Marion Perraudin est une paroissienne très active au sein de notre Eglise. Vous lisez ses méditations au dos de L’Essentiel depuis quelques mois et vous l’aurez sûrement aperçue en train de prendre des photos lors des fêtes paroissiales. Pendant son temps libre, c’est aux animaux sauvages que Marion tire le portrait…
Par Christelle Gaist
Photos : Marion Perraudin
Passionnée de nature, Marion Perraudin part très régulièrement au contact des bêtes. Elle se décrit comme une chercheuse de Vie, en quête constante du Beau. La paroissienne me fait part de ses nombreuses rencontres avec les animaux. Son approche de la nature ne varie guère. Elle se sent toujours comme une invitée dans leurs espaces, montre un profond respect pour les occupants de ces lieux. Elle se fond dans l’environnement et tient à se faire oublier. C’est tout un monde fantastique qui s’ouvre alors à elle.
L’émerveillement – Ce qui pousse Marion à retourner chaque semaine auprès des animaux, c’est l’émerveillement que ces rencontres lui procurent. Dans ces rendez-vous de l’inattendu, elle cherche et trouve Dieu. Les méditations qu’elle partage dans l’Essentiel sont le résultat heureux de ces moments privilégiés. Grâce à son appareil photo, elle essaie également d’en garder des souvenirs. A force d’observations, la naturaliste sait reconnaître quel gypaète fend l’air sous ses yeux. C’est une espèce qu’elle affectionne tout particulièrement. Le retour de ce rapace dans nos contrées tient lieu du miracle, puisque celui-ci avait été exterminé puis réintroduit. Depuis quelques années, cet oiseau déploie à nouveau ses ailes en Valais pour le plus grand bonheur des âmes sensibles à la beauté.
Tiré de l’enseignement de l’Eglise
Dans l’Encyclique Laudato si’ (2015), le pape François mentionne saint François d’Assise et son rapport à la nature, un véritable exemple pour tous ceux qui ont été appelés à la chérir et à la sauvegarder. Pour le pape, saint François d’Assise est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie. Celui-ci aurait manifesté « une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnées. » […] « Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois que saint François regardait le soleil, la lune, ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs en les invitant à louer le Seigneur, comme si elles étaient dotées de raison. » (n° 11)