Par Sabrina Faraone | Photo : Pascal Voide, Astrid Belperroud
Le samedi 1er avril 2023, la messe en famille des rameaux pour l’UP La Seymaz a été célébrée à l’église du Bon Pasteur à Puplinge.
Nombreux étaient les familles, enfants, paroissiens, paroissiennes, venus des quatre coins de l’UP et d’ailleurs, pour faire mémoire de l’arrivée triomphale de Jésus à Jérusalem, de l’entrée en Semaine sainte tout en apportant des rameaux de buis, d’olivier ou de palmier. La célébration a débuté à l’extérieur sous quelques gouttes de pluie… venues du ciel. Après la bénédiction des rameaux, petits et grands se mirent en marche, en procession, pour entrer dans l’église en agitant les rameaux et en chantant l’Hosanna. La messe était animée par la magnifique chorale africaine Amani, l’assemblée était enchantée.
A la sortie de la messe, les conseils de Puplinge-Presinge ont offert à tous les participants un magnifique apéro préparé par leurs soins. Pour marquer cette belle occasion, et avec l’aide des catéchistes, les enfants ont offert à chaque participant un mini-bouquet composé de buis, qui rappelle les rameaux, ainsi qu’une rose rouge rappelant la semaine de la Passion. Une célébration intense et un moment fort vécu par toute la communauté.
Un MERCI de tout mon cœur à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à ce que les Messes en familles dans notre UP pour 2022-2023 soient un succès apostolique et humain ! Les familles ont pu célébrer dans chaque église et par cela montré que la « migration » est possible quand on se concentre sur l’essentiel : venir à la rencontre de Celui qui nous appelle, et à la rencontre aussi des paroissien.ne.s locaux. On se réjouit de 2023-2024 ! Votre administrateur, l’abbé Thierry S.
Pour la 3e année consécutive, le Théocamp est de retour du 12 au 15 août. Ce camp est proposé aux enfants et adolescents du Chablais. On se réjouit de se retrouver sur les hauteurs à Revereulaz pour un camp de détente, de prière et de foi.
Les vocations religieuses et sacerdotales dans les pays occidentaux sont en baisse constante. S’il n’est pas facile de discerner les causes d’une telle situation, il est important de ne pas tomber dans des considérations simplistes et de rechercher les origines de la dévalorisation d’un idéal si apprécié et si recherché dans la vie de l’Eglise.
Par Calixte Dubosson | Photos : Bernard Hallet/cath.ch, DR
A la question de la baisse des vocations un peu partout en Suisse, le regretté Mgr Genoud *, a eu cette réponse surprenante : « Pour le nombre de pratiquants, il y a encore assez de prêtres. » Il ajoutait que les paroisses doivent devenir mères pour engendrer les pères dont elles ont besoin. Il faut qu’elles manifestent le désir d’une présence sacerdotale et religieuse, il importe qu’elles disent si oui ou non elles ont besoin d’un berger pour les conduire. Cette constatation plutôt réaliste n’empêche pas une réflexion sur la baisse des vocations religieuses et sacerdotales en Europe.
Un constat
Le nombre réduit de vocations dans la vie religieuse a des motivations de divers ordres. Motivations sociologiques tout d’abord : la diminution des naissances et le fait qu’il est toujours plus rare de trouver des familles nombreuses. Des études ont montré que nombre de vocations à la vie presbytérale et religieuse sont issues de familles ayant beaucoup d’enfants. Il est évident que sur un taux de naissance en Suisse qui frôle le 1.5 % par famille, on ne voit pas comment égaler le flux des générations précédentes.
Le moine italien Enzo Bianchi y voit aussi une dimension économique avec l’amélioration spectaculaire des conditions de vie. « Au niveau économique, dit-il, l’aisance généralisée a transformé radicalement le panorama par rapport aux années d’après-guerre qui ont vu naître de nombreuses vocations presbytérales et religieuses dans un contexte de pauvreté et de besoin. » Le confort actuel ne permettrait pas d’entendre l’appel de Dieu, car une société qui a tout ce qui lui faut au niveau matériel ne favorise pas ou moins le besoin de donner sa vie pour Dieu.
Enjeux de la vocation
« Dans le vaste panorama des possibilités infinies du monde moderne (professions de tout ordre, expériences de vie volontairement limitées dans le temps, voyages), la difficulté est grande pour les jeunes de choisir et de concevoir qu’un choix soit définitif, ainsi que celle de persévérer et vivre une fidélité » m’a confié un confrère dans le sacerdoce. On peut aussi relever par ailleurs leur appréhension devant la nécessité d’une ascèse et de renoncements à tant de choses passionnantes que nous propose le monde actuel.
Il y a également l’exigence du célibat et de la chasteté qui est très difficile à vivre dans une société hypersexualisée. Même si beaucoup de catholiques pensent qu’il serait bon que le futur prêtre puisse choisir entre le mariage et le célibat et que cette option freinerait la chute inexorable des vocations, il n’en reste pas moins que la vraie raison du célibat et de la chasteté est mystique et non disciplinaire. Elle reste toujours valable : les représentants visibles du Christ invisible sont appelés à pratiquer son genre de vie.
Le message faussé
Impossible de ne pas évoquer la triste réalité des révélations d’abus sexuels ou psychologiques de la part du clergé qui impacte sérieusement et gravement le désir des jeunes de se lancer dans l’aventure du sacerdoce ou de la vie religieuse. Ce phénomène malheureux et sa médiatisation ne peuvent qu’instaurer une méfiance et un rejet inévitables. Un ami prêtre m’a confié que, dans le contexte actuel, une vocation religieuse tient carrément du miracle. A tel point qu’une mère de famille très engagée dans la pastorale de son diocèse et mère de nombreux enfants a confié à son amie : « Auparavant, je priais intensément pour que Dieu choisisse un de mes enfants pour une vie consacrée, mais depuis l’affaire des chanoines abuseurs révélée dernièrement dans la presse, je prie désormais pour que mes enfants ne choisissent pas cette voie. »
Des parents, parlons-en justement. Peu d’entre eux songent à une vocation consacrée pour leurs enfants. Jean-Marie et Geneviève Thouvenot, parents d’un prêtre du diocèse de Lyon n’y avaient pas pensé avant. « C’est comme les autoroutes. Il en faut, mais pas dans notre jardin ! »
Mais ne dit-on pas qu’une vocation peut naître, s’enrichir et se fortifier d’abord dans le terreau familial ?
Crise des vocations ou crise de la foi ?
La vocation est pour moi liée à la foi. Avant de réclamer des prêtres, des religieux, des religieuses, il faut demander au Seigneur, des croyants qui deviendront par la suite capables de faire le grand saut de la vocation. Aimer le Christ et le faire aimer doit être la préoccupation principale de tout chrétien, des parents jusqu’aux responsables d’Eglise. Une foi sincère et rayonnante est donc nécessaire. Pourtant, Jésus a posé la question : « Quand le fils de l’homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? » Notre monde occidental a-t-il perdu la foi ? Alain Houziaux, pasteur de l’Eglise protestante unie de France affirme : « Le plus souvent, on « perd la foi » quand on ne l’a jamais vraiment eue. On a fréquenté l’instruction religieuse, on a fait sa première communion, on a été enfant de chœur, éventuellement on a même eu quelques élans mystiques. Mais, par la suite, la foi est devenue une forme d’adhésion à une tradition et à une éducation. Adhérer à une religion et avoir la foi, ce sont deux choses très différentes. »
Depuis des millénaires, beaucoup de gens demandaient à Dieu ce que désormais ils peuvent, en partie, se procurer par eux-mêmes. Ils ne voient plus ce qu’une foi et une pratique religieuse apportent. Sans doute aspirent-ils, dans leurs attentes profondes, à passer d’une relation d’utilité à une relation de gratuité et d’amour avec le Dieu de l’Evangile. Mais ce passage est loin d’être réalisé. Le but de la catéchèse pour les enfants, c’est précisément de nourrir une relation d’amour avec le Christ qui a commencé au baptême.
Comment dépasser la crise ?
C’est une tâche difficile. Si nous n’avons pas prise sur la mutation de la civilisation, nous pouvons tout de même agir en Eglise pour enrayer certaines causes internes de la crise. Que toute l’Eglise soit convaincue que les prêtres sont et seront irremplaçables. Il ne peut y avoir d’Eglise, telle que le Christ la veut, sans ministres ordonnés (prêtres et évêques) qui la rattachent, elle qui est le Corps du Seigneur, à la Tête. Contrairement au slogan nocif des années 80 qui a causé beaucoup de tort, nous n’allons pas « vers une Eglise sans prêtres ». Que toute l’Eglise retrouve confiance, sans être ni culpabilisée ni prétentieuse. Aucune personne, aucune institution ne peut se réaliser sans confiance. La nôtre s’appuie non sur nous-mêmes, mais sur la vitalité du Christ Ressuscité et sur son Père, dans l’Esprit d’Amour. C’est le développement chez beaucoup de catholiques d’une authentique vie spirituelle, au sens fort, qui permet d’être et d’agir dans cette confiance reçue de Dieu.
Concrètement, nous pouvons :
Prier, car le Saint-Esprit n’a déserté ni l’Eglise ni notre monde. Malgré tous les obstacles actuels, des jeunes sont capables de répondre à son appel avec dynamisme, générosité et joie. Des réseaux de prière pour les vocations existent (cf. encadré).
Soutenir les jeunes qui s’interrogent sur une possible vocation. A l’heure actuelle, il faut beaucoup plus de temps pour choisir sa voie et mûrir une décision ferme. Sans doute, nous faut-il prendre des initiatives variées pour accompagner, de manière personnalisée, les jeunes qui se demandent comment discerner un éventuel appel de Dieu.
Parler, car tout ce qui est humain passe par la parole et ce qui ne se parle pas finit par dépérir. Il est important d’oser parler des vocations et de proposer aux jeunes d’y répondre, dans le respect de la liberté de conscience, bien entendu.
Encourager les vocations par la prière
En Suisse romande, nous avons la grâce de compter plus d’une quinzaine de communautés religieuses contemplatives et monastiques. Ces hommes et ces femmes prient aussi pour la vocation de tous les baptisés. Au sein du Centre romand des vocations, une délégation assure l’édition d’un petit fascicule trimestriel, qui s’appelait autrefois le « Monastère invisible » et qui se nomme désormais « Kairos ». Son but : encourager la prière pour les vocations et nourrir la réflexion autour de l’engagement en Eglise. Kairos est également un lien entre toutes les personnes qui, dans les paroisses, portent devant Dieu la prière pour les vocations.
Simone Previte a récemment prononcé ses vœux solennels à l’Abbaye de Saint-Maurice.En juin 2021, une journée particulière à Saillon en Valais. Deux frères sont ordonnés prêtres en même temps par Mgr Lovey.
Par Jean-François Bobillier | Photo : Myicahel Tamburini/Pexels
Selon son étymologie, le mot « vocation » fait référence à l’« appel ». Face à ce que l’on nomme la crise des vocations, je me questionne : sommes-nous vraiment en situation d’une baisse des appels de Dieu adressés aux femmes et aux hommes de notre temps ?
A chacun d’y répondre, mais nul besoin d’entreprendre une étude sociologique poussée pour percevoir en nous et chez nos contemporains une immense soif de sens, d’absolu, de bonheur, d’amour. L’homme est-il donc assoiffé mais incapable de percevoir la Source, autrement dit d’identifier l’auteur de l’appel ? En toute sincérité je n’y crois pas.
Je suis très impressionné par la capacité qu’ont les personnes rencontrées, notamment à l’hôpital, à dire quelque chose de Celui que je nomme Dieu. Récemment, goûtant aux paroles d’une grande et profonde sagesse prononcées par une petite dame toute fragile, je ne pus m’empêcher de lui poser la question : « D’où cela vous vient-il ? » – « C’est la vie qui me l’a appris » me répondit-elle.
Je cite, en écho, ces paroles de Maurice Zundel : « Dieu ne se démontre pas, Il est la Vie et, dès que l’homme est attentif à sa propre vie, il se heurte à cette Présence merveilleuse, invisible, qui le dépasse infiniment. » Aujourd’hui, les cœurs humains habités de cette « Présence » seraient-ils moins nombreux ? N’y a-t-il pas en réalité abondance de vocations ? Et ne cherchons-nous pas trop à démontrer Dieu ?
A l’écoute de cette parole de Simone Weil : « Chaque être crie en silence pour être lu autrement », je m’interroge encore : les appels ressentis doivent-ils être écoutés, de notre part, autrement ? Sommes-nous encouragés à répondre à ce cri, à cette soif, autrement ? L’accès à la Source peut-il se dessiner autrement ? En somme, l’Eglise est-elle appelée à vivre sa vocation autrement ?
« Le berger appelle ses brebis une à une et il les mène au dehors. Elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. » (Jean 10, 3-4)
Le discours du « beau » Pasteur, (selon le grec) dans le 4e évangile, constitue le texte de référence lors du 4e dimanche de Pâques chaque année liturgique, où nous prions spécialement pour les « vocations » religieuses, sacerdotales, diaconales et laïques. Jésus berger n’a qu’une préoccupation : celle de toucher le cœur de chaque être humain, car le Père les lui a tous confiés, de nous permettre de déployer nos potentialités dans l’Esprit et ainsi de cheminer à sa suite vers le véritable bonheur. Car mettre nos pas dans les siens nous conduit vers notre épanouissement selon la volonté divine.
Un appel sans exception
Y a-t-il une baisse des vocations, en Europe notamment ? Pas du côté de Dieu en tout cas, qui continue inlassablement d’appeler chacun(e) sans exception, de manière parfois inattendue. Ce qui manque, c’est la possible « re-connaissance » de sa voix : elle est brouillée par les multiples contre-témoignages ecclésiaux, elle est perdue dans le brouhaha de l’indifférence, elle disparaît face aux sirènes technologiques et consuméristes, elle ne trouve plus place au milieu du concert des néo-paganismes de toutes sortes, elle est étouffée par les idéologies et les autocrates, elle paraît trop humble face aux défis postmodernes…
Le loup dans la bergerie
Il revient donc à chaque disciple-missionnaire que nous sommes tous et toutes de la faire retentir. Les mercenaires pullulent. Ils ne chassent pas le loup, mais le laissent entrer dans la bergerie et s’enfuient. Répondre à notre vocation, c’est ainsi nous laisser connaître en profondeur par le Christ, comme il connaît le Père (v. 15) et aller jusqu’à donner comme lui notre vie pour ceux que nous aimons.
Les enclos sont nombreux, les pâturages abondent. Prions donc le Maître du troupeau d’envoyer des gardes pour ses moutons, brebis, agneaux et boucs (Matthieu 9, 37-38), partout à travers le monde, y compris dans nos contrées.
Sonia est sage-femme. Le don, la générosité et le partage font partie intégrante de son métier. Ces valeurs, elle les transpose dans son activité de catéchiste auprès des enfants du secteur de Charrat avec un plus : la native de Bourgogne a « un p’tit côté artiste ».
Lisse, lumineux et immuable comme l’ivoire, c’est ainsi que l’on peut présenter le mariage de Gilberte et Jean-Paul Kurmann. Ils vont fêter cet automne leurs noces d’ivoire, c’est-à-dire 62 ans de mariage.
Par Thierry Schelling | Photo : Grégory Roth/cath.ch
« Quand on me dit qu’il y a une congrégation qui attire beaucoup de vocations, je l’avoue, cela me préoccupe », déclarait François au symposium des religieux et religieuses en 2017, car « je m’interroge sur ce qu’il s’y passe ».
De quoi être clair quant à la « crise » des vocations religieuses en Europe notamment : pas le nombre, mais la qualité, condamnant fermement la « traite des novices » : ces congrégations qui, face à la chute des postulants autochtones, partent dans des pays du Sud recruter des jeunes qui n’avaient pas vraiment de vocation religieuse. C’est aussi une forme d’abus !
Qualité !
Il a mis en garde contre « l’hypocrisie de la médiocrité, de ceux qui veulent entrer au séminaire, car ils se sentent incapables de se débrouiller par eux-mêmes dans le monde ». Une hypocrisie qui est « une peste », a-t-il encore asséné.
Réalisme
« Le jour où il n’y aura plus assez de vocations sacerdotales pour tout le monde, le jour où… le jour où ce jour viendra, avons-nous préparé les laïcs, avons-nous préparé les gens à continuer le travail pastoral dans l’Eglise ? », interroge François avec lucidité. D’ailleurs, à prier pour les vocations depuis tant et tant d’années, Dieu a répondu au vu du nombre de femmes et d’hommes qui s’engagent en Eglise, en théologie, en pastorale spécialisée et plus seulement comme catéchistes 1 !
Le pape François élargit la notion de vocation : « Un proverbe de l’Extrême-Orient dit : « l’homme sage regarde l’œuf et voit l’aigle ; il regarde la graine et voit un grand arbre ; il regarde un pécheur et voit un saint ». C’est ainsi que Dieu nous regarde : en chacun de nous, il voit des potentialités, parfois inconnues de nous-mêmes et tout au long de notre vie, il travaille sans relâche pour que nous puissions les mettre au service du bien commun. C’est ainsi que naît la vocation… »
Il y a donc plus que de l’espoir…
1 400 laïcs et 235 prêtres pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, à titre d’exemple de la réponse de Dieu à nos prières !
Vous avez pu découvrir la première partie du témoignage de Christophe Rosay dans les colonnes de notre dernier numéro. En 1979, le jeune motard sierrois avait décidé, avec des amis, de prendre part à une folle aventure à moto. Course improbable qui devait le mener au Col de l’Assekrem dans le massif du Hoggar, et bien plus loin encore. A son retour, peu à peu sa relation avec le Seigneur se creuse et des « surprises » l’attendent… Il raconte.
Home les Tilleuls : Bertha a fêté ses cent ans avec une trentaine de personnes, dont ses cinq petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. Ils étaient tous là. Nous la félicitons. Portrait d’une centenaire.
Cicéron montre que le terme religio (religion) vient de legere (« cueillir, ramasser ») ou encore religere (« recueillir, récolter »). Nature et religion sont donc liées et ne sont rien sans le vivant : les dernières recherches scientifiques sur les végétaux nous indiquent qu’ils possèdent un langage, une communication, qui en fait des êtres vivants à part entière faisant partie intégrante du monde religieux.
Quels sont les éléments principaux du langage des plantes ?
Les couleurs et les formes
Nous savons que les fleurs violettes ou bleues attirent plus facilement les abeilles, car celles-ci perçoivent très bien les couleurs dans cette partie du « spectre visible ». Les fleurs blanches en revanche sont plus visibles la nuit et attirent les papillons de nuit.
La chimie
Les plantes envoient et reçoivent des signaux souvent au moyen de composés organiques. Il s’agit d’informations destinées à les protéger, elles ou leurs congénères, ou à permettre leur reproduction. Dans le sol, les poils fins des racines des plantes peuvent par exemple reconnaître les signaux chimiques d’autres plantes. Les racines de certaines plantes cessent de croître dans la direction de leurs congénères. Des arbres et d’autres plantes vivent en symbiose avec les champignons : les champignons rendent les aliments difficilement disponibles dans le sol accessibles pour la plante, qui en retour produit dans ses feuilles des composés organiques qu’elle met à disposition des champignons comme nourriture via ses racines. Ce réseau relie même des plantes entre elles. Par exemple, les haricots peuvent avertir leurs congénères s’ils sont attaqués par des pucerons, via le réseau de racines et de filaments de champignons, afin que les haricots sains puissent produire aussi les substances de défense correspondantes.
Les sons
Les racines font des sons en émettant des bruits dans la fréquence des ultrasons. La question que se posent les scientifiques est de comprendre comment les autres végétaux peuvent capter ces signaux sonores. Une telle découverte nous permettra d’enrichir notre approche de la communication entre les êtres vivants en incluant les végétaux.
Retrouvons le dialogue avec les végétaux : les végétaux nous donnent une leçon d’humilité, nous rappelant que l’être humain n’est pas le sommet du monde vivant, mais une composante de la vie. Comme saint François d’Assise, nous disons : « Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour sœur, notre mère la Terre, qui nous soutient et nous gouverne et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe. »
Ayant notre origine en Dieu, nous les humains, nous avons – lors de toute notre vie – une faim de Lui. Notre nostalgie du Créateur ne peut être comblée que par Lui-même.
Depuis août 2022, Cay (une fille) et Mats (un garçon), des jumeaux d’une dizaine d’années, servent la messe dans les paroisses du Haut-Lac. On les rencontre aussi bien à Vionnaz qu’à Vouvry, au Bouveret qu’à Port-Valais. Leur maman les a interrogés. Ils nous parlent avec spontanéité et fraîcheur de leur récent engagement.
C’est un pays meurtri par près de 60 ans de guerre civile que le pape François a visité lors de son voyage apostolique, en 2017. Lors d’une rencontre de prière, il a exhorté la Colombie à la réconciliation et a honoré la mémoire de Pedro Maria Ramirez Ramos. Ce prêtre, mort à cause de sa foi, fait partie des huit millions de victimes du conflit.
Portrait de Pedro Maria Ramirez Ramos lors de la célébration de béatification.
Par Myriam Bettens | Photo : Citizenship Word
Pedro Maria Ramirez Ramos n’avait que 49 ans. Le 10 avril 1948, il est trainé sur la place centrale de la ville d’Armero, où il dirige une paroisse. Les insultes des insurgés fusent. Ils ne veulent pas seulement tuer le prêtre, mais réclament pour lui une mort douloureuse et spectaculaire.
Fosse anonyme
Après avoir été lynché, son corps frappé à coups de machette a été laissé sur place jusque tard dans la nuit. Il a ensuite été dépouillé de ses attributs religieux et traîné à l’entrée du cimetière, dans une fosse anonyme : les fidèles ayant été empêchés de lui offrir une sépulture chrétienne.
Le crime du père Ramirez ? Alors que de violents affrontements font rage entre conservateurs et libéraux, déclenchés par la mort du dirigeant libéral Jorge Eliecer Gaitan à Bogota, des émeutes éclatent à Armero.
Le prêtre est pris à parti par les partisans de Gaitan qui accusent l’Eglise de soutenir les conservateurs aux dépens des libéraux. Le maire de la ville lui avait conseillé de fuir pour préserver sa vie. Pedro Maria Ramirez Ramos refuse d’abandonner ses fidèles et les religieuses d’Armero à leur sort. Il paie ce choix de sa vie et pourtant il pardonne. Avant que ses bourreaux ne l’achèvent, des témoins l’entendent dire : « Père, pardonne-leur… tout pour le Christ. »
Une foi vécue avec « héroïsme »
Les restes de sa dépouille, exhumés un mois plus tard par sa famille, sont aujourd’hui au cimetière de La Plata, son village natal, à environ 400 km d’Armero et devenu un important lieu de pèlerinage.
En le béatifiant lors de la visite apostolique du pape François, en 2017, l’Eglise a reconnu une foi vécue avec « héroïsme » et une mort en « haine de la foi ». Le pontife a également exhorté à la réconciliation nationale après plus de soixante ans de guerre civile.
Au début septembre 2022, un nouveau départ pour le parcours de la confirmation a été proposé à tous nos jeunes de la paroisse. Ils sont 40 jeunes à avoir demandé de suivre ce
chemin. La confirmation est agendée au samedi 23 septembre prochain à 15h à Cugy et à 17h à Estavayer. Notre vicaire général, l’abbé Bernard Sonney, leur donnera ce sacrement.
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Vivre avec nos morts Delphine Horvilleur
« Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… » A travers ses expériences d’accompagnement des familles de défunts et par le recours aux rites et légendes du judaïsme, D. Horvilleur nous livre une réflexion sur la fin de vie, au-delà des croyances et des religions. Un petit livre précieux à s’offrir à soi ou à une personne chère.
« Aller au ciel » : voilà qui résume l’espérance de beaucoup de chrétiens. Depuis deux mille ans, la question de l’au-delà trouve bien des réponses dans la Tradition. Vingt siècles de sainteté ont fourni des milliers de pages traitant ces questions qui se posent à tout homme venant en ce monde, et auxquelles la lumière de Pâques et la foi en Jésus-Christ apportent une solution inédite pour le monde. Le Père Max Huot de Longchamp nous livre ici les plus beaux textes des grands auteurs spirituels sur la vie après la mort.
Avec pour toile de fond l’évangile de la Visitation, Chantal Lavoillotte et Raphaël Buyse rendent compte de leur mission : accompagner des personnes marquées par la maladie, la fragilité ou la vieillesse. A ces récits sur le quotidien d’une aide chrétienne en milieu hospitalier répondent divers témoignages de malades ou de professionnels de la santé. Ils font apparaître au fil des pages, tel un fin murmure, cette présence mystérieuse du Christ qui ne s’impose pas mais qui, discrètement, vient encourager, fortifier, relever.
Pour te parler de la mortet de la résurrection Sophie Furlaud – Charlotte Roederer
Comment parler de la vie, de la mort et de la Résurrection aux petits ? Comment leur parler de ces grands mystères de la vie et de la foi chrétienne ? Voici un livret, très proche des sensations et émotions des enfants, qui aidera les parents à aborder avec douceur et tact, l’espérance d’une vie après la mort.
Depuis très longtemps, les catéchistes de la paroisse cheminent avec des groupes d’enfants vers la vie eucharistique. Cette route a évolué au fil des années car le contexte dans lequel nous vivons a changé. Eclairage.
En ce numéro de Pâques Spéciale famille, nous vous proposons un poème de Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget. Cette « Berceuse de la Mère de Dieu » exprime tout à la fois l’émerveillement d’une mère, l’humilité, la joie d’avoir donné la vie et la douleur…
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