La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a lieu entre les 18 et 25 janvier, dates où l’on commémore la profession de foi de saint Pierre, et la conversion de saint Paul. L’un pêcheur de la campagne galiléenne, l’autre formé et instruit dans une ville de l’Empire romain, Pierre et Paul sont deux piliers, différents et complémentaires, de l’Eglise au Ier siècle, propageant l’Evangile contre vents et marées.
J’ai peur du loup!
Par Valérie Pianta
Photo: p1.storage.canalblog.com, http://www.atelier-avila.chQuand nous étions petits enfants, certains d’entre nous avait peur du loup… Les loups des contes et des fables nous faisaient frissonner, mais celui de notre imagination peut-être encore davantage ! Il surgissait sitôt l’obscurité venue, alors qu’on revêtait nos peurs secrètes et toutes les histoires entendues.
Je me souviens enfant, de mes vacances au pied de la montagne dans un coin d’Italie : parfois le soir, un long hurlement résonnait, suivi d’un autre. On nous expliquait alors que ce n’était pas grave, les loups vivaient là-bas. Animal, homme et nature s’apprivoisaient normalement dans la juste distance que requérait chacune des relations de ce trinôme. S’apprivoisaient… sans grandes théories.
Aujourd’hui, nous sourions en songeant aux contes, aux fables, à nos terreurs enfantines. Pourtant, à un moment ou l’autre, nous faisons dans nos vies l’expérience de la peur face à ces lieux obscurs et blessés de notre histoire personnelle et nous avons l’impression d’être parfois dévorés (c’est le mot !) par des sentiments qui surgissent de ces obscurités comme des loups affamés. Evidemment, nous pouvons bien avoir peur de ces loups qui matérialisent angoisses, échecs ou blessures. Mais voici Noël ! Un tout-petit enfant, le Christ Jésus nouveau-né, par sa grâce, nous donne la force de nous réconcilier avec nous-mêmes, de nous lier d’amitié avec cette part sombre de nous-mêmes, en l’apprivoisant pour vivre avec elle dans la paix. Le regard ingénu de l’Enfant-Dieu nous invite à regarder plus haut vers le Père, pour mieux apprivoiser ces « loups intérieurs » qui peuplent si souvent les bas-fonds de notre histoire personnelle.
Enfin, rappelez-vous ! On raconte une anecdote à propos de saint François d’Assise et d’un loup. Un loup affamé terrorisait les habitants de la ville de Gubbio. Le saint approcha l’animal et lui ordonna de ne plus faire aucun mal à personne. D’autre part, il fit promettre aux habitants de nourrir l’animal jusqu’à la fin de sa vie… Il savait que la faim était la seule raison qui le poussait à s’attaquer aux gens. Il avait fait du loup un signe qui rappelerait désormais aux gens de Gubbio, dit-on, le message d’amour et de paix du saint homme.
Rencontre avec Marcel Gay
Propos recueillis par Pascal Tornay
Photos: DRMarcel Gay, qui ne connaît pas ? Engagé pour sa commune, homme plein d’humour et à la plume facétieuse, Marcel Gay n’a pas la grosse tête, comme il aime à dire… Président des « Vouipes » depuis 13 ans sur le plan politique, Marcel est bien connu pour son travail à la tête de la rédaction de la Gazette de Martigny, un bimensuel régional gratuit tiré à 31’000 exemplaires : c’est là qu’il met en valeur les événements en tous genres qui ont lieu dans notre région. Sur le plan privé, Marcel est marié à Marie-France et est l’heureux papa de Manon, Salomée et Nora. Il prend part à la vie de nombreuses associations et corporations qui lui permettent, dit-il lui-même « de laisser régulièrement mon esprit voyager en terrain connu et conquis ». Voyons comment il a répondu à nos questions…
Cher Marcel, t’as où les vignes ?
A Bovernier bien sûr ! Le pays du gamay et du goron ! Mais en vérité – je ne veux pas mentir dans un journal à caractère religieux – je n’ai pas de vigne mais j’en ai travaillé quelques-unes il y a fort longtemps… Je dois avouer en revanche que, même sans avoir de ceps, la cave est bien garnie pour recevoir dignement les copains.
T’as où le village ?
Quand on a la chance de présider le plus beau village du monde, la question ne se pose pas. Savez-vous que Bovernier est à la frontière des districts de Martigny et d’Entremont et que sa position géographique lui permet de créer des liens privilégiés d’un côté comme de l’autre… Située au pied du Catogne, notre commune est réputée pour sa faculté à faire la fête et à bien recevoir les personnes qui lui font le bonheur de s’y arrêter un instant.
T’as où le boulot ?
Si je passe passablement de temps à rédiger, donc au bureau, mon travail me conduit un peu partout dans les districts de Martigny, Entremont et une partie de Saint-Maurice pour couvrir les événements à caractères local et régional. En fait je bosse souvent quand les autres s’amusent… mais rarement le contraire !
T’as où la joie ?
Dans un sourire, une rencontre familiale, une poignée de main, une tape amicale, un repas partagé, un verre entre copains, le plaisir d’offrir. Des gestes simples qui font que la vie prend tout son sens et que l’on peut relativiser pas mal de choses.
T’as où la foi ?
Dans mon cœur tout simplement mais elle ne sert à rien cachée au chaud. Alors j’essaie d’ouvrir mon cœur aux autres afin de partager ce bonheur qui m’habite très souvent et qui est une chance. En disant aussi merci au Seigneur tous les matins et en essayant de n’être pas un trop mauvais chrétien, je vis une foi heureuse basée sur l’humilité et le respect.
Béatification des martyrs d’Algérie
En cette période trouble où l’Eglise est questionnée par ses propres scandales, au pied d’un mur qu’on dit monté de cléricalisme, l’expérience des chrétiens d’Orient tend un miroir enrichissant. Invitation à une redécouverte essentielle ?
Martigny-Croix: géant, la crèche!
Par Pascal Tornay
Photo: DREn entrant avec une troupe d’enfants dans la petite salle voûtée de la cure d’Orsières où Casimir Gabioud a présenté durant quelques années sa crèche géante Playmobil, j’entends encore les enfants s’exclamer : « Waouh, la monstre crèche ! » Effectivement, avec une surface de plus de 17 m2 il y a de quoi s’extasier ! On ne sait plus où regarder, tant il y a de choses à voir ! La crèche de Casimir, animateur pastoral dans le Secteur Entremont, sera présentée au public à Martigny-Croix (salle Saint-Joseph, sous l’église) du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019.
A l’aide des personnages, animaux et accessoires Playmobil, Casimir invite les visiteurs à se pencher d’un peu plus près sur sa crèche et à prendre le temps d’observer… Près de 250 personnages et 650 animaux sont mis dans des situations diverses de la vie quotidienne et gravitent autour de l’événement de Noël. Petits et grands sont fascinés : je l’ai vu dans leurs yeux !
La crèche n’est pas seulement fascinante parce qu’elle est belle. Elle recèle aussi un trésor caché : nous inviterons les visiteurs à entrer dans le récit de la Nativité de Jésus Christ, évidemment, mais nous les inviterons aussi à se mettre en quête d’une série de paraboles. Vous savez, ces histoires géniales que Jésus raconte à ses amis pour les inviter à se questionner et les introduire de manière imagée aux « choses de Dieu ». Dix de ces paraboles seront « cachées » dans cette crèche géante : il faudra les retrouver !Rendez-vous sur le site
www.paroissemartigny.ch
ou sur Facebook @martignylessentiel
pour découvrir les horaires d’ouverture.
Noël d’antan
Par Françoise Michellod
Photo: img.over-blog-kiwi.com« Il est né le divin Enfant… Résonnez musettes ! »
Marie l’a emmailloté, Joseph s’est incliné.
L’âne et le bœuf ont soufflé…
Jésus a souri !
Les anges alors ont claironné dans la nuit.
« Douce nuit, sainte nuit ! »
Depuis toujours les bergers accourent :
ceux de Bethléem portent un agneau ;
ceux de Provence une rascasse…
et les mages flamboyants ont choisi leur trésor.
Depuis toujours les crèches de nos maisons font revivre le Mystère.
Autrefois l’enfant Jésus choisissait de petits cadeaux enrubannés
pour les enfants « sages ». Les anges les apportaient et, pressés de repartir,
laissaient un peu de leurs cheveux sur les branches du sapin.
Depuis toujours,
Noël c’est une étoile !
Noël c’est un parfum d’orange…
Noël c’est un peu de chaleur au creux de l’hiver.
Depuis le premier Noël, Jésus habite avec nous, dans l’Humilité, la Gratitude,
dans le Silence et le besoin de rompre toute Solitude dans le Partage et l’Amour.
Que nos cadeaux même numériques soient signe de Sa présence !
Si vous avez une bougie, allumez-la.
Elle vous dira le bonheur de Noël.
Mourir: un avantage?
« En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. »
Paul aux Philippiens (1, 21)
La codépendance
Récemment, j’ai été confronté à la situation de détresse d’une personne vivant dans un contexte lié à la dépendance de l’alcool. Dans le cadre de cet accompagnement, j’ai rencontré Madame Raymonde Saudan qui a eu la gentillesse de nous aider dans nos démarches et de nous éclairer sur la question de la codépendance.
Propos recueillis par Jean-François Bobillier
Photo: DRAprès avoir vécu avec une personne dépendante, Raymonde Saudan a suivi plusieurs formations qui l’ont aidée à comprendre les différents mécanismes en jeu dans les cas de dépendance et notamment le phénomène de la codépendance. Après des années de travail, ayant acquis différentes compétences, elle est aujourd’hui à la retraite. Elle fait bénéficier d’autres personnes de ses expériences à travers la vie d’un groupe de parole qu’elle anime à Monthey.
J.-F. Bobillier : Mme Saudan, comment définiriez-vous la codépendance ?
R. Saudan : En deux mots, c’est l’oubli de soi ! C’est le fait de tout faire pour et en fonction des autres et de s’oublier soi-même. Le proche d’une personne dépendante adapte constamment son comportement en fonction de l’état de l’autre qui, sous l’effet d’une substance, est hors de lui et en dehors de la réalité. Avec l’oubli de soi-même, insidieusement, la confiance et l’estime de soi s’écroulent.
Quels mécanismes peuvent nous y entraîner ?
Lorsque la personne est sobre, elle se montre aimable et pleine de bonne volonté. Ainsi le proche désire l’aider, la sauver et retrouver l’être qu’il a aimé au début de leur relation. Pour cela il est prêt à tout accepter, même l’inacceptable ! A partir de là, la relation est faussée et dysfonctionnelle. Il faut aussi préciser qu’il n’y a malheureusement pas plus menteuse et manipulatrice que la personne alcoolique car cela fait partie de la maladie.
Quels conseils donneriez-vous à une personne dans une telle situation ?
Il faut que le proche prenne conscience que, pour aider l’autre, il ne faut pas le « caresser dans le sens du poil ». Je le dis souvent : « Il faut appeler un chat un chat ! » Il convient de poser ses limites et ne pas reculer ! J’ai eu personnellement la chance d’avoir eu une thérapeute qui m’a « secouée ». Il faut prendre des décisions importantes pour soi. J’encourage les personnes à parler et se faire aider. On ne peut pas tout garder à l’intérieur. En partageant, l’intensité de la colère va diminuer et un espace nouveau s’ouvre en nous.
Je terminerai en disant une chose importante à mes yeux : « Il n’y a aucune excuse pour qu’une personne en dévalorise une autre. Il faut bien comprendre que tant que le codépendant accepte la situation, la personne alcoolique n’a vraiment aucune raison de changer quoi que soit dans son comportement. »
Le groupe de parole de Raymonde Saudan se réunit chaque lundi à Monthey à la Maison « Soluna » (Av. Plantaud 48). Pour tous renseignements vous pouvez l’atteindre au 079 386 02 48 ou par e-mail à saudan.r@bluewin.ch
En savoir plus
Voir l’excellent ouvrage de Melody Beattie : « Vaincre la codépendance », Editions Pocket, 2004, 320 p.
Un sourire contagieux…
Qui n’a jamais croisé le visage ensoleillé de Viviane? Drapée de son aube de servante de messe, j’ai fait sa connaissance au sortir d’une messe un beau dimanche d’été. J’ai été émerveillé par la joie qu’elle dégageait! L’idée de lui laisser la parole était née…
Propos recueillis par Pascal Tornay
Photos: Viviane Valentin, Marion PerraudinDeuxième enfant d’une famille de cinq, Viviane Valentin a 17 ans et a toujours vécu à Martigny. En 1re année d’apprentissage de gestionnaire de commerce de détail, elle travaille à la Coop : « J’adore mon travail : que ce soit à travers le contact avec les clients ou mes collègues. J’aime ce que je fais et je me sens bien ! », affirme-t-elle. « Pendant mon temps libre j’aime écouter de la musique, dessiner, faire de l’équitation. Je suis d’une nature calme, et réservée », avoue-t-elle…
J’ai été touché par ton visage rayonnant. Qu’est-ce qui te donne cette joie ?
Assez étonnant d’entendre ça ! Ça me fait très plaisir. Pourtant je vis une période délicate. Cet été, j’ai dû me rendre à Malévoz : on m’a dit que j’étais en dépression ! C’est un mot qui fait peur… Je préfère me dire que ça ne va pas forcément au mieux, mais que je vais assez bien ! Je fais tout pour sortir de ce mauvais pas. J’ai confiance en moi, mais il faut du temps. Heureusement, je ne suis pas seule dans ce combat. Je peux compter sur mes amis qui sont comme de « bonnes étoiles » !
Servir la messe à un âge où beaucoup se sont éloignés des églises, n’est-ce pas difficile ?
Effectivement, ce n’est pas toujours facile. Actuellement, ça va, mais durant les années CO, c’était compliqué ! Beaucoup se moquaient de moi et de ma manière de vivre ma foi. Je n’ai pas lâché prise et me suis battue pour mes convictions. On peut ne pas comprendre ma situation, mais qu’on respecte au moins mes choix ! Pour moi, l’essentiel, c’est de prendre mes décisions et de m’y tenir.
Qu’est-ce qui te plaît dans cet engagement ?
C’est un combat en quelque sorte. Mais c’est si beau de voir que j’évolue. Je suis loin d’être parfaite et je fais des erreurs, mais l’essentiel n’est-ce pas de savoir se relever et d’éviter de refaire ces mêmes erreurs ?
Comment ta foi en Jésus est-elle née ?
Mes parents m’ont plongée dans l’univers spirituel dès mon plus jeune âge. Ils m’ont ensuite inscrite à un club chrétien pour que je puisse progresser et trouver les réponses à mes questions.
Quels regards portent tes amis sur ta manière de vivre ?
Certains me comprennent et me soutiennent, d’autres n’arrivent pas à respecter mes choix.
Quels sont les défis auxquels tu dois faire face ces temps-ci ?
Il faut me battre avec cette maladie ! Je dois faire de mon mieux au travail et à l’école et préparer mon avenir.
Comment vois-tu ton avenir ?
Je me vois bien vivre avec mon copain dans un chalet en montagne loin de la foule ! J’aimerais bien être animatrice radio par la suite. J’aimerais aussi fonder une famille avec l’homme qui partage ma vie. Je rêve de guérir de cette dépression et de me faire pardonner des personnes que j’aurais pu décevoir.
Qu’aimerais-tu changer dans le monde actuel ?
Je souhaite que chacun soit plus ouvert d’esprit, que chacun respecte la façon de voir des autres. Evidemment, il ne s’agit pas d’être tous d’accord, mais j’attendrais de certains qu’ils mûrissent, qu’ils cessent de critiquer et de se moquer des choix de vie d’autrui.
On ne peut que t’encourager, chère Viviane, dans tes projets de vie. Que le Seigneur lui-même te conduise sur tous tes chemins ! Merci…
«Je crois à la résurrection de la chair!»
Par le chanoine Hilaire Tornay
Photo: hozana.orgLe symbole des Apôtres exprime la foi en Jésus Christ notre Seigneur : « Il a été crucifié, est mort, le troisième jour est ressuscité des morts. »
La résurrection du Christ et la nôtre forment une seule vérité indissociable. On peut l’appuyer sur deux paroles de la Révélation : le temple et le corps.
Jésus avait chassé les vendeurs du temple de Jérusalem. Irrités, les gens lui demandent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus répond : « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. »
Le Sauveur unit en une seule parole ce qui concerne le temple et ce qui concerne son propre corps. « Mais lui (Jésus) parlait du sanctuaire de son corps. Ainsi, quand Jésus ressuscita d’entre les morts, ses disciples, se rappelant qu’il avait tenu ce propos, crurent-ils à l’Ecriture et à la parole qu’il avait dite. » (Jn 2, 21-22)
Et pour nous : « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple de l’Esprit Saint qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu. » (1 Co 6, 19)
Ensuite, il y a aussi une identification du corps du Christ avec notre corps à nous :
« Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l’unique Esprit pour former un seul corps… Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d’un seul. Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps. » (1 Co 12-13)
Enfin, en guise de synthèse, le temple et le corps du Christ, l’un et l’autre, peuvent être la figure de l’Eglise, bâtie de pierres vivantes, demeure spirituelle pour un sacerdoce saint, construit sur les fondations que sont les apôtres et les prophètes avec, pour pierre angulaire, le Christ Jésus. Elle est donc en toute vérité qualifiée de « temple ».
Conclusion
Il y a un lien indéfectible : dans le Christ la divinité et l’humanité sont unies indissociablement. L’avènement du Fils de Dieu dans la chair de l’humanité est l’accomplissement ultime de la transfiguration de la matière par l’Esprit de Dieu et par la puissance de son amour.
Enterrer un proche dans l’intimité?
Par Valérie Pianta
Photo: media.ooreka.frOn assiste actuellement à une modification de l’attitude des gens face aux rituels qui accompagnent la mort ; les funérailles sont de plus en plus fréquemment célébrées dans l’intimité de la famille, voire dans la plus stricte intimité, dans une église, dans un centre funéraire ou dans les locaux aménagés des entreprises de pompes funèbres elles-mêmes. La dimension sociale est progressivement écartée. Par ailleurs, on ne fait plus systématiquement appel au prêtre pour la célébration.
Cette évolution est plus particulièrement perçue en milieu urbain. Dans un village où société civile et communauté religieuse se recoupent souvent plus largement, la sépulture est un événement qui revêt à la fois un caractère social et religieux. En effet, de près ou de loin, une large partie de la population se sent concernée par la mort d’un membre de la communauté villageoise, en raison de sa proximité avec lui. Très souvent, beaucoup ont partagé un bout d’histoire avec le défunt ou sa famille.
En ville, il en va autrement. Cela ne fait pas toujours sens de célébrer des funérailles à l’église si le défunt n’était pas croyant ou si sa proche famille ne l’est pas non plus. Après discussion avec les services funèbres, avec le prêtre, on opte alors pour une célébration dans l’intimité ou dans la plus stricte intimité. Cela met en évidence un élément qui m’interpelle : la famille ne prend plus nécessairement en compte le lien social de son défunt, aussi petit soit-il, pour laisser la possibilité aux personnes ayant, d’une manière ou d’un autre, été proches de celui-ci, de lui dire « à Dieu ». Cela n’est pas toujours bien accepté par ces personnes qui expriment parfois leur regret.
A travers un riche échange avec le responsable d’une entreprise funèbre sur les causes de cette « privatisation » des funérailles, plusieurs éléments ont été mis en évidence :
• Déclin progressif de la pratique religieuse : les gens ne participent plus à l’assemblée dominicale notamment après avoir été forcés dans leur enfance ou leur jeunesse. Ils ressentent une lassitude face aux multiples exigences que l’Eglise a posées en lien avec le baptême, le mariage… « La vie réglemente tout et l’Eglise fait de même ! », ai-je entendu.
• Parfois, des blessures liées à une relation compliquée avec tel prêtre refont surface.
• Certaines familles vivent des ruptures, des déchirures en leur sein et n’envisagent pas d’être exposées au regard de tous : comme mises à nu. La célébration dans l’intimité est alors une protection.
• Pour d’autres, l’aspect financier pèse lourd : par exemple, l’argent manque et il apparaît impossible d’honorer la présence de chacun à travers une invitation à une agape largement ouverte.
• Certains ne sont plus du tout familiers des rituels. Ils ont peur de se tromper de gestes ou d’être pris au dépourvu dans leur attitude.
• D’autres encore – parce qu’ils ne vont plus à l’église – ne se sentent plus le droit d’y aller, s’y sentent regardés et jugés ou ne s’y sentent pas accueillis avec bienveillance.
Pourtant, il arrive que, lors de ces célébrations vécues dans l’intimité, la présence d’un prêtre soit requise pour vivre un petit temps plus spécifique de prière. Celui-ci n’est présent que peu de temps mais sa présence est alors perçue comme un privilège, une respiration spirituelle.
Cela revient à constater que l’homme est et reste indéfectiblement lié à cette composante spirituelle. C’est en réalité un pan entier de notre être qui resurgit, spécialement dans les moments cruciaux de la vie… comme pour nous rappeler nos limites !
Il est intéressant de relever qu’aujourd’hui, quel que soit le type de célébration choisi par la famille du défunt ou par lui-même, la crémation des corps est demandée 9 fois sur 10. La pratique a donc beaucoup évolué aussi sur ce plan… Le feu n’est plus synonyme d’enfer, de démon. Pour conclure, interrogeons-nous : quel accueil réservons-nous à nos frères et sœurs dans nos églises, dans nos communautés du début de leur vie spirituelle à leur dernier voyage ? Notre regard est-il celui de Jésus ?
Retour sur le Serv’Camp 2018 à Bourg-St-Pierre
Viviane raconte : « Le camp des servants de messe s’est déroulé du 22 au 27 juillet à Bourg-St-Pierre. Quinze enfants et neuf animateurs étaient présents et ont permis de vivre une magnifique semaine. Nous avons vécu de beaux moments de partage et d’amitié et nous avons réussi à créer une belle cohésion entre les servants de messe du secteur de Martigny.
La Mission
Par Laure Barbosa
Photos: DR, Missio.ch« Chaque homme et chaque femme est une mission, et c’est la raison pour laquelle on vit sur la terre. Etre attirés et être envoyés sont les deux mouvements que notre cœur, surtout quand on est jeune, sent comme des forces intérieures de l’amour qui promettent un avenir et poussent notre existence en avant. Vivre avec joie sa propre responsabilité pour le monde est un grand défi. »
Message du pape François pour la Journée mondiale de la Mission universelle, le 21 octobre 2018.
Qui se souvient de la série américaine des années 60 : « Votre mission, si toutefois vous l’acceptez, […] ce message s’autodétruira dans cinq secondes » ? En ce mois de la Mission universelle en communion avec l’Amazonie péruvienne, l’Eglise invite à repenser le sens de la mission chrétienne aujourd’hui : serait-elle devenue mission impossible ?
Exercer son « métier d’homme » en ce monde au service de l’humanité, réaliser sa vocation en l’essence même de l’Eglise, c’est l’annonce d’une bonne nouvelle ! Jadis ça impliquait un franchissement géographique, missions lointaines en terres inconnues. Dans notre société en mutation, les frontières sont passées de la conversion intérieure de notre propre cœur, aux divers pôles de la vie de nos contemporains en perte de racines et de repères. Devenues invisibles, psychologiques, sociales, culturelles et religieuses, ces frontières s’étendent sur le mystérieux fil tendu entre la foi et son absence. Fil de conversation que l’on peut détendre après l’avoir entendu pour tisser ensemble la toile de la réalité. Tels des funambules en fragile équilibre dans l’écoute, le dialogue, la prière et le partage. Une vérité à vivre plus qu’à prêcher, par le don de soi, la diaconie paroissiale, l’attention aux proches, l’amitié et la solidarité. Que cette crise permette la critique et engendre un souffle nouveau, au-delà des structures obsolètes, afin que chacun entende dans sa langue les merveilles de Dieu.
Père missionnaire, théologien, enseignant, puis aumônier dans les foyers pour personnes âgées, serviteur fidèle, dévoué et discret, merci à Jean Genoud d’avoir rendu sous nos yeux, cette mission « Dieu possible » !
CREDO: Dieu peut donc mourir?
Voici le cinquième épisode de notre rubrique sur le CREDO. Ce mois-ci, le chanoine Jean-Pierre Voutaz explore les profondeurs avec la donnée de foi suivante: «Il est mort, a été enseveli et est descendu aux enfers.»
Chanoine Jean-Pierre Voutaz
Photo: themaprogetto.itSaint Paul nous dit qu’en Jésus « tout fut créé, dans le ciel et sur la terre » (Col 1, 16). Cela signifie que Jésus est Dieu, le Fils éternel de Dieu. Depuis l’Annonciation (Lc 1, 35), le Fils se fait homme, semblable à nous en toute chose à part le péché.
La Semaine sainte se déroule le sommet de l’histoire humaine. En Jésus, Dieu décide de nous aimer jusqu’au bout (Jn 13, 1) ; Jésus désire « d’un grand désir » manger sa Pâque avec nous (Lc 22, 13). Il se donne librement en nourriture avant de plonger dans la mort. Il prend sur lui nos morts, les poids de tous les péchés et les horreurs de tous les hommes de tous les siècles. Et la mort l’engloutit dans toute son horreur. Du cœur transpercé de Jésus en croix, il coule du sang et de l’eau. La haine, l’horreur et la cruauté n’ont pas épuisé l’amour de Dieu pour moi. Il reste du sang, sa vie donnée pour moi ; il coule de l’eau pour me laver, me purifier, me restaurer.
Une fois mort, Jésus va au plus profond de la mort récupérer Adam et Eve, qui les premiers ont plongé dans la mort en y entraînant toute leur descendance. Jésus vient visiter toutes nos morts. Nous ne sommes plus seuls dans les impasses de nos vies. Il y est venu et sa vie s’y trouve encore. Il vient nous saisir par la main et nous dire : viens vers la vie, toi mon amour. Laisse-toi saisir par moi. Aie davantage confiance en moi qu’au pire de ce que tu vis et tu verras ma gloire en toi.

ce tableau monumental est accroché à la basilique Saint-Sernin à Toulouse.
«Je serai missionnaire»: hommage à Jean Genoud
Par Tony Genoud, frère cadet de Jean
Photos: Laure BarbosaA sept ans, lorsqu’on lui demandait ce qu’il ferait plus tard, il répondait : « Je serai missionnaire ! » Plus tard, il nous réunissait parfois pour dire « sa messe » : mes quatre sœurs, un linge de cuisine sur la tête, mon frère, servant de messe désigné, et moi, préposé à la clochette. Jean, 13 ans, très sérieux, couvert d’un drap blanc, présidait l’office. A 18 ans, avec notre frère Josy, ils ont parcouru 2’000 kilomètres à vélo pour rejoindre Lourdes et y prier. Adolescent, Jean a été chef scout. Il a fréquenté pendant deux ans le collège Sainte-Marie. Vu ses notes modestes, le chanoine G. Pont le soutint et l’envoya poursuivre ses études au Simplon, à Champittet, puis à l’Abbaye de Saint-Maurice où il obtint sa matu avec brio. Pour payer ses études, il se transformait souvent en fakir et donnait des spectacles de prestidigitation. A 21 ans, il entra au séminaire des Coopérateurs paroissiaux du Christ-Roi (CPCR). Ce qui le conduira à Madrid, aux Mées (F), enfin à Barcelone.
En 1955, au décès de notre maman, il ne fut pas autorisé à venir à son enterrement, ce qui l’a profondément touché. Il a été ordonné prêtre le 9 septembre 1967 à Valence (F). Sur son calice ont été fixées les deux alliances de nos parents défunts. A Grimentz, une semaine plus tard, il célébra sa première messe avec tous les membres de sa grande famille. Sa congrégation l’envoya ensuite à Rome pour poursuivre des études. Il y obtint un doctorat en philosophie et un autre en théologie. Il enseigna d’abord en Espagne avant de revenir à Rome. Après une année sabbatique, il quitta sa congrégation. Avec ses amis prêtres valaisans : Dany Savioz, Gratien Girod et Jean-Luc Vannay, ils partirent en mission au Mexique. La petite communauté y resta 6 ans avant de déménager au Canada en 1981. Pendant 20 ans, Jean donna des cours de théologie à l’université de Montréal. Il fut aussi curé de la paroisse Saint-Thomas d’Aquin à Québec. Jean a toujours essayé d’équilibrer l’enseignement et son ministère sacerdotal. En 1987, il prit la nationalité canadienne. L’été, il retourna régulièrement au Mexique pour enseigner. A la retraite, il continua d’animer des rencontres spirituelles et à présider, en remplacement, de fréquentes célébrations. Il aimait découvrir d’autres cultures et observer comment les chrétiens y vivaient leur foi. Lors d’une interview, il avait dit : « C’est en gravissant nos montagnes (du Valais) que j’ai pris goût d’aller voir toujours plus loin. » En effet, parlant cinq langues, il a eu l’opportunité d’exercer son ministère dans des milieux cosmopolites et de connaître différents pays. A l’occasion de stages, Jean se rendit dans de nombreux pays sur les cinq continents. Il participa à de nombreux voyages instructifs. Jean était un intellectuel mais aussi un manuel. Il aimait travailler de ses mains, utiliser des machines, fabriquer des meubles. Malheureusement, atteint dans sa santé, il décida, avec Jean-Luc, en 2014, de quitter définitivement le Canada pour s’établir à Martigny, près des siens. Là, il se mit au service des pensionnaires des homes pour y célébrer la messe avec joie.
Jean était grand, pas seulement par sa taille, mais aussi par son cœur au service des autres. A la veille de sa mort, il m’a dit : « C’est long de mourir. » J’ai traduit par l’attente est longue avant de pouvoir s’envoler, sans bruit, discrètement, vers Celui qu’il a servi toute sa vie avec fidélité.
«Prenons le large, partageons l’espérance»
Chaque année, en octobre, MISSIO nous donne l’occasion de faire connaissance avec des chrétiens d’autres contrées et d’en partager la foi à travers divers projets et actions. Cette année, ce sont des fidèles de l’Eglise péruvienne d’Amazonie qui témoignent de leurs préoccupations et de leurs défis. En complément, visitez www.missio.ch pour connaître les projets développés sur place et les soutenir par un don. La collecte pour MISSIO aura lieu dimanche 21 octobre 2018. Evidemment, il est important et motivant pour ces frères et sœurs chrétiens que notre solidarité s’exprime aussi par la prière…
Par Missio avec Pascal Tornay
Photos: missio.chSuivons cette année les chrétiens vivant en marge du Pérou, au nord de la région amazonienne. Dans cette région isolée et accessible uniquement par voie aérienne ou fluviale, la vie est rythmée par l’eau et la forêt équatoriale. Les services publics n’atteignent pas certaines localités ou sont de mauvaise qualité, même en ville. Les habitants qui trouvent du travail dans une autre partie du Pérou ne reviennent pas. La cohésion sociale et la vie familiale en souffrent.
L’Eglise en Amazonie péruvienne comprend en son sein des catholiques engagés, à l’image de l’infirmière Merita Flores Púa. Ces croyants se consacrent, jour après jour, au service d’une population en manque de repères. Malgré des difficultés immenses, ils portent l’espérance. Merita, 45 ans, mariée avec deux enfants, travaille depuis 21 ans à Requena. Elle dirige un Centre médical qui vient en aide aux enfants abandonnés en offrant une aide alimentaire notamment dans le cadre d’un projet Caritas.
« Je suis enchantée par mon travail, surtout parce que nous sommes liés à notre Eglise universelle qui est l’Eglise catholique. Sans la foi de nous tous, nous ne pourrions rien faire. Tout ce que nous entreprenons, nous le faisons avec amour et dans la foi. Et notre engagement profite à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Je suis convaincue que nous et l’Eglise universelle faisons un très bon travail et qu’il sert à celles et ceux qui ont moins […]. Nous mettons beaucoup d’amour et de foi dans notre travail. Par notre travail, nous transmettons l’espérance de vie. Nous voulons transmettre cette joie de continuer à lutter. La vie est une lutte permanente. Et pour les plus pauvres davantage encore. C’est ce que nous voulons partager […] Nous partageons aussi ce que nous faisons au quotidien et ce que nous réussissons. A Requena, nous appelons celles et ceux qui ont très peu les « moins-favorisés ». Nous nous donnons la main mutuellement. Car y a-t-il une joie plus grande que celle de donner plutôt que de recevoir ! »
Le Pérou en chiffres
Trente et une fois plus grand que la Suisse, le pays se divise en trois régions : la Sierra (Andes), le littoral et la Selva (Amazonie).
32,5 mio d’habitants dont 10 % vivent en Amazonie. L’Exode rural est très marqué. 26 % de la population est dans une situation de pauvreté. Environ 85 % sont catholiques et environ 10 % protestants évangéliques. On compte plus de 100 langues. Les indigènes, descendants des Incas, représentent env. 45 % de la population ; ce sont surtout des Quechuas et des Aymaras. Environ 35 % des habitants sont issus d’un métissage entre Amérindiens et descendants d’Européens. Environ 15 % des Péruviens sont d’origine européenne (surtout espagnole).
Prier et louer le Seigneur
Qu’il est beau de pouvoir proposer du temps gratuit, sans objectif, sans obligation, juste pour le plaisir de laisser de la place au souffle, ce souffle de Vie qui donne paix et joie!
Vivre!
Par le Mouvement chrétien des retraités
Photo: MCRLe Mouvement chrétien des retraités (MCR) vous propose le thème « VIVRE » durant 6 mardis après-midi (14h-15h30). Nous voulons ensemble poser un regard attentif et bienveillant sur nos parcours de vie. La vie est mouvement. De l’enfance à la vieillesse, les portes à franchir sont multiples. A chaque passage, il faut abandonner quelque chose de son passé. Relire sa vie, c’est relire tous les actes d’amour qui nous ont fait grandir, nous souvenir de tous ceux que l’on a offerts. Le temps où nous atteignons un âge plus ou moins avancé, « temps des plus vigoureux » pour le psalmiste, est le moment de réunir tous ces actes en un bouquet entre les mains de Dieu. VIVRE, c’est aimer, car seul l’amour nous fait être. Le besoin d’aimer et d’être aimé ne s’arrête pas au grand âge. Etre capable de percevoir tous les gestes de partage, d’entraide, c’est découvrir que l’amour vrai n’est pas mort, c’est reconnaître Dieu présent. Alors quand aura lieu l’appel pour le passage de la dernière grande porte, nous le reconnaîtrons car il est l’Amour. (Extrait du livret 2018-2019)
Première rencontre mardi 16 octobre 2018 à Martigny-Ville (Maison de la Visitation), salle Saint-Joseph à 14h.
Ouvert à tous ! Bienvenue !
Un Jubilé qui se conclut par la fête!
La joie des rénovations presque terminées !
Le dimanche 23 septembre 2018 constituera le point culminant du Cinquantenaire de l’église Saint-Michel. L’heure est à la fête pour se réjouir de l’embellissement désormais réalisé du parvis et du jardin du chœur. Un manière de résister à l’usure du temps et de redonner un aspect plus accueillant aux alentours de notre église.
Une rentrée sur les chapeaux de roue!
Par Jean-Pascal Genoud, curé
Photo: DRLa grande joie de cette reprise, c’est celle de pouvoir accueillir un prêtre de plus dans notre équipe pastorale ! En effet, le chanoine Joseph Yang qui était actif jusqu’à maintenant dans le Secteur de l’Entremont, nous rejoint dès ce mois de septembre. Il est le plus jeune chanoine prêtre de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard, il va nous donner un sacré « coup de jeune » ! Il est originaire de Chine et il va nous apporter l’occasion d’une ouverture culturelle toute particulière. Il aura la chance de découvrir notre réalité dans un moment plutôt intéressant, puisqu’en septembre nous irons de fêtes en fêtes.
Dimanche 16 septembre, c’est la communauté de la Ville qui propose de célébrer la patronale à partir d’un nouveau concept. Le Conseil de communauté propose un « dimanche tout différent » : une démarche sur une journée au couvert d’Octodure. Dès 10h, divers ateliers seront proposés. L’idée, c’est de permettre à des chrétiens de tous âges de vivre un grand moment d’écoute de la Parole, de temps d’échange où la question de la foi sera centrale (détails : cf. page 10). La journée culminera avec la célébration de la messe à 15h. (Pas de messe à 10h.)
Le dimanche suivant, le 23, au tour de Martigny-Bourg de prendre le relais avec la grande fête du Cinquantenaire ! Là aussi, ce sera pour Joseph Yang l’occasion d’être accueilli officiellement. Toute la paroisse y est conviée (pas de messe ce dimanche-là à My-Ville). Le mot d’ordre est bien « tous au Bourg » pour vivre des réjouissances variées et marquer la fin de l’année jubilaire. Pour le coup, l’église Saint-Michel est rajeunie grâce aux travaux de rénovation entrepris.
Les fêtes prévues ne doivent pas nous faire oublier le quotidien, mais plutôt nous remplir de confiance face à lui. Venez nombreux pour que nous puissions ensemble recevoir une bonne dose d’amour de Dieu. Belle rentrée et belle année pastorale à toutes et à tous !