Athlète(s) de Dieu

Athlète(s) de Dieu

Par Thierry Schelling
Photo: Ciric
C’était le surnom de Jean-Paul II, au vu non seulement de sa carrure plutôt athlétique – élu à 58 ans, il contrastait physiquement avec le hiératique Pie XII, le grassouillet Jean XXIII ou le frêle Paul VI – mais également de ses performances parfois marathoniennes en voyages apostoliques.

François, même tifoso du club argentin San Lorenzo et, enfant, admirateur de son attaquant Pontoni, laisse la performance sportive à d’autres : une équipe d’athlètes a été formée pour les prochains Jeux olympiques, qui rejoint celle de football et de cricket ! Le Vatican, un Etat comme un autre ?

Ultime document du Saint-Siège
En juin 2018, le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a promulgué une lettre au titre évocateur : Donner le meilleur de soi-même – un regard de l’Eglise sur le sport en ce XXIe siècle.

Trois points d’attention très « bergogliens » : la personne humaine est au cœur du sport – et rien d’autre ! La notion de compétition est utile en vue d’un bien commun – et non pas d’ambitions ethnocentriques ou par fanfaronnade de l’ego ; le mélange des peuples, nations, langues, cultures, religions, sexes, idéologies rappelle bien le but de l’existence de l’Eglise : rassembler les diversités autour du Vainqueur, le Christ.

Slogan olympique
Altius, citius, fortius – « plus vite, plus haut, plus fort » – lui sied par contre à ravir : dans sa tâche de réforme des mœurs, des finances et de l’institution Eglise : les chantiers ressemblent aux multiples épreuves d’athlétisme… Qui sera le gagnant ?

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