Reflets illustrés de la fête de la Saint-Laurent

Une météo favorable a permis un déroulement normal de la fête de la Saint-Laurent, patron de notre paroisse mais aussi de la Confrérie des pêcheurs d’Estavayer. Messe en plein air sur la place Nova Friburgo, bénédiction des bateaux et dégustation de friture ont vu cette fête se dérouler selon le protocole, même si aucun nouveau membre de la Confrérie des pêcheurs n’a été assermenté cette année. Reflets en images (cjy).
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Le curé Darius solennellement installé comme doyen de la Broye

Samedi 12 octobre, l’abbé Darius Kapinski, curé-modérateur de notre paroisse, a été installé officiellement comme doyen de la Broye. Une cérémonie habituelle pour une telle nomination. C’est le nouveau vicaire général du diocèse LGF, l’abbé Jean-Claude Dunand – dont c’était la première visite dans notre région – qui a présidé cette célébration. Nous avons profité de demander à l’abbé Darius de s’exprimer sur sa conception du rôle de doyen (lire ci-contre).
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Bienvenue à Fernando l’Argentin, aumônier en diaconie

Sans doute le croiserez-vous dans les rues d’Estavayer : Fernando a été engagé, conjointement par la paroisse et Caritas, pour fonctionner comme aumônier en diaconie, partiellement à Estavayer. Et s’il a un nom bien de chez nous, il a aussi un accent sud-américain bien marqué !
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Une association faîtière pour soutenir le Togo

Depuis quelques années, notre paroisse soutient plusieurs projets au Togo : Association « God-is-love St-Laurent » de l’abbé Antoine, Moyen Séminaire Comboni, Village « Espérance et Paix » de Sœur Odile, rénovation du presbytère de Glidji et depuis peu, le projet agro-pastoral « La Joie dans l’Espérance » de l’abbé André.
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Plus vite, plus haut, plus fort… vraiment ?

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Fabienne Gapany, représentante de l’évêque pour la catéchèse et le catéchuménat du diocèse de LGF, est l’auteure de cette carte blanche. 

Par Fabienne Gapany, représentante de l’évêque pour la catéchèse et le catéchuménat du diocèse de LGF
Photo : DR

Ecrire une « carte blanche » au cœur de l’été (délais éditoriaux obligent) est un exercice quelque peu ardu. La liesse olympique a convoqué le souvenir de saint Paul, champion de la métaphore sportive : effort, ténacité, endurance… en vue d’« une couronne qui ne se fane pas ». (1 Co 9, 25)

En ce 13 août, l’évangile (Mt 18, 1-5.10.12-14) s’invite comme partenaire de réflexion. La question que les disciples y posent est olympique : qui est le plus grand dans le royaume des Cieux ? Jésus répond en mettant au centre celui qui n’a aucune chance de médaille : un « petit enfant ». Il ajoute qu’il faut se garder d’en mépriser un seul, de ces petits, car leurs anges voient sans cesse la face de Dieu. Une injonction morale ? Ou une manière d’être au monde pour que nous puissions en saisir la logique ? Marcel Aymé disait : « Le mépris me fait l’effet d’un bandeau qu’on s’applique sur la conscience pour se dispenser de comprendre. »1

Jésus mettant « un enfant au milieu d’un groupe de « grands » »2 propose une image saisissante de la catéchèse (qui, faut-il le rappeler ? concerne aussi bien les adultes que les enfants) : le petit n’a pas à devenir grand, il est pour le grand le modèle à suivre. Notre Dieu est vraiment celui qui « renverse les puissants de leur trône et élève les humbles » ! (Lc 1, 52)

Le Christ nous révèle, en écho à David et d’autres personnages de l’Ancien Testament, que les grandeurs humaines sont à la merci du petit qui marche avec Dieu. La performance, la puissance, le pouvoir… nous fascinent ? Nous y mettons nos espoirs ? « Un enfant au milieu d’un groupe de « grands » » nous rappelle qu’avec Jésus « un nouveau régime » du « messianisme » […] remet en cause les habitudes, les pouvoirs établis ; il cherche de nouvelles manières de vivre ensemble et fait advenir des partenaires improbables. Il n’est pas d’abord un programme, mais s’apparente peut-être au jeu. Il réclame un certain esprit d’enfance et se pense d’abord « sans concept ». » Une bien belle définition de la catéchèse, en somme…

1 Marcel AYMÉ, Les tiroirs de l’inconnu (Folio, 1960, p. 166).
2 Philippe LEFEBVRE, David et Goliath entre Bible et Iliade. Comment passer à un monde nouveau.In « Ecritures », Bulletin de l’Association Biblique Catholique Suisse Romande, n° 2/2024, p. 33. L’auteur relit dans ce passage d’évangile une scène biblique inaugurale : « David, appelé « le petit »(1 S16, 11), reçoit l’onction « au milieu de ses frères » (1 S16, 13). »

Une nouvelle médaillée en la Patronale de Choëx le dimanche 13 octobre

Comme il est de tradition, lors de la Patronale, la paroisse de Choëx remettra à Solange Lugon-Moulin la médaille « Saint Théodule ». Celle-ci honore les choristes qui ont exercé 25 ans d’activité. « Un bail » comme le dit la principale intéressée. Rencontre avec Solange, choriste et coprésidente de l’Echo du Coteau.
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Jeux, jeunes et humour – octobre 2024

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi appeler l’Esprit lors de la consécration ?*
C’est une invocation nommée épiclèse. Dans la liturgie eucharistique, il y en a deux. La première est l’appel de l’Esprit sur le pain et le vin pour qu’ils deviennent Corps et Sang du Christ ; la deuxième est l’appel de l’Esprit sur la communauté afin qu’elle soit sanctifiée par la communion au Corps et au Sang du Christ.

Par Pascal Ortelli

* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.

Humour

Deux fiancés se présentent chez M. le Curé pour se préparer au mariage. Il leur demande s’ils ont apporté tous les papiers requis : certificat de baptême et de confirmation. « Oui, les voilà », répondent les fiancés. Le curé leur pose une première question : « Avez-vous la foi ? » La fiancée regarde dans le dossier qui contient tous les documents puis regarde son amoureux et lui lance d’un air navré : « Je t’avais bien dit qu’on oublierait quelque chose ! »

Par Calixte Dubosson

Ouvrir des chemins ensemble

Depuis l’automne 2022, le Jura pastoral a changé de modèle de gouvernance en nommant à sa tête une théologienne et un diacre. Après presque deux ans en tant que représentants de l’évêque, retour d’impressions avec Marie-Andrée Beuret et Didier Berret.

Par Myriam Bettens
Photos : Jura Pastoral (pôle communication)

Quel bilan pouvez-vous dresser après deux ans d’exercice ?
Marie-Andrée Beuret : Question un peu abrupte… La phase de transition qui se passe au niveau de la société dans laquelle on se trouve se manifeste aussi dans l’Eglise. Je ressens très fort cet état instable qui se manifeste partout. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles nous sommes directement interpelés, mais nous devons les penser ensemble. Certains espéreraient presque que nous décidions à leur place. Or, ce n’est sain(t), ni avec N ni avec T ! Il y a une grosse question en lien avec les responsabilités et la manière de les porter ensemble. Chacun est responsable pour soi en tant qu’individu, mais nous avons des responsabilités communes et il n’est pas possible de repasser aux autres cette part-là. D’où le défi de rechercher des chemins ensemble.
Didier Berret : Partager cette responsabilité est bon et même nécessaire pour ne pas porter les choses seul. Pouvoir partager avec quelqu’un qui a un autre point de vue pour prendre les décisions est essentiel, à la fois pour les raisons qu’elle vient d’évoquer, et aussi parce que s’il faut dessiner des lignes directrices pour l’avenir d’une Eglise, personne ne sait exactement où l’on va. J’ai appris à donner aux évènements l’importance qu’ils ont et à ne pas se laisser submerger par des choses qui ne nous concernent pas directement. Finalement, il importe de se redire que Jésus ce n’est pas nous (rires).

Quel a été l’écho de la base concernant ce nouveau modèle de gouvernance ?
D. B. : Certains sont perturbés par le fait que cela ne soit plus un prêtre. Majoritairement, les échos sont positifs. Beaucoup de personnes me disent : « enfin ! »
M.-A. B. : Je partage aussi cette impression. A l’usage, il pourrait être intéressant d’imaginer une équipe pastorale pour un vicariat ou une région diocésaine.

Exporter le « label » de théologien en pastorale 1 ailleurs en Romandie permettrait-il de nommer plus de laïcs et de femmes à des postes à responsabilités ?
M.-A. B. : Il est important d’avoir des équipes diversifiées, quel que soit le modèle, avec une complémentarité de personnes, de ministères et de formations. Par contre, le danger serait de s’ouvrir aux laïques et aux femmes seulement parce qu’il n’y a plus de prêtres, de se servir des théologiens en pastorale comme des bouche-trous. De plus, si l’on reste dans le modèle actuel, on court le risque de maintenir les communautés dans un système de service où les baptisés se retirent au profit des professionnels. Et à partir du moment où l’on a uniquement des professionnels face à la communauté des baptisés, qui n’est pas « professionnelle », il se forme une espèce de limite. Le risque serait de simplement remplacer le prêtre qui était mis sur un piédestal par une autre figure. Le problème n’est pas celui de la personne qu’on y met, mais bien le piédestal !

1 Un « label » d’appellation d’origine pastorale (AOP) pour le Jura. Début août 2020, le Jura pastoral (partie francophone du diocèse de Bâle) a institué le titre de « théologien en pastorale » pour ses agents pastoraux dotés d’un diplôme universitaire en théologie. Fruit d’une longue réflexion diocésaine, ce changement permet de reconnaitre le statut et le travail des agents pastoraux que le terme « assistant » rendait parfois ambigu.

Bio express

Marie-Andrée Beuret

Marie-Andrée Beuret est une théologienne en pastorale, née en 1972. Elle a achevé une formation en théologie à Fribourg et à Lucerne (1999-2004) et un doctorat à Lucerne (2007). Elle a été instituée au service permanent du diocèse de Bâle en juin 2009. Elle est aussi membre de l’équipe de l’espace pastoral Ajoie-Clos du Doubs.

Didier Berret

Didier Berret est né le 9 mars 1966. Marié et père de cinq enfants, il a mené des études en théologie à Fribourg et à Jérusalem (Dormition) de 1985 à 1990, puis institué assistant pastoral en juin 1991. Ordonné diacre en juillet 2000, il a été responsable de communauté durant dix ans pour l’Unité pastorale des Franches-Montagnes (Saignelégier).

Les deux Jurassiens ont été installés comme délégués épiscopaux de l’évêque de Bâle, Mgr Felix Gmür, pour le Jura pastoral, le 1er septembre 2022, lors d’une célébration eucharistique à l’église Saint-Marcel de Delémont.

Mise au tombeau, Cathédrale Saint-Nicolas, Fribourg

Cette mise au tombeau est composée de 13 statues à taille humaine. Elle est attribuée à Maître Mossu.

Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer

Les 100 ans de l’élévation de la collégiale de Fribourg au rang de cathédrale sont une excellente occasion de (re)découvrir les œuvres qu’elle accueille. Parmi celles-ci se trouve une rare mise au tombeau, composée de 13 statues à taille humaine, attribuée à Maître Mossu.

Le thème est populaire dès le XVe siècle, en particulier en Suisse, en Belgique, en Allemagne et en France. Il s’agit ici d’une des premières réalisations (~1430).

Jésus est déposé sur la pierre du tombeau par Nicodème (à gauche) et Joseph d’Arimathie (à droite). L’Evangile (Jn 19, 38-42) raconte que c’est Joseph qui a demandé le corps à Pilate et que Nicodème a apporté les onguents nécessaires aux rites. Tous deux sont des notables juifs, devenus disciples en secret.

A l’arrière-plan, nous reconnaissons la Vierge Marie, Mater dolorosa, mère de douleur. Pliée en deux, les bras tombant vers le sol, elle est soutenue par Jean, identifiable à ses traits juvéniles et son absence de barbe.

Deux femmes les encadrent, probablement celles mentionnées par les évangélistes au pied de la croix.

Deux anges portent les instruments de la Passion. Celui à notre gauche tient la colonne et les fouets, celui à notre droite présente la croix et les clous (Jn 19). La femme qui est à côté de ce dernier est Marie Madeleine. Comme souvent, elle est représentée non voilée, avec une belle chevelure. Elle a entre les mains un flacon, peut-être celui du parfum qu’elle avait versé sur les pieds du Christ (Lc 7, 36-50).

La douleur des traits des personnages est particulièrement marquée, même pour les anges. Les mouvements des mains et l’inclinaison des têtes accentuent les émotions. Tous sont richement vêtus selon les codes du XVe siècle. 

Au premier plan, les soldats chargés de veiller sur le tombeau pour que personne ne puisse voler le corps (Mt 27, 62-66) sont endormis. Certaines photos plus anciennes les placent à l’entrée de la chapelle, comme pour garder son entrée.

Le thème des vitraux de Manessier (1974) est la nuit du Vendredi saint. Le choix des couleurs peut surprendre, mais il nous entraîne dans les profondeurs de cette nuit si particulière.

Une odeur de menthes

Les Maquereaux des cimes blanches (1976). S’il est un titre de Chappaz qui retient l’attention, c’est bien celui-ci. Il faut cependant veiller à ne pas faire trop vite du poète valaisan un écrivain engagé. Sa dénonciation se situe toujours déjà au-delà de l’action politique, faisant signe vers un autre monde : « Le royaume ! percevez le royaume ! »
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Avec chœur et humour

Par Nicolas Maury
Photo : Jean-Caude Gadmer

Pour qui se contente d’en rester aux apparences, son franc-parler peut surprendre. Exemple :  « Puisse le Christ illuminer les cœurs, pour que l’Evangile écrase toutes les idéologies, et en premier lieu celles qui prétendent le servir, alors qu’elles ne font en réalité que s’en servir », lance Frédéric Monnin, avant de briser la carapace et, par un rire sonore, montrer qu’il est surtout doté d’un sens de l’humour décapant.

Au sein de la paroisse Saint-Paul à Cologny, le Jurassien d’origine coiffe de multiples casquettes. La première consiste à faire en sorte que les prêtres et les Conseils puissent s’appuyer sur un secrétariat performant. « La cure est en quelque sorte aussi une maison de famille, un lieu de rencontre et parfois un numéro d’urgence. Il n’est pas rare que nos voix soient les premières à répondre à des personnes en manque d’écoute. »

Dans un tout autre registre, Frédéric Monnin est aussi directeur de la chorale paroissiale. « C’est pour cette fonction que le regretté frère Jean-Daniel m’avait engagé en septembre 2003. » Et d’avouer : « J’ai eu deux périodes dans ma vie de chef de chœur. D’abord celle d’un jeune pro voulant montrer ce qu’il sait. Puis j’ai retenu les leçons de mon vieux maître. Si je hausse parfois encore le ton, je préfère de loin user de méthodes plus douces. » Avec une préférence pour l’humour et la métaphore, mais toujours avec le souci de la fonction que doit remplir la musique dans le cadre liturgique. « Il m’arrive encore de m’emporter, non pas à l’encontre de mes choristes, mais contre ceux qui – je n’ai pas peur du terme – font œuvre de sabotage. Heureusement, ce n’est pas le cas à Saint-Paul. »

Quand on lui demande de décrire son cadre de travail, Frédéric se fait presque lyrique : « La paroisse vit au rythme de la communauté des Prêcheurs. Je suis très heureux de pouvoir travailler dans les vignes du Seigneur avec les frères du couvent dominicain. Chacun et chacune est conscient de travailler pour une cause plus grande : l’Evangile. »

Evoluant, comme il le dit, au milieu des périphéries d’un Genève laïque, le « Kappelmeister » lève un sourcil : « Le Christ nous dit : vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde. Lorsqu’on garde cela à l’esprit, on vit beaucoup mieux certains côtés pénibles du laïcisme, devenu religion d’Etat dans notre canton. »

Frédéric Monnin
• Né le 14 janvier 1974 à Bure (JU).
• Maturité littéraire à Porrentruy en 1992.
• Etudes en Sciences politiques et Lettres à Genève.
• Etudes musicales à l’Ecole jurassienne et Conservatoire de musique de Delémont (piano et orgue) de 1980 à 1992.
• Conservatoire de musique de Genève : diplôme de direction chorale en 2003.
• Depuis 2003, secrétaire et Maître de Chapelle à Saint-Paul (à Cologny).

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

Les réseaux de neurones

Par Pierre Guillemin | Photo : Pixabay

Les réseaux de neurones sont une des techniques d’Intelligence Artificielle. Leur conception et fonctionnement répondent aux tentatives de simulation du fonctionnement du cerveau humain.

Contrairement aux idées communément admises, les principes de l’intelligence artificielle sont anciens : c’est en 1943 que Mc Culloch (neurophysiologiste) et Pitts (logicien) ont proposé les premières notions de neurone formel. Ce concept fut ensuite mis en réseau avec une couche d’entrée et une de sortie par Franck Rosenblatt en 1959 pour simuler le fonctionnement rétinien et dans le but de reconnaître des formes. C’est l’origine du « perceptron » qui se veut la traduction mathématique d’un neurone artificiel ; le réseau de neurones est constitué d’un assemblage de perceptrons. Il effectue des calculs pour détecter des caractéristiques ou des tendances dans les données d’entrée. Le perceptron reçoit ainsi de multiples signaux d’entrée : si la somme des signaux excède un certain seuil, un signal est produit ou au contraire aucun résultat n’est émis. C’est ce principe qui permet de « décider », voire de « prédire ». 

Ces dernières années, la puissance des ordinateurs a permis aux réseaux de neurones de se développer extrêmement rapidement leur assurant une couverture médiatique très importante. Les succès obtenus par ces réseaux en matière de reconnaissance d’images (médecine, satellites), de reconnaissance faciale, en traitement du signal (ondes sonores, électromagnétiques), en traitement du langage naturel, en jeux de société (go, échecs) ont suscité un engouement incroyable et des interrogations légitimes.

Le succès technique d’un réseau de neurones réside dans la phase « d’apprentissage » qui va conditionner son succès final pour les tâches qu’il est censé traiter. La phase d’apprentissage consiste à injecter au réseau des données connues engendrant des réponses par le réseau qui seront comparées aux réponses souhaitées (connues). C’est donc un processus itératif qui, petit à petit, va affiner les réponses du système. 

Pour nous, humains, c’est un défi dans la mesure où (pas encore heureusement !) la machine devient, sur certaines tâches, plus experte que nous. Mais il manque encore à ces systèmes d’intelligence artificielle cette notion d’imagination, d’invention qui nous est propre.

Marie et le Rosaire

Le mois d’octobre est appelé aussi « Mois du Rosaire », depuis que le pape Léon XIII, à la fin du XIXe siècle, a voulu encourager cette dévotion mariale par plusieurs écrits ou lettres. Alors, avec l’abbé Martin Filipponi, nous voulons nous interroger : quels sont les bienfaits qui découlent de la méditation des différents mystères du chapelet, de l’invocation confiante de Marie, de la récitation humble et répétitive des « Je vous salue Marie » ?
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La médaille de l’ange gardien

L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille de l’ange gardien. Chaque personne, croyante ou non, a un ange gardien. La médaille représente cet ange qui nous a été assigné de manière personnelle par Dieu pour nous protéger.

Par Pascal Ortelli
Photo: DR

Prière à mon ange gardien de saint Charles de Foucauld

« Mon bon ange, compagnon, maître, gouverneur, seigneur, roi, prince chéri et bienfaisant, toi qui veilles sur moi avec tant de bonté, toi en qui j’ai tant de confiance et je n’en aurai jamais assez, toi qui me soutiens en tous les instants de la vie… Prie pour moi. »

Théocamp: une 4e édition au monastère

Cela devient une tradition. La dernière semaine de vacances d’été, le Théocamp réunit des enfants et adolescents de nos paroisses du Chablais. Ils étaient 22 – un record – cette année à se retrouver au monastère des Bernardines pour partager amitié et foi. La parole à Aelya Witz et Kayla Ribeiro.
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En librairie – octobre 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Dieu a tant aimé le monde
Jean-Marc Aveline

Ces pages expriment l’intime conviction que voici : aux prises avec les bouleversements de notre époque, rongée de l’intérieur par de multiples crises qui l’obligent à un redoutable, mais salutaire travail de conversion, l’Eglise doit une nouvelle fois, soixante ans après la tenue du concile Vatican II, approfondir sa compréhension de la mission que Dieu a voulu lui confier. Il nous faut apprendre à conjuguer l’urgence et la patience. L’urgence d’une charité qui sans cesse nous presse et la patience d’une fraternité qui lentement se tisse. Le cardinal Aveline nous offre avec cet ouvrage une petite théologie de la mission, qui fait la part belle au dialogue, à la rencontre, à la patience et à l’émerveillement.

Editions du Cerf

Acheter pour 22.80 CHF

Culture et christianisme
Coord. Xavier Dufour

Culture et christianisme présente les interrogations spirituelles de quelques écrivains, artistes et savants qui ont affronté la question de Dieu au cœur de leur œuvre et de leur vie. Il introduit aussi à la lecture de la Bible, appréhendée comme une œuvre littéraire à part entière. Grâce à une iconographie soignée, à des mises en lien entre la Bible et l’art profane, ce manuel ouvre à une intelligence chrétienne de la culture, dans un esprit de dialogue et loin de toute attitude partisane.

Editions Peuple Libre

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Moi, chien de Tobie
Jean-François Haas

Les chiens, grands absents de la Bible ? Plus maintenant ! Le discret compagnon de voyage du jeune Tobie est sans doute le chien scripturaire le mieux connu. Mais il ne veut plus se contenter des deux versets qui l’évoquent en passant. Il va se promener, multipliant les rencontres au passage : Adam et Eve, Abel, Noé, Isaac et Joseph, jusqu’au jour où, avec les bergers, il voit resplendir la nuit de Bethléem. Il entendra enfin un jeune rabbi raconter la parabole du pauvre Lazare auquel seuls les chiens tiennent compagnie. Par les mots inoubliables de Jésus, les voici baptisés amis fidèles et bons des pauvres hommes ! Un parcours singulier à travers la Bible, écrit d’une patte tendre et poétique.

Editions du Cerf

Acheter pour 24.00 CHF

Belles histoires de saints et de miracles eucharistiques
Blanche Rivière

A la messe, le pain et le vin deviennent le Corps et le Sang de Jésus. Quel grand miracle ! Avec saint Tarcisius, le saint curé d’Ars, Mère Teresa, Carlo Acutis et d’autres saints, voici vingt belles histoires de miracles pour découvrir le sacrement de l’Eucharistie et son mystère, à travers les siècles. Un album pour mieux vivre la communion.

Editions Artège

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