Bonjour chères paroissiennes et chers paroissiens de l’UP Jura.
Dans quelques semaines, j’aurai le bonheur de rejoindre l’équipe pastorale de votre UP et, par ces quelques lignes, je voudrais me présenter brièvement à vous.
Je m’appelle Joseph Hoi (très exactement : Joseph Nguyen Van Hoi) et je suis né le 1er juillet 1973.
Originaire du Vietnam où j’ai passé ma jeunesse, j’ai grandi dans une famille catholique animée d’une profonde foi en Jésus Christ, pratiquante et très engagée dans la communauté locale.
Durant mon enfance et mon adolescence, plusieurs prêtres m’ont impressionné par leur témoignage de vie au service de l’Evangile. C’est ainsi que, très tôt, le désir de suivre leur exemple est né en moi.
Après ma venue à Fribourg en janvier 1999, grâce à une bourse octroyée par l’Œuvre Saint-Justin, j’ai hésité à répondre à cette vocation et à suivre une autre voie mais l’appel de Dieu me poursuivait jour et nuit. Le Seigneur m’a séduit et Il m’a eu.
C’est ainsi qu’après mes années de théologie à l’université de Fribourg et de formation à notre séminaire diocésain, j’ai été ordonné prêtre, le 18 juin 2006. J’ai commencé à exercer mon ministère sacerdotal dans l’UP Notre-Dame de Fribourg où je suis resté jusqu’à l’été 2013 avant de poursuivre mon activité pastorale dans le canton de Vaud, en qualité de curé in solidum dans l’UP Prilly-Prélaz.
Ce début d’été 2020 me réservait une surprise de taille : ma nomination de curé dans l’UP Jura. A partir du 1er septembre prochain, j’aurai donc la joie de vous rencontrer et d’apprendre à vous connaître pour effectuer un bout de chemin de vie et de foi à vos côtés.
D’un naturel assez timide, j’aurai cependant toujours une oreille attentive à vos demandes et à vos besoins. Je suis décidé à servir de mon mieux et de tout mon cœur ma nouvelle communauté ecclésiale genevoise. Je n’ai pas de « famille de sang » en Suisse mais j’y ai toujours été accueilli comme à la maison et je suis sûr de trouver chez vous un nouveau chez-moi chaleureux.
Je me réjouis de vous rejoindre bientôt et je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous un très bel été.
Par Thierry Schelling Photo: CiricSi en paroisses, les changements amènent chamboulement, rancœur voire pire, au niveau de l’Eglise universelle, c’est pareil : Papa Francesco a certainement mis le point final 1 à la constitution apostolique Praedicate Evangelium qui, sept ans auparavant, avait été annoncée comme tâche principale du groupe de travail de cardinaux autour du nouvel élu. Et les adversaires ont été sournoisement présents pendant tout ce temps.
Opposition Certes, la liberté de leur pensée et de leurs échanges est un droit dont tout le personnel de la Curie romaine peut se targuer. Néanmoins, ces femmes (eh oui, il y en a de plus en plus) et ces hommes prêtent le serment de servir le Pontife romain dans sa tâche de Pasteur universel d’une Eglise multinationale et interculturelle – le kaléidoscope de leurs provenances en témoigne d’ailleurs.
Il y a donc aussi une pluralité d’opinions, et d’aucuns – Viganò, Müller, Burke… pour ne citer que les plus bruyants – ont exprimé leur opposition aux changements, petits et grands, que François aura entérinés après une large et patiente consultation entre la base et la Curie, et un passage au crible de ses sept conseillers. « On me change l’Eglise », entend-on dire…
Se concentrer sur l’essentiel L’évangélisation est désormais ramenée sur le devant de l’Eglise, et non plus la défense d’une doctrine ; la modestie et le sens du « service temporaire » sont les qualités requises de ses acteurs et actrices, non plus le carriérisme et l’arrivisme ; améliorer les moyens pour toujours mieux atteindre le but : évangéliser par attraction (parfois capillaire) et non pas prosélytisme… Révolution copernicienne qui actualise une fois de plus la vision d’un Jean XXIII : In necesariis, unitas, in dubiis, libertas, in omnibus, caritas…
1 En raison de la pandémie,sa publication a été retardée à la deuxième moitié de l’année 2020, très probablement.
Inopinément et inéluctablement, nous sommes face à des bouleversements qui nous laissent pantois. Les changements climatiques interpellent notre agir envers la création. Les précautions dues à la pandémie mettent à mal bien des valeurs communautaires : distanciation, gestes barrières, confinement, port du masque, mise en quarantaine. Les interpellations politiques portent leur questionnement à savoir s’il faut garder le « C » dans le nom d’un parti. Les interrogations se posent quant à la transformation en mosquée de l’ancienne basilique Sainte-Sophie d’Istanbul. La recrudescence de la malnutrition renvoie à plus tard le rêve d’un monde sans famine. Et l’augmentation des dépenses mondiales pour l’armement militaire qui n’augure rien de pacifique.
Toutes ces transformations sont source d’inquiétude, donnent le sentiment de perdre le contrôle, nous rendent vulnérables et alimentent nos fantaisies parfois morbides. Le manque de repères nous laisse dans le désarroi. Cependant, croire en Jésus Christ, signifie mettre notre confiance et notre espérance en Lui. Aujourd’hui encore, il nous dit : « N’ayez pas peur ! » En rendant témoignage de cette espérance qui nous habite, nous pourrons contribuer à un renouvellement de la société dans laquelle nous vivons. Ce changement commence par et en chacun de nous. En paraphrasant Pagnol dans Topaze, nous pouvons affirmer que le monde utilise l’expression « foutre le camp », mais que tout baptisé, conscient de sa mission, « prend congé » de ses vieilles habitudes. Toute métamorphose intérieure, aussi petite soit-elle, sera une victoire pour un monde meilleur.
Par Chantal Salamin
Photos: DRHozana, c’est le réseau social de prière… plus de 480’000 priants à ce jour et cela ne cesse d’augmenter. C’est le seul réseau sur internet qui ne connaît pas de coupure de connexion ! Mais pourquoi un réseau de prière ? Comment ça marche ? Et pour quel résultat ?
Pour s’encourager à prier,car c’est vital ! C’est Jésus qui nous le dit à travers l’évangéliste Jean (15, 4) : « Demeurez en moi, je demeurerai en vous. » Ni plus ni moins, la prière, c’est le sang nécessaire à notre vie en Dieu, dans un vrai cœur à cœur avec notre Père. Un immense cadeau exigeant au cœur de notre vie de chrétien-ne qui se reçoit dans le don gratuit de notre temps, bien avant la demande de grâces.
L’association Hozana s’est donné pour mission de nous encourager dans la prière en créant du contenu et en regroupant les priants en communautés, répondant ainsi à l’appel du pape François : « Dieu vous aime, n’ayez pas peur de l’aimer en retour ! Qu’est-ce que vous attendez pour prier ? »
Ces laïcs à la base de cette initiative nous donnent quelques conseils pour prier : prier, ce n’est pas penser à Dieu, mais reposer notre cœur en lui ; il ne s’agit pas de faire sa prière comme on ferait un devoir, mais d’accueillir ce don.
Mais comment ça marche ? Concrètement, à travers cette application, Hozana nous invite à :
1. Rejoindre des communautés de prière que ce soit autour de l’évangile, de neuvaines, de saints, de la miséricorde, de la famille, etc.
2. Prier avec les publications écrites par des communautés animatrices rassemblées dans le coin prière ou envoyées par mail.
3. Inviter nos amis à rejoindre une communauté, à découvrir Hozana et les aider à prier.
Prier, c’est se rencontrer encommunion de frères et sœurs ! Une rencontre qui consiste à croire en faisant confiance en un Dieu bien plus grand que ce que notre intelligence peut comprendre, à espérer dans l’attente qui s’enracine dans le credo « Seigneur, je crois en tes promesses, tu me donneras beaucoup » et enfin à aimer dans un échange de communion entre frères et sœurs en relation avec leur Père.
Par François-Xavier Amherdt Photo: DRDe notre patrimoine commun, venu de la Tradition ecclésiale et sociale, nous sommes invités à tirer à la fois du neuf et de l’ancien : nova et antiqua, pour reprendre le nom d’un chœur polyphonique de Sion, dans lequel j’ai eu la joie de chanter quinze ans, sous la direction du diacre permanent de Savièse Bernard Héritier. Ce dernier a d’ailleurs appliqué cette maxime du premier évangile en fondant la Maîtrise de la cathédrale de Sion et en donnant une nouvelle jeunesse musicale à ce haut lieu classique.
« Tirer de notre trésor du nouveau et du vieux », comme le propriétaire mis en scène par Matthieu au terme du discours sur les paraboles (13, 52), c’est devenir disciple du Royaume des cieux, mettre la parole en pratique et construire sur du solide (cf. Matthieu 7, 24-27, à la fin du discours sur la montagne). Ce devrait être notre devise biblique, en cette rentrée pastorale à la saveur particulière. Tout bousculer, modifier, révolutionner, après ce que nous avons vécu, puisque « tout fout le camp », disent certains ? « Réinventer l’Eglise », puisque tout le monde ne fait que parler d’un univers post-Covid différent, dans tous les secteurs de l’économie et de la politique ?
Avec Jésus Epoux, le vin des noces est toujours nouveau (cf. Matthieu 9, 14-17). C’est le nectar de l’amour qui nous vient à travers les âges. Mais il exige sans cesse des outres nouvelles, comme lui-même l’a montré en transformant les pratiques de la Loi ancienne pour les mettre au service de l’être humain : le sabbat fait pour l’homme, et non le contraire ; le jeûne pour le bien-être de l’homme, et non pour l’asservir. Le pape François nous convie avec enthousiasme à dépasser le « on a toujours fait comme cela », dans son exhortation Evangelii gaudium (no 33). Nous n’avons pas à trouver un « Evangile inédit », mais à poursuivre l’élan de la nouvelle évangélisation, voulue déjà par Jean-Paul II, dans le courage, la solidarité, l’intériorité, l’humilité et la conscience de notre vulnérabilité.
Tel est le thème central de ce numéro ! Les certitudes de l’« ancien monde » sont balayées. Nous sommes surpris par la vitesse à laquelle se produisent les changements dans notre société et dans la structure de l’Eglise, ainsi que par leurs dimensions. Il y a une certaine nostalgie ou une idéalisation démesurée des pratiques et des époques passées. C’est avec désarroi que les changements de temps et mœurs sont accueillis car, pour certains, ces changements signifient une perte de pouvoir et de contrôle. D’où, parfois, le retour à une certaine rigidité ou même à l’autoritarisme !
Pourquoi cette peur ? Si l’Eglise est dans le monde, elle n’est pas du monde. Nous connaissons des changements de structures et de modes de pensée mais, le Christ, Lui, est avec toutes les générations : « Il est le même, hier et aujourd’hui ; Il le sera pour l’éternité » (He 8, 13). Vivons donc l’aujourd’hui de Dieu ! (cf frère Roger de Taizé). Pour le père Florent Callerand, « le tout, c’est d’annoncer l’Evangile et de s’y consacrer intensément, d’une façon de plus en plus ajustée au monde d’aujourd’hui ».
Les souhaits, que je ne cesse de partager depuis des années, sont toujours les mêmes :
– que les structures de l’Eglise se préoccupent de construire l’avenir plutôt que de marcher dans le passé et qu’elles n’étouffent pas des élans authentiques de vie ;
– que, aujourd’hui et demain, chaque chrétien prenne sa part de responsabilité dans l’annonce de l’Evangile et dans la construction d’un monde plus juste et plus fraternel !
De 2001 à 2019, le nombre de personnes actives pratiquant occasionnellement le télétravail à domicile est passé de 10% à près de 25%. En 2020, d’après le Matin.ch, 48% l’auraient pratiqué pendant le semi-confinement. Allons-nous vers une institutionnalisation du travail à distance? Serait-ce un progrès pour les salariés?Tout d’abord, qu’entend-on par télétravail ? Le Code du travail le définit comme toute forme d’organisation du travail, dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur, est effectué par un salarié hors de ces locaux, de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Quels en sont les avantages pour les salariés ? Un certain nombre d’employés ayant pratiqué le télétravail pendant le semi-confinement aimerait poursuivre cette forme de collaboration. Les avantages sont divers : horaires de travail plus souples, autonomie et motivation plus grandes, diversification des tâches (en alternant travail professionnel et activités personnelles) ; moins de nuisances sonores pour les travailleurs en bureaux paysagés, réduction du stress et de l’empreinte écologique engendrés par les déplacements, gain de temps pour la vie de famille, les loisirs, le bénévolat…
Et pour les entreprises ? A longue échéance, les entreprises sont également gagnantes : réduction des frais généraux et des dépenses (loyer, aménagement des locaux, déplacements grâce aux visioconférences) et de l’absentéisme et des retards. Il permet une augmentation de la flexibilité des ressources humaines ainsi que l’intégration de salariés handicapés. S’il est bien pratiqué, grâce à une motivation plus grande, la productivité des employés augmente. Enfin, le télétravail participe au développement durable et il est un atout pour attirer les générations « nomades » X & Y.
Le télétravail, panacée des employés ? Cependant, cette forme de travail n’est pas sans dangers. Certains télétravailleurs ont souffert du manque d’interaction, de la perte de lien social et ont vu leur fatigue augmenter, étant constamment en communication téléphonique ou via Internet. Il est parfois difficile de respecter les limites entre vies professionnelle et personnelle. Stéphane Haefliger, spécialiste RH, craint le risque de précarisation des salariés. Ceux-ci pourraient devenir une ressource externe et avoir ainsi un contrat de mandataire et non plus de collaborateur. Ils devraient alors assumer la caisse de pension et les charges sociales. Par ailleurs, Mark Zuckerberg reconnaît qu’au sein d’une entreprise, la distance peut empêcher « de créer une culture commune, de tisser des liens entre collègues, d’être créatif en groupe et d’avoir des conversations informelles ». Et c’est là le risque que « tout foute le camp » : les employés devenant des pions anonymes, congédiables à merci, assisterait-on à une autre forme de déshumanisation du travail ?
1 Petit clin d’œil à l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Berne : Tout se disloque 13.12.2019 – 13.09.2020
Qui parmi nous n’a pas entendu cette phrase si vite lancée en l’air et si souvent sur nos lèvres : avant c’était mieux, maintenant, tout fout le camp !
Oui, nous avons souvent cette impression que le monde va de mal en pis et la nostalgie du passé revient en force !
N’y a-t-il pas une part de vrai ? Mais en y regardant de plus près, nous savons combien notre mémoire peut nous jouer des tours ! Et Jésus, là-dedans ? A-t-il une place ? N’est-il pas le même hier, aujourd’hui comme demain ? Alors, s’Il est là, ne peut-Il pas y mettre son grain de sel ? Avons-nous cette habitude de demander son aide avant de parler ? de demander à Jésus ce qu’Il pense de cette situation ? Que ferait-Il ? Et l’Esprit Saint ? Que nous souffle-t-il ? Ouvrons notre Bible ! Jésus, à peine baptisé, n’est-Il pas poussé au désert, puis d’un côté et de l’autre ? Et les premiers chrétiens ? Et nous osons nous plaindre ?
Dieu sait tout et Il est là avec nous jusqu’à la fin du monde. Donc, dans l’audace de l’Esprit Saint, devant de nouveaux projets, des nouvelles manières de faire, disons plutôt : Tout en Dieu ! En avant !
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
L’Eglise, des femmes avec des hommes Anne-Marie Pelletier
La grande théologienne et bibliste française, membre de l’Académie pontificale pour la vie, que le pape François a invitée à prêcher au Vatican, livre ici son manifeste le plus essentiel sur la place passée, présente et future de la femme dans le christianisme. Celle qui s’est opposée à l’initiative d’Anne Soupa qui avait proposé sa candidature pour l’archevêché de Lyon en rappelant que le ministère se reçoit et ne se revendique pas, vient ici valoriser la part féminine de l’Eglise en nous posant la question : « Et si la femme était l’avenir… de l’Eglise ? »
Les catholiques sont à un tournant de leur histoire. Les églises se vident, les scandales et les crimes se succèdent, laissant l’institution démunie et les croyants abasourdis. Pour inciter l’Eglise à sortir de son impuissance et aider les fidèles à dépasser la tristesse et la colère, un journaliste et une universitaire catholiques publient cet appel : oui, une autre Eglise est possible ! Moins dogmatique et plus incarnée, moins moralisatrice et plus joyeuse, moins infantilisante et plus égalitaire.
Au fil de vingt propositions, des pistes concrètes sont avancées. Un livre à lire, absolument !
Ce livre n’est pas une réflexion ecclésiologique théorique, même si sa démarche est sous-tendue par de nombreuses lectures. L’auteur tire profit d’une longue expérience de vie dans l’Eglise du Christ, côté catholique et côté orthodoxe. Il n’est pas une lamentation, mais, autant que possible, un chant d’espérance. L’auteur aimerait s’adresser aux chrétiennes et chrétiens, de quelque Eglise que ce soit, qui sont blessés par l’état de l’Eglise du Christ. A ceux qui sont partis. A ceux qui ont encore assez de foi pour rester, assez d’amour pour leur Mère meurtrie. Pour que tous entendent la voix du Crucifié leur dire : « Va et répare ma maison ! »
18 octobre 2015, place Saint-Pierre à Rome, le pape François déclare saints Louis et Zélie Martin. Ils deviennent ainsi les premiers époux et parents à être canonisés ensemble par l’Eglise. Non pas parce que leur fille Thérèse est sainte, mais parce que leur vie d’apparence très ordinaire, ancrée dans une foi à toute épreuve, abandonnée à la Providence divine, a façonné leurs âmes et celles de leurs enfants pour le Ciel. Dans l’une de ses lettres, sainte Thérèse écrivait d’ailleurs pleine de reconnaissance : « Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre ». Très bonne BD à recommander aux familles chrétiennes.
Beaucoup de paroisses manquent de jeunes,mais certaines réussissent à les impliquer. Pourquoi et comment? Interview du Père Cettou, curé de Sainte-Thérèse à Lausanne.
Par Bénédicte Jollès Photos: DR, Flickr
Le Père Cettou.
Comment transmettre ce goût de la messe ? Tout commence en famille : l’enfant reçoit le plus important de ses parents. Impossible de faire aimer la musique ou le sport sans les pratiquer. Il en va de même avec l’eucharistie : est-elle le centre de notre semaine ? Ses lectures sont-elles lues en famille ? Sommes-nous enthousiasmés par la présence de Jésus qui se donne durant l’Eucharistie ? Aux prêtres de faire sentir cette présence, en posant le regard bienveillant de Dieu sur chacun. La messe permet normalement aussi une vie de famille plus joyeuse et plus paisible, les enfants en ont soif.
Que répondre à un enfant qui dit s’ennuyer ? Il est normal que l’enfant préfère jouer. Ses devoirs lui pèsent aussi, mais les parents persuadés de leurs bienfaits insistent.
L’enfant qui s’ennuie à la messe, n’en voit pas le sens, il n’a sans doute pas été assez préparé. Favorisons-nous les échanges à propos de la foi ? Répondons-nous à ses questions ? Demandons aussi au Christ que nos enfants le rencontrent : Il n’a que ce désir-là !
Pourquoi invitez-vous les familles chrétiennes à ne pas rester isolées ? Elles ont besoin de soutien. Les propositions de retraites familiales sont nombreuses, y naissent des amitiés profondes. Quelle joie quand, à la sortie de la messe, chacun retrouve des amis. Ensuite, les parents peuvent passer le relais à des mouvements de jeunes, ils fortifient ceux qui se sentent isolés.
Pourquoi avez-vous autant de servants d’autel ou servantes d’assemblée ? Sur la paroisse, une quarantaine d’enfants sont engagés. Etre proche de l’autel, aide à être attentif à ce qui s’y déroule. Chacun peut en assumer une responsabilité, par exemple : chants, lectures, quête ou procession qui donnent rythme et sens à la liturgie et aident à rencontrer le Seigneur. Il ne s’agit pas de chercher d’abord à occuper les jeunes, mais de leur apprendre à être disponibles : silence et adoration intérieure sont aussi importants. Les servantes d’assemblée portent par leur recueillement la prière des fidèles, elles continuent à prier pour eux dans la semaine. Les enfants ont une grande profondeur spirituelle ; entourés d’adultes à la foi vivante, ils prennent leur place.
Faire tomber les barrières qui peuvent séparer les personnes: le credo de la Communauté œcuménique des sourds et malentendants de Genève (COSMG).Par une communication respectueuse des besoins de chacun et un œcuménisme vécu au quotidien, sourdset malentendants des deux confessions font partie intégrante de l’Eglise. Rencontre avec Anna Bernardo, aumônière en charge de cette communauté.
Texte et photos par Myriam BettensLa parole peut être à la fois un espace de liberté, ou parfois vécue comme un enfermement. Anna Bernardo aime le langage et son inépuisable richesse. Elle accompagne dans sa profession de logopédiste ceux pour qui la magie des mots n’a pas opéré. Depuis plus de trente-trois ans, elle offre des clés pour « déverrouiller » une prononciation difficile ou une phobie de la lecture. Cette mission la passionne toujours autant, ainsi lorsqu’elle rencontre Mgr Farine pour concrétiser le souhait de s’engager en Eglise, Anna Bernardo lui demande expressément une fonction lui permettant de continuer à exercer sa profession en parallèle. Elle s’engage en tant qu’aumônière de la communauté des sourds et malentendants de Genève en octobre 2014. « Moi-même entendante, je n’ai que quelques petites notions de langue des signes française (LSF) », avoue-t-elle. La plupart des activités de la COSMG s’adressent à un public composé de sourds et d’entendants réunis. Les célébrations et toutes les activités organisées par la communauté sont toujours bilingues : LSF et français parlé. « En général, un interprète LSF est présent et nous projetons tous les textes de la célébration sur un écran », complète encore Anna Bernardo.
Le murmure du geste
Ces moments de partage et d’œcuménisme ont lieu tous les 3e dimanches du mois à la paroisse protestante de Montbrillant située à quelques encablures de la gare Cornavin, à Genève. Dans les jours précédant la rencontre, Anna Bernardo et sa consœur, la pasteure Katharina Völlmer Mateus, mettent au point le support visuel de la célébration ainsi que le script que recevra l’interprète LSF. Le dimanche matin, les deux femmes se rendent à l’église aux alentours de 8h30 afin de finaliser les préparatifs de la liturgie. Peu avant 10h, les premiers paroissiens pénètrent dans le temple, un lieu à l’architecture moderne devant son nom au Mont Blanc qui lui fait face. « Les cérémonies sont tout sauf silencieuses », glisse l’aumônière. Le lieu de culte bruisse du perpétuel murmure des gestes échangés, « du corps dans son entier entrant en prière ». Les personnes présentes à la cérémonie sont d’ailleurs toujours invitées à s’approprier la langue des signes dans la liturgie. Comme pour joindre le geste à la parole, l’aumônière dévoile quelques-uns des gestes du Notre Père. Elle décrit ensuite le moment de la salutation de paix des célébrations de la COSMG : « Les paroissiens se prennent dans les bras, se serrent la main ou encore s’embrassent. » Un moment d’émotion, qui inclut chacun.
La Parole incarnée
Aujourd’hui, les personnes sourdes sont mieux prises en compte dans la société. Cependant, elles ont été victimes de préjugés divers au cours de l’histoire. La croyance populaire associait, par exemple, la surdité à l’absence de raison. Une assertion qu’Aristote prenait à son compte en affirmant que celui qui ne parle est aussi dénué de pensée. La chrétienté n’a malheureusement pas amélioré le sort des sourds. Un des quatre Pères de l’Eglise latine, saint Augustin, restait persuadé que la personne sourde ne pouvait apprendre à lire puisque la parole lui manquait. Par extension, il estimait donc que la surdité rendait la foi impossible. « Pendant un siècle, les sourds étaient obligés de s’asseoir sur leurs mains. On les obligeait à utiliser la voix comme seul moyen de communication », affirme l’aumônière. Ce n’est que dans les années 1980 que la LSF est admise en tant que langue à part entière. Pour Anna Bernardo, elle offre la possibilité à toute personne qui signe de penser en images, les termes deviennent visibles et donc vivants. « Le corps est valorisé et devient un lieu de communion avec Dieu », décrit-elle. Plus encore, le message biblique « s’incarne dans le corps et le vécu des paroissiens ». La Parole de Dieu devient signe.
Un œcuménisme vécu
→ 8h30 Mise en place de la salleet du matériel à la paroisse protestante de Montbrillant,à Genève
→ 10h Début de la célébration
→ 11h Après-culte convivialconstitué d’un temps de partage et d’un apéritif
Tout fout le camp ! Je suis sûre que bien des personnes ont déjà entendu cette phrase voire l’ont dite elles-mêmes.
Il est vrai qu’elle est déstabilisante, cette sensation que nos repères partent. Nous avons beau vivre dans une monde individualiste, où le « je » a une place privilégiée, toutefois, nous tenons à certains principes ou valeurs. Ils sont aussi nos points de repères qui malgré tout nous permettent d’avancer certes, mais surtout nous rassurent.
Changements en catéchèse Ma dernière expérience d’un changement majeur qui a chamboulé bien des personnes date d’il y a deux ans. Les réflexions étaient les habituelles : « Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien ? Changer pour changer, ça n’a pas de sens ! Nous ne voulons pas être des cobayes ! A-t-on pensé aux conséquences ? Ça sert à quoi ? On était bien comme cela. »
Ce changement était la sortie du cheminement vers la vie eucharistique (première communion) de l’école. Aussi, cela impliquait que les enfants soient accompagnés d’un adulte et de réserver 2 à 3 heures pour une rencontre qui se déroulerait soit le mercredi après-midi, soit le samedi, trois fois dans l’année !
En réalité, je ne faisais que suivre les nouvelles directives du diocèse qui souhaitait que les enfants suivent la préparation en paroisse, entourés des adultes de la famille, de la communauté pastorale et de tous les fidèles. Ainsi, ils seraient plus intégrés dans la vie communautaire et la communauté se rendrait plus compte du cheminement de ces jeunes chrétiens en devenir en les suivant pas à pas et non plus en étant juste présente au moment de la messe de leur première communion.
Bilan des changements C’est ainsi, que maintenant depuis deux ans, les enfants et les parents suivent cette nouvelle manière de faire, malgré les contradictions lors de la séance d’information. Le bilan a été plutôt positif dès la première année. Les échos des parents dans la majorité étaient : nous craignions l’ennui, la catéchèse à haute dose, la moralisation comme l’Eglise savait si bien le faire et non, nous avons été surpris en bien. Nous apprenons certaines choses, mais surtout, c’est sympa de passer un temps privilégié avec mon enfant, sans ses frères et sœurs. Pour certaines personnes cela a été même une réconciliation avec l’Eglise sans pour autant passer dans un autre extrême, mais toujours est-il que l’image est moins négative.
Les échos des enfants sont aussi très positifs, ils apprécient de se sentir accompagnés dans leur démarche, de partager ce moment privilégié avec l’adulte. C’est moins barbant que le catéchisme à l’école !
Attention, tout n’était pas rose. Il y a évidemment eu aussi des parents insatisfaits qui continuaient à penser que l’« ancien » système était mieux ou tout aussi bien, voire que le nouveau était une perte de temps et qu’ils n’avaient pas besoin d’un rafraîchissement de catéchèse.
De cette première année, « fameuse année de transition », un peu chaotique au niveau de l’organisation aussi, il faut relever que le contenu n’a convenu ni aux animatrices, ni aux familles. C’est pourquoi, l’année passée, le programme a été modifié et nous l’avons axé davantage sur la messe et le sacrement. Ce qui a conduit que les rencontres soient suivies d’une messe afin d’appliquer ce qui avait été vu juste auparavant. C’est avec joie et beaucoup de respect que nous constatons que les enfants et les adultes ont joué le jeu de participer à la rencontre et à la messe qui suivait.
Les propositions pastorales pour la famille Covid-19 oblige, nous n’avons pas encore les échos de tous les parents concernant le cheminement de cette année. En effet, comme les messes de premières communions ont dû être déplacées en automne, nous n’avons pas encore fait les bilans avec les parents et les enfants. Ce qui est sûr, c’est que de mon côté, je suis bien heureuse de voir l’évolution de cette manière de faire. On a beau dire que « tout fout le camp », que nos rituels viennent à changer, mais dans le cas présent, c’est un mal pour un bien. Il a toujours manqué, et il manque encore, de la pastorale des familles. On pense aux enfants en leur proposant du catéchisme à l’école. On pense aux seniors en leur proposant des rencontres dans le cadre de la vie montante ou des messes en semaine. Mais les familles ? Qu’y a-t-il pour vivre la foi en famille ? Certes il y a les messes dominicales, mais vous conviendrez avec moi que ce n’est pas un succès fou. Il y a l’Eveil à la foi pour les enfants de 0 à 6 ans environ, mais malheureusement, pas dans toutes les paroisses. Et pourtant, bien des paroisses essaient de mettre sur pied des messes des familles, des rencontres en famille autour d’un moment de convivialité, comme la chandeleur à Romont. Mais la réponse est minime. Que faire, faut-il faire plus de pub ? Ou est-ce le reflet de cette génération qui ne souhaite plus de contact avec l’Eglise ou alors consommer juste ce qui est nécessaire, comme lorsqu’on va dans un magasin, et où on ne prend que ce dont on a besoin ? Ceci pourrait être le thème d’un autre article.
Ainsi, si ce moyen de préparation peut contribuer à faire vivre la pastorale des familles, je ne peux qu’y adhérer. Est-ce qu’il y a plus de monde dans les églises ? Je ne sais pas, mais peut-être que les familles s’y ennuieront moins lorsqu’elles iront à la messe dorénavant. Ce n’est plus de mon ressort. Dieu agit selon le plan qu’il a pour chacun.
Moralité : ne soyons pas réfractaires à tous les changements. Essayons, avançons, parce que cela nous permet parfois de découvrir d’autres facettes de la foi. Dieu ne veut pas nous confiner dans une manière de vivre notre foi, mais au contraire, nous ouvrir à la nouveauté. Rappelons-nous, Jésus nous a montré l’exemple, il a été le premier à chambouler les habitudes et les traditions juives. Comme pour beaucoup de choses, tant qu’on n’a pas essayé, on ne peut pas savoir.
«Tout fout le camp»: messe de 8h30 supprimée, nouveau curé, plus de secrétaire de paroisse, un inconnu comme président du conseil économique… «Je ne reconnais plus ma paroisse», peut-on parfois ouïr à la rentrée pastorale… Pourquoi donc tant d’émotionnel face à ces changements pourtant usuels?
Par Thierry Schelling Photos: Jean-Claude Gadmer, Pxhere, Pixabay, DRMuter un prêtre ou réorganiser un horaire de messes déstabilise plus qu’il ne faudrait. A un point même qui peut surprendre. Il est vrai qu’inhérent à toute pratique religieuse s’expérimente con gusto la sécurité de la routine : « Dans la société, tout bouge, se déplace, y compris les citadins. Je peux comprendre que temple ou église doivent rester immuables afin de rassurer tout un chacun qu’au moins ça, ça ne change pas », confie la syndique d’une commune de l’Ouest lausannois.
Changement de prêtre
Il n’y a pas un manque de vocation dans nos contrées, à compter le nombre d’hommes et de femmes engagés à tous les niveaux (ou presque !) de la vie d’Eglise. Mais force est de constater qu’il y a raréfaction de prêtres. Cependant, on oublie que leur déplacement est souvent dicté par la nécessité d’équilibrer les forces (et les faiblesses !) sacerdotales sur tout le territoire diocésain, et est parfois décidé sur demande du concerné, pour des raisons objectives – sentiment du « devoir accompli », études spécialisées… – ou plus personnelles (santé, incompatibilité, etc.).
Il n’en demeure pas moins vrai que le curé « clef de voûte » de toute une communauté qui le considère comme père, psy, conseiller, entremetteur, entrepreneur, c’est fini. Depuis des décennies. Ce qui, peut-être, est devenu habitude au sein du clergé – soit changer régulièrement – n’a pas été absorbé encore par maintes ouailles : « A la suite du départ de notre curé, nous nous sommes sentis orphelins », gémit une paroissienne très affectée par la réorganisation de son UP. Il y a désormais trois autres prêtres qui viennent, lui fait remarquer le modérateur, mais rien n’y fait : « Notre curé est parti. » Silence inconfortable de part et d’autre.
Horaires de messe
Les changements d’horaire des messes, un thème qui interpelle.
Un autre sujet qui mobilise fortement le « peuple de Dieu » : le changement d’horaire de la messe ! La sacro-sainte tabelle des célébrations est gage d’inviolable pérennité : « Mais… on a toujours fait ainsi ici, Monsieur le curé », fredonne-t-on sur divers tons plus ou moins mélodieux.
Or, leur réajustement est décidé, souvent pour faciliter la mobilité des célébrants qui, c’est vrai, diminuent, ou par justice envers plusieurs communautés « convivant » sur un même lieu ou parce que des travaux dans un sanctuaire en exigent la fermeture temporaire. Un paradoxe s’ensuit : alors que l’attachement des paroissiens à un horaire aurait semblé nourrir et renforcer leurs liens réciproques, dès le changement, dûment expliqué, annoncé, préparé, d’aucuns partent ailleurs illico presto pour retrouver avant tout… leur horaire fétiche ! Faisant fi de la communauté et du curé, les voilà soudainement mobiles ! Et le secrétariat essuiera pendant quelque temps les foudres des mécontents qui brandissent leur résolution : « Veuillez ne plus m’adresser de courrier de mon ex-paroisse ! »
Pourquoi ?
Ignace de Loyola parlerait-il d’« un attachement désordonné » ?
La religion, opium du peuple, garante des traditions, assurance-vie éternelle face à une vie terrestre ardue… La religion… on a dit tant de choses et l’on constate, c’est vrai, qu’elle a notamment la tâche d’encadrer et de transmettre. Encadrer un groupe humain pour le faire devenir communauté et lui faire vivre, célébrer et rencontrer son Dieu – en lui transmettant des manières de dire, d’agir et de vivre qui identifient ce groupe et le distinguent par rapport à « la masse » environnante.
Or, ce qui caractérise la vie actuelle, c’est bien l’horaire, le timing. Et ce qui assure la transmission, c’est bien l’officiel de la religion : prêtre, catéchiste, rabbin, imam, c’est-à-dire quelqu’unlégitimement formé pour « livrer » la religion, pour ainsi dire, aux adhérents, afin qu’ils ne s’égarent pas, ne se « désalimentent » pas et, à leur tour, qu’ils puissent partager ce qu’ils reçoivent, en sachant que c’est juste… Et tout cela, dans un rythme familier et rassurant.
Du coup, lorsque horaires et ministres du culte sont modifiés, c’est – apparemment – toute la religion qui s’étiole. Mais n’y a-t-il pas là plutôt des relents d’infantilisme et de « cléricisme » 1 ?
Infantilisme : Ignace de Loyola parlerait-il d’« un attachement désordonné » lorsque le ministre des sacrements n’est jugé qu’au prisme de sa fonctionnalité et/ou de l’affect qu’on lui porte et non pas d’abord comme une personne à part entière ? « Ils ne sont même pas venus à la messe d’au revoir pour me saluer », raconte, ému, un confrère lors de son départ. Où est l’« adulte dans la foi » qui, dans tous les autres domaines de la vie – professionnel, marital, familial, amical – vit ces changements structurels régulièrement, mais qui, quant à la vie ecclésiale, est complètement déboussolé ? L’écart entre vie « normale » et vie « chrétienne » a-t-il atteint son paroxysme ?
« Cléricisme » : le Concile Vatican II a renversé le schéma ecclésial prévalant alors : il a fait des clercs – le traditionnel haut de l’édifice – les serviteurs de la base qui pour le coup se retrouve sur le devant de la scène du monde et de l’ecclésiologie moderne. L’Eglise, c’est d’abord le Peuple de Dieu, laios tou theou2, les laïcs. Et malgré les notions de sacerdoce universel au nom du baptême, d’égalité entre femmes et hommes devant Dieu, de rapports synodaux et complémentaires non de par la différence sexuelle mais par les compétences (qui, elles, sont asexuées !) entre laïcs et ordonnés/consacrés, le réflexe que l’Eglise, c’est le clergé – voire le Pape ! – est encore bien vivace. C’est vrai, le Concile n’a que 60 ans à peine…
1 Néologisme pour éviter l’écueil du mot cléricalisme par trop galvaudé tantpar ses défenseurs que ses pourfendeurs… 2 Terme grec pour Peuple de Dieu.
Alors, cette rentrée ?
Depuis que les célébrations, les écoles, l’industrie, la vie en quelque sorte, ont repris, des horaires auront été modifiés (cf. encart en page II), et des prêtres déplacés. Peut-on imaginer que ces changements sont accueillis « adultement » ? « Dans le fond, la communauté me manque », écrit une paroissienne à son curé sur le blog qu’il a ouvert dès les débuts de la crise du Coronavirus. Eh bien, moins de messes pour « groupuscules par trop rivés à leur banc d’église » et plus de regroupements intercommunautaires ne sont-ils pas souhaitables désormais ? Et pourquoi ne pas continuer à « skyper » les liturgies pour qui ne saurait réussir à venir à 10h le dimanche parce que malade, occupé avec des enfants en bas âge ou simplement désireux de revivre la profondeur de son attention participative comme lors du confinement ? On peut toujours écrire d’autres traditions…
Rentrée post-Corona
Pendant la pandémie, pasteurs et prêtres ont constaté que les célébrations liturgiques transmises par les multiples formes de réseaux sociaux ont attiré plus de monde que celles célébrées aux temples et églises… Qu’est-ce à dire ? Pour bien des paroissiens, ce fut une occasion inouïe de (re)découverte des gestes et des paroles de la célébration chrétienne qui, même par communion de désir, semblait remplir les cœurs et les esprits de manière plus bénéfique, plus sereine et plus adéquate qu’en « live » ! Il convient d’y réfléchir sérieusement. Comment prolonger cette qualité de participation ? Moins pour mieux, probablement. Et peut-être aussi lentement que nécessaire, mais rapidement que possible…
Désertées, les rues se terrent, les avenues se taisent : le monde s’est mis entre parenthèses. Sans tergiverser. Dans l’urgence et par obligation. Dans le désarroi et la consternation.Basilique de la Trinité, Berne
Mal à l’aise, confiné, à l’étroit, il se replie, retient son souffle. Il étouffe. Pourtant, il se soumet. Du mieux qu’il peut. Il se protège. Son avenir est en jeu. La peur de la mort l’oppresse, effrayante ; et puis celle du manque, plus lancinante.
Alors qu’il se nourrissait de bruit et s’abreuvait de tumulte, le voilà condamné au silence ; alors qu’il s’adonnait à la consommation à outrance, il se voit contraint à l’abstinence. Du jour au lendemain, il n’a plus rien à se mettre sous la dent. Plus possible d’assouvir son besoin de croissance. Ses envies traînent la patte, ses désirs font la manche, ses rêves d’expansion se heurtent à des barrières sans repères. Quelle galère ! Pas même de quoi tromper l’angoisse du vide qui, grandissante, l’étreint. Ne lui reste, pour seule distraction, que le râle de sa propre respiration : un son rauque, une longue plainte, un gémissement. Funestes parenthèses. Rien ne va plus ! Où est l’issue ?
Le monde tremble, pâlit, serre d’un cran sa ceinture. Il a faim d’activités et de mouvement ; il a soif d’antan. Il regarde ses projets qui, brisés, gisent à terre. Plus que des miettes. Et des pertes. Abasourdi, le ventre creux, sevré de profits, il s’ennuie, dépérit. Deux mois suffisent pour mettre en lambeaux son économie. Pauvre de lui ! Il végète. Et parce que l’ennemi le guette, à peine ose-t-il encore un œil par la fenêtre. Ruines et désolation ! Il tire les rideaux : le spectacle est terminé.
Où étais-tu, à ce moment-là ? Où étais-tu quand le dimanche ne t’invitait plus à communier au pied de l’autel ? Où étais-tu quand l’ambon, planté sans voix au milieu d’un chœur désert, attendait en vain l’arrivée des fidèles ? Où étais-tu quand tes pas solitaires ne pouvaient plus rejoindre l’élan communautaire ? Et quand les cloches ne sonnaient que pour éveiller le souvenir douloureux d’un peuple dispersé, où étais-tu ?
Tu n’avais eu d’autre choix que de te retirer dans ta chambre. Tu avais fermé la porte sur toi et priais ton Père, qui est là, dans le secret. Sans bruit, tu Lui as dit : « Me voici ! » Comme tu étais, Il t’a accueilli. Il t’a vu et te l’a rendu : tout à coup, tu as perçu que là, dans le mystère de ton cœur, tu n’étais nulle part ailleurs que dans la maison de Dieu. Quand tu as ouvert les yeux, quelque chose avait changé. Mais quoi ? Du silence, la réponse est venue : à ce moment-là, tu as su que partout – partout ! – tu n’es jamais que dans la demeure de Dieu.
Tu as soulevé le rideau, osé un œil par la fenêtre. Tout ruisselait de beauté et de vie. Dans le souci de ne rien profaner, le pas aussi respectueux qu’à l’approche du tabernacle, tu as poussé la porte de ta chambre. Tu as traversé la rue, longé l’avenue. En chaque lieu, en chaque souffle, dedans comme dehors, en ton chez-toi comme sous l’immensité du ciel, tu as compris que tu n’étais jamais que chez Lui.
C’est la rentrée. Certain(e)s s’en vont tandis que certain(e)s arrivent. Il est l’heure de prendre acte des changements intervenus à l’occasion du passage à la nouvelle année pastorale. C’est à la fois le moment de la prise de congé et celui de l’accueil, le temps des MERCIS et celui des BIENVENUES.
Cette année, trois dames quittent et trois dames rejoignent nos paroisses. Joëlle Carron, Johanna Barras et Lucie Perruchoud cessent leur engagement pastoral au service du décanat. Elles sont « remplacées » notamment par Aline Jacquier, Anne-Laure Kaufmann et Jacqueline Kocher (Stoeri).
Merci et bienvenue donc !
Tout d’abord MERCI ! MERCI à vous trois, Joëlle, Johanna et Lucie !
Vous avez œuvré quelques années au service de la pastorale des paroisses du décanat. Vous y avez consacré votre énergie, votre disponibilité, votre enthousiasme, votre foi. Pour ces années passées au service de nos paroisses, soyez remerciées. Nul doute que dans chacune de ces communautés aussi diverses que variées, votre souvenir laissera une trace. Nul doute aussi que ces années auront gravé en chacune de vous quelques bons souvenirs.
Que votre avenir, ici ou ailleurs, soit rempli de joie et de foi en Celui qui nous réunit tous. Belle route à vous !
JHS
Ensuite Bienvenue !
Aline, Anne-Laure et Jacqueline se présentent en quelques mots…
Aline Jacquier
« J’ai grandi à Fully avec mes parents et une sœur de 4 ans ma cadette ; j’y vis encore aujourd’hui. Après une maturité professionnelle commerciale, j’ai complété ma formation par un brevet fédéral d’assistante de direction, profession que j’exerce depuis 10 ans dans une concession automobile à Sion.
En parallèle, j’ai obtenu un CAS (Certificate of Advanced Studies) en animation jeunesse en milieu ecclésial à l’université de Fribourg et vient de terminer la première année du Parcours Théodule. De plus, je suis membre du comité JMJ romand et ai participé à l’organisation de plusieurs éditions dont la dernière à Panama en 2019. »
Anne-Laure Kaufmann
« Mère de deux garçons de 8 et 6 ans et épouse d’un mari formidable nous habitons Sion dans le quartier de Champsec. L’an passé mon fils aîné a suivi le parcours du pardon, j’ai ressenti le désir de m’impliquer davantage pour que les enfants puissent expérimenter plus souvent ce temps de Miséricorde. Il y a quelques années, mon curé m’a proposé de parfaire ma formation chrétienne à travers le parcours Théodule proposé par le diocèse. Aussi quand l’Eglise m’a appelée pour l’aider dans sa mission d’évangélisation des enfants à travers le parcours du pardon, c’est tout naturellement que j’ai accepté. »
Jacqueline Kocher (Stoeri)
Née à Sion, j’ai grandi à Crans puis enseigné 11 ans dont 8 à Sion, 1 à Uvrier. Puis : missionnaire 18 ans, durant lesquels je me suis mariée. Puis 10 ans : catéchiste à Belfaux. Et me voici.
Je crois en Dieu. L’annoncer fera ma joie auprès des enfants de 8H, 3H, 2H, et auprès des confirmands de 7H. Ma mission : semer des récits bibliques, des petits moyens pour la prière, aider vos enfants à réfléchir, avec leur cœur et leur intelligence, dans LEUR recherche de la Vérité.
C’est Dieu qui donne la foi. Heureuse d’être à Son service et de vous rencontrer, vous et vos enfants.
Une nouvelle année pastorale qui commence c’est une porte qui s’entrouvre…
« Tout change, seul le changement ne change pas », dit le philosophe.
L’homme me fait penser à quelqu’un qui sort de chez lui et perd ses clefs. Que de difficultés avons-nous à vivre dans notre maison intérieure, comme à accueillir les changements extérieurs.
« Moi, je suis la porte, dit Jésus. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé. Il pourra entrer, il pourra sortir et trouver un pâturage. »
Et si la clef de la vraie liberté était celle qui permet d’être en paix avec soi-même et à l’écoute de Dieu, tout en acceptant que les choses et les manières de faire évoluent sans cesse ?
Ce tableau peint par sainte Thérèse de Lisieux représente Jésus qui frappe à la porte. Il n’y a pas de poignée pour ouvrir, ni de clef pour fermer. Chacun est libre d’ouvrir ou de fermer la porte. Jésus respecte infiniment la liberté de chacun.
Aujourd’hui les moyens de communication nous permettent de contacter n’importe qui n’importe quand et n’importe où (parfois même n’importe comment…). Et si je me branchais davantage sur le Wifi du Bon Dieu pour lui confier tout ce qui fait ma vie ? Il s’agira alors non plus d’une communication, mais d’une véritable communion, telle que nous la décrit le dernier livre de la Bible !
« Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. »
Si je suis à l’aise dans mon « chez-moi » en présence de Dieu, je serai d’autant plus heureux d’ouvrir ma porte aux imprévus. Pour cela, il faut parfois « faire le ménage » ainsi que quelques rangements dans mes priorités et mon emploi du temps. Si ma « connexion » avec Dieu devient lente, il faudra changer mon abonnement internet : c’est-à-dire passer plus de temps en sa compagnie dans la prière et le recueillement.
A chacun, je souhaite l’audace d’ouvrir à qui frappera à votre porte, le bonheur d’emprunter autant que possible la porte de la liberté et la joie d’avoir toujours sur vous la clef de la paix, tout au long de cette nouvelle année pastorale.
Moi, elle me rappelle le premier jour d’école, la nouvelle maîtresse, l’odeur du matériel scolaire, les livres à couvrir…
C’était aussi l’occasion de retrouver les amis que je n’avais pas forcément vus pendant l’été, de reprendre avec eux des activités ou d’en découvrir de nouvelles.
Cette partie-là n’a pas changé, le mois de septembre rime toujours avec la reprise de certaines activités et la joie d’y retrouver des amis. Mais je me rends compte que si je dis que Jésus est comme un ami, je ne lui donne pas la même place dans mon agenda…
Et si cette année, nous nous réjouissions de Le retrouver en septembre ? De commencer une nouvelle activité avec Lui ?
J’aimerais nous lancer un défi : lire chaque semaine un chapitre de l’évangile selon saint Marc. Il y a 15 chapitres, cela nous mènera donc presque jusqu’à Noël.
Chacun trouvera son rythme : certains préféreront lire un chapitre d’un coup le dimanche après-midi, d’autres un petit morceau chaque matin avec le café
ou quelques versets dans le tram en allant au travail… tout est possible. L’objectif est simplement de passer un peu plus de temps avec Notre Ami chaque semaine.
Pour approfondir la lecture, on peut prendre le temps de répondre à ces questions : qu’est-ce que ce passage me dit de Jésus ? Qu’est-ce que ce passage me dit à moi, personnellement ?
Que cette année nous apporte beaucoup de joie avec le Seigneur !
« … je me rends compte que si je dis que Jésus est comme un ami, je ne lui donne pas la même place dans mon agenda… »
S’il est préférable d’allumer une lumière plutôt que de maudire les ténèbres, cependant, il faut bien reconnaître que notre époque manifeste une instabilité inquiétante à plusieurs niveaux : éducation, vie de couple, santé, politique, vie sociale, foi, etc.
Au coeur de la tempête, une chose demeure, nous dit saint Paul, c’est l’amour. L’amour qui prend patience, rend service, ne jalouse pas, ne se vante pas, ne cherche pas son intérêt, ne s’emporte pas, n’entretient pas de rancune, supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout. Et l’apôtre de conclure : « L’amour ne passera jamais » (1 Corinthiens 13, 4-8).
Une telle exigence semble bien dépasser nos forces, souvent bien faibles. Or, le même apôtre Paul reçut du Seigneur cette révélation : « Ma puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12, 9). Cette expérience d’un Dieu qui se déploie dans la faiblesse de l’homme lui laissa une telle impression, qu’il peut dire : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10).
Le Christ, en prenant notre condition humaine, est venu allumer une lumière sur terre, la révélation que « Dieu est Amour », et que « celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu » (1 Jean 4, 16). Au milieu des tempêtes de ce monde, nous avons désormais l’espérance bien ancrée dans les Cieux, où Jésus est entré pour nous en précurseur (Hébreux 6, 19-20).
Une nouvelle année pastorale commence pour nous, l’année 2020-2021. Nous l’avions imaginée différente, mais plus stable. Un printemps 2020 perturbé par le COVID-19 et d’autres aléas nous appellent à la patience. Nous attendons la nomination définitive de nos trois agents pastoraux, les abbés Gilbert Perritaz et Elie Maomou et une assistante pastorale, moi-même. Nous attendons l’union officielle par notre évêque diocésain de notre unité pastorale et de l’UP Carouge-Acacias. Nous attendons une décision sur le nom qu’elle portera. Tout cela devrait enfin trouver résolution en début d’année 2021, mais en attendant le travail se poursuit.
L’équipe pastorale sait aujourd’hui qu’elle ne pourra pas compter sur une quatrième personne, mon propre temps de travail est simplement augmenté à 100%. Les présidents et les trésoriers de nos Conseils de paroisse étudient une solution pour assurer les dépenses communes tout en maintenant une indépendance souhaitée pour chaque paroisse. Un site internet est en construction pour une information plus rapide et interactive et pour favoriser la communication à l’heure du numérique. Le Conseil de l’unité pastorale Salève (CUP) devient le Conseil pastoral Salève et un nouveau CUP va être constitué, qui rassemblera des délégués de chaque paroisse et travaillera en étroite collaboration avec l’équipe pastorale.
Pour notre région Salève, l’horaire des messes est maintenu et les samedis de catéchèse familiale reprennent. Nous nous réjouissons de fêter le 20 septembre les 60 ans de sacerdoce de l’abbé Xavier Lingg et le 4 octobre les premières communions qui auraient dû être célébrées en mai.
Venez et voyez ! En bref, et comme vous vous en apercevrez, peu de choses vont être modifiées dans notre pratique pour cette année. Pourtant beaucoup sont l’objet de réflexions et sont en chantier. C’est pourquoi, plus que jamais, nous avons besoin d’un peu de votre temps et de votre engagement pour poursuivre le chemin. Chacun pourra donner selon ses possibilités et ses talents, et si l’avenir de notre Eglise, et en particulier de nos paroisses, vous intéresse, n’ayez pas peur de vous approcher. Venez et voyez ! disait Jésus. Un petit moment de dialogue à la sortie d’une messe ou un téléphone ne vous engage à rien et peut nous apporter beaucoup, à vous, comme à nous. N’ayez pas peur ! Encore une parole que l’on retrouve si souvent dans la Bible. Nous trouverons une place pour vous dans nos communautés, une place comme vous le souhaitez, aussi petite et modeste que vous l’aurez choisie, mais une place indispensable pour que nos communautés soient belles et vivantes.
Suite à la pandémie de Covid-19, nous avons l’impression que beaucoup de choses ont changé autour de nous, qu’il y a le monde d’avant et celui d’après.
C’est en grande partie vrai. Nous avons adopté des nouveaux rapports sociaux, une distance de prudence, plus d’embrassades et presque un sentiment de crainte lorsqu’on s’approche trop près de nous ! Il y a également, éternel débat, la différence entre les personnes âgées et les plus jeunes ; entre la presqu’interdiction de sortie et de contacts pour les uns et le laisser-aller insouciant des autres. Il existe alors la tentation de se dire : – Ah, c’était mieux avant !
Or, l’existence, celle de toute créature vivante, plantes comprises, dépend de la capacité d’adaptation à des circonstances nouvelles. Nous sommes voués à l’évolution, au mouvement ; ne pas vouloir bouger mène à la sclérose, à la pétrification voire à la disparition.
Il en va ainsi dans tout le règne animal : lorsque le biotope, le milieu dans lequel on vit, se transforme, ceux qui ne s’adaptent pas disparaissent.
Bien sûr le changement nous fait peur car, que va-t-on trouver ensuite ? Est-ce que ce sera mieux ou moins bien ? Nous aimons la fausse sécurité de l’immuable.
Pourtant, des grands bouleversements ont engendré des améliorations sur notre terre. Par exemple, la météorite qui a exterminé les dinosaures a permis l’apparition d’un monde plus sûr pour l’être humain ; des révolutions ont apporté des progrès sociaux que nous apprécions tous. Mais surtout, nous, chrétiens, avons choisi de suivre notre Seigneur Jésus le Christ, ce Messie qui est venu transformer radicalement le rapport de l’homme au Ciel.
Alors oui, tout fout le camp peut-être, mais pas le Ciel, ni la divine Miséricorde. Ce qui reste de vraiment immuable c’est notre Père, le Dieu créateur qui, dans la gloire, avec son Fils et l’Esprit Saint, veille avec amour sur la destinée des créatures terrestres. Concernant la fin des temps, qu’à chaque catastrophe des gourous s’empressent de nous annoncer, n’oublions pas ce qui est dit dans les Ecritures :
« Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père seul. » (Mt 24, 36)
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