La fête de l’Assomption se situe au cœur de l’été durant la période des vacances d’été, plus précisément le 15 août. Cette fête liturgique commémore la fin de la vie terrestre de la Vierge Marie et nous aimons la célébrer dans un lieu marial si le temps le permet.
Reflets illustrés de la fête de la Saint-Laurent
Une météo favorable a permis un déroulement normal de la fête de la Saint-Laurent, patron de notre paroisse mais aussi de la Confrérie des pêcheurs d’Estavayer. Messe en plein air sur la place Nova Friburgo, bénédiction des bateaux et dégustation de friture ont vu cette fête se dérouler selon le protocole, même si aucun nouveau membre de la Confrérie des pêcheurs n’a été assermenté cette année. Reflets en images (cjy).
Le curé Darius solennellement installé comme doyen de la Broye
Samedi 12 octobre, l’abbé Darius Kapinski, curé-modérateur de notre paroisse, a été installé officiellement comme doyen de la Broye. Une cérémonie habituelle pour une telle nomination. C’est le nouveau vicaire général du diocèse LGF, l’abbé Jean-Claude Dunand – dont c’était la première visite dans notre région – qui a présidé cette célébration. Nous avons profité de demander à l’abbé Darius de s’exprimer sur sa conception du rôle de doyen (lire ci-contre).
Bienvenue à Fernando l’Argentin, aumônier en diaconie
Sans doute le croiserez-vous dans les rues d’Estavayer : Fernando a été engagé, conjointement par la paroisse et Caritas, pour fonctionner comme aumônier en diaconie, partiellement à Estavayer. Et s’il a un nom bien de chez nous, il a aussi un accent sud-américain bien marqué !
Une association faîtière pour soutenir le Togo
Depuis quelques années, notre paroisse soutient plusieurs projets au Togo : Association « God-is-love St-Laurent » de l’abbé Antoine, Moyen Séminaire Comboni, Village « Espérance et Paix » de Sœur Odile, rénovation du presbytère de Glidji et depuis peu, le projet agro-pastoral « La Joie dans l’Espérance » de l’abbé André.
La Toussaint: fête et chemin de sainteté
Le Tout-Autre m’ouvre à son existence: il me veut bienheureux.
Le chemin du bonheur passe par son Fils qui se fait Tout-Proche et m’ouvre une proximité avec tous les humains, mes frères et soeurs.
Une belle messe communautaire à Bussy pour la rentrée pastorale
L’église de Bussy était comble dimanche 22 septembre dernier à l’occasion de la messe de la rentrée pastorale 2024. La cérémonie a été présidée par l’abbé Bernard Alassani, assisté de toute l’équipe pastorale. Ce fut l’occasion de remercier des membres dévoués à la paroisse et d’accueillir de nouvelles personnes qui joueront un rôle actif dans plusieurs pastorales.
Deux cérémonies de confirmation dans notre paroisse
Le dernier week-end de septembre a eu lieu dans notre paroisse une double cérémonie des confirmations : à Murist le samedi et à Estavayer-le-Lac le dimanche. L’officiant a été l’abbé Philippe Matthey, curé-modérateur de l’UP des Rives de l’Aire à Genève. Nous publions les photos des deux groupes de confirmands prises à l’issue des cérémonies. Nous avons également demandé à Cédric Chanez, qui a conduit le parcours de préparation des confirmands, de s’exprimer ci-dessous (cjy).
Bible au quotidien: le pardon dans l’épreuve du deuil
La mort d’un être cher laisse souvent une histoire inachevée, une conversation interrompue à jamais. Lorsque les réponses nous échappent, il ne nous reste qu’une seule voie : celle du pardon. Pardonner à ceux qui sont partis, se pardonner à soi-même, mais aussi à ceux qui restent et qui, parfois, sans le vouloir, ravivent nos blessures et notre douleur.
Mise au tombeau, Cathédrale Saint-Nicolas, Fribourg
Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer
Les 100 ans de l’élévation de la collégiale de Fribourg au rang de cathédrale sont une excellente occasion de (re)découvrir les œuvres qu’elle accueille. Parmi celles-ci se trouve une rare mise au tombeau, composée de 13 statues à taille humaine, attribuée à Maître Mossu.
Le thème est populaire dès le XVe siècle, en particulier en Suisse, en Belgique, en Allemagne et en France. Il s’agit ici d’une des premières réalisations (~1430).
Jésus est déposé sur la pierre du tombeau par Nicodème (à gauche) et Joseph d’Arimathie (à droite). L’Evangile (Jn 19, 38-42) raconte que c’est Joseph qui a demandé le corps à Pilate et que Nicodème a apporté les onguents nécessaires aux rites. Tous deux sont des notables juifs, devenus disciples en secret.
A l’arrière-plan, nous reconnaissons la Vierge Marie, Mater dolorosa, mère de douleur. Pliée en deux, les bras tombant vers le sol, elle est soutenue par Jean, identifiable à ses traits juvéniles et son absence de barbe.
Deux femmes les encadrent, probablement celles mentionnées par les évangélistes au pied de la croix.
Deux anges portent les instruments de la Passion. Celui à notre gauche tient la colonne et les fouets, celui à notre droite présente la croix et les clous (Jn 19). La femme qui est à côté de ce dernier est Marie Madeleine. Comme souvent, elle est représentée non voilée, avec une belle chevelure. Elle a entre les mains un flacon, peut-être celui du parfum qu’elle avait versé sur les pieds du Christ (Lc 7, 36-50).
La douleur des traits des personnages est particulièrement marquée, même pour les anges. Les mouvements des mains et l’inclinaison des têtes accentuent les émotions. Tous sont richement vêtus selon les codes du XVe siècle.
Au premier plan, les soldats chargés de veiller sur le tombeau pour que personne ne puisse voler le corps (Mt 27, 62-66) sont endormis. Certaines photos plus anciennes les placent à l’entrée de la chapelle, comme pour garder son entrée.
Le thème des vitraux de Manessier (1974) est la nuit du Vendredi saint. Le choix des couleurs peut surprendre, mais il nous entraîne dans les profondeurs de cette nuit si particulière.
Une odeur de menthes
Les Maquereaux des cimes blanches (1976). S’il est un titre de Chappaz qui retient l’attention, c’est bien celui-ci. Il faut cependant veiller à ne pas faire trop vite du poète valaisan un écrivain engagé. Sa dénonciation se situe toujours déjà au-delà de l’action politique, faisant signe vers un autre monde : « Le royaume ! percevez le royaume ! »
Avec chœur et humour
Par Nicolas Maury
Photo : Jean-Caude Gadmer
Pour qui se contente d’en rester aux apparences, son franc-parler peut surprendre. Exemple : « Puisse le Christ illuminer les cœurs, pour que l’Evangile écrase toutes les idéologies, et en premier lieu celles qui prétendent le servir, alors qu’elles ne font en réalité que s’en servir », lance Frédéric Monnin, avant de briser la carapace et, par un rire sonore, montrer qu’il est surtout doté d’un sens de l’humour décapant.
Au sein de la paroisse Saint-Paul à Cologny, le Jurassien d’origine coiffe de multiples casquettes. La première consiste à faire en sorte que les prêtres et les Conseils puissent s’appuyer sur un secrétariat performant. « La cure est en quelque sorte aussi une maison de famille, un lieu de rencontre et parfois un numéro d’urgence. Il n’est pas rare que nos voix soient les premières à répondre à des personnes en manque d’écoute. »
Dans un tout autre registre, Frédéric Monnin est aussi directeur de la chorale paroissiale. « C’est pour cette fonction que le regretté frère Jean-Daniel m’avait engagé en septembre 2003. » Et d’avouer : « J’ai eu deux périodes dans ma vie de chef de chœur. D’abord celle d’un jeune pro voulant montrer ce qu’il sait. Puis j’ai retenu les leçons de mon vieux maître. Si je hausse parfois encore le ton, je préfère de loin user de méthodes plus douces. » Avec une préférence pour l’humour et la métaphore, mais toujours avec le souci de la fonction que doit remplir la musique dans le cadre liturgique. « Il m’arrive encore de m’emporter, non pas à l’encontre de mes choristes, mais contre ceux qui – je n’ai pas peur du terme – font œuvre de sabotage. Heureusement, ce n’est pas le cas à Saint-Paul. »
Quand on lui demande de décrire son cadre de travail, Frédéric se fait presque lyrique : « La paroisse vit au rythme de la communauté des Prêcheurs. Je suis très heureux de pouvoir travailler dans les vignes du Seigneur avec les frères du couvent dominicain. Chacun et chacune est conscient de travailler pour une cause plus grande : l’Evangile. »
Evoluant, comme il le dit, au milieu des périphéries d’un Genève laïque, le « Kappelmeister » lève un sourcil : « Le Christ nous dit : vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde. Lorsqu’on garde cela à l’esprit, on vit beaucoup mieux certains côtés pénibles du laïcisme, devenu religion d’Etat dans notre canton. »
Frédéric Monnin
• Né le 14 janvier 1974 à Bure (JU).
• Maturité littéraire à Porrentruy en 1992.
• Etudes en Sciences politiques et Lettres à Genève.
• Etudes musicales à l’Ecole jurassienne et Conservatoire de musique de Delémont (piano et orgue) de 1980 à 1992.
• Conservatoire de musique de Genève : diplôme de direction chorale en 2003.
• Depuis 2003, secrétaire et Maître de Chapelle à Saint-Paul (à Cologny).
Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/
150 ans de notre église
Le 6 octobre prochain, la paroisse de Collombey sera en fête pour le triple jubilé de son église.
Les réseaux de neurones
Par Pierre Guillemin | Photo : Pixabay
Les réseaux de neurones sont une des techniques d’Intelligence Artificielle. Leur conception et fonctionnement répondent aux tentatives de simulation du fonctionnement du cerveau humain.
Contrairement aux idées communément admises, les principes de l’intelligence artificielle sont anciens : c’est en 1943 que Mc Culloch (neurophysiologiste) et Pitts (logicien) ont proposé les premières notions de neurone formel. Ce concept fut ensuite mis en réseau avec une couche d’entrée et une de sortie par Franck Rosenblatt en 1959 pour simuler le fonctionnement rétinien et dans le but de reconnaître des formes. C’est l’origine du « perceptron » qui se veut la traduction mathématique d’un neurone artificiel ; le réseau de neurones est constitué d’un assemblage de perceptrons. Il effectue des calculs pour détecter des caractéristiques ou des tendances dans les données d’entrée. Le perceptron reçoit ainsi de multiples signaux d’entrée : si la somme des signaux excède un certain seuil, un signal est produit ou au contraire aucun résultat n’est émis. C’est ce principe qui permet de « décider », voire de « prédire ».
Ces dernières années, la puissance des ordinateurs a permis aux réseaux de neurones de se développer extrêmement rapidement leur assurant une couverture médiatique très importante. Les succès obtenus par ces réseaux en matière de reconnaissance d’images (médecine, satellites), de reconnaissance faciale, en traitement du signal (ondes sonores, électromagnétiques), en traitement du langage naturel, en jeux de société (go, échecs) ont suscité un engouement incroyable et des interrogations légitimes.
Le succès technique d’un réseau de neurones réside dans la phase « d’apprentissage » qui va conditionner son succès final pour les tâches qu’il est censé traiter. La phase d’apprentissage consiste à injecter au réseau des données connues engendrant des réponses par le réseau qui seront comparées aux réponses souhaitées (connues). C’est donc un processus itératif qui, petit à petit, va affiner les réponses du système.
Pour nous, humains, c’est un défi dans la mesure où (pas encore heureusement !) la machine devient, sur certaines tâches, plus experte que nous. Mais il manque encore à ces systèmes d’intelligence artificielle cette notion d’imagination, d’invention qui nous est propre.
Marie et le Rosaire
Le mois d’octobre est appelé aussi « Mois du Rosaire », depuis que le pape Léon XIII, à la fin du XIXe siècle, a voulu encourager cette dévotion mariale par plusieurs écrits ou lettres. Alors, avec l’abbé Martin Filipponi, nous voulons nous interroger : quels sont les bienfaits qui découlent de la méditation des différents mystères du chapelet, de l’invocation confiante de Marie, de la récitation humble et répétitive des « Je vous salue Marie » ?
La médaille de l’ange gardien
L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille de l’ange gardien. Chaque personne, croyante ou non, a un ange gardien. La médaille représente cet ange qui nous a été assigné de manière personnelle par Dieu pour nous protéger.
Par Pascal Ortelli
Photo: DR
Prière à mon ange gardien de saint Charles de Foucauld
« Mon bon ange, compagnon, maître, gouverneur, seigneur, roi, prince chéri et bienfaisant, toi qui veilles sur moi avec tant de bonté, toi en qui j’ai tant de confiance et je n’en aurai jamais assez, toi qui me soutiens en tous les instants de la vie… Prie pour moi. »
Théocamp: une 4e édition au monastère
Cela devient une tradition. La dernière semaine de vacances d’été, le Théocamp réunit des enfants et adolescents de nos paroisses du Chablais. Ils étaient 22 – un record – cette année à se retrouver au monastère des Bernardines pour partager amitié et foi. La parole à Aelya Witz et Kayla Ribeiro.
En librairie – octobre 2024
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Dieu a tant aimé le monde
Jean-Marc Aveline
Ces pages expriment l’intime conviction que voici : aux prises avec les bouleversements de notre époque, rongée de l’intérieur par de multiples crises qui l’obligent à un redoutable, mais salutaire travail de conversion, l’Eglise doit une nouvelle fois, soixante ans après la tenue du concile Vatican II, approfondir sa compréhension de la mission que Dieu a voulu lui confier. Il nous faut apprendre à conjuguer l’urgence et la patience. L’urgence d’une charité qui sans cesse nous presse et la patience d’une fraternité qui lentement se tisse. Le cardinal Aveline nous offre avec cet ouvrage une petite théologie de la mission, qui fait la part belle au dialogue, à la rencontre, à la patience et à l’émerveillement.
Editions du Cerf
Culture et christianisme
Coord. Xavier Dufour
Culture et christianisme présente les interrogations spirituelles de quelques écrivains, artistes et savants qui ont affronté la question de Dieu au cœur de leur œuvre et de leur vie. Il introduit aussi à la lecture de la Bible, appréhendée comme une œuvre littéraire à part entière. Grâce à une iconographie soignée, à des mises en lien entre la Bible et l’art profane, ce manuel ouvre à une intelligence chrétienne de la culture, dans un esprit de dialogue et loin de toute attitude partisane.
Editions Peuple Libre
Moi, chien de Tobie
Jean-François Haas
Les chiens, grands absents de la Bible ? Plus maintenant ! Le discret compagnon de voyage du jeune Tobie est sans doute le chien scripturaire le mieux connu. Mais il ne veut plus se contenter des deux versets qui l’évoquent en passant. Il va se promener, multipliant les rencontres au passage : Adam et Eve, Abel, Noé, Isaac et Joseph, jusqu’au jour où, avec les bergers, il voit resplendir la nuit de Bethléem. Il entendra enfin un jeune rabbi raconter la parabole du pauvre Lazare auquel seuls les chiens tiennent compagnie. Par les mots inoubliables de Jésus, les voici baptisés amis fidèles et bons des pauvres hommes ! Un parcours singulier à travers la Bible, écrit d’une patte tendre et poétique.
Editions du Cerf
Belles histoires de saints et de miracles eucharistiques
Blanche Rivière
A la messe, le pain et le vin deviennent le Corps et le Sang de Jésus. Quel grand miracle ! Avec saint Tarcisius, le saint curé d’Ars, Mère Teresa, Carlo Acutis et d’autres saints, voici vingt belles histoires de miracles pour découvrir le sacrement de l’Eucharistie et son mystère, à travers les siècles. Un album pour mieux vivre la communion.
Editions Artège
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Abel Igono, un nouveau séminariste sur le Haut-Lac
Après un voyage de 5’900 km depuis le Nigeria, Abel est arrivé début août pour poursuivre sa formation auprès des Spiritains suisses. Voici quelques lignes pour faire connaissance avec cet homme discret et souriant.
Que ferait saint Bernard aujourd’hui?
Par François Lamon | Photo : Marion Perraudin
Lors du pèlerinage du secteur de Martigny à l’hospice du Grand-Saint-Bernard, une question a été posée pour approfondir notre mission de chrétien : « Que ferait saint Bernard aujourd’hui ? »
Dans les années 1050, il ne s’est pas contenté de venir en aide aux nécessiteux. Poussé par une charité prévenante, il a fait construire un hospice pour venir en aide aux voyageurs en danger qui franchissaient le col. Il répondait à un besoin réel, vital.
Aujourd’hui quel est le plus grand besoin vital chez nous en Europe ? Le sens de Dieu ! Quel passage devons-nous franchir ? Celui de passer de l’humain au divin ! Je vois trois cols comme au Grand-Saint-Bernard…
• Le col de Fenêtre qui fait passer du visible à l’invisible. Voir la création avec les yeux et admirer, avec le cœur, la bonté du Créateur tout en rendant grâce. Respecter la nature par amour de Dieu qui nous offre tant de beauté. Au sommet de la création, voir un frère, une sœur et y reconnaître le Christ.
• Le col des Bastions qui fait passer du superficiel à l’essentiel. Ne pas rechercher le paraître mais découvrir « le sens du ciel » : la vérité de notre être, fait pour aimer et vivre dans la paix du cœur.
• Le col des Chevaux qui fait passer de l’éphémère à l’éternel. La vie sur terre est éphémère, nous sommes sur un col. Jésus ressuscité est le passage, « la Pâque » qui nous conduit sur l’autre versant, celui du bonheur éternel qui dépasse toute imagination.
L’amour seul demeure, parce que Dieu est Amour. Ainsi les actes, si petits soient-ils, accomplis par amour, ici et maintenant, deviennent des instants d’éternité.