On connaît la rubrique ainsi nommée et ce titre joue un peu sur les mots, mais la (re)découverte de ce texte de Jean XXIII frappe par son bon sens et l’humilité du propos. Ces buts quotidiens ne demandent pas d’être surhumains, mais de vivre debout, ouverts, le visage tourné vers la lumière…
Le cadeau qu’est le baptême
Dimanche « in albis », dimanche en blanc pour se réjouir du cadeau de Dieu qu’est le baptême.
Jeux, jeunes et humour – mai 2023
Par Marie-Claude Follonier
Question jeune
Que fête-t-on le 31 mai ?
L’Eglise commémore la Visitation, autrement dit la visite de Marie, enceinte de Jésus, à sa cousine Elisabeth, enceinte de Jean-Baptiste. Les deux femmes et les deux enfants qu’elles portent « tressaillent de joie ». On retrouve déjà là les trois dimensions constitutives de la Bonne Nouvelle annoncée 30 ans plus tard par Jésus : une charité attentive aux besoins des autres, la joie d’un cœur ouvert au projet de Dieu et la reconnaissance de la mission du Christ.
par Pascal Ortelli
Humour

Il est deux heures du matin. La police, qui effectue sa ronde nocturne, aperçoit sur la voie publique un homme titubant. Arrivés à sa hauteur, les policiers lui demandent ce qu’il fait là à cette heure tardive :
– Je vais assister à une conférence sur les méfaits de l’alcoolisme.
– Une conférence ? A deux heures du matin. Qui peut organiser une conférence à une heure pareille ?
– C’est ma femme !
par Calixte Dubosson
L’attente de celui qui attend
L’attente est une perte de temps pour celui qui n’attend rien. Il y a dans la foi en Jésus-Christ une patiente patience qui ne se confond pas avec l’agitation du monde. La durée fait partie
de la réalité dans laquelle nous vivons. L’expérience de l’attente forme le cœur et la pensée de celui qui, lové dans la présence de Jésus, s’attend à lui.
A la rencontre des sacristains et fleuristes de l’église de Muraz
La vie liturgique de nos paroisses est soutenue par un certain nombre de « petites mains », de bénévoles. Parmi ceux-ci citons les sacristains et les fleuristes. Avec cet article, nous voulons les remercier de leurs services et inviter d’autres personnes de bonne volonté à les rejoindre.
Soldat de la paix
Il est des métiers qui sont bien plus que des métiers. Des emplois dont le niveau d’exigence et les contraintes sont tels qu’ils requièrent, chez ceux qui les choisissent, une bonne dose de foi… Nicolas Rey partage son expérience à la SWISSINT, l’Armée suisse engagée pour des missions de maintien de la paix.
Par Myriam Bettens | Photos : Jean-Claude Gadmer, DR

Lorsqu’on parle de vocation, on pense plutôt à la prêtrise. Les métiers de l’armée ont-ils aussi une valeur vocationnelle ?
Pour ma part, cela a d’abord été un sens du devoir et une volonté de pouvoir expérimenter quelque chose de nouveau, mais je n’ai jamais ressenti cela comme une vocation. La question de faire de ma vie une succession de mission pour l’armée s’est posée, mais ce n’était pas une option. De plus, il faut rester humble, car même si à notre échelle nous essayons de rendre le monde un peu meilleur, sur le terrain il n’est pas toujours évident d’y discerner la présence divine.
On entend souvent que militaire et chrétien sont deux termes (ou deux statuts) inconciliables. Qu’en pensez-vous ?
Le saint patron de l’infanterie est saint Maurice. Plusieurs autres saints sont associés aux métiers militaires, donc je ne crois pas que cela soit incompatible. Il y a toujours eu un lien entre la notion de combat et le christianisme, bien que l’idée même de violence n’entre jamais, à mon sens, en ligne de compte. Elle est en tout cas quelque chose qu’on se refuse.
De quelle manière la volonté de Dieu s’accomplit-elle quand on est militaire ?
C’est assez… dichotomique (rires). Si nous faisions sa volonté, il n’y aurait pas besoin de soldats de maintien de la paix. En même temps, on pourrait voir une sorte d’intention divine, de pouvoir participer à notre petite échelle à rendre le monde un peu meilleur.
Le drapeau suisse, sous lequel vous officiiez, est une référence claire à la croix christique. Est-ce que cela a de l’importance pour vous ?
Cela a soulevé quelques interrogations, surtout au Moyen-Orient. Je me suis demandé comment cela allait être reçu auprès de nos partenaires musulmans. J’avais l’inquiétude que ces interlocuteurs nous voient en « croisés », mais cela n’a jamais été le cas. D’une part, parce que nous œuvrions sous la bannière de l’ONU et d’autre part, car les Suisses ont une réputation d’ouverture et d’intérêt pour l’autre, tout en essayant d’éviter le « faux pas culturel ». Même si pour moi la foi reste quelque chose de très personnel, l’importance symbolique est autant de nature historique que religieuse.
Etait-il possible de vivre ou de partager votre foi dans l’exercice de vos fonctions ?
Par principe, nous n’abordions pas tellement les questions de foi. Les gens étaient très pudiques à ce sujet, quand bien même nous y étions continuellement confrontés dans les pays où nous étions missionnés. A dire vrai, l’ONU ne permet pas vraiment de vivre sa foi… c’est une organisation assez peu versée dans la religion pour des raisons évidentes.
Les zones de conflits sont des lieux éprouvants physiquement et moralement. En quoi votre foi était-elle une ressource ?
Les voies du seigneur peuvent parfois sembler difficilement explicables ou justifiables, mais elles m’ont amené à grandir. Lors des missions, il y avait des moments éprouvants et aussi de la solitude, mais sentir que Dieu m’était personnellement présent m’a permis de tenir un peu mieux.
L’armée cherche à augmenter de 40 % les effectifs de l’aumônerie. Pensez-vous que les jeunes recrues sont encore sensibles à la dimension spirituelle ?
La dimension spirituelle décrite comme telle, je pense que non. Par contre, l’utilité de l’aumônerie et du soutien spirituel est indéniable. Même si les recrues ne considèrent que rarement que ce soutien est de l’ordre du spirituel. J’ai payé mes galons de capitaine en pleine crise Covid, avec du service ininterrompu. En d’autres termes, personne ne pouvait quitter la caserne. Durant cette période, l’appui de l’aumônerie a été inestimable. Cette orientation spirituelle permet à l’aumônier un rapport beaucoup plus vrai avec les gens. Un psychologue va s’attacher à l’aspect clinique, alors que l’aumônier travaille avec la pâte humaine…
(Auto) bio express
A 31 ans et après un cursus de latiniste helléniste au Collège Saint-Michel de Fribourg, je me suis installé à Genève depuis une dizaine d’années, où j’ai fait mes études en relations internationales (Bachelor et Master). Au bénéfice d’une formation d’officier (capitaine), j’ai pu prendre part à des missions de promotion de la paix en Bosnie-Herzégovine (EUFOR) et au Moyen-Orient (UNTSO), avant de rentrer pour reprendre le commandement d’une compagnie d’infanterie. Je me tourne maintenant vers les métiers de la police.
Une Eglise cash dans un monde liquide
Du 1er au 3 mars dernier, tous les agents pastoraux de la partie francophone du diocèse de Sion étaient conviés à se retrouver au Foyer Franciscain de Saint-Maurice pour leur session pastorale annuelle, formation continue mais surtout occasion de se rencontrer autour de notre évêque.
Par l’abbé Vincent Lafargue | Photos : cath.ch, DR

C’est Arnaud Join-Lambert qui assurait les apports théoriques, cette année. Ce père de famille, professeur de théologie à Louvain (Belgique), fait partie des grands penseurs européens de l’Eglise de notre temps. Il nous a invités à réfléchir à comment vivre et annoncer l’Evangile dans une société devenue « liquide », un concept que les sociologues utilisent volontiers aujourd’hui pour parler d’un monde dans lequel le relationnel a pris le pas sur l’institutionnel, le réseau sur la stabilité géographique, le manque de repères au lieu de valeurs reçues et transmises.
L’occasion d’abord de se situer. Sommes-nous passéistes, en nostalgie d’une Eglise à dentelles, adeptes du « c’était mieux avant » ? Ou sommes-nous les acteurs d’une Eglise qui doit sans doute commencer par aller vers les gens, là où ils sont, avant de les attendre là où elle les veut ?
Seulement voilà, lorsqu’il s’agit de rêver l’Eglise de demain, dans les petits groupes de travail formés après chaque conférence, force est de constater que notre imagination manque furieusement d’audace. Que de réponses convenues, que de petits rêves étriqués ou téléphonés ! On sent bien que l’avenir est au dépassement de ce que nos esprits sont encore capables de concevoir.
Et c’est là le véritable enjeu : tant que les membres de l’Eglise-institution garderont le même logiciel, il leur sera vain de demander aux paroissiens de faire une mise à jour de leur pratique. Comme une illustration de cette incapacité à dépasser ce qu’on a toujours fait depuis des siècles, la messe de la session était célébrée chaque soir à la royale abbaye de Saint-Maurice et consacrait la frontière entre laïcs sagement parqués dans les bancs et clercs élevés aux places de choix dans les stalles millénaristes du chœur. On peut regretter que les organisateurs n’aient pas eu l’audace de certaines années précédentes où les participants à la session imaginaient et vivaient aussi une eucharistie différente, entre eux, avant de la porter au monde.
L’Eglise du monde de demain est amenée à être cash, comme on le dit volontiers chez ses jeunes membres : franche, audacieuse, innovante, surprenante. Comme le disait George Bernard Shaw jadis : « Il y a les gens qui voient les choses comme elles sont et qui se demandent pourquoi, et puis il y a ceux qui les rêvent telles qu’elles n’ont jamais été et qui se demandent… pourquoi pas. » Puissent les membres de notre Eglise diocésaine appartenir à la seconde catégorie !
Sauvons Radio Maria Suisse Romande !
Radio Maria a commencé à émettre ses émissions religieuses, catholiques, en mai 2020 pour la Suisse romande. L’on peut y écouter en direct ou en différé (en « podcast ») la messe du jour, la prière des Laudes ou des Vêpres, le Chapelet depuis Lourdes…
Vitrail de Jules Schmid, église catholique de Charmey, Fribourg

Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer
Le verrier fribourgeois Jules Schmid a réalisé plusieurs vitraux pour l’église catholique de Charmey. Une première série date de 1938 et une deuxième de 1960, ce qui peut expliquer les différences de style.
Le vitrail représentant saint Nicolas de Flüe comporte deux registres. Dans la partie basse, le saint est représenté revêtu d’une robe de pèlerin. Il tient un chapelet dans une main et un bâton dans l’autre. C’est ainsi qu’il se serait présenté devant sa famille au moment de faire ses adieux en 1467 pour devenir ermite.
La Suisse du XVe siècle est incertaine et en proie à de nombreux conflits. Pour Nicolas, Dieu est le Dieu de la paix. C’est cette conviction qui l’anime alors qu’il sert dans l’armée. On raconte qu’il combattait l’épée dans une main et le chapelet dans l’autre.
Le saint est analphabète, ce qui n’empêche pas les puissances européennes de lui envoyer des émissaires pour bénéficier de ses conseils et de sa sagesse. L’épisode le plus marquant est représenté dans la partie haute du vitrail. Le 21 décembre 1481, après plusieurs années de discussion, la Diète de Stans s’apprête à prendre l’épée pour résoudre une querelle qui dure depuis quatre ans. Un conseiller se rend auprès de Nicolas qui lui remet un message de paix à destination des Confédérés. Le texte est consultable sur internet. Il se conclut ainsi : « Gardez-vous de divisions : elles vous détruiraient. Aimez-vous les uns les autres, Confédérés, et que le Dieu tout-puissant vous garde en sa bonté, comme Il l’a fait jusqu’à aujourd’hui. » Beaucoup sont convaincus que le saint a sauvé la Suisse ce jour-là.
Dans le haut du vitrail, en arrière-plan des Confédérés se serrant la main, la chapelle semble rayonner, peut-être pour symboliser l’influence que Nicolas a exercée sans jamais quitter son ermitage.
Le visiteur attentif notera que le vitrail comporte la mention Bx Nicolas de Flüe. La raison est extrêmement simple. L’œuvre a été réalisée en 1938 et Nicolas de Flüe a été canonisé en 1947.
Les roses
Vous soignez avec Amour ce parterre de roses que votre main a planté ; elles sont belles comme un enfant des hommes et tous les jours vous leur rendez visite. Vous les soignez, vous leur apportez la nourriture qui leur convient, soit parce que vous l’aviez prévu dès la terre de plantation, soit parce qu’un nutriment nouveau est indispensable.
Prière des mères
« Unies, par la prière nous sauverons nos enfants. » Se soutenir mutuellement par des prières toutes simples, s’appuyer sur la Parole de Dieu et choisir la confiance…
Une proposition pour découvrir des personnalités inspirantes
Inspirées et inspirantes ! Nous avons tous à l’esprit au moins une de ces personnes que nous qualifions volontiers d’icône ou de modèle. Elles sont de celles qui poussent à avancer, nous donnent du souffle et de l’énergie. Nous vous proposons de découvrir ci-dessous trois d’entre-elles au travers de biopics originaux.
Par Myriam Bettens | Photos : DR
Une rose à Auschwitz

Le biopic dont la sortie est programmée pour le 21 avril en DVD et VOD retrace l’histoire vraie d’Edith Stein. Cette philosophe et féministe juive allemande s’est convertie au christianisme et est devenue religieuse. Morte à Auschwitz, elle a été élevée au rang de sainte et martyre, puis est devenue la patronne de l’Europe avec le nom de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix.
Faustine, apôtre de la miséricorde

Ce film biographique se déroule dans les années 1930 et suit les traces de sœur Faustine. Celle-ci reçoit des révélations privées au cours de nombreuses apparitions du Christ. Ce dernier la charge de diffuser au monde entier le message de sa Miséricorde Divine, une mission que poursuivra le Père Michel Sopocko, son confesseur, après la mort de Faustine.
Le métis de Dieu
Exceptionnel destin que celui de Jean-Marie Lustiger, le juif qui devint cardinal. En pleine Occupation, le jeune garçon de 14 ans se convertit au catholicisme contre l’avis de ses parents. Il perd sa mère en déportation et se déchire avec son père, qui n’accepte pas son choix. Devenu curé, il se hisse soudain au sommet de la hiérarchie ecclésiastique grâce à Jean Paul II, auquel il se lie d’amitié. En 1985, un couvent de carmélites polonaises s’installe dans les murs d’Auschwitz, à l’endroit même où la mère de Jean-Marie a été gazée. L’évènement déclenche une des crises les plus importantes entre juifs et chrétiens depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et c’est à ce juif devenu catholique qu’il incombe de trouver une issue au conflit qui le bouleverse lui-même intimement.
A découvrir en DVD et VOD sur sajeplus.fr
Ma lecture de la Bible au quotidien
Pour moi la Bible n’est pas simplement une bibliothèque avec différents livres, mais un message de Dieu. Nous sommes invités à nous mettre en prière pour l’interpréter et découvrir ce que Dieu veut nous dire. Ces textes sont adressés à chaque lecteur personnellement.
Le premier «Pardon»
Le vendredi 3 février à Collombey, 21 enfants (de 4H) recevaient pour la première fois le Sacrement du « Pardon ». Et le vendredi suivant, 10 février, à Muraz, 14 enfants (de 4H) recevaient également l’absolution sacramentelle de la part des prêtres : Valentin Roduit et Jean-Michel Moix.
Le miracle cinématographique

Le festival de films IL EST UNE FOI consacrera son édition 2023 à la thématique du miracle. Bertrand Bacqué, directeur artistique et Norbert Creutz, critique de cinéma, tous deux membres du comité cinéma du festival, ont accepté de répondre à quelques questions en amont de la conférence inaugurale, prévue le 1er mai au Centre de l’Espérance. Interview entre doute(s) et miracle(s).
Propos recueillis par Myriam Bettens | Photo : DR
Par quel miracle avez-vous opté pour cette thématique ?
Norbert Creutz : La question du miracle est fondamentalement liés au cinéma et c’est ce questionnement que j’avais envie d’approfondir.
Fondamentalement liée au cinéma, de quelle manière ?
NC : Le cinéma peut être considéré comme un miracle permanent. Il y a des choses extraordinaires qui se passent sans arrêt, alors qu’on sait pertinemment qu’elles sont « fausses ». Et lorsqu’arrive un film qui vous postule le miracle de manière plus profonde, vous vous rendez compte que le cinéaste a dû le traiter de manière plus intelligente, en ne s’appuyant pas seulement sur une palette d’effets spéciaux. C’est en cela que le cinéma devient un instrument à questions plus profondes.
Bertrand Bacqué : Le cinéma a à faire avec la notion d’apparition [cf. la première projection des frères Lumière, ndlr.]. Très vite, le religieux est devenu un élément important des sujets cinématographiques et l’église s’est très tôt emparée de cela comme un moyen de plus mis à disposition de l’institution pour la propagation de la foi. Il y a vraiment une consubstantialité entre l’image et l’apparition. Dans l’Antiquité, on faisait des rites pour faire apparaître des images. Aujourd’hui, dans le dispositif utilisé, il y a encore quelque chose de la monstration et de l’apparition.
En quoi les miracles sont-ils nécessaires, autant pour le croyant que le non-croyant ?
NC : Nécessaires… c’est la grande question. La plupart des gens se font à l’idée « qu’il n’y a pas de miracles », mais l’espoir d’un miracle demeure le fondement même de leur vie, d’une certaine manière.
BB : Si on s’en tient aux Evangiles, les miracles sont des événements exceptionnels pour attester de la foi. Dans cette perspective, la foi, pour avoir un sceau de vérité, aurait besoin de ces signes. Toutefois, on pourrait faire une distinction entre ces signes tout à fait exceptionnels et les « miracles quotidiens » qui ponctuent nos vies : un téléphone inattendu ou une rencontre.
On voit que l’église est devenue prudente par rapport à ces phénomènes…
BB : Il faut combiner foi et raison, ce qui devient assez complexe. On aurait tendance à dire que le miracle dépasse la raison et devient donc le sceau de la foi. Ce qui signifie en même temps que nous renonçons à une explication rationnelle pour admettre que quelque chose est sans explication. Raison pour laquelle l’Eglise redouble de prudence, afin de ne pas légitimer n’importe quelle révélation privée.
Est-ce que le miracle, comme nous l’entendons dans le christianisme, existe dans d’autres religions ?
NC : Au travers du cinéma, nous n’en avons pas trouvé beaucoup. Nous avons inclus un film indien où on pourrait y comprendre quelque chose de semblable.
Est-ce que cela signifierait que le miracle, comme nous le comprenons, fait partie de l’essence de la chrétienté ?
NC : J’aurais tendance à le croire. Les autres cosmogonies ont accepté qu’il y’a des choses qu’elles ne comprennent pas, mais cela fait partie intégrante de leur vie.
BB : On est plutôt dans l’ordre de ces miracles quotidiens qui ne sont pas forcément une attestation de la transcendance. Cette question de la transcendance reste tout de même très judéo-chrétienne.
Comment avez-vous sélectionné le panel de films du festival ?
NC : Il y avait un critère évident de sujet, mais aussi un autre concernant la forme, car nous voulions que le miracle soit traité avec une vraie intelligence artistique.
BB : En effet, nous souhaitons garder une certaine exigence cinématographique. Cela afin de parler au plus grand nombre sans tomber dans l’écueil « film de paroisse », à l’image de ce qu’une certaine industrie cinématographique américaine produit aujourd’hui à grande échelle. Souvent, les films religieux ne sont pas les plus spirituels ! Il nous fallait donc aller au-delà de cette étiquette pour trouver des perles cinématographiques. Je dirais même que c’est ce type de films qui nous confrontent le plus et poussent à la réflexion.
A découvrir du 3 au 7 mai, aux Cinémas du Grütli.
Plus d’informations sur ilestunefoi.ch
Coup gagnant pour le tournoi paroissial de tennis de table
D’habitude, c’est à l’église que les servants de messe se rendent. Samedi, c’est à la Stavia qu’ils avaient rendez-vous. Quarante-deux filles et garçons – sur les 90 servants que compte la paroisse – ont répondu à l’invitation de l’abbé Darius, curé-modérateur, pour participer au premier tournoi paroissial
de tennis de table. Coup gagnant pour un coup d’essai !
Le caté, c’est sympa !
C’est quoi la catéchèse ? Quel est son but ? Comment se vit-elle dans les paroisses du Haut-Lac ? Réponse ici avec une catéchiste. Et brève présentation des Parcours des Sacrements du pardon, de la première communion et de la confirmation.
Les ados en folie ! Mais ils avancent

Texte et photos par Astrid Belperroud
Quoi de mieux pour se connaitre qu’un petit jeu à la « speed dating », en quelques minutes chaque jeune se rencontre et ainsi chacun peut dire son sport favori, quelle école il fréquente, son rêve… sa vie quoi ! et poursuivre ensuite les conversations autour de bonnes crêpes, Chandeleur oblige… je vous l’assure, nous avons une belle jeunesse, qui trouve sa place dans les moments de prières après une bel après-midi de jeu ou d’enseignement.
Et puis il y a l’engagement, que je propose aux jeunes, un engagement au service de l’autre, nous appelons cela en Eglise, la diaconie. Ce mois-ci c’est la découverte pour certains de l’accompagnement à la messe pour les patients des HUG, ici c’était à l’hôpital des 3 Chênes. Belle expérience pour Jeanne, Victoria et son amie Hestia. Voici leur témoignage :
Victoria : « J’ai passé un agréable moment ce matin, à la fin je me suis sentie super bien d’avoi aidé ces personnes. J’ai aussi été très émue auprès de chaque personne dans sa chambre et pendant la messe. Merci de m’avoir permis de vivre cela. Je reviendrai ! »
Jeanne : Ce dimanche, j’ai appris à aider des personnes âgées. J’ai pu leur apporter du bonheur pendant la messe et leur faire penser à autre chose. Merci pour ce moment de partage.
Chemin de croix en marche pour la paix…
Le 24 février : ce jour marquait le début de la guerre en Ukraine, il y a un an. L’équipe pastorale a trouvé bon de réunir les paroissiens pour vivre un chemin de croix.
Groupe de jeunes du secteur Haut-Lac
Les enfants ayant fait leur première communion ou leur confirmation et qui souhaitent continuer à se rencontrer en ont la possibilité : ils peuvent faire partie d’un groupe de jeunes animé par Vanessa Gonzalez et Stéphanie Besse et qui se réunit à Vouvry une fois par mois. Rencontre et explications.