L’espérance

L’homme est né avec l’espérance. Il est habité par un intense désir de bonheur, de joie et d’achèvement. Il y a toutes sortes d’attentes. Mais derrière toutes ses attentes partielles que sont l’argent, le prestige, la prospérité, la santé, l’amitié, il y a une attente fondamentale, une unique espérance : celle d’être aimé pour vivre.
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Reflets de la Semaine sainte sur le Haut-Lac

Grâce à une équipe motivée, les paroissiens du secteur ont vécu à Vionnaz une belle entrée dans le Triduum pascal, avec une messe KT festive suivie de la Nuit de l’Adoration. En plein air, ils ont pu s’unir au Christ sur son chemin de souffrances, à Vionnaz ou aux Evouettes, et vénérer la croix à Vouvry. Durant la Vigile pascale, ils ont accueilli dans la joie Daniel et Adrien au Bouveret.
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Le silence du 7e sceau

L’ouverture du 7 e sceau précède les sept sonneries de trompettes.

Par François-Xavier Amherdt | Photo : Pixabay

Dans la tradition prophétique et apocalyptique, le silence annonce la venue du jour du Seigneur. C’est dans la plénitude du Dieu trinitaire que s’engendrent la Parole et la manifestation ultime pour l’ensemble de la création et du cosmos. 

Aussi, le texte de la Révélation est-il comme suspendu lorsque l’Agneau glorifié, aussi dénommé le Lion de la tribu de Juda et le Rejeton de David, ouvre le 7e sceau du rouleau écrit au recto et verso que lui a remis l’Ange au nom de l’Ancien des jours (Apocalypse 5, 1-14). Nos traductions bibliques le signalent par trois points de suspension, telle une ouverture sur l’infini.

« Il se fait alors dans le ciel un silence d’environ une demi-heure… », c’est-à-dire selon le langage symbolique du dernier livre des Ecritures, d’une durée indéfinie. 

C’est à ce moment que va se dérouler, selon une nouvelle liturgie céleste marquée par sept sonneries de trompettes (cf. Apocalypse 8-9 ; 11, 15-18), la réalisation des décrets divins et salvifiques, tels que consignés dans le rouleau désormais descellé par le Christ crucifié et ressuscité. La volonté du Seigneur s’accomplit définitivement.

Prélude à la conversion

Puisse le silence de l’oraison et de l’intériorité préluder à notre conversion en Eglise. Car c’est de la prière silencieuse du face-à-face avec Dieu que peut jaillir la dynamique de retournement ecclésial à laquelle nous sommes tous et toutes convié(e)s. 

Puissent les espaces de recueillement ponctuer nos liturgies, si souvent verbeuses et trop bavardes. C’est dans ces inter-stices que l’Esprit peut se glisser et faire germer en nos cœurs l’obéissance à la volonté du Très-Haut. Puisse le calme de la nature, de nos paysages extérieurs et intérieurs, apaiser notre agitation incessante et nous conduire à l’essentiel de la réalité, grâce au souffle du Saint-Esprit. 

Nous sommes suspendus au dessein divin dont la concrétisation et l’exécution vont apporter la paix, le shalom définitif.

Confirmation à La Croix

Les 23 jeunes confirmands de Martigny-Croix en route vers leur confirmation lors de la célébration présidée par Mgr Jean-Marie Lovey, dimanche 4 février 2024.

Par Maryline Rouiller 
Photos : Marion Perraudin

La petite communauté de Martigny-Croix, vivant sous le patronage de saint Joseph au cœur divinement paternel et fraternel, a eu la joie d’instituer « soldats du Christ » vingt-trois jeunes chrétiens, lors de la messe à l’occasion de la célébration de la confirmation le 4 février dernier. 

Après deux années de préparation vécues ensemble depuis leur première communion et la venue de quelques nouveaux visages de frères ou sœurs prenant le train en marche, les « me voici » prononcés par les confirmands ont résonné, chacun de sa voix et de son cœur, dans l’église, à l’appel de Mgr Jean-Marie Lovey. 

Les parrains et marraines ont accompagné magnifiquement celui ou celle qui les ont choisis comme soutien et exemple. Ainsi l’assemblée, heureuse et priante, a vu revenir dans les bancs des visages souriants, des fronts bénis et des vies édifiées par ce chemin parcouru ensemble. Une nouvelle page va s’écrire pour eux, ennoblie dorénavant de Celui qui a appelé le Christ au désert et la Vierge Marie à devenir Mère de l’humanité. Bon Vent à eux !

Histoire de famille: les frères Multone, racontés par Laurent et Stéphane

Dans le cadre du projet de restauration de l’église paroissiale de Monthey, projet initié par le curé Jérôme Hauswirth, il est bon de se replonger dans l’histoire de ce vénérable et saint édifice religieux, avec une histoire de famille, la famille des frères « Multone », histoire rapportée par les membres de la famille, avec Laurent et Stéphane.
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Que représente la résurrection pour moi?

Par Astrid Belperroud | Photo : DR

Animatrice pastorale de la jeunesse, j’ai eu à cœur de poser cette question aux jeunes confirmés 2023… et cela reste toujours une question remplie de mystères. Je les ai laissés me répondre de façon anonyme, ainsi il y a une certaine liberté dans la réponse et certains m’ont demandé : « Si je ne comprends pas ou ne crois pas à la résurrection, est-ce grave si j’ai confirmé ? »  

Et de leur répondre « bien sûr que non… la résurrection, comme l’eucharistie, reste un grand mystère mais nourri d’espérance. Dans leur réponse on peut voir qu’il y encore confusion entre réincarnation et résurrection, est-ce aussi clair pour nous adultes ? Pas forcément. 

Et ce qu’il y a de merveilleux dans notre vie sur terre, c’est que nous avons toute une vie pour comprendre, toute une vie pour vivre, expérimenter, toute une vie à rencontrer le Christ.

Quelques mots de jeunes confirmés :

« Pour moi, la résurrection c’est quand après être décédés, nous sommes ramenés sur terre pour un court instant, ça peut être pour dire au revoir ou accomplir des dernières épreuves. C’est ce qu’a fait Jésus ou plutôt ce pourquoi Dieu l’a ressuscité. »

« Jésus a vaincu la mort, la vie est plus forte que tout, j’ai compris dans ma vie que je vivrai plusieurs petites morts mais avec Jésus dans ma vie, je me relèverai chaque fois avec plus de force. »

« La résurrection représente Jésus qui revient sur terre. »

« La résurrection c’est le fait de se redonner une chance, de repartir de zéro en se souvenant de nos erreurs, afin de les éviter lors de notre seconde vie. »

« C’est le passage de la mort à la vie. » 

« Renaissance. »

« C’est Jésus qui nous met, remet debout, chaque fois que l’on perd courage. »

« Pour moi, la résurrection montre le pouvoir de Dieu mais aussi la preuve qu’il ne faut jamais laisser tomber. »

« Parfois la vie est compliquée, mais Dieu a une raison pour tout et au final, il t’élévera toujours de ta peine. »

« La résurrection m’évoque l’espoir, c’est croire aux secondes chances, espérer et vivre. On peut réellement renaître à nouveau. »

« La résurrection c’est la renaissance de Dieu, il est à l’origine et à la fin de la vie qui ne s’arrête jamais. »

« La résurrection montre le pouvoir de Dieu, mais est aussi la preuve qu’il ne faut jamais laisser tomber. »

« Pour moi, c’est la nuit de Pâques le centre de ma foi. Jésus a vaincu la mort pour nous. Nous ne serons plus jamais seuls, c’est la lumière du cierge Pascal qui est présente et nous met de la lumière dans nos vies. »

A chacune de nos rencontres, il y a la lumière… une bougie bien visible, qui nous aide à apprivoiser l’invisible. Ne l’oublions pas, nous sommes tous en chemin, à la rencontre du Seigneur.

«Le silence est essentiel…»

Par Thierry Schelling | Photo : Pxhere

… dans au moins trois domaines, liste le pape François : la vie du croyant, la vie de l’Eglise et sur le chemin de l’unité des chrétiens.

Ainsi s’exprime-t-il parmi les leaders de toutes les Eglises-Sœurs réunis pour la veillée de prière œcuménique, le 30 septembre 2023, un jour avant l’ouverture de la première phase du Synode 2023-2024.

Pour le croyant

Les débuts et la fin de notre existence terrestres sont silencieux. « Le Verbe de Dieu s’est fait silence dans la mangeoire et sur la croix. » Devant la croix de San Damiano, François d’Assise jadis comme les responsables d’Eglises en septembre 2023, le croyant se tient en silence, un silence qui n’est pas du tout vide. « Dieu parle plutôt dans un zéphyr, un fin silence sonore », paraphrase-t-il l’expérience d’Elie dans le Livre des Rois.

Pour l’Eglise

Le silence « permet le dialogue et l’écoute » de l’autre et de l’Esprit Saint à l’œuvre dans nos vies. Il améliore le « discernement » au travers des bruits et du vacarme de notre temps, pour écouter la volonté de Dieu. Les différends se résolvent mieux si on commence par écouter ce qui est différent, « dans un silence actif ».

Pour l’unité des chrétiens

Le silence qui devient prière permet d’accueillir le don de l’unité « comme le Christ la veut », « avec les moyens qu’il veut », disait Paul Couturier, à l’origine de la Semaine de prière pour l’unité et que rappelle François. Se mettre ensemble en prière et dans le silence, c’est comme semer des graines d’espérances que Dieu fera germer, dit-il en substance aux consœurs et confrères chrétiens. Et de conclure : « Faisons silence pour que le monde croie ! »

En ce temps de Renouveau

En ce temps de renouveau, Où la terre a refleuri après la froideur de l’hiver, Que résonne en chants de fête et de joie, comme un exultet sans fin, Au cœur de nos vides intérieurs, de nos déserts stériles Le vide apparent du tombeau, Devient lieu de rencontre avec le Ressuscité, Il nous rejoint, Lui le Vivant.
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Les Colis du Cœur: l’anniversaire d’une association indispensable

En cette année 2024, l’association des Colis du Cœur va fêter ses 30 ans d’existence. Comme la plupart le savent déjà, cet organisme a pour but de fournir une aide alimentaire ponctuelle aux personnes de la région qui sont dans le besoin. Il faut voir cela comme un coup de pouce momentané, dans une période de vie compliquée vécue par les personnes
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Choisir la fraternité

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Michel Racloz, représentant de l’évêque pour la région diocésaine Vaud, est l’auteur de cette carte blanche. 

Michel Racloz, représentant de l’évêque pour la région diocésaine Vaud
Photos : cath.ch, DR

Le 1er février dernier, nous avons fait mémoire du dramatique appel de l’abbé Pierre adressé sur les ondes en 1954 à la suite du décès d’une femme sans logement en France. Cette réalité demeure actuelle aussi en Suisse romande.

Cet évènement m’a amené à reprendre un livre de l’abbé Pierre « La Fraternité »1. Il est paru en 1979 à l’occasion des 50 ans de la fondation d’Emmaüs. Quelle vision prophétique émerge des propos de l’abbé ! Elle est simple et profonde. Il dénonce des situations de misère et d’injustice. Il annonce un horizon nouveau en comptant sur l’engagement de tous. L’abbé Pierre nous invite à un choix radical. « Ces deux voies sont très claires : moi sans les autres ou moi avec les autres. Etre heureux sans les autres ou être heureux avec les autres. Etre suffisant ou être communiant. »

Un double écho a résonné en moi… du côté de la vie de Jésus et de l’appel du pape François à travers son encyclique « Tous frères ». Avons-nous pris conscience que Jésus nous invite à devenir des sœurs et des frères ? Simplement considérer toute personne comme une sœur ou un frère amène une transformation radicale en soi et dans la relation. C’est un long apprentissage vers la Vie. Les histoires des douze fils de Jacob et des douze apôtres nous indiquent les écueils à surmonter, le temps nécessaire, les changements à vivre sous la conduite de l’Esprit Saint.

Au centre de son texte, le pape François nous offre une relecture d’une parabole connue, mais « adoucie »… Il l’intitule « un étranger sur le chemin » et non le « bon samaritain » ! Si nous souffrons, qu’attendons-nous de celui qui s’approche ? Choisissons-nous d’ouvrir les yeux et notre cœur pour permettre à celui qui souffre de trouver sa place dans la fraternité universelle ? Cette fraternité n’est-elle pas la grande voie pour œuvrer à la paix, témoigner de l’espérance, œuvrer au devenir d’une Eglise synodale et vivre sa vocation baptismale ?

1 Abbé Pierre, Fraternité, Arthème Fayard, 1979.

Groupe Œcuménique d’Accueil des Réfugiés (GOAR) de Monthey: Jacqueline Rigamonti passe le flambeau

Souvenez-vous, en automne 2015, avec l’arrivée de requérants d’asile venant de Syrie, notre évêque, Mgr Jean-Marie Lovey, lance un appel à la solidarité des Eglises et des mouvements citoyens. Un groupe de bénévoles, issus des paroisses catholiques et protestante de Monthey, se met à l’œuvre et prend le nom de GOAR. Jacqueline Rigamonti coordonne les diverses facettes de l’engagement : cours de français, contacts avec l’office de l’asile, suivi des bénévoles, accompagnements des familles.
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Jeux, jeunes et humour – avril 2024

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi la prière d’ouverture s’appelle « collecte » ? *
La prière d’ouverture qui change à chaque messe prend place après le Kyrie ou le Gloria. Normalement, un temps de silence la précède pour permettre à chacun de prier personnellement dans son cœur, avant que le prêtre ne rassemble ces prières et prie au nom de tous. Voilà pourquoi, elle porte le nom de « collecte », parce qu’elle collecte et réunit les diverses demandes des fidèles en une seule prière que le prêtre présente à Dieu au nom de la communauté.

Par Pascal Ortelli

* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.

Humour

Deux religieux avaient obtenu la permission de leur Abbé de participer à une noce familiale. Ils revinrent au couvent en ayant légèrement abusé de la dive bouteille. Comme il était déjà tard et que nos deux compères, visiblement éméchés, voulaient éviter à tout prix de croiser leur Abbé dans les couloirs, l’un des deux dit à l’autre : 
– Va devant, fais quelques pas et je verrai si tu marches droit !
Après cela, le marcheur revient vers son confrère et lui demande le résultat du test. Celui-ci répondit :
– Oui, tu marches droit, mais qui était donc celui qui marchait avec toi ?

Par Calixte Dubosson

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