. Lorsque ce combustible sera épuisé, le noyau s’effondrera sur lui-même en provoquant l’augmentation de sa température dans ses couches profondes. Les couches gazeuses de la surface se dilateront et le diamètre du soleil augmentera considérablement. Si la Terre parvient à échapper à cette absorption, la température s’y élèvera de plusieurs centaines de degrés et la vie disparaîtra totalement. Que penser alors de la survie l’humanité ?

Rubriques 2025

Les rubriques constituent le fil conducteur de chaque magazine. Voici celles que la Rédaction romande vous propose en 2023.

En 2025, Ecclésioscope voit double et la page «Jeunes et humour» évolue

sous la plume de Véronique Benz

Ecclésioscope – La rubrique qui permet de partir à la rencontre des femmes et des hommes laïques engagés dans les diverses paroisses de Suisse romande gagne en amplitude et voit double, en prenant aussi la place précédemment dévolue à « Ciel ma médaille ». C’est désormais Véronique Benz – journaliste au service communication de l’Eglise dans le canton de Fribourg – qui en assurera la rédaction.

Les mots de la Bible – La langue française regorge d’expressions, de dictons ou de proverbes tout droit sortis de la Bible, de l’histoire et de la tradition de l’Eglise. Nous les utilisons souvent sans connaître leur origine. Cette petite rubrique, de la page « Jeunes et humour », vous propose d’en décrypter quelques-uns.

Magazine au format B5

Pages Rubrique Auteur
1 Edito Tournus de la rédaction
2-5 Eclairage Tournus de la rédaction
6 Ce qu’en dit la Bible François-Xavier Amherdt
7 Le Pape a dit… Thierry Schelling
8 Carte blanche diocésaine Tournus externe
9 Jeunes et humour M.-C. Follonier
Véronique Benz
Calixte Dubosson
10-11 Small Talk Myriam Bettens
12 Au fil de l’art religieux Amandine Beffa
Jean-Claude Gadmer
13 Merveilleusement scientifique Pierre Guillemin
14-15 Ecclésioscope Véronique Benz
16 En librairie Calixte Dubosson

Magazine au format A4

Pages Rubrique Auteur
1 Edito Tournus de la rédaction
2-3 Eclairage Tournus de la rédaction
4 Ce qu’en dit la Bible François-Xavier Amherdt
4 Le Pape a dit… Thierry Schelling
5 Au fil de l’art religieux Amandine Beffa
Jean-Claude Gadmer
6 Small Talk Myriam Bettens
7 Merveilleusement scientifique Pierre Guillemin
7 Carte blanche diocésaine Tournus externe
8 Ecclésioscope Véronique Benz

Pour les journaux A4, la possibilité existe de reprendre librement les rubriques des magazines B5 qui ne sont pas contenues dans le Cahier romand.

Faire feu de tout bois

On estime que la chasse aux sorcières a fait près de 80’000 morts en Europe. La Suisse détient le sinistre record du nombre de victimes par habitant. Des crimes imaginaires qui mènent à se demander : comment en arrive-t-on à tuer en toute impunité ?

En Suisse, entre six et dix mille personnes ont été envoyées sur le bûcher.

Par Myriam Bettens | Photos : DR

« Son seul crime : être femme, veuve sans souhaiter se remarier et indépendante financièrement », juge Luc-Eric Revilliod, président du Conseil de paroisse de Jussy-Gy-Meinier-Presinge-Puplinge (GE), concernant le destin tragique de son aïeule, Rolette Revilliod. La tisserande est emprisonnée durant onze ans à cause d’une rumeur dans la chapelle attenante au temple de Jussy. En 1626, elle subit « la question » et la douleur parle. Elle est jugée et condamnée à être brûlée vive pour sorcellerie la même année. Jusqu’en 1641, douze femmes et trois hommes subiront le même sort dans le Mandement de Jussy.

En Suisse, de telles rumeurs ont précipité entre six et dix mille personnes sur le bûcher, indépendamment des régimes politiques en place et des confessions religieuses (catholique ou protestante). Difficile d’estimer plus précisément le nombre de victimes, car « beaucoup de procès pour sorcellerie ont été brûlés afin de détruire les preuves et se couvrir », avance Marc Horisberger. Pasteur à la paroisse de Montreux-Veytaux, il a effectué une recherche approfondie sur le sujet dans le cadre du spectacle musical Sorcière ! donné au temple Saint-Vincent lors de la saison culturelle de Montreux. Il ne cache pas son étonnement face à l’ampleur des persécutions en pays protestant et questionne les responsabilités respectives des Eglises, de l’Etat et du peuple.

Une genèse complexe

Remontons dans la première moitié du XVe siècle. C’est plus au sud qu’il faut se rendre, là où débute la chasse aux sorcières en Suisse. Au cœur du Valais épiscopal, la rumeur enfle. Elle se propage et raconte la manière dont les adeptes d’une secte sont capables de se déplacer sur des tabourets volants, dévorer des enfants et provoquer des malheurs à leur guise, telles que catastrophes naturelles et épidémies. Mais « tout cela sort de l’imagination des juges », affirme Chantal Ammann, médiéviste et spécialiste de l’histoire de la sorcellerie en Valais, lors d’une conférence organisée à Sion traitant de la genèse de ces chasses aux sorcières.

Il n’en fallait pourtant pas plus pour embraser la vindicte populaire et faire feu de tout bois. Dans une société de fin de Moyen Age marquée par un climat de violence et de peurs eschatologiques, le terreau est fertile pour que prenne racine la conviction qu’un groupe secret composé de plusieurs centaines d’individus menace les populations et la chrétienté en s’associant au Diable. Propulsés par l’essor de l’imprimerie, les manuels de démonologie finissent de convaincre la population. La dynamique s’autoalimente, si bien que la gravité du danger pousse les autorités civiles et religieuses à une persécution sans merci des actes de sorcellerie.

Tuer en toute bonne conscience

Des milliers de bûchers sont alors allumés dans les campagnes helvétiques entre le XVe et le XVIIe siècle, décimant parfois jusqu’à dix pour cent de la population d’un village, à l’image de Gollion, dans le canton de Vaud. C’est la justice temporelle qui poursuit la sorcellerie, car l’Eglise ne dispose pas du droit de prononcer une sentence de mort. De plus, note Marc Horisberger, pour l’Eglise catholique qui assimile au XIVe siècle la chasse aux
sorcières à une hérésie, « la condamnation à mort est un échec, car l’Inquisition avait pour but de faire revenir l’hérétique dans le giron de l’Eglise ». Toutefois, « au XVIe siècle, la chasse aux sorcières est un phénomène rural qui donne aux autorités civile et religieuse l’occasion d’asseoir leur mainmise ». Et pour « faire » une sorcière, il suffit d’un comportement marginal qui attire l’attention, une dénonciation calomnieuse, un conflit de voisinage ou un malheur inexpliqué. 

« Personne n’était à l’abri », comme le démontrent les procès de sorcellerie du canton de Vaud. Même des citoyens bien installés et fortunés ont été condamnés. Paul Martone, chanoine du Chapitre de la Cathédrale de Sion et intervenant à la conférence sur la genèse de ces chasses en Valais, n’y voit qu’une seule raison : « Celui qui avait déposé la plainte pouvait recevoir la moitié des biens du condamné ! » L’autre moitié – voire la totalité dans certains cantons – revenait au seigneur local, souvent juge et partie, comme cela a été le cas pour Rolette Revilliod. 

Les motivations sont donc aussi bien pécuniaires que territoriales. En Romandie, il existait à cette époque une profusion d’entités politiques et juridictionnelles et les procès en sorcellerie étaient un moyen aisé pour se débarrasser d’un rival et asseoir une souveraineté. « On peut prendre l’exemple de l’Espagne qui possédait une inquisition d’Etat centralisée. Les exécutions de sorcières y étaient plus rares qu’en Suisse », précise Paul Martone. « Lorsque l’Eglise et l’Etat étaient unis et stables, il y avait peu de procès pour sorcellerie. » Quant aux « preuves », la torture s’occupait de les rassembler. De fait, « les aveux se ressemblaient tous », complète Chantal Ammann. 

L’origine du Mal

Ce phénomène, que l’on peut considérer aujourd’hui comme une forme d’hystérie collective, perdurera en Suisse durant deux cent cinquante ans. Loin d’être un phénomène médiéval typique, il est au contraire représentatif de l’Epoque moderne. D’autres holocaustes illustrent ce paradoxe : « L’Allemagne était considérée comme à l’apogée de la modernité », pointe Marc Horisberger. « La vigilance est donc de mise pour chacun de nous », car même si le contenu de la rumeur a changé, « elle continue de briser des vies et une fois lancée, il est difficile de s’en défaire ». Un brin sarcastique, il relève que « le tribunal populaire a encore de beaux jours devant lui ».

L’hérétique et la sorcière changent donc de visages au gré des époques et des camps. Une visite du côté du Musée international de la Réforme (MIR) terminera de nous en convaincre. Deux tableaux y sont conservés et dépeignent Martin Luther et Jean Calvin accueillis triomphalement aux Enfers. Les deux réformateurs étant, bien entendu, entourés de toute une cour de démons et… de sorcières.

Une figure de contre-pouvoir

Le Marteau des sorcières un manuel au service des inquisiteurs.

Contrairement à ce que l’on peut croire, au début des persécutions, les femmes ne représentaient qu’un tiers des condamnés pour sorcellerie. Les hommes et même les enfants n’étaient pas épargnés. Le basculement vers une féminisation des persécutions s’opère à la parution et à la diffusion du Marteau des sorcières (1486), de l’inquisiteur dominicain Henri Institoris. Ce manuel de démonologie établit que la femme dans son essence même est feminus, c’est-à-dire de foi mineure. Une étymologie fantaisiste, qui assied la théorie que la femme se laisserait ainsi plus facilement tromper par le Diable. Aujourd’hui, la sorcière est devenue une figure de contre-pouvoir et de contre-culture valorisée dans les revendications féministes. « La notion d’empowerment est fréquemment utilisée pour décrire ce phénomène par lequel les femmes recherchent davantage d’autonomie, de puissance et une meilleure maîtrise de leur destin », explique la pasteure Vanessa Trüb. Elle a écrit la pièce Brûle sorcière !, jouée lors du festival Mémoire Vive, qui s’est tenu en avril dernier au temple de Jussy (GE). Une sculpture gravée aux initiales des seize personnes condamnées dans le Mandement de Jussy et représentant le « flambeau de la justice » a aussi été installée à l’emplacement de la chapelle qui a servi alors de prison à Rolette Revilliod. Son descendant,
Luc-Eric Revilliod, révèle combien les participants au festival étaient émus. Une amie indienne lui glisse d’ailleurs à la fin du spectacle qu’un « tel sort est encore réservé aux femmes dans [son] pays ».

Vanessa Trüb a écrit la pièce Brûle sorcière ! récemment jouée à Jussy.
Le « flambeau de la justice ».

A la croisée des chemins

En marche… ensemble.

Texte et photo par Marion Perraudin

A la croisée des chemins,
Quand la marche se fait difficile,
Laissons la lumière des saints éclairer notre marche,
Tel un phare, ils nous conduiront malgré la tempête,
Aux rives nouvelles où renaît l’Espérance.

A la croisée des chemins,
Quand la marche devient danse,
Entrons dans la louange des saints,
Tel un ami, ils nous partageront le trésor de leur cœur,
La joie et l’amour de notre Dieu.

A la croisée des chemins,
Quand la marche devient routine,
Mettons-nous à l’école des saints qui ont semé la tendresse de Dieu,
Tel un grand frère, ils nous apprendront dans nos gestes quotidiens,
A grandir dans l’humilité et tout offrir au Seigneur.

A la croisée des chemins,
Accompagnés de la cohorte des saints et des bienheureux,
Cheminons dans la foi vers le Christ,
Au cœur de nos Eucharistie, dans l’intimité de notre prière,

A la croisée des chemins,
Cheminons dans la foi vers le Christ,
Accompagnés de la cohorte des saints et des bienheureux,
Par la grâce de notre baptême,
Ensemble avançons sur le chemin de sainteté.

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